mercredi 17 avril 2013

ISLAM : CORAN. Que le CORAN. Rien que le CORAN.

La Sunna, Deuxième jambe de l'Islam ?
Quand on vous dit que les religions monothéistes ont été fabriquées par les hommes !
Si les prophètes Moise, Jésus et Mohamed revenaient ... ils ne reconnaîtront plus leur message et seraient déçus de voir ce que les hommes en ont fait !
R.B

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Remarque préliminaire :

SUNNA : recueils de Muslim et Bukhari et les autres recueils humains de hadiths.

*  CHARIÂA : tout corpus religieux s’appuyant sur autre chose que le CORAN, comme par exemple la sunna, mais aussi sur toute production intellectuelle humaine à caractère religieux fût-elle issue des plus « grands savants ».

* ISLAMISTES : tout groupement d’individus conférant une valeur religieuse à la SUNNA ou désirant adopter une version quelconque de la CHARIÂA comme source de loi; attribuant à de « grands savants » une quelconque autorité religieuse.... à des fins politiques. 

NB : Aujourd'hui, les islamistes sont des néo-salafistes, puisqu'ils sont adeptes du wahhabisme, dernière des obédiences en Islam, apparue au cours du XVIII.

* SALAFISME : est un mouvement sunnite revendiquant un retour à l'islam des origines, fondé sur le Coran et la Sunna
Le terme désigne un mouvement composite1fondamentaliste, constitué en particulier d'une mouvance traditionaliste et d'une mouvance jihadiste. Toutes ces mouvances affirment constituer la continuation sans changement de l'islam des premiers siècles.

Étymologiquement, « salafisme » (en arabe : السلفية as-salafiyya) provient du mot salaf, « prédécesseur » ou « ancêtre », qui désigne les compagnons du prophète de l'islam Mahammad et les deux générations qui leur succèdent.
Le salafisme dont se revendiquent les islamistes, renvoient en réalité à l'action politique que tenaient les premiers califes qu'ils vénèrent et qui demeurent avant tout des hommes politiques !

Les mots Sunna et chariâa sont utilisés par le coran pour le coran. 
Linguistiquement, l’usage fait que le mot sunna soit une référence aux paroles et actes du prophète.

NB : Sunna, chariâa et islamistes font explicitement références à des notions qui n’existaient pas à la mort du prophète. On peut ainsi les contester tranquillement tout en se déclarant aussi musulman que les musulmans à la mort du prophète.


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Une des conséquences du « printemps arabe » est le retour au premier plan de la religion et de la chariâa sur la scène politique, unique programmes des "Frères musulmans" qui sont venus chevaucher des révolutions auxquels ils n'ont pas participé, et qui l'ont imposé à une opposition prise de court.
Au devoir religieux de prendre une position claire face à la  sunna et la chariâa s’ajoute désormais un devoir citoyen. Malheureusement, peu de musulmans ont une connaissance suffisante de ce qu’est la sunna et la chariâa.

En réalité, le débat quant à la légitimité politique de la chariâa à diriger le pays rejoint un vieux débat religieux sur la légitimité de la sunna en tant que source religieuse tout court. Nul doute que l’ancien débat est capable de bénéficier au nouveau.

Sans aucune fausse neutralité, cet article à charge recense un échantillon des arguments historiques et CORANIQUES pour appuyer la thèse que non seulement la sunna (et par conséquent la chariâa) est une grave offense à la rationalité humaine et à la logique mais aussi que les profondes contradictions religieuses qu’elles soulèvent sont si importantes qu’elles donnent matière pour leur porter ainsi qu’à leurs partisans islamistes l’une des plus graves accusations du coran.

Les opposants de cette thèse, qu’ils auraient réfutée (la meilleure critique, à vous de juger, que l’auteur a trouvée est ici)  vous avertissent contre son danger et vous informent qu’elle est portée par des koffars (des mécréants) qui méritent, selon certains d’entre eux, la mort.

La chariâa est difficile à définir. C’est le grand sac qui contient tout ce qui peut être qualifié de religieux. Un vaste ensemble de normes religieuses dont les sources serait Dieu (coran), le prophète (sunna et hadiths) et selon la doctrine, tel ou tel groupe de savants. Il y aurait ainsi autant de chariâas que de doctrines.

Partie 1 : Les recueils de Hadiths, leur histoire et leurs contenu.

Les deux piliers de la sunna sont les recueils de Sahih de Muslim el Boukhari.
C’est le sommet de la hiérarchie pour la sunna en termes d’authenticité.

Bukhari est né en 810 et Muslim en 821 alors que le prophète est décédé en 632. 180 ans d’écart c’est beaucoup. Il y a 180 ans, la Tunisie était dirigée par les Husseinites et la colonisation française n’avait même pas commencée. Alors que nous avons, nous, du mal ne serait-ce qu’à connaitre le prénom de l’un de nos ancêtres qui vivait à cette époque, Muslim et Bukhari ont recueillis respectivement 300 000 et 600 000 Hadiths rapportant des propos tenus par le prophète plus de 180 ans auparavant.
600 000 Hadiths c’est beaucoup, vraiment beaucoup. Selon sa Mukaddima (Préface), Bukhari en aurait appris par cœur 200 000. Pour mieux appréhender ces grands chiffres, il faut considérer qu’à raison de 5 hadiths par page, 600 000 hadiths représentent 240 rames de papier de 500 feuilles. Apprendre par cœur 200 000 hadiths revient à apprendre par cœur 80 rames de papier, sans aucune perte de mémoire.
Rapporté sur 20 ans, jours fériés et weekends compris, 600 000 hadiths représentent une moyenne de 80 NOUVEAUX hadiths à recueillir par jour. Mais pour Bukhari, recueillir un hadith ne consistait par à le recopier à partir d’un livre acheté à la bibliothèque du coin mais plutôt à mener une enquête approfondie comme en témoigne l’épisode où, après avoir fait un "petit" voyage, il aurait, refusé le témoignage d’un berger parce qu’il l’aurait  surpris en flagrant délit de mensonge à une chèvre.

Ainsi, non seulement il est demandé aux musulmans de croire en la probité morale sans failles des imams Bukhari et Muslim, mais il leur est demandé de croire en des super mémoires et des super pouvoirs permettant de trouver 80 nouveaux hadiths par jour durant 20 ans tout en enquêtant sur leur authenticité, à partir de témoignages remontant à deux siècles.

La vocation de Bukhari n’est pas née de nulle part. Dieu lui aurait indiqué sa mission par le biais d’un rêve. Il aurait ainsi vu le prophète qui chassait des mouches avec un chasse mouche. Sa mission, selon l’interprétation qui lui en aurait été donnée, serait alors de chasser les mensonges que l’on attribuerait au prophète. Sur les 600 000 mouches, Bukhari en a tué 592 725. Ainsi, alors que nous croyons tous naïvement que les musulmans de cette époque étaient de pieux croyants, Bukhari nous déclare que le taux de propos douteux concernant le prophète à cette époque était de 99%. Les mêmes taux sont retrouvés chez l’imam Muslim et chez Ibn Hanbal qui aurait retenu respectivement 4 000 et 40 000 hadiths sur 700 000.
Ainsi, la sunna, selon ceux même qui l’on recueillie, résulte d’un tri dans un océan de mensonges et de propos douteux. Selon les partisans de la sunna, l’islam aurait une première jambe qui provient d’une révélation divine au prophète transmise par un ange et une deuxième jambe sélectionnée « Saintement » dans une grande poubelle de propos douteux (voir 6ème minute).
Le contraste est saisissant. Continuons.

Malgré cette matière première peut reluisante, nous somme priés de croire que le travail des Bukhari et Muslim a été exemplaire, que les mensonges ont été écrabouillés, que les menteurs ont été bannis et que les hadiths restants sont très surement authentiques.

Le plus gros rapporteur de hadiths est Abi Horeira, un des piliers de la sunna et recordman absolu et incontesté dans le nombre des hadiths Sahihs (véridiques) transmis. Avec environ 5 300 Hadiths à son actif, la crédibilité de la sunna dépend en grande partie de celle d’Abi Horeira (pour comparaison, Bukhari a authentifié 7 275 hadiths et Muslim 4 000). Le fait qu’il n’ait vécu auprès du prophète que pendant ses 3 dernières années ne l’a pas empêché de recueillir plus de hadiths que les partisans de la première heure Aïcha, Abu Bakr, Omar Ibn El Khattab et  Ali réunis (graphiques ici). Même si Bukhari et Muslim sont sincères, il suffit qu’Abi Horeira soit un menteur pour conclure à la totale perversion de leurs livres.

Dans un sahih bukhari 1.3.118,  Abi Horeira reconnaîtrait lui-même qu’il lui fut reproché d’exagérer et de rapporter trop de hadiths. Dans le « On », il n’y aurait rien de moins que Umar ibn el khattab et Aicha l’épouse du prophète.

Mais en ce qui concerne Abi Horeira, au lieu de s’accrocher à des propos hypothétiques,  le plus simple est de juger sur pièce. Nous n’évoquerons que deux hadiths, pour lesquels aucun commentaire où analyse n’est nécessaire. Dans le premier  (Muslim 40.6809), il aurait déclaré que le prophète a dit que dieu a créé Adam à SON IMAGE (??? !) et que d’une taille de soixante coudées à cette époque, l’homme ne fait que rapetisser.  Dans le deuxième, Il aurait dit que le prophète lui avait soufflé  (Muslim 39.6707) que Dieu a crée la TERRE samedi, les MONTAGNES dimanche, les ARBRES lundi, le  « makroh » (LE MAL) le mardi, la LUMIÈRE mercredi, les ANIMAUX jeudi et ADAM vendredi.

Notons par ailleurs qu’Abi Horeira aurait rapporté un hadith qui prône la docilité envers les émirs (extension d’un verset coranique sur lequel nous reviendrons). Il fut Émir à Bahreïn notamment, et Dieu lui aurait alors permis de s’enrichir rapidement. Mais la grâce de Dieu envers Abi Horeira ne s’arrête pas là. Sa mémoire infaillible proviendrait d’un habit miraculeux (Bukhari 1.3.119) et il se serait nourri, ainsi que beaucoup d’autres, pendant 25 ans grâce à un sac miraculeux qui s’auto-remplissait de dattes.

Continuons. Il y a dans le volet de la lapidation de quoi réellement troubler les partisans de la sunna. Malgré la clarté du début de la sourate 24, vous trouverez dans ce lien l’argumentaire des partisans de la sunna en faveur de la lapidation. Pour la petite histoire sachez que le verset disparu de la lapidation aurait  été dans une page mangée par un animal domestique (probablement une chèvre, à moins que ce soit une volaille) qui serait entré dans la demeure du prophète (Ibn Magah, Nikah, 36/1944 et Ibn Hanbal, 5 / 131, 132183, 6 / 269).

Les hadiths concernant l’âge de Aïcha lors de son mariage a eu, pour le moins qu’on puisse dire, des conséquences importantes sur la destinée de plusieurs petites filles. Pourtant et Pourtant.

Un autre hadith de Bukhari montre le prophète sous un angle pas très humaniste. Ainsi, après avoir recommandé à des gens malades de boire du lait et de l’urine de chameau (sic !), et que ceux-ci, après rétablissement aient volé les chameaux et tué le chamelier, il aurait donné l’ordre de leur brûler les yeux, puis de leur couper pieds et mains et de les  laisser pourrir dans le désert sans eau (deuxième sic !).

Plusieurs sujets graves sont soulevés par la sunna comme par exemple le châtiment de l’apostasie ou la misogynie des hadiths qui mobilise des femmes musulmanes

Continuons, dans la légèreté cette fois. La spiritualité des hadiths peut atteindre des sommets. Ainsi, la manière de faire pipi divise la sunnadebout ou assis ?  Nous apprenons aussi que le prophète a bu debout mais qu’il a dit qu’il ne fallait jamais boire debout et qu’il fallait vomir si on l’avait fait par erreur (23.5017). Evidemment, manger debout est encore pire. Sachez aussi que le bâillement est l’œuvre de Satan (Bukhari 4.54.509) et que Satan risque d’en profiter pour entrer (Muslim 3 fois). Sachez aussi que si vous dormez toute la nuit, il se peut que ce soit Satan qui urine dans votre oreille (pour vous empêcher d’écouter l’appel à la prière ? Bukhari). De plus, nous ne pouvons qu’être admiratifs face aux prouesses (Bukhari Ghasl 265) de notre prophète quinquagénaire, qui entre 25 et 50 ans n’avait pour seule épouse que Khadija. 11 femmes à la suite, 2 fois par jour !!!

Côté médecine, des économies faramineuses en matière de santé pourraient être effectuées grâce à une graine noire (Bukhari 5363), capable de guérir toutes les maladies sauf de la mort. Un hadith de Thirmidhi (2041) confirme et identifie la graine noire comme étant du cumin noir. Faute de cumin noir, vous pouvez toujours aller chez le coiffeur (Bukhari 5372) ou boire un mélange de lait et d’urine et de chameau (Thirmidhi 2042).

Continuons avec la méthodologie d’authentification des hadiths que l’on présente comme une science. Un hadith serait d’autant plus authentique qu’il a des chaines de transmission différentes. Vous serez heureux ainsi d’apprendre grâce à un hadith sahih (authentique) de biologie comparée, avec huit chaines de transmission différentes (le top du top), que le croyant mange avec un seul intestin alors que le mécréant en utilise sept (Muslim 23.5113 à 23.5120).

Le Hadith Sahih Bukhari 4 affirme que le premier verset révélé est 96-1 alors que le hadith Sahih Bukhari 4640 affirme que c’est le verset 74-1. Pour ce qui est du dernier verset révélé, le Sahih Bukhari 4314 propose le verset 4-93, le Sahih Bukhari 4329 avance le verset 4-176 tandis que le Sahih Bukhari 45 laisse supposer qu’il s’agit de 5-3Il y a ici une impossibilité logique insurmontable pour que les Sahihs soient Sahihs (Source ici). Même la bonne foi de Bukhari peut être mise en cause ici. N’aurait-t-il pas appris par cœur 30 fois plus de hadiths qu’il n’en a retenus dans son recueil.

Mais le chef d’œuvre de cette méthodologie réside dans l’enquête, exemple de perspicacité et de rigueur, menée par Bukhari pour authentifier le Hadith suivant.  Ainsi, Bukhari (1.10.539), a authentifié, 200 ans après la mort du prophète, un hadith où celui-ci déclare que dans 100 ans il n’y aura plus âme qui vive sur terre. Comment Bukhari a-t–il fait pour valider comme Sahih un hadith qui affirme que Bukhari n’est même pas né? Comprenait-t-il seulement ce qu’il écrivait ? Un véritable mystère d’autant plus qu’il n’était pas homme à se hâter puisqu’avant d’enregistrer cette fulgurance, Al-Bukhari lui aurait dédié des ablutions, consacré une prière de deux Rakaats et une supplication à son Seigneur (Dieu) !

Je vous laisse naviguer seuls dans le monde des fatwas. Vous pourrez ainsi vous imbiber d’une science qui interdit de jouer aux échecs, aux jeux de cartes (même sans parier), au baby foot, à la poupée, de faire des photos de vos enfants parents et amis, d’écouter la musique et les chants, de fêter les anniversaires, etc.

Tout cela n’est malheureusement qu’un échantillon et il est impossible d’être exhaustif en matière d’absurdités dans cet article et nous nous somme limités à une sélection dans les hadiths SAHIHS, top de l’authenticité,  qui sont dotés d’énoncés foudroyants (Plus ici).

Nous terminerons ce voyage dans le monde des hadiths avec une dernière pathologie : Le déni de soi !
Ainsi, à la question, que faire de la sunna ? La sunna répond qu’il faut la détruire !!!.

Cette illégalité des hadiths est confirmée par l’histoire. Aussi bien Abu Bakr que Omar ibn el Khattab auraient, eux aussi, été effleuré par l’idée de transcrire les hadiths mais y ont renoncé par crainte que les musulmans ne négligent les paroles de Dieu au profit de celles du prophète comme cela avait été le cas avec les autres prophètes (+ version chiite  + version « coraniste »). En fait, l’interdiction d’écrire les hadiths aurait perduré pendant un siècle et aurait été autorisée par Umar II , arrivé au pouvoir en 717.

Ne pas transcrire les hadiths après la mort du prophète ne serait donc pas la conséquence d’un oubli mais bien d’une décision réfléchie à motivation religieuse des grands califes de l’islam. Rejeter la sunna n’est donc pas une innovation de la part d’illuminés mais bien l’expression la plus ancienne de l’islam.

Cette période de deux siècles après la révélation du coran, sans les grands recueils des hadiths, constitue la réponse STANDARD à TOUS les arguments expliquant que les hadiths sont indispensables à la pratique et à la compréhension de la religion. C’est une explication classique chez les coranistes : Outre de nombreux versets dédiés, la tradition suffit à transmettre ces pratiques. Personne n’a, dans la vraie vie, y compris les partisans de la sunna, ouvert réellement les recueils de Bukhari et Muslim pour savoir comment prier ou réaliser ses devoirs religieux. Accepter la sunna rien que pour ça en faisant croire que sans Bukhari et Muslim on ne saurait pas comment faire est ridicule. D’ailleurs, concernant la prière, la clarté de la sunna est un mythe : Pour les ablutions (5-6), il faut les faire une fois (Bukhari 1.4.156), à moins que ce soit deux fois 1.4.157 ou plutôt trois fois 1.4.158 et 1.4.162 + supplément contradictions sunna et salat pour les anglophones.

A ce stade, certains lecteurs sains d’esprit pourraient être tentés de conclure que la sunna est constituée de livres stupides à destination de gens stupides. Ce serait une grave erreur.
L’auteur invite le lecteur à lire attentivement l’article cité plus haut et où les coranistes sont déclarés une secte Kafira. L’article expose une suite très cohérente de hadiths, parle de rudesse à employer à leur égard et les déclare sortis de l’islam et « mulhidins ». Il ne reste plus qu’à sortir les hadiths condamnant à mort les apostats. L’argumentation est claire, limpide et logique. La sunna se fiche royalement que vous soyez un croyant, que vous reconnaissez le coran, le prophète, que vous fassiez la prière, la zakat (l'aumône), le jeûne, le hajj (le pèlerinage) et tout autre recommandation du coran. Ne pas croire en elle et refuser de lui obéir est une raison suffisante pour vous tuer. La sunna contient en elle toute l’armada législative pour constituer une immonde, impitoyable et sanguinaire dictature. C’est ça la chariâa.

La chariâa n’est pas à sous estimer car elle a déjà réussi à s’accaparer le pouvoir dans plusieurs pays musulmans et il est très difficile de l’y déloger. Seules les autres dictatures ont réussi à la cantonner.
La chariâa a réussi un hold-up fantastique. Alors que le coran ne condamne personne à mort, ne donne le pouvoir à personne, parle de tolérance et de libre arbitre, la chariâa transforme l’islam en une dictature, en une abomination avec le consentement et l’approbation extasiée de la plupart des musulmans.

La sunna est un véritable chef d’œuvre.
Dès ses premières pages, les personnes droites et sincères sont habilement écartés et priés de refermer le livre, avec en prime, une méfiance accrue vis-à-vis de l’islam. De pareilles sornettes leurs sont insupportables. Seules les personnes suffisamment éduquées, fascinés par le pouvoir de la sunna, à l’esprit suffisamment pervers  et retors peuvent étudier ses livres.
Les qualités requises pour étudier la sunna sont l’exact contraire de celle requise pour lire un livre provenant de Dieu. La sunna est déjà, en ce sens, un Anti Coran.
Durant leur « formation », « les étudiants »  apprendront à gérer les contradictions, les absurdités et étouffer les messages coraniques d’amour et de tolérance tout en se parant de la légitimité religieuse.

En prime, la sunna offre à ses adeptes un véritable manuel d’abrutissement des masses par des rites absurdes et des formalités religieuses débiles. La sunna ouvre toute grandes les portes des mosquées à ses adeptes pour les coloniser et faire des exercices appliquées de mensonges et de tromperies. La sunna, en récompense des loyaux services rendus, offre à ses adeptes les plus fidèles le POUVOIR TOTAL. Ils seront les guides de la nation sur tous les plans aussi bien politiques que spirituels avec le droit de vie ou de mort, à user à leur discrétion, sur tous ceux qui voudraient s’y opposer.

La sunna, c'est-à-dire les recueils d’ouïe dire que sont les hadiths,  c’est l’Anti-Coran.
C’est elle qui institue une théocratie alors que le coran n’en institue pas.
Quelle erreur que de croire que les grands savants de la sunna sont des attardés.  Leur stratégies ont toujours été claires et redoutablement efficaces. Les erreurs sont rares.

Croire que les islamistes n’appliqueront jamais la chariâa. Est-ce une blague ?
C’est écrit partout dans les livres qu’ils adorent. Ils lui doivent tout et c’est uniquement grâce à elle qu’ils existent. La connaissance de la sunna et de la chariâa ainsi que sa maîtrise est la science qui sélectionne les leaders et le haut de la pyramide. Tout est une question de temps et de disposition populaire. L’islamisation des masses est un préalable à l’application de la chariâa. Leur abrutissement une simple étape. Les individus ne doivent pas réfléchir par eux-mêmes. Seules les personnes autorisées ont ce droit, y compris pour réfléchir sur le coranL’idolâtrie du prophète est une étape vers la sacralisation de la sunna. Une fois arrivée à ce stade, il n’y a plus rien à faire et la sanction de l’apostasie, laissée à la discrétion du haut de la pyramide, fait le reste.

Pour ceux qui ont moins envie de rigoler,  la deuxième partie de cet article tentera de lever un coin du voile sur la confrontation entre le coran et la sunna, toujours à l’ordre du jour des siècles après.

La sunna, deuxième jambe où deuxième pilier de l’islam ? Il est intéressant de souligner que l’islam boiteux et unijambiste  s’est arrêté net dans son expansion territoriale lorsque  sa « deuxième jambe »  a été libérée. L’état de la civilisation islamique est de nos jours lamentable. En quelques siècles, le génie islamique a été complètement étouffé. Que de siècles il nous faut remonter pour retrouver un scientifique musulman digne de ce nom. Dieu, le protecteur des musulmans, les a-t-ils abandonnés ?

Partie II : Parole au coran :

Dieu rétablit la vérité avec ses mots (10-82). Cette deuxième partie s’adresse uniquement aux musulmans et n’a aucun sens pour les autres. Après le discours de raison, elle s’adresse à eux en utilisant les versets de Dieu conformément à sa recommandation (6-51 ; 32-15).
Les liens hypertexte permettront  au lecteur de voir les versets en plusieurs langues, à la fois non tronquées et dans leur contexte (15-91). Appuyer sur CTRL en cliquant pour ouvrir dans un nouvel onglet (l’auteur a pris aussi la liberté de retraduire certains passages sous le contrôle du lecteur bilingue).

Cette seconde partie sera, pour beaucoup de musulmans, encore plus violente et choquante que la première. Cette partie est un véritable prêche religieux impossible à tenir en public et insoutenable pour des oreilles islamistes endoctrinées, beaucoup plus à l’aise face à un discours laïc et moderniste qui les renforce en les mettant dans une position victimaire.

Aux musulmans sincères, l’auteur demande pardon pour le choc qu’ils  risquent de subir en lisant cette partie (16-119 ; 19-60 ;24-5 ;4-17 ;4-146 ;6-54 ) . Mieux vaut maintenant.

Le coran est un livre aux versets solidement établis (11-1). Dieu nous y invite à y réfléchir à plusieurs reprises (2-269 ; 3-7 ; 3-190 ; 5-100 ; 13-19 ; 14-52 ; 38-29 ; 39-9 ; 39-18).

Si la sunna s’avère illégitime religieusement, alors c’est une accusation religieusement grave que de professer une religion dont la moitié ne proviendrait pas de Dieu et de suivre ces gens qui légifèrent en matière de religion en dehors de ce que dieu a autorisé (42-2111-18), à coups d’interprétations, de hadiths douteux  et de fatwas (10-59). Inversement, rejeter une si grande partie de la religion est aussi religieusement très grave si la sunna faisait partie de la religion (47-26 ??, ça parle du coran mais l’auteur n’a rien trouvé d’autre).
Sur un plan religieux, aucune neutralité n’est possible pour quelqu’un qui se proclame musulman lorsque la légitimité d’une supposée moitié de sa religion est en cause.

A la question,  Dieu considère-t-il  que l’islam est boiteux avec le coran seul ? La réponse du coran est sans équivoque. Dieu a révélé au prophète un coran facile à comprendre (54-17 ; 54-22 ; 54-32 ;54-40 ; 19-97), qui explicite toute chose (16-89) ; détaillé (6-114 ; 7-52 ; 10-73 ;12-111 ; 6-126),  Dieu y a achevé son discours (5-36-115), Dieu n’y a rien oublié (6-38), un discours de décision (86-13), un guide qui tranche entre les différends des hommes (16-64), sans contradiction (39-28). Le plus grand témoignage (6-19).
Comme si cela ne suffisait pas, le coran nous avertit de ne pas prendre d’autres hadiths que les paroles de Dieu (45-6 ; 7-185 ; 77-50), que c’est le meilleur Hadith (39-23) et qu’il se chargerait lui-même de le protéger (15-9 ; 6-115 et 18-27). Un Livre en dehors duquel il est impossible de trouver refuge (18-27). Il nous avertit contre les « hadiths futiles » qui nous écarteraient de la voie de Dieu (31-6).

Les arguments coraniques des partisans de la sunna sont très faciles à répertorier. Il y a d’abord le fait que le prophète est un exemple à suivre (33-21), tout comme Abraham d’ailleurs (60-4). Il y a ensuite et surtout les nombreux versets du coran où il est demandé d’obéir au RASSOOL (messager) (7-158 ; 4-594-658-243-1323-324-134-694-805-928-18-208-469-7124-5224-5433-6633-7147-3358-1364-1226-10826-11026-12626-13126-14426-15026-16326-179) et aussi (59-7 ;24-63 ;4-65 ) presque toujours  présentés en dehors de leur contexte et tronquées là où il faut.
La question n’est donc pas s’il faut obéir au RASSOOL, ce qui est incontestable, mais au sens à donner au mot obéir et qui peut prendre 3 formes :
1-  Obéir au RASOOL lorsqu’il joue son rôle de RASSOOL et lorsqu’il juge ou ordonne en fonction du coran qui lui a été révélé. En ce sens obéir au RASOOL a le même sens qu’obéir à Dieu ou obéir au coran avec même équivalence (4-80). Ce sens est notamment renforcé par les versets ( 5-9264-125-48 ; 5-4972-2346-9 ;4-105). Linguistiquement parlant, ce sens est privilégié par l’expression « obéir au RASSOOL » (porteur d’une RISSAALA), alors que l’expression « obéir au NABII » est absente du coran. Le mot NABII (racine nabb'aa : information utilisée par exemple dans 26-221) correspondrait ainsi à un homme à qui Dieu se serait adressé, généralement indirectement et appuyé par des miracles, pour transmettre une information aux hommes avec ses propres mots contrairement au RASSOOL qui lit un message exprimé avec les mots de Dieu. La révérence du coran envers le Prophète NABII  Mohammed est nettement moins forte (66-1;8-67 ;3-161 ;9-113 ;33-1 ;3-80 ). Les versets (7-158 ; 4-69 ; 45-1635-25 ; 5-44) sont à lire attentivement. Tous les versets d’obéissance cités plus haut tomberaient, linguistiquement, sans aucune exception, dans cette forme d’obéissance. Que le lecteur arabophone vérifie (les traductions ne font pas la distinction). Si obéir au NABII revient à obéir à Dieu (4-80),  les différents versets qui s’adressent avec fermeté au NABII poseraient un problème logique très sérieux concernant la cohérence de Dieu.
2-   Obéir au prophète, en dehors du coran, pour ceux qui lui étaient contemporains. Le prophète  a été un chef politique, militaire, religieux et premier magistrat en son temps. De nombreux versets appelants à l’obéissance sont dans une série de versets consécutifs où il n’est pas permis de douter sur son implication directe en tant que personne physiquement présente (ex 8-20 ; 4-81). L’analyse linguistique du coran (RASSOOL versus NABII) ne permet pas de séparer clairement cette forme d’obéissance de la précédente.
3-  Obéir au prophète (le NABII) à travers les enseignements et directives qu’il aurait laissés, avec ses propres mots, et qui seront recueillis dans des livres à destination de ceux qui ne lui sont plus contemporains comme nous autres, gens du 21 ème siècle (il faut souvent une grande imagination pour transformer un acte de vie courante ou un propos tenu dans un contexte particulier, au 7 ème siècle en un ordre intemporel dans un contexte moderne.).

Mention particulière doit être faite au verset (4-59) largement exploité. Ce qui est un simple appel à l’ordre, littéralement « Obéir à ceux qui ont le pouvoir d’ordonner », peut être appliqué aux parents, aux enseignants et aux simples policiers dans un carrefour. L’obéissance aux lois est le fondement de toute société organisée et nul ne peut, décemment, prétendre être explicitement légitimé par ce verset.

La 3ème  forme d’obéissance, qui ouvre la voie à la sunna, n’est pas sans soulever des problèmes supplémentaires. Tout d’abord, il n’est fait, dans le coran, aucune mention d’enseignements du prophète ou de livres qu’il aurait laissés. Aucune utilisation du mot Hadith, dans le coran, ne peut justifier cette idée (4-42;4-78;4-87;4-140;6-68;7-185;12-6;12-21;12-101;12-111;18-6;20-9;23-44;31-6;33-53;34-19;39-2345-651-24;52-34;53-5956-81;66-3;68-44;77-50;79-15;85-17;88-156-81). Idem pour le mots sunna (8-38;15-13;17-77;18-55;33-38;33-62;35-43;40-85;48-23) et pour le mot chariâa (42-13 ; 42-21 ;5-48 ; 45-18). Reste le mot sagesse (hikma) présent dans les versets  (2-1292-1513-164) alors qu’il est plus raisonnable d’y voir la sagesse et la science que contiendrait le coran (13-37 ; 17-392-23131-22-269). Il n’y a aucun verset du coran qui puisse légitimer, sans aucune équivoque, un quelconque héritage qu’aurait laissé le prophète en tant que personne que ce soit sous forme orale ou écrite.
Comment expliquer malgré la profusion des versets utilisant les mots livre, sunna, chariâa, hadiths, l’inexplicable absence, de la moindre référence incontestable à une partie aussi importante de la religion, à une deuxième jambe, dans un coran complet et détaillé ?
En reniant la sunna, il n’est donc pas question de vouloir désobéir au prophète. Seule la troisième forme est contestée car elle ne s’appuie sur rien. Nous verrons ultérieurement qu’il y a une autre explication que l’oubli par Dieu.

En réalité, il y a bien la trace d’un livre du prophète dans le coran. Le verset (10-15) parle bien d’un autre livre que le coran, qu’apporterait le prophète. Cela lui est formellement interdit et est sanctionné par le pire châtiment. Pour qu’un livre puisse professer la religion de Dieu il y a même un test clair (4-82) et la sunna y échoue lamentablement.

De plus il y a un sérieux problème d’authenticité concernant l’ordre auquel il faudrait obéir lorsqu’on étudie les conditions historiques de la rédaction de la sunna et les absurdités qui ont réussis à passer par le filtre de la méthode d’authentification. Il y a probablement des hadiths authentiques (au vrai sens du terme), mais lesquels ? Comment légiférer au nom de Dieu avec des livres ou chaque paragraphe apporte son propre lot de doutes avant même d’en aborder le sens? Quel contraste avec le coran. Est-il possible que Dieu permette à sa religion de marcher en avançant un pas avec une certitude absolue et l’autre dans le doute absolu, voire dans le ridicule ? Si l’islam boite, c’est uniquement lorsque la deuxième jambe fait un pas. Celui qui reproduit un hadith, même de bonne foi, n’est même pas sûr de ne pas être entrain de propager des mensonges sur Dieu (10-69). Seul Dieu guide vers la vérité (10-35), et même pas ceux qui sont guidés par lui ( ?), car ce serait suivre des propos hypothétiques et les propos hypothétiques ne pourront jamais constituer une vérité (10-36). Ceux qui suivent la « majorité » risquent de tomber dans le piège des propos hypothétiques (6-116).

Arrivés à ce stade, nous somme obligés d’abandonner les coranistes modérés qui se contentent de reconnaître une valeur purement historique à la sunna.  Mais sur un plan religieux, nier toute valeur religieuse à la sunna pose irrémédiablement la question : Qu’est ce que ces livres qui prétendent professer la religion de Dieu avec le titre de deuxième source incontournable ? Quelles sont leurs prétentions ?  Qui sont ceux qui les défendent de façon aussi acharnée et passionnée ?

Tout d’abord, il faut remarquer que la sunna n’est pas qu’un simple complément.
Elle infiltre ses tentacules sous chaque verset du coran dans les fameux « tafsir » pour donner « son interprétation » de chaque verset (Ibn Hanbal  ferait partie de ceux qui considèrent ces interprétations comme sans fondement, avec beaucoup d’exagération et fondés sur des hadiths non authentiques). Très souvent, les tafsirs réduisent le message inter temporel des versets du coran, pourtant formulés de façon générale, pour vous dire qu’il concerne seulement X ,Y ou Z. Inversement, les partisans de la sunna n’hésitent pas à généraliser un hadith, pourtant formulé explicitement pour X, Y ou Z pour en tirer un enseignement général et inter-temporel.
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Le coran, nous dit-on, est impossible à comprendre sans la science des théologiens et de la sunna. Voilà le simple musulman totalement découragé de toute tentative de faire fonctionner ses neurones à la lecture du coran. Voilà le musulman totalement dépendant des maîtres de la sunna et de leurs chamailleries dans sa foi sans que le coran ne donne aucune indication sur la doctrine à choisir et sur la manière de sélectionner les bons « savants » (7-3). Comment le coran peut-il  prétendre être un guide s’il plonge le musulman dans une discorde religieuse en le condamnant à s’y perdre (Voir tentative de recensement) ? Comment choisir la bonne voie ? Comment choisir les livres sur lesquels il faut réfléchir ? A partir de quel moment, le simple musulman devient membre d’une des sectes condamnées par le coran (30-31 et 30-32 ; 6-159) ?

Le coran n’est pas difficile à comprendre. Une assistance linguistique est souhaitable et les traductions peuvent aider. Le coran affirme (3-7) que l’essentiel du livre est constitué de versets clairs et précis tandis que le reste peut prêter à confusion et que c’est la brèche qu’utiliseront les semeurs de discorde alors que seul Dieu en connait la véritable signification. Lire le coran (96-1) serait la première instruction révélée (que Dieu pardonne l’auteur, hadiths !!!) et le nom « coran » est lui-même extrait du mot lire (75-18). Dieu a facilité le coran pour sa lecture et pourtant personne ne veut le lire (22-16 ;54-1754-2254-32,54-40 ;44-58) alors que Dieu, lui-même aiderait à sa compréhension (75-19). Ressentir le besoin de recourir systématiquement au service des « savants » est même plutôt un mauvais signe (47-16). Rares ceux qui essayent de lire le coran avec l’intention de le comprendre.

Dieu nous met en garde contre ceux qui tordent leur langue pour vous faire croire que leurs paroles proviennent de Dieu (3-78) et qui peuvent pourtant séduire par leur stature et leur éloquence (63-4). Combien de fois avez-vous rencontré un musulman incapable de dire si un propos donné est un verset ou un hadith (13-16) ?

Mais il y a plus que la simple tentative de prendre le contrôle du sens des versets et de se faire confondre, dans certains esprits, avec le coran. Certains théologiens, pour un coran qui se déclare sans contradictions (4-82 ; 39-28 ; 11-1) ont même créé la science de l’abrogation (sujet de railleries contre l’islam sur le web) pour gérer les contradictions du coran (40-4). Ils s’échinent à étudier l’ordre de révélation des versets alors que celui-ci a si peu d’importance d'autant que l’ordre des sourates dans le coran est quasiment inverse à celui de l’ordre de révélation. La notion d’abrogation des versets (nasikh wa mansoukh) permettrait ainsi au verset dit du sabre (9-5) d’abroger plus d’une centaine de versets appelant à la tolérance. Mais cette « science » va plus loin, elle autoriserait la susunna à abroger le coran (34-38 ;2-174 ;2-176). Pour approfondir).

L’appétit de la sunna ne s’arrête pas là. Avec la chariâa, elle veut en plus le pouvoir politique, législatif et le pouvoir de vous dire par quel pied entrer dans une maison et par quelle main manger.
Le coran, lui, a des ambitions terrestres bien plus modestes (88-21 à 88-2250-45;13-40;4-80;5-92;11-12;16-82;17-105;22-49;24-54). La loi n’exprime pas de souhaits. C’est un principe juridique de base. Sauf quelques cas explicites, le libre arbitre et la possibilité de désobéir donnée par le coran rend impossible à la loi humaine de rendre obligatoire où d’interdire certains actes (13-40) surtout quand la peine terrestre n’est même pas citée dans le coran (jeux de hasard, idolâtrie, vin, divinisation…). Le coran est opposable à tout pouvoir religieux, forcément usurpateur. L’homme est ainsi condamné à juger avec ses propres lois et nul ne peut juger et diriger au nom de Dieu. Il n’a pas besoin de protection (23-88 ; 17-111).

Ceux qui s’appuient sur les versets (3-11022-413-104) pour réclamer un peu trop vite le pouvoir afin « de commander le bien ? » (amr bil maarouf) et « d’interdire le mal ? » (nahy al monkar) oublient toujours de mentionner les versets (9-45 prière, 3-114 juifs et chrétiens, 9-71 et 9-112 croyants en général indépendamment de tout pouvoir politique ; 31-17 recommandation paternelle de Luqman ;16-90 Dieu; 24-21 Satan en inversé  et 9-67 hypocrites en inversé) et qui expliquent le sens de ces expressions.

Au-delà des conséquences terrestres, adopter la sunna comme livre religieux est lourd de conséquences religieuses. Plusieurs arguments fondées sur le coran indiquent que cela pourrait être assimilé à du « Shirk », c'est-à-dire de l’idolâtrie et à de l’association (4-48 ; 39-3). Le shirk, pour Dieu, c’est très grave (4-48 ;4-116).
Reconnaître la sunna, correspondrait alors, d’un point de vue religieux, à un mal beaucoup plus grave et beaucoup plus profond qu’il n’y parait.

L’associateur (le mochrik) ne peut tolérer l’unicité de dieu et de sa parole et pourrait donc considérer que Dieu, avec son coran est un boiteux et un handicapé. Il est mal à l’aise avec cette unicité et le monopole religieux du coran mais lorsque dieu est doté d’un associé, il redevient content (39-45). L’associateur ne croit en Dieu que si on lui prête des associés (40-12) et ne tolère pas que le nom de Dieu soit évoqué avec le coran seul (17-46).
Ainsi, selon le coran, non seulement la majorité des gens ne seront pas croyants (12-103) mais aussi la majorité des croyants seront des associateurs (12-106). Il est donc ridicule de croire que la grande famille des idolâtres a disparu avec la disparition des statues.

Ces versets sont très clairs. Il est tout à fait possible de se déclarer croyant et musulman tout en étant un associateur (43-872-16531-25). Le coran va jusqu’à parler de mosquées infidèles(?) (9-107) à ne pas fréquenter (9-108).

Le coran est un livre où Dieu a mis toutes sortes d’exemples (17-8918-5430-58,39-27) dans le but d’amener les hommes à réfléchir. Les récits relatifs aux prophètes dans le coran sont un enseignement pour ceux qui veulent bien réfléchir (12-111) et certainement pas de simples histoires anciennes (16-24). A chaque fois que l’un d’entre eux est envoyé, les hommes se détournent du message reçu.
Le dernier exemple en date est celui de Jésus. Dieu a envoyé son messager et les chrétiens ont oublié le message essentiel (adorer Dieu l’unique) et ont adoré le messager jusqu’à le considérer comme un Dieu. Le coran généralise le cas en affirmant que Dieu ne saurait vous demander d’adorer ses prophètes (3-80) car ce serait du kofr. Adorer Dieu, et uniquement Dieu est le cœur de la religion (51-56 ; 11-2)
Lorsque le sage montre la lune, l’idiot regarde le doigt. Et lorsque Dieu envoie le coran, les musulmans oublient le message et adorent le messager, un simple être humain (18-110), jusqu’à essayer de reproduire sa façon de boire, de manger et d’uriner. L’islam reproche au judaïsme et au christianisme de vénérer leurs « savants » religieux (9-31) et d’avoir écrit par eux même ce qu’ils considèrent être des paroles divines (2-79) transmises par leurs prophètes. C’est l’exact portait robot de la sunna que les islalamistes reprochent aux chrétiens et aux juifs. En réalité, ni les chrétiens ni les juifs n’ont poussé l’idolâtrie de leurs prophètes jusqu'à singer leurs moindres faits et gestes. Le coran, dans un même verset (41-6 , idem 18-110), condamne les associateurs, demande au prophète de rappeler qu’il n’est qu’un être humain et que (innama) votre Dieu est le seul à vénérer. Ces versets valident encore une fois l’hypothèse que le prophète puisse être considéré comme une idole pour des idolâtres.

Même si les problèmes d’authenticités disparaissaient par magie : 
- Reconnaître une valeur religieuse à la sunna, revient à accepter qu’il y a une autre source que Dieu d’où émanerait la religion, c’est à dire son NABII, et qu’il y a un autre livre que son Livre où étudier sa religion. 
- Reconnaître la sunna, revient à affirmer que le prophète n’est plus un simple messager (5-9988-21 ; 16-35 ; 13-4042-48 ;16-82 ;29-18 ;36-17 ;64-12), mais carrément le co-auteur de la religion et son Co-législateur. 
- Reconnaître la sunna, c’est dire à Dieu : « je ne peux accepter ta parole sans les livres rapportant les propos de ton prophète, tel que transmis par les messagers non mandatés Bukhari, Muslim et Compagnie». 
- Reconnaître la sunna, c’est l’exacte définition de l’association telle que définie dans les versets (39-45 et 40-12 et 17-46). 
- Reconnaître la sunna, revient à demander à Dieu de partager son trône de grand législateur religieux avec son prophète, un associé et une idole malgré lui.

Les versets 72-18 à 72-21 dénoncent cette idolâtrie. Ainsi Dieu y affirme que seul son nom doit être proclamé dans les mosquées (72-18) et demande au prophète de dire aux gens qui s’agglutinent autour de lui (72-19) qu’ils n’évoquent que Dieu et rien d’autre (72-20) et qu’il n’a ni le pouvoir de leur nuire ni de les guider (72-21).
Le prophète est bien un simple humain (41-6), humain à en mourir (25-58), loin d’être infaillible, et qui a été réprimandé dans le coran pour avoir négligé l’aveugle au profit du riche (80-1 à 80-12).  Il a même failli céder à la tentation de faire d’autres révélations (17-73) et Dieu l’aurait alors sévèrement puni (17-75). Idem dans le verset (69-44) où Dieu affirme qu’il l’aurait châtié s’il avait osé rajouter des propos aux siens.
Il est clair que le prophète n’avait pas le pouvoir de créer « du religieux » et que son rôle n’était que d’avertir (22-49). Dans le verset (10-15, à lire jusqu’à 10-18), il lui est ordonné de dire à ceux qui lui réclament un autre coran (vœu exaucé par la sunna ?) ou de le modifier (exaucé par l’abrogation ?) de répondre qu’il n’en a pas le droit.
Est-il raisonnable de croire que Dieu parlerait ainsi à un «associé » capable de créer du « religieux » à  chaque fois qu’il parle et à chaque fois qu’il fait un geste (en buvant, en mangeant, en se lavant, en se déplaçant, en s’asseyant…) jusqu’à donner matière à plusieurs livres.
De plus, comment le prophète peut-il avoir le rôle de Co-législateur de la religion alors que le coran précise que l’islam est la religion d’Abraham (2-130 ; 2-135 ; 3-95 ; 4-125 ; 6-16116-123)  et que c’est lui qui a appelé les musulmans, musulmans (22-78 ) ? L’islam est la même religion que celle prescrite à Abraham, à Moise et à  Jésus (17-77et C’EST POUR CETTE RAISON que cette religion paraîtra difficile aux associateurs et idolâtres (42-13). Comment peut-il être Co-législateur alors qu’il n’est qu’un messager parmi tant d’autres et que Dieu ORDONNE de ne pas faire de différence entre ses messagers (4-1522-285 ;3-84).

Dieu appelle les croyants à revenir vers lui (30-31) et de ne pas être des associateurs, c'est-à-dire des gens qui divisent leur religion en sectes (30-32 ;3-105 ;6-159) exaltant chacune, sa doctrine. Encore une fois, le coran semble identifier le puits qui alimente le shirk islamique. Le rejet de la sunna vous catapulte à l’époque des premiers califes, là où les sectes n’existaient pas encore et là où la vérité était encore trop fraîche pour le mensonge (10-32).

Pour un croyant sincère, balayer d’une main la possible accusation religieuse d’idolâtrie serait une grave erreur. Dieu déclare qu’il ne suffit pas de se proclamer musulman (29-2) et qu’il testera les croyants autoproclamés comme il l’a toujours fait (29-3). Accepter ou non la sunna peut être considéré comme un de ces tests et il est ridicule de suivre une religion dont on ne connaîtrait pas la teneur. Il faut choisir un camp. L’idée de test est aussi argumentée dans le verset (47-31), où il faut reconnaître les ennemis de Dieu à travers leurs discours alors que Dieu aurait très bien pu les montrer sous leurs vrais visages (47-30). Toutes les communautés seront testées sur le sort qu’ils ont réservé au livre qui leur a été révélé (5-48) et notre prophète se plaindra le jour du jugement que le coran a été DÉLAISSÉ par sa communauté (25-30) par l’action de ses ennemis (25-31). 

Arrivés à ce stade, plusieurs musulmans, pourtant sincères, seront profondément choqués. Ils se voient accusés d’idolâtrie, d’association, d’êtres incapables de suivre la voie de Dieu et irrésistiblement attirés vers d’autres livres que le sien et d’adhérer à d’autres croyances que celles véhiculées par le coran, croyant ainsi se rapprocher de Dieu (39-3).
Mais ce n’est pas fini. Renier toute valeur religieuse à la sunna, vous oblige désormais à envisager l’existence d’un grand complot contre l’islam et son prophète.

Là aussi, dès qu’il s’agit d’identifier des grands comploteurs, le coran propose des pistes.
L’existence de comploteurs, qui se font passer pour plus croyants que  les croyants, pervertissent l’islam et commettent des crimes en son nom, pour manipuler les musulmans, tout en portant allégeance à des démons, ne fait pas de doute (Baqara 2-8 à 2-20). C’est une promesse satanique que de pervertir l’écrasante majorité de la descendance d’Adam (17-62 ;15-39) par un harcèlement continu (7-17). Satan, ce pernicieux chuchoteur (114-4), capable de se faufiler dans les cœurs (114-5), et de vous faire croire que vous êtes dans le vrai (43-37 ;7-30 ;25-29). Dieu le laisserait, avec ses acolytes, s’insuffler des « jolis » discours (6-112) qu’écouterait et apprécierait ceux qui ne croient pas au jour du jugement (6-113). Incapable de concurrencer le coran (26.211), Satan, avec chaque prophète, propose un message alternatif (22-52 que Dieu efface en raffermissant ses versets), pour provoquer la scission de ceux qui ont le cœur malade (22-53) (voir aussi 2-169 et 2-102 ).
Satan et ses démons ciblent en priorité (26-221) les colporteurs d'ouïe dire (26-223).En la matière, la sunna est une œuvre inégalée, un summum incontestable du genre et un véritable feu d’artifice de paroles colportées et d’ouïe dires. S’appuyant sur le coran, il peut donc être argué, que tout lecteur de la sunna se voit entouré de démons.

Quant à ceux qui l’ont écrit, qui garantit que Bukhari et Muslim, à supposer leur bonne foi, ont réussi à éliminer toutes les contributions démoniaques ? Sont-ils de taille face à Satan ? Sont-ils des prophètes ? A l’inverse, le lecteur du coran, tant qu’il se limite au seul coran, est sous la totale protection « anti-démons » de Dieu (26-212 ; 16-98 et 16-99)

Il y a aussi lieu de remarquer que la sunna et la chariâa rendent un service indiscutable à Satan. A l’âge d’internet, ils sont, pour l’islam, une source indiscutable de ridicule (5-57 ; 5-103) et un repoussoir particulièrement efficace pour ceux qui chercheraient la voie de dieu (11-18 et 11-19).

Non. Satan n’est pas un idiot. C’est le coran qui le dit, partout (36-60 ; 38-82 à 38-85 etc.).
Satan n’est idiot que dans la sunna. Il entre dans la gorge quand vous baillez, urine dans l’oreille des dormeurs et bondit de joie lorsqu’il arrive à vous faire boire un verre de vin pendant que Dieu, créateur des cieux et de l’univers,  pique une petite colère
Ce serait cela, le grand Satan ? Ce serait cela Dieu ?

Difficile d’imaginer que Satan et ses démons se soient mis totalement à l’écart dans la « révélation » d’une sunna qui pervertit autant la religion de Dieu (dictature et tyrannie au nom de Dieu, meurtres, pédophilie, abrutissement des masses etc.) et qui donne le pouvoir à des pseudo-savants qui, depuis des siècles, n’ont rien inventé d’autre que des doctrines pour diviser les musulmans. L’hypothèse que la sunna est la réponse de Satan au Coran (22-52) est très probablement choquante pour beaucoup de musulmans mais jamais l’auteur ne s’y serait risqué si le coran ne l’y avait pas amené.

Pourquoi les musulmans accepteraient-ils les livres de la sunna comme associés au coran dans l’islam sans avoir le droit de les contester ? De l’aveu même de leurs auteurs, il s’agirait d’une sélection dans une montagne de propos douteux et mensongers. Qui parle aux hommes ainsi ? Qui extrait sa vérité du mensonge ? Y a-t-il un seul exemple dans le coran où Dieu utiliserait cette méthode pour révéler un message aux hommes (45-2113-30;22-75;43-45;9-70;2-21325-202-41;16-6315-1016-36)? L’histoire montre que les prêtres sont très souvent les premiers à pervertir le message divin. Que d’exemples devant les yeux et dans l’histoire (7-3)!

Par crainte de choquer, l’auteur avait-il le droit de censurer une hypothèse s’appuyant sur des versets coraniques ?
Pourquoi rejeter cette hypothèse ? Parce que cela donnerait un rôle trop diabolique à Satan (36-60) ? Parce qu’il n’oserait jamais se parer de la religion pour proférer des mensonges sur Dieu et ses prophètes (43-37) ? C’est au lecteur de juger.
Est-il si étonnant qu’un édifice satanique s’écroule si facilement à face à la raison et au coran (14-24 à 14-30).

L’hostilité du coran envers l’idolâtrie pourrait en partie être expliquée par la capacité de cette dernière à pervertir le message divin et à détourner les croyants, même ceux qui sont de bonne foi et ceux qui sont dévoués à Dieu. Le shirk est l’ennemi interne de la religion. Moise a vu son peuple retourner vers l’idolâtrie en quelques jours (2-92 ; 2-51). Juifs et chrétiens sont tombés après coup dans le piège de l’idolâtrie (9-31). Des chrétiens disent que Jésus est Dieu et que Dieu aurait été crucifié par les juifs et les romains. Au 21ème siècle,  ils l’affirment encore en toute sérénité sans n’y voir aucune contradiction et trouvent « les explications » adéquates alors que leur bible ne l’affirmerait nulle part.
Les musulmans serait ils immunisés contre ce mal profond grâce à leur science et intelligence (11-12012-111) ?

Ils sont des centaines de millions de chrétiens à défendre, dans la certitude et l’orgueil les plus absolus, des idées que des centaines de millions de musulmans qualifient, avec une certitude inébranlable, d’idolâtrie et d’absurdités sans croire un instant qu’ils puissent, eux aussi, tomber dans ce piège. Quel sentiment autre que l’orgueil peut les laisser croire que leur religion est hors de portée de la perversion satanique ? Voilà ce que le coran dit de l’orgueil (39-60;35-42 à 35-43;16-49;38-2;22-9;25-21;27-31;31-7;32-1537-3540-27). C’est l’orgueil qui a fait de Satan ce qu’il est (2-34;38-2;38-75).

Partant de l’idée que Satan et ces démons sont probablement, au moins, derrière une grande partie de la sunna, le coraniste extrémiste ne peut que s’attaquer (intellectuellement) à ceux qui acceptent les hadiths s’ils ne contredisent pas le coran (et s’ils ne s’auto contredisent pas !). Cette carte blanche pour légiférer là où le coran a décidé de ne pas légiférer est intolérable (10-59 ; 16-116). Si Abou Horeira avait dit qu’il fallait faire deux pirouettes et trois cabrioles chaque matin, sans contredire le coran, serait-ce de la religion ? La sunna est remplie de singeries pareilles (vomir si vous buvez debout, porter la barbe, une datte pour rompre le jeune, entrer par le pied droit etc.). Pour bien comprendre le danger de cette thèse, il suffit juste de s’imaginer dans le procès d’un pauvre illuminé, au 19ème siècle, condamné à mort pour apostasie devant un tribunal de « savants », pour s’être obstiné à affirmer que la terre tournait autour du soleil. L’exercice consiste à imaginer une plaidoirie sans plaider la folie de l’accusé et sans tuer l’avocat. L’auteur du livre «Les preuves traditionnelles et rationnelles de la circulation du soleil et de la statique de la terre », appelant à la condamnation à mort de tels apostats, s’ils ne se repentent pas,  a été nommé en 1992 (ce n’est pas une faute de frappe) mufti général d’Arabie Saoudite, président de l’organisation des grands savants, ainsi que président du comité permanent des recherches scientifiques. En 1975, ce « plus savant dans le hadith, le tawhid et le fiqh »  fut désigné aussi comme président du groupe des savants fondateurs de la ligue islamique mondiale.
IJMAA  EL Oulémas ? « Shiqaqin baAAeedin », baAAeedin, baAAeedin (2-176).
Combattre l’islamisme par un discours de raison ? Qu’y a-t-il de plus que : (15-14 à 15-15) ?

Jusqu’au-boutiste, le coraniste extrémiste s’attaque aux coranistes modérés qui se laissent parfois abandonner à la tentation d’exploiter certains hadiths qui abondent dans leur sens ou d’autres qui expriment une certaine sagesse. La sagesse est pour la sunna ce qu’est le gruyère pour une tapette à souris.  S’attacher au coran (43-43) pour rester dans la bonne voie et ne jamais quitter sa protection. La pente vers les doctrines démoniaques est glissante (6-159). Suivre le livre de Dieu et se détourner des associateurs est un ordre Divin (6-106 ; 15-94) et il n’y a aucun état d’âme à avoir pour couper totalement le lien avec la source primaire du Shirk et le message satanique.

Le coran suffit à expliquer le coran et c’est l’unique livre recommandé aux raasikhoun dans la science religieuse (3-7 ;  75-16 à 75-19 mais surtout (6-104 ; 6-105  suivis par une dénonciation de l’idolâtrie 6-106). Le coraniste extrémiste cite la deuxième partie de cet article comme exemple de traitement coranique (6-105) d’un sujet particulier, la sunna, pourtant réputée inexplorée par le coran et laisse le lecteur juge.

Pourquoi réfuter la capacité auto-explicative du coran ? Parce que ce serait miraculeux ? Un autre exemple de cette capacité est donné par l’article suivant qui défend le verset « nul contrainte dans la religion » (2-256) contre l’attaque des « savants abrogationnistes ». L’article cité a aussi le mérite de mettre en valeur le fait que le coran serait une projection de tables sacrées en possession de Dieu. Nous ne savons pas grand-chose sur ces tables sauf qu’elles seraient la source de toutes les révélations et que, peut être, elles seraient immenses (18-109 ; 31-27). Plusieurs fois dans le coran,  l’expression « ayats » (versets) est appliquée aux phénomènes naturels, aussi bien astronomiques que biologiques. Cette deuxième catégorie de « ayats » a aussi cette propriété énigmatique d’être auto-explicative. Einstein disait d’elles «Ce qu'il y a de plus incompréhensible dans l'Univers, c'est qu'il soit compréhensible.». Pourquoi il y a des lois physiques et comment se fait-il que la matière à pu créer des êtres capable de s’interroger sur ces lois ? Un autre scientifique, repris par beaucoup d’autres, va jusqu’à dire «l'Univers savait quelque part que l'homme allait venir ». D’autres sont allés jusqu’à créer le principe anthropique. Les relations entre les deux catégories de « ayats » se multiplient jusqu’à devenir troublantes (voir théorème du libre arbitre). Se peut-il que la deuxième catégorie de « ayats » soit « incompréhensiblement » auto-explicative et pas la première ? Y a-t-il un sens profond derrière la « complétude » des « ayats » promises par (6-38) ?
Le coran auto-explicatif ? Inacceptable pour les idolâtres. Quelle ironie de voir des « super musulmans » obligés de se ruer sur les mutashabihat (3-7) pour réfuter un supposé miracle coranique.

Pour finir sa « croisade », le coraniste extrémiste se retourne aussi contre ceux qui se disent musulmans et croyants et qui veulent combattre l’islamisme car ils considèrent que ce n’est pas le véritable islam. S’ils étaient sincères, n’auraient-ils pas invoqué l’aide de Dieu et utilisé son livre au lieu d’invoquer d’autres maîtres et d’autres valeurs ?
Où sont les versets de Dieu dans ce débat religieux entres supposés musulmans?
Athées, mécréants et hypocrites contre idolâtres et hypocrites, le tout sous un arbitrage satanique (11-119 ; 32-137-179).
Le monde est simple pour un coraniste extrémiste. Au nom de la laïcité, les musulmans dit modérés s’interdisent d’exploiter la religion et les versets de Dieu pour contrecarrer les musulmans dit intégristes qui pervertissent la religion. C’est une question de principes.

La sunna et la chariâa, des œuvres à forte contribution satanique ? Le lecteur doit être conscient que renier toute valeur religieuse à la sunna pourrait l’amener à cette conclusion. Évoquer publiquement cette possibilité, réduit drastiquement son espérance de vie même en citant des versets du coran (22-71 et  22-72), dans la majorité des mosquées de cette planète.

Sans cette chose tentaculaire et bizarre qu’est l’internet, tenir un discours accusant les « meilleurs musulmans » d’être des idolâtres est suicidaire. Internet est-il la bête du verset 27-82  (voir aussi  27-81) ?  De (mina) la terre et non sur (fi voir 6-38 ; 11-6).  C’est en tout cas cette bête, en quelque sorte, qui a parlé à l’auteur, et qui parle actuellement au lecteur, pour expliquer, comme l’indique le verset, que certains ne croient pas aux versets de Dieu comme il se doit.
Drôle de bête que cet internet,  rampant partout sur la planète, indirectement crée par Dieu, elle n’a pas de conscience, raconte tout et n’importe quoi, un royaume pour le libre arbitre et la liberté d’expression, donnant aussi bien la parole aux partisans de Dieu qu’aux partisans de Satan, permettant à quiconque de rechercher sa voie,  difficile à tuer, ennemi à faire taire pour toute dictature satanique qu’elle soit classique ou théologique, difficilement idolâtrable, et qui ne peut prétendre ni au rang de Nabii ou de Messager (33-40).
Très probablement des coïncidences !

La thèse de cet article est-elle un virus satanique ou un anti-virus coranique en cours de téléchargement  dans le cerveau du lecteur ? Le malaise qu’éprouve probablement le lecteur est-il le signe d’une infection virale ou bien le signe que de nombreux virus ont été trouvés ?

Où est la vérité ? Se fier à la majorité (12-103 et 12-106 ; 32-13), à ses parents (31-21) , à des chefs et à des dignitaires (33-67), à des pieux apparents (4-142 ;107-6 ; 2-204 et 2-205 ) ou à ses amis (25-28) n’est pas une bonne méthode. Plusieurs fois, le coran invite à réfléchir. Le coran recommanderait une réflexion individuelle ou à deux (34-46 ?). Le jour du jugement dernier, chacun devra rendre compte de ce qu’il a  fait de son ouïe, de sa vue et de son cœur (17-36).  Ce jour là, chacun sera seul face à son dieu sans que quiconque ne puisse l’aider (19-95 ;2-48 ;2-123 ;2-165 ;41-48 ; 6-146-22 ;82-19). Ni Bukhari, ni Muslim, ni Abi Horeira, ni l’imam Malek, ni Abou Hanifa, ni aucun rapporteur de hadith, ni cheikh, ni imam, ni personne d’autre ne seront présents.

Par sécurité, il serait recommandable aux fans de ces idoles théologiques (7-3  ;4-49, ;3-151;10-106 ; 6-143-64), qui croient réellement au jour du jugement, de débuter le plus tôt possible dans l’immense tâche de préparation des dossiers de défense (livres, biographies etc.) justifiant la prise en compte de sources humaines et de propos rapportés comme source religieuse, en parallèle ou à la place du livre de Dieu (28-74 et 28-75). A contrario, même si le prophète paraphait tout ces livres et chaque hadith, celui qui se limite au coran a une ligne de défense claire, du moins sur ce plan, s’appuyant uniquement sur les propres versets de Dieu, 100% garantis. C’est sur le coran que les musulmans seront interrogés (43-44).

Paradoxalement, rejeter la ssunna et la chariâa permettrait enfin de les retrouver dans le coran. Leurs traces sont plus que nombreuses dans la catégorie Shirk islamique et perversions sataniques. Mais ce n’est pas la seule énigme qui serait résolue. Nous retrouverions aussi les gens qui inventent des mensonges sur Dieu (11-18 ;6-21), des hadiths (31-6,45-6), qui tordent leur langues en faisant croire qu’ils parlent au nom de Dieu (3-78), qui se présentent comme des réformateurs (2-11)  plus musulmans que les musulmans (2-13) et qui commettent des crimes au nom de dieu. Mais surtout, nous retrouverions la grande famille portée disparue des idolâtres, cette majorité des croyants (12-106 ; 30-42). Autant d’énigmes en suspens à résoudre encore pour les partisans de la susunna. Énigmes pourtant probablement à la portée d’un simple miroir.
Les associateurs, nous dit le coran, n’ont même pas conscience qu’ils le sont et nieront l’être le jour du jugement (6-23) car ils ont poussé le mensonge jusqu’à se mentir à soi- même (6-24) confirmant ainsi leur incapacité à se reconnaître dans un miroir.
Certains se mentent tellement à eux même qu’ils ont la conviction d’apercevoir dans leurs miroirs de grands savants (4-49).
Le mensonge et le double langage, plus qu’une stratégie, serait une seconde nature. Ne vous étonnez donc pas s’ils changent d’apparence et de discours selon leurs auditoires et selon les circonstances, y compris lorsqu’il s’agit de Dieu, sans même avoir l’impression de mentir. Non seulement ils auront la conviction d’être sur la voie de la vérité mais en plus ils s’auto-promettront le paradis (16-62). Tout cela est normal.

Voilà donc la thèse mécréante (kafira). Où est le blasphème ? Quel verset est contesté ou ironisé (28-87 ; 4-140) ? Quel autre livre que le coran a-il été mentionné (2-147) comme source de science religieuse et de sagesse (13-37) ? Quel maître autre que Dieu est-il demandé de suivre (33-48) ? Quel autre Dieu ou idole que Dieu est-il demandé de vénérer ?
En réalité, il n’y a rien de nouveau dans tout cela. Jésus, un des prophètes privilégiés par Dieu (2-253) par une profusion de miracles (3-49), a été condamné à mort pour avoir tenu le même discours par les MUSULMANS de son époque, aussi bien l’élite que le peuple ( 3-112). Tout cela est d’un banal (3-186 ; 16-63) ! Ils diront surement que ce sont des histoires anciennes antéislamiques  (16-24) qui parlent des juifs et de leur perfidie sans aucun autre enseignement particulier pour les musulmans (11-12012-111).

Où est-il dit qu’il faille faire usage de violence contre ceux qui proclament l’unicité de Dieu et nient toute légitimité religieuse à tout autre livre que le sien ? N’est-ce pas la preuve que ce n’est ni dieu ni son livre qu’ils défendent ? Même les mécréants ont un meilleur sort (42-40 ; 2-190). S’ils se sentent agressés par ces versets qu’ils invoquent Dieu et sortent les leurs (2-194). Versets contre versets, voilà un jihad intellectuel qu’aucun musulman sincère ne peut refuser pour remettre l’âme égarée d’un coraniste extrémiste dans le droit chemin. Qu’ils traitent le coraniste extrémiste de tous les noms qu’ils veulent mais qu’ils essayent de défendre leur thèse sans recourir au propos rapportés et invoquer ainsi l’aide des démons  (26-221 à 26-223). Ceci est un défi.

Se peut-il que Dieu laisse ses fidèles sans défense face au complot satanique ?
Utiliser le coran pour parler à ceux qui craignent le jugement dernier (6-51). Les croyants s’agenouillent devant ses versets (32-15). Seuls ses versets peuvent effacer les propos de Satan (22-52).
Pour un croyant, la réponse du Coran, notice du fabriquant, est magnifique. Sublime.
Comment prétendre être abandonné par Dieu si on abandonne son livre (25-30) et que l’on refuse d’utiliser le remède qu’il prescrit ?
A lire  (9-115 ; 7-145  à 7-146 ; 17-13  à 17-18 ; 43-2 à 43-6 ; 14-24 à 14-30).
Non, à lire tout le coran, dans la langue qui vous convient. Ce n’est pas des histoires anciennes.

La sunna et la chariâa, religion ou pas religion ? Il faut choisir. Au musulman de trouver la bonne voie (8-29 ; 76-3  ; 17-9 ; 7-146 ; 6-104 ; 10-108).  Le coran affirme que les vrais croyants trouveront un réconfort en lisant ses versets (39-23 ;17-82 ; 41-44) et promet aux âmes apaisées la plus grandes des récompenses (89-27 jusqu’à la fin de la sourate).
Pour les autres, perdus dans les conjectures, il n’y a quasiment aucun espoir pour qu’ils en captent le sens. A l’aveuglement et la surdité (10-43 ; 41-44 ; 27-812-18 ;2-171 ;30-53 ;43-40 ;7-186), s’ajoutent des problèmes de voile opaque que Dieu mettrait entre eux et le coran (18-57 ; 17-45 ; 17-46).
Loin de moi donc l’idée de croire que je puisse prouver quoique ce soit et de convaincre qui se soit. Même le prophète en serait incapable (28-56;2-172;14-4). Un premier conseil toutefois (11-51;36-21;10-72;11-29;12-104;25-57;26-109;26-127;26-145;26-164;26-180;34-47;38-86) et un deuxième pour ceux qui veulent être bien guidés (10-57;11-17;16-64;16-89;16-102;25-31;27-77;2-2;2-185;31-3;39-23;3-138;40-54;41-44;45-20;7-52), en allumant les neurones, si possible.

Les musulmans sincères (Salla Allaho Aleihom 33-43) savent qu’ils seront seuls face à Dieu le jour du jugement. Chacun doit choisir seul car seul il assumera son choix. N’y a-t-il pas là un enseignement pour ceux qui veulent réfléchir sur Dieu (5-105 ; 3-196) ?

Le lecteur ne sait rien sur l’auteur de cet article. Le lecteur ne saura jamais ce que pense réellement l’auteur. Peut être est-il athée ? Juif ou chrétien ? Peut être est-il est sous l’emprise totale de Satan ? Dans une librairie, face à un livre inconnu, vous liriez probablement les premières pages et la dernière pour savoir de quoi il en retourne. Et si le musulman daignait accorder ce petit privilège au coran ? Demander à dieu d’être guidé dans la bonne voie est le message essentiel de la Fatiha, récitée à chaque prière, et première page du coran (AR,FR). Faire confiance au coran et se méfier des ennemis de Dieu, complices des démons et qui se font passer pour des super-musulmans,  constitue l’essentiel du message de la deuxième page (ARFR). La dernière page (ARFR) du coran, est une autre prière envers Dieu pour qu’il protège le musulman de la tromperie de Satan,  cet être capable de s’insinuer au plus profond des esprits et de leur faire croire qu’ils sont sur le bon chemin.

Prêts pour le jugement dernier ?
6.51. Sers-toi de ce Livre pour avertir ceux qui redoutent de comparaître devant leur Seigneur qu'ils n'auront en dehors de Lui ni protecteur ni intercesseur. Peut-être seront-ils amenés à Le craindre !

6.51.وَأَنذِرْ بِهِ الَّذِينَ يَخَافُونَ أَن يُحْشَرُواْ إِلَى رَبِّهِمْ لَيْسَ لَهُم مِّن دُونِهِ وَلِيٌّ وَلاَ شَفِيعٌ لَّعَلَّهُمْ يَتَّقُونَ

Note de l’auteur:
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9 commentaires:

  1. J'admire ta culture de histoire des religions, pour moi tout est dit dans le court paragraphe préliminaire.

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  2. Le Pr Mohamed TALBI FAIT DE LA RÉSISTANCE A SA FAÇON, A L'OBSCURANTISME ET AU NOUVEAU COLONIALISME POLITICO RELIGIEUX DES PÉTROMONARQUES !

    " Seul le Coran oblige, la charia est une fabrication humaine, un carcan élaboré par des hommes au IIIe siècle de l'hégire.
    L'alternative est donc un islam coranique qui, lui, est totale liberté. Personne n'a jamais rapporté avoir vu le Prophète armé d'un gourdin, tenant une fiole de vitriol et portant une bombe à la ceinture pour faire appliquer par tous les moyens al-amr bil maarouf wan nahyi anil mounkar [« la promotion de la vertu et l'interdiction du vice »].
    Ceux qui ont fabriqué la charia ont dénaturé le Coran, qui n'est que liberté et respect de l'individu. Il faut que les croyants se regroupent contre cette inquisition." Dixit le Pr Talbi.

    " Si un jour les musulmans authentiques constituent un front conscient ayant une doctrine bien structurée à leur portée, on entrera dans la modernité, car le Coran est modernité.
    « La Ikraha fid din » [« Nulle contrainte en religion », Coran, II, 256], des mots simples et clairs pour souligner que l'islam n'impose rien et ne recèle pas les interdits qu'on lui prête. Tout ce qui relève des libertés individuelles est respecté et protégé par le Coran." Conclue le Pr Talbi.

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  3. Le prétendu salafisme n'est que le taymyo-wahhabisme, qu'on fait passer pour salafisme, pour tromper.
    Car le prétendu salafi a pour prophètes Ibn Taymya et Abdelwahhab, et rejette catégoriquement la foi du prophète et de ses compagnons, au profit d'un dogme, au nom duquel on les aurait tué pour leur foi.
    Son clergé est fait des Ibn Baz, Fawzan, Albany, Otheimine et cie, qui le lui ont inventé, en principe au 20e.
    La conviction d'être la secte sauvée sur 73, à condition de suivre la voie des pieux prédécesseurs (le prophète et ses compagnons), bien sur par le hadith.
    Et il se trouve que de la bouche d'adeptes et par les actes, que c'est aussi par le hadith pousse au crime.
    Ce qui, au final, donne le rejet catégorique de la foi du prophète et de sa mission, qui fut de convaincre de l'adopter (Absolue justice qui condamne à l'enfer pour l'éternité), au profit de la conviction d'être la secte sauvée sur 73, à condition de définitivement anéantir les 72 autres (les peuples musulmans malgré eux).
    Dans l'anéantissement de peuples musulmans (libyen, syrien en cours), qui sont leurs alliés? N'est-ce pas les aussi hadithiques contre coraniques prétendus frères musulmans?
    Aussi adeptes d'un suivisme par le hadith.
    Alliance incarnée au sommet par le mariage entre Qardawi et émir du Qatar, reconnu wahhabite par Alexandre Adler.
    Et donc de la même croyance que les pires se réclamant de l'islam.
    Selon Tariq Ramadan les prétendus salafis sont des pieux sincères mais naïfs et plus généralement les rebelles des freedom fighters.
    Alors que le prétendu salafisme est une secte mafieuse, génocidaire et définitivement esclavagiste, pire qu'avec des chaînes, puisque par le génocide (à Bani Walid, dont aux armes chimiques, bien après le génocide à l'aide de l'OTAN) et la torture à mort.
    Il représente la pire menace de l'intérieur, à neutraliser par tous les moyens, avec ses complices, par le service anti terrorisme, criminalité et mafia, si nécessaire à l'aide de l'armée.
    Un moment révélateur dans le tournant radical de l'histoire de la Libye, lorsque le leader, du peuple autogestionnaire et autodéfendu libyen, était ensanglanté et entre les mains de ses bourreaux, on l'entend leur dire "vous ne craignez pas Dieu"
    Tout modèle est doté d'un même leader, dont occulte. Celui libyen et son peuple ont été remplacés par les pires unifiés au hadith sectaire et pousse au crime.
    Reconnu, jusqu'à ce jour, qu'ils refusent catégoriquement de désarmer, ils encerclent des ministères pour leur imposer leurs ordres,
    Lors de l'assassinat de Kadhafi, un chef de gang, interviewé par un massmédia, a dit qu'il a invité des CNT, pour leur montrer le cadavre de Kadhafi, et leur dire ce qui leur arrivera, s'ils n'obéissent pas.
    S'agissant des pires, qui n'ont donc aucune capacité à gouverner, qui règnent par la pire terreur, pour produire l'équivalent de l'extermination des peuples qu'ils ont réussi à écraser.

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  4. ENFIN UN IMAM RÉFORMATEUR !

    Les musulmans ne peuvent continuer à refuser l'autocritique de leur religion pour réformer leurs pratiques, s'ils ne veulent continuer à régresser.
    Les chrétiens l'ont faite, les musulmans ne peuvent en faire l'économie.

    Voilà un discours nouveau venant d'un imam chiite qui étonne et détonne dans un monde musulman mis à feu et à sang par les pétromonarques qui veulent imposer le wahhabisme et son obscurantisme à tous les musulmans et aux autres religions !

    Ahmed Kabanji est un réformateur de l'islam :
    Il affirme que l'islam s'adapte à la modernité.

    Le thème de sa conférence est : " La rationalité dans la foi".
    Il explique que la logique et l'intelligence de l'homme sont indispensables pour l'exercice de la foi.
    Le pratiquant doit se poser des questions et non suivre aveuglément des consignes dictées par autrui. Sinon il devient hypocrite de pratiquer ce que sa raison refuse.

    http://www.blog.sami-aldeeb.com/?s=%D8%A7%D9%84%D9%82%D8%A8%D8%A7%D9%86%D8%AC%D9%8A&searchsubmit

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  5. LE LIVRE "SAHIH" de MUSLIM el BOUKHARI,
    DEVENU LA BIBLE DES SALAFISTES DE TOUS POILS (Frères musulmans, BokoHaram, Ansar Chariaa ...)
    N'A JAMAIS EXISTÉ !

    C'est l'imam de Sydney qui l'affirme !!

    https://www.facebook.com/video.php?v=1077820302233920&pnref=story

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  6. Article très intéressant facile à. Lire , avec des petites touches d humour, étant déjà en total et unique soumission à dieu seul et à son seul message , cet article ne fait que renforcer nombre de mes arguments en faveur du coran notre source de loi et de vérité . Merci

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  7. Bonjour, souhaitez vous faire un échange de liens entre nos sites ?
    http://toutestdanslabible.blogspot.fr/

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  8. salut
    aux alias de mes recherches je suis tombée sur ton blog
    je t'invite à venir découvrir le forum http://foietreligion.positiforum.com/

    amicalement

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  9. possible d'avoir le texte d'origine ? je le cherche depuis des années " susunna la deuxieme jambe de l'islam "

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