tag:blogger.com,1999:blog-1861578819172944744.post8421913301313003825..comments2024-03-25T21:37:47.880-07:00Comments on La Troisième République Tunisienne: TRUMP : LE BERLUSCONI AMÉRICAIN, EN PIRE !rachid barnathttp://www.blogger.com/profile/06811627327382795758noreply@blogger.comBlogger1125tag:blogger.com,1999:blog-1861578819172944744.post-6760687083118460182016-11-13T11:49:23.892-08:002016-11-13T11:49:23.892-08:00SONDAGES & MÉDIAS !
Alain de Chalvron :
Bien...SONDAGES & MÉDIAS !<br /><br />Alain de Chalvron :<br /><br />Bien sûr, je suis désolé de m'être trompé dans mes analyses, dans mon pronostic pour l'élection américaine. Bien sûr je suis désolé de ce résultat catastrophique. Bien sûr, je suis désolé d'avoir induit en erreur les téléspectateurs qui m'ont fait confiance sur France TV . Bien sûr je suis désolé de voir ce personnage grossier, misogyne, raciste, vulgaire, incompétent, incohérent et sans foi ni loi arriver dans le bureau oval, l'entonnoir où finissent toutes les affaires du monde. <br /><br />Mais je ne couvrirais pas de cendres pour autant. J'ai travaillé, comme mes confrères, sur la seule matière scientifique que nous avions : les sondages. Et je les ai suivi sur la longueur, état par état. J'ai essayé de les analyser aussi objectivement que possible. J'ai vu la dégringolade d'Hillary Clinton dans les dix derniers de jours, après l'incroyable décision du chef du FBI de relancer l'affaire des e-mails (quelle responsabilité porte ce sinistre sire!) et ai bien senti l'incertitude que cela introduisait, d'autant qu'aux États Unis, une règle de science politique, "le momentum", donne un avantage au candidat qui a la dynamique en fin de campagne. Mais de là à remettre en cause tout le travail des instituts de sondages, quasi unanimes (un seul, pour le Los Angeles times, a constamment donné Donald Trump gagnant)? Et sur quoi alors se reposer pour analyser un scrutin qui concerne le monde entier?<br /><br />Sur des impressions personnelles? J'ai suivi les trois débats où il n'y avait pas photo entre les deux candidats. C'en était même consternant. On pouvait se demander comment ce candidat avait pu arriver à ce stade de la compétition. Vision peut être trop européenne (ou côte est et côte ouest) et oubli que pour le red neck du centre sud du pays, "attraper une femme par la chatte" c'est plutôt top. Indulgence excessive pour Hillary Clinton et son manque de naturel? Cartésianisme bien français qui fait qu'on ne peut pas imaginer qu'une seule femme ou un seul latino votent pour ce personnage qui les injurie à longueur de meeting?<br /> <br />Bref, on s'est gouré mais on a des excuses. D'ailleurs je me demande si Donald Trump n'était pas le premier à tomber de l'armoire. A le voir, intimidé comme un petit garçon lors de sa rencontre avec Barack Obama, regretter que l'entrevue ait été trop courte, espérer qu'il y en aurait d'autres... j'ai eu l'impression qu'il était quasiment en panique devant la responsabilité qui lui tombait dessus. <br /><br />S'il y avait vraiment cru, il aurait pu constituer une équipe de transition avec des gens neufs (qui ne soient pas ses propres enfants), au lieu de nous ressortir des vieux chevaux de retour ayant fait leurs classes à l'extrême droite du bushisme. <br />Newt Gringrich, réprimandé par la chambre des représentants pour "violations ethniques" ou John Bolton, ancien ambassadeur des États Unis a l'ONU viré pour extrémisme par Bush lui-même. Voilà les deux favoris pour diriger la diplomatie trumpiste ! <br /><br />Au terme de cette nuit électorale consternante j'avais essayé de conclure par une note d'espoir en disant "on verra bien qui il prend dans son équipe". Je ne pouvais pas me douter qu'il choisirait pire que lui même<br />rachid barnathttps://www.blogger.com/profile/06811627327382795758noreply@blogger.com