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L’agitation introduite avec violence et rapidité par Ghannouchi dans la
société tunisienne depuis son retour de son exil doré londonien en janvier
2011, et qui s’est soldée par l’installation au pouvoir de son parti Ennahdha (branche des Frères musulmans en Tunisie),
a son origine dans une guerre d’influence entre deux tendances diamétralement
opposées entre sunnites et chiites.
Un rappel historique :
A la mort du prophète Mohammad, son compagnon et beau père Abou Bakr esseddiq, qui sera le premier calife a dit : " Que ceux
qui ont adoré Mohammad, sachent qu’il est mort, et que ceux qui ont adoré Dieu,
sachent qu’il est éternel ".
Ce qui n’a pas plu à la famille de Mohammad qui prétend que le pouvoir que
détenait le prophète comme chef temporel, lui revient. Mohammad n’ayant aucun
fils vivant, elle décide que ce pouvoir échoit à son gendre Ali.
Ceux qui ont suivi Ali ont crée une scission appelée "chi'â" parce qu’ils lui ont fait
allégeance (« châya’oû Ali »). Une guerre de succession aura lieu avec
batailles sanglantes entre les deux clans : les héritiers de Mohammad d'un
coté et ses successeurs les « sa’haba » (les compagnons), de l'autre.
Ali, sa famille et ses sympathisants se sont finalement réfugiés dans
l’actuel Irak. Où les fils d’Ali, El Hassan et El Hussein seront assassinés.
Ainsi il ne reste plus de descendant mâle au prophète Mohammad.
Depuis, deux mouvements islamiques mèneront le monde musulman avec tantôt
la domination de l’un, tantôt la domination de l’autre.
Ces deux courants de l’Islam se distinguent par les sources utilisées
pour écrire le droit musulman :
1 - les Sunnites : dont la doctrine s’appuie sur 4 sources :
- sur le Coran, puis pour les cas non directement évoqués dans le
Coran, ils utilisent
- la « sunna » qui est la conduite du prophète, dont les actes ont
valeur de loi. D’où l'appellation « sunnites » pour les adeptes de la « sunna ». La « sunna » étant
elle-même l’ensemble des « hadiths » du prophète (somme de
ses commentaires) + « es’sira » du prophète (ses faits et gestes). Puis
- le consensus des jurisconsultes musulmans « Al ijma’â ». Puis
finalement
- la déduction juridique : « Qiyas » des jurisconsultes, à condition qu’elle ne
contredise pas les 3 références précédentes.
Il existe d’autres sources de références selon les écoles sunnites, ou «
madhhab » (obédience). Les 4 principales écoles étant :
- le malékisme,
- le hanafisme,
- le chafiisme, et
- le hanbalisme dont une manifestation récente est le wahhabisme. (Adeptes de l'école sunnite de l'imam Ibn Hanbal (Amad ibn Mohammed) né et mort à Baghdâd (780 - 855). Rejetant en matière de religion tout raisonnement et recherche personnelle, il ne prône pratiquement que la pure tradition. En opposition avec la doctrine de l'ascèse Wacil ibn'Ata (mort en 670), les membres de sa secte (les mu'tazilites) se dressèrent contre les docteurs orthodoxes de l'Islam en privilégiant la raison par rapport à la tradition. Ils argumentaient que l'homme peut choisir entre le bien et le mal, et qu'en conséquence il sera jugé bon ou condamné par Allah selon ses actes. Egalement selon leur thèse le Coran créé, ne peut être éternel comme Allah. Cette théorie fut imposée par le calife abbsasside Mâmùn en 833 et la secte des dissidents hanbalites dut subir les effets d'une rigoureuse inquisition. L'orthodoxie reprit sa prépondérance en 847 avec l'arrivée au pouvoir d'al-Mûtawakkil.)
- le malékisme,
- le hanafisme,
- le chafiisme, et
- le hanbalisme dont une manifestation récente est le wahhabisme. (Adeptes de l'école sunnite de l'imam Ibn Hanbal (Amad ibn Mohammed) né et mort à Baghdâd (780 - 855). Rejetant en matière de religion tout raisonnement et recherche personnelle, il ne prône pratiquement que la pure tradition. En opposition avec la doctrine de l'ascèse Wacil ibn'Ata (mort en 670), les membres de sa secte (les mu'tazilites) se dressèrent contre les docteurs orthodoxes de l'Islam en privilégiant la raison par rapport à la tradition. Ils argumentaient que l'homme peut choisir entre le bien et le mal, et qu'en conséquence il sera jugé bon ou condamné par Allah selon ses actes. Egalement selon leur thèse le Coran créé, ne peut être éternel comme Allah. Cette théorie fut imposée par le calife abbsasside Mâmùn en 833 et la secte des dissidents hanbalites dut subir les effets d'une rigoureuse inquisition. L'orthodoxie reprit sa prépondérance en 847 avec l'arrivée au pouvoir d'al-Mûtawakkil.)
2 - les « chi’ites » : après l’assassinat d’El Hassan et d’El Hussein, ceux-ci devenant leurs
martyres emblématiques, le pouvoir spirituel dont bénéficiait la famille du
prophète, selon eux se transmet par Dieu à des Ayatollah ("aya" = preuve) dont le
nom se traduit par « preuve de Dieu sur terre ». Ce qui leur donne un pouvoir
spirituel d’essence divine.
Et ayant rappelé cela, il est clair que « Ayatollahs et fatwas » ne sont
que de pures créations humaines, ce qui choque profondément les sunnites.
Ces deux tendances se considèrent mutuellement comme « illicites et impies
» par leur idéologie fondatrice même. D’où les guerres qu’ils se font depuis
toujours au nom d’Allah et qui ne sont, de toute évidence, que des guerres humaines pour le pouvoir.
L’aire d’influence de ces deux tendances religieuses se
traduit géographiquement depuis quelques siècles par la répartition suivante :
- Sunnites : au Moyen Orient, en Afrique de l’Est et en Afrique du
nord jusqu’en Espagne.
- Chi’ites : en Iran, une partie de l’actuel Irak et un peu tout
autour (Syrie, Liban…).
Pourcentage de musulmans par pays
Pour les sunnites il y aura plusieurs écoles
d’interprétation du Coran sur la base des « hadith + sira du prophète » (commentaires du prophète et sa biographie), qui
donneront le droit musulman sunnite. Dont voici les plus importantes :
- Ecole malékite école suivant l’Imam Malik Ibn Anas :
très dominante en Afrique du Nord, basée sur " l'ijtihad " (l'exégèse)
permanent et utilisant pour cela la dialectique des "philosophes grecs";
- Ecole hanbalite, école de l'imam Ahmed Ibn Hambal, qui
prône l’origine divine du droit : très dominante en Arabie et tout autour,
excluant la dialectique philosophique, préfère la rigueur textuelle et une lecture littéraliste du Coran.
Pour l’Imam Malek, en gros, il préfère légiférer au cas par cas et «
philosopher » à la manière des philosophes grecs pour trouver la solution
à ce qui n’est pas clairement exprimé….
Le malékisme est ancré
en Tunisie depuis des siècles.
La Grande Mosquée
de Kairouan, appelée aussi mosquée d’Oqba
Ibn Nafiî, était réputée depuis le IX éme siècle pour être l’un des plus
important centres d’enseignement de la jurisprudence malékite.
Tandis que pour l’Imam Ahmed Ibn Hambal, au contraire il veut tout
anticiper et réguler; en ne se basant que sur une interprétation « textuelle »
du Coran et de la sunna, sans « philosopher ».
L’école hanbalite donnera naissance à un mouvement plus rigoriste « les
salafistes qui prennent pour modèles les salafyouns » (prédécesseurs qui ne sont autres que les compagnons
du prophète dont les 4 premiers califes "er-rachidoun", ou les sages) qui ont décidé qu’il
n’est plus nécessaire de faire d’exégèse (ijtihad) puisque tout a été dit, tout
a été commenté et tout a été légiféré … il ne reste au souverain, qu’à appliquer
la chariâa (le Droit) somme de tout le travail fait par les « salafiyuons ».
Un imam d’Arabie du nom de Mohamed Ibn Abdel Waheb va encore durcir le
salafisme, puisqu’il va le rigidifier par une lecture encore plus stricte et «
textuelle » du Coran et de la sunna, mais aussi de la chariâa. L'intention
de cet Imam était de ramener l'islam à sa pureté d'origine. Ses fidèles rejettent
toute tradition extérieure au Coran et à la sunna et refusent le culte des
saints. D’ailleurs la plupart des musulmans se désolidarisent de ce
mouvement qu'ils considèrent comme sectaire et extrémiste.
Ce qui fut le cas du Bey Hafside de Tunis, du Dey d'Alger et du Sultan du Maroc : tous ont répondu par la négative à la demande de Mohamed Ibn Abdl Waheb d'adopter le wahhabisme, refusant sa doctrine.
Le Bey de Tunis motivera son refus dans une lettre, en précisant à ce
prédicateur d'Arabie, qu'après consultation des Imams de l'université Ezziouna,
ceux-ci l'ont mis en garde contre le wahhabisme le jugeant obscurantiste,
rétrograde et dangereux pour la Tunisie. Par
conséquent, lui écrira-t-il, il n'a pas de leçon à donner aux tunisiens.
(lettre dans les archives nationales de Tunis).
Il va codifier tout du comportement que doit avoir un musulman, au quotidien ! (Conduite, tenues vestimentaires, burqa, niqab, barbes pour les hommes, au henné si possible pour reprendre le critère de beauté masculine répandu à la Mecque et adopté par le prophète Mohammad lui même …. jusqu’à s’immiscer dans les rapports intimes du couple pour lui dicter sa conduite).
En somme.... il compose un pack d'utilisant de l'islam prêt à l'emploi à destination des pratiquants !
Il fera un pacte avec le roi Abdel Aziz Ibn Saoud : il soutiendra le
pouvoir temporel du roi Ibn Saoud en contre partie il aura le pouvoir
spirituel du royaume. Il décrétera que toute atteinte ou contestation de la
famille Ibn Saoud gardienne des lieux saints (Médine et la Kaaba…) sera
assimilée à la « fitna » (zizanie, dissension), donc à un sacrilège punissable parfois par ma peine de mort,
assurant à cette monarchie l'intouchabilité. Ce qui fut convenu et que la
famille royale perpétue encore en propageant le wahhabisme par tous les moyens, TV
comprises; et en le finançant.
Après la mort de Abdelwahhab le roi Ibn Saoud cumulera les deux rôles : chef temporel mais aussi chef spirituel, ce que traduit le qualificatif "khadimo'l haramein" (serviteur des deux lieux saints de l'Islam, que sont la Kaaba à la Mecque et la mosquée de Mohammad à Médine), d'où un nouveau pouvoir absolu d'essence divine, pour le monarque !
Après la mort de Abdelwahhab le roi Ibn Saoud cumulera les deux rôles : chef temporel mais aussi chef spirituel, ce que traduit le qualificatif "khadimo'l haramein" (serviteur des deux lieux saints de l'Islam, que sont la Kaaba à la Mecque et la mosquée de Mohammad à Médine), d'où un nouveau pouvoir absolu d'essence divine, pour le monarque !
Sauf que les guerres de ces deux tendances religieuses vont reprendre de
plus belle pour une hégémonie la plus étendue possible. Ce sera à qui mieux
mieux….
Le pétrole et le gaz naturel; et la richesse qu’ils vont induire, vont
faire que la puissance financière et hégémonique :
- du sunnisme, sera l’Arabie Saoudite,
- du chiisme, ce sera l’Iran.
La guerre en Afghanistan va donner l’occasion au wahhabisme de se
propager dans la région grâce à "Al Qaïda" (La Base). Il
faut rappeler que Oussama Ben Laden est saoudien et de culture wahhabite.
De retour chez eux, beaucoup de combattants venus aider les afghans, venant entre autres d’Afrique du nord, vont importer le wahhabisme dont ils se sont imprégnés là-bas, aussi bien en Algérie qu’en Tunisie.
De retour chez eux, beaucoup de combattants venus aider les afghans, venant entre autres d’Afrique du nord, vont importer le wahhabisme dont ils se sont imprégnés là-bas, aussi bien en Algérie qu’en Tunisie.
Le salafisme wahhabite se propagera plus facilement dans les pays déstabilisés ou en
guerre comme le Pakistan, l'Afghanistan, le Soudan, la Somalie, le Niger, les
pays balkaniques ... jusqu'en Tchétchénie, financé toujours par les pays du
Golfe et d'Arabie.
Mais aussi en Europe dans les quartiers dits "difficiles" parmi
les populations "délaissées" et plus particulièrement parmi des
jeunes en perte de repère, contents de "recouvrer", pensent-ils, leur
identité musulmane.... dans un salafisme complètement étranger au rite de
leur parents, mais seule "disponible" sur le terrain grâce à un
prosélytisme agressif et au financement de l'Arabie Saoudite, du Qatar et autres pays du
Golfe; leur livrant un pack prêt à l'emploi d'un islam dont ils ignorent tout !
Et depuis l’étranger, ils n’ont cessé de faire du prosélytisme au wahhabisme.
La guerre en Irak va donner l’occasion au « chiisme » de se propager au
Moyen Orient mais aussi au Liban, en Syrie et en Palestine (Hisb’Allah….)
Sous Bourguiba puis sous Ben Ali, un mouvement d’opposition religieux s’est installé petit à petit en
Tunisie. Il se radicalisera suite aux répressions dues
aux deux présidents, en adhérant à l'organisation mondiale des Frères musulmans que fonde le wahhabisme.
Certains des
fondateurs de ces partis religieux partiront en exil en Angleterre ou en
Arabie Saoudite.
Financés et soutenus par
les pays du Golfe et plus particulièrement par le Qatar et l'Arabie des Ibn Saoud, où séjournera durant son exil Abdel Fatah Mourou, cofondateur
d'Ennahdha.
En retour, ils ont
adopté le salafisme de ces pays, et plus particulièrement le wahhabisme, son expression la plus radicale, pour l'importer en Tunisie.
Après la révolution des jeunes tunisiens le 14 janvier 2011, ils sont rentrés en masse avec à
leur tête le fondateur de leur mouvement Rached Ghannouchi. Opportunistes, ils se sont emparés de la révolution, qui nous le savons n’a
jamais été « religieuse », pour tenter d'instaurer un régime théocratique, comme dans la
péninsule arabique; toujours financés par les pétro monarques.
Or dans la lutte pour l’hégémonie entre l'Iran et l'Arabie, un
intrus veut se faire sa place dans le concert des nations : le Qatar, un
pays pas plus grand que la Corse , peuplé d’à peine 1,700 million
habitants; mais dont le revenu annuel avoisine les 100
milliards de dollars.
Ce jeune
État, indépendant depuis 1971,
son chef actuel, l'émir Hamad Bin
Khalifa Al Thani, a compris que pour se faire une place au soleil et
soustraire son pays à l’influence de ses deux grands voisins toujours
menaçants, que sont l’Iran et l’Arabie; il lui faut exister "autrement" :
acheter les amitiés des démocrates en Occident et jouer la carte des médias à outrance.
Et grâce
aux pétrodollars qu’il dépense sans compter, il a pu faire l’un et l’autre
puisque Aljazeera-TV se targue d’avoir ravi 50 millions de téléspectateurs à ses
concurrents américains et anglais.
Et pour
couper l‘herbe sous les pieds des saoudiens, il
sera sur tous les terrains : diplomatiques, médiatiques, financiers et
même militaires; puisqu’il sera la caution "arabe" pour l’intervention de l’OTAN
en Libye !
Il entretient de bonnes relations avec les américains à qui il accordera la plus grande base d’aviation militaire dans la région, mais aussi avec leur ami et protégé Israël; comme avec leur ennemi commun à l’Arabie : l’Iran !
Il entretient de bonnes relations avec les américains à qui il accordera la plus grande base d’aviation militaire dans la région, mais aussi avec leur ami et protégé Israël; comme avec leur ennemi commun à l’Arabie : l’Iran !
Il était
le premier à avoir réagi pour récupérer les révoltes arabes :
- il a
aidé Ghannouchi et son parti Ennahdha filiale des Frères musulmans, dans la prise du pouvoir en Tunisie.
- Comme
il essaie d’installer un ancien d’Al Qaïda, terroriste notoire, dans l’équipe
de transition libyenne !
- De même
qu’il soutient les "Frères musulmans" en Egypte pour damer le pion aux Ibn Saoud qui
soutiennent un parti « Nour » crée de toute pièce et qui prône
un salafisme pur et dur, c'est à dire le wahhabisme des Ibn Saoud !
Si les tunisiens se laissent faire, la Tunisie passera sous
influence du Qatar et
des Ibn Saoud qui ont infiltré le pays par des
salafistes qui veulent diffuser le wahhabisme.
Les deux nous exporteront leur mode de vie, leur mode de pensée et leur mode vestimentaire …. en échange des aides économiques qu’ils proposent pour notre pays.
Les deux nous exporteront leur mode de vie, leur mode de pensée et leur mode vestimentaire …. en échange des aides économiques qu’ils proposent pour notre pays.
Les tunisiens accepteront-ils d'en payer le prix ?
Or nous savons ce qu’est le wahhabisme dont souffrent en
premier les saoudiennes mais aussi les femmes du Golfe ! Comme nous savons à
quel point cette obédience est liberticide !
Et
voilà comment notre Tunisie d’obédience malékite, c'est-à-dire tolérante,
pacifiste, pratiquant l’exégèse permanente voulue par le Coran et ne donnant
aucun pouvoir à un clergé autoproclamé de réguler sa foi, va tomber dans le
salafisme des islamistes, connu pour son intolérance, son dirigisme et sa
violence au point de heurter nos traditions religieuses par leurs comportements
et leurs tenues vestimentaires d'importation saoudienne qui font injure
aux tenues traditionnelles des tunisiens (la jebba) et des tunisiennes (le
safsari, la lahfa, la foute, la tagrita….).
C’est à
tous les tunisiens de faire barrage au salafisme envahissant et surtout
liberticide, qui n’a aucun fondement divin mais résulte uniquement d’un combat
humain pour le pouvoir et ne correspond en aucune manière à la longue tradition
tunisienne. Car sous couvert de religion, les salafistes font de la politique.
Derrière
ces partis islamistes se cache une volonté d'hégémonie du Qatar et des Ibn Saoud sur notre pays.
Rachid
Barnat
Et pour
4,99 euros on peut télécharger Le film du documentaire
et
: Tunisie
- Qatar
Voir aussi : "Voilà
comment on endort les peuples avec la religion " pour les détourner de leurs vrais problèmes : Ce
monsieur dénonce la main mise du monarque saoudien sur les médias qu'il finance
pour diffuser par parabole dans tout le monde arabophone et musulman, des
émissions religieuses à longueur de journée, animées par des pseudos cheikhs
recrutés il ne sait où, et dont la " starisation " en fait de riches
millionnaires. Le but de telles émissions est d'abrutir les téléspectateurs de
" conseils " sur leur vie quotidienne, pour les conformer à la
chariâa afin de distinguer entre le " h'ram " (illicite) et le "
h'lal " (l'illicite) dans tous leurs actes, en faisant de la religion le
nouvel opium des peuples. Le but ultime de telles émissions, est de soumettre
tous les téléspectateurs à une seule vision de l'Islam : celle que prône le
monarque saoudien : " le WAHHABISME " et de
permettre ainsi à L’Arabie Saoudite d’étendre son hégémonie sur ces peuples.
Or nous savons que cette obédience salafiste lui est favorable, puisqu'elle le
reconnaît comme étant le légitime gardien des lieux saints, donc le légitime
chef spirituel de tous les musulmans ! Inondés par de telles émissions
depuis les années 60 grâce aux paraboles, l'effet dévastateur sur les peuples
est dramatique : une léthargie endémique doublée d'un obscurantisme grave. Avec
une absence totale de vie culturelle et intellectuelle autrement plus utile
pour ces peuples.