Si les prophètes des trois religions monothéistes savaient ce que les hommes ont fait de leurs messages ...
R.B
LES DEUX CORANS
Qu'est-ce qu'un Palimpseste ? C'est un manuscrit écrit
sur un parchemin préalablement utilisé, et dont on a fait disparaître les
inscriptions pour y écrire de nouveau. En ces temps
lointains le support d’écriture fabriqué en Egypte en peau de chèvre, traité à
la chaux, étiré et découpé en rectangles, était si précieux que l’on faisait
l’économie en effaçant un ancien texte pour en écrire un autre dessus.
Les textes du tout premier coran, découvert à Sanaa
avaient subi le palimpseste ! À 20 ans d’intervalle !
Diable, pourquoi effacer
un coran et écrire un autre dessus ?
Gerd-Rüdiger Puin chercheur incontesté y a consacré cinq
ans pour tenter de donner un sens à cette révision sans succès. Mais
Gerd-Rüdiger ne jette pas l’éponge pour autant. Avec les techniques pointues de
lumière infrarouge et de lecture différentielle il vient de découvrir qu’il y a
en fait deux corans, l'un sur l'autre … et pas nécessairement
identiques ! Voir pas du tout identiques.
Les deux milliards sept cents milles corans qui circulent
aujourd’hui aux quatre coins du monde, à raison de deux corans pour chaque
musulman, avaient une seule et unique source : le palimpseste de Sanaa. Un
coran double et contradictoire.
Les différences touchent à l’ordre des
sourates, au contenu des sourates et à la syntaxe des sourates. Quasiment
aucune ancienne sourate ne correspond à la sourate ré-écrite pardessus
l'ancienne copie.
Creusons encore :
La crédibilité des premiers musulmans se révèle
affligeante.
Mouhammad serait mort entre 632 et 635 selon toute
vraisemblance. Un ensemble de textes juifs, chrétiens et samaritains,
indépendants et datant du VIIe siècle, indiquent que Mouhammad est encore vivant
lors de la conquête musulmane du Proche-Orient en 633.
Pour cette raison, Stephen J. Shoemaker propose de réviser la date de sa mort qui
serait plutôt vers 635.
L’incertitude sur la naissance de Mouhammad est un peu
plus large. Mouhammad serait né entre 500 et 600 après Jésus Christ. Mais
rassurons-nous, on connaît l’heure, le jour et le mois de sa naissance avec la
précision atomique. C’était un 12 rabiaa al aouel à 6 heures du matin .... mais curieusement on ne connaît pas l'année de sa naissance ! De son temps
l’année comptait 12 à 13 mois au gré des tribus et de la chaleur de l’été. Et
la naissance d’un orphelin inconnu ne s’inscrivait sur aucun parchemin, faute de caractères alphabétiques.
Mouhammad devient caravanier chamelier; et son ami et
compagnon de route Waraka, grand poète chrétien arabe qui a donné des idées
loufoques, le rapproche de sa cousine Khadija quatre fois divorcée,
ayant deux fois son âge. Il s’est marié avec elle et a passé deux bonnes
douzaines d’années heureuses à ses côtés. Ils ont eu six enfants dont Fatima. En
ces temps mémoriaux, il n’est pas rare qu'un vieux épouse la fille de son cousin âgée de 6 ans; et que le même jour le cousin épouse la fille du premier qui n'a que 4 ans. Et que du mariage des uns et des autres naissent 24 fils chez l’un et
12 filles chez l’autre ....
Ainsi Fatima a épousé Ali, le cousin de son père. Ils
ont eu des jumeaux : Al Hassan et Al Hussein. Malheureusement ce mariage sera à
l'origine de la guerre la plus longue dans l’histoire de l’humanité;
puisqu'elle se poursuit de nos jours et ne finira jamais tant qu'il y aura des
musulmans !
Ali aura au total 24 enfants qui périront tous égorgés à Karbala le
même jour. De son coté Mouhammad aura une quinzaine d’esclaves et 15 épouses
dont onze épouses habiteront sous le même toit à sa mort.
Sa maison,
aujourd’hui détruite par les Ibn Saoud, jouxte la mosquée de Médine. Francis
Edwards Peters et William Montgomery Watt parle de chambres de 1.7 mètres sur
2.3 mètres et 1.80 mètres de hauteur, séparées par un drap. Tout au long des deux
décennies avant sa mort, Mouhammad a révélé le coran à ceux qui ont rejoint sa
cause.
Révélation qui s'est étalée dans le temps et dans l'espace : une dizaine
d'année à la Mecque et une dizaine d'années à Médine.
Le cheikh Mahmoud Mohamed Tahaa théologien érudit
soudanais a été exécuté en 1985 par les frères musulmans pour avoir affirmé,
en refusant de se repentir jusqu’à son dernier souffle, que le coran comporte
deux séries de textes totalement distincts; et donc deux messages de dieu
distincts et successifs.
Selon le cheikh Mahmoud, il y a un coran pour la Mecque et
un deuxième coran pour Médine plus dur, plus contraignant, moins romanesque et
sans poésie.
Comme toutes vérités dans ces affaires dérangent, on finit
par enterrer son auteur et sa vérité !
La mort de Mouhammad est survenue brutalement selon les
récits. Son enterrement par contre à mis un temps anormalement long, ses
proches étant occupés pendant plusieurs jours de canicule à se disputer sa
succession dans la skiffa.
Chacun inventait un hadith pour appuyer ses
dires et éliminer ses concurrents de la course au trône. Ainsi Abou Bakr a
imputé un hadith faisant dire à Mouhammad que les ansars (les partisans)
n’avaient pas droit à la succession et un deuxième hadith prétendant même que
Mouhammad avait interdit à sa famille proche d’hériter du trône.
Ce qui a provoqué des assassinats en série des différents
successeurs.
La légende largement enseignée dans les écoles maternelles et
apprise par cœur, rapporte que :
« A la mort de Mouhammad,
il n’existait pas d’édition des révélations que le Prophète avait livrées. Ses
compagnons les mémorisaient en les apprenant et en les récitant par cœur. Certaines,
auraient été transcrites sur des feuilles de palmier ou des omoplates de
chameaux.
La première compilation écrite « complète »
aurait donc été faite à l’instigation d’Omar qui craignait que le coran
ne disparaisse parce que ses "mémorisateurs" pouvaient mourir au combat.
Il convainquit le calife Abû Bakr (632-634) de faire consigner par écrit ce que
les gens en avaient mémorisé ou transcrit sur divers matériaux.
Ce travail de
collecte fut dirigé par l’un des scribes de Mouhammad, le Médinois Zaïd Ibn Thâbit.
À la mort d’Abû Bakr, ces premiers feuillets du coran furent transmis à
Omar, devenu calife (634-644), puis à sa fille Hafsa, l’une des veuves de Mouhammad.
43 écrivains ont consacré le restant de leur vie à écrire le coran
dont : Omar, Othman, Ali, Zeid, ibn Zoubeir, ibn al Ass, ibn
Alhareth Handhala, ibn Saad, ibn Kaab al ansari…
Omar aurait gardé 4 copies après avoir corrigé les
divergences et les désaccords sur le contenu, et
avait brûlé les 31 textes qui ne sont pas conformes. »
Foutaise !
Comme nous l’avons mentionné plus haut, il n’y a eu aucun
recueil de coran ni aucun manuscrit rédigé avant au moins un siècle.
Le coran de Othman est aussi vrai que le deuxième soleil
au dessus du pole nord.
Le coran tel que nous le connaissons aujourd’hui, provient
d’un ensemble de manuscrits éparpillés, souvent avec des strates d’écritures
anciennes : Le hijazi, le hijazi incliné imitant le caractère
syriaque ... tous rudimentaires : sans aucune ponctuation ni accents ni signes
d’articulation, avant l’invention de l'écriture koufique.
L’ordre des sourates des uns et des autres était des plus
arbitraires.
C’est quand même un monde cette histoire de chronologie
des sourates ! Comment ne pas s'en étonner alors que la tradition de la
transmission orale est bien connue chez les arabes de cette époque qui vous
rapportent les propos du frère du voisin du fils de la cousine du grand père de
l’ami de la fille du fils du fils du fils du fils d’un commerçant de passage à la
Mecque, trois siècles après sa mort ... mais on est incapable de se souvenir de
l’ordre chronologique des sourates !
Qui peut croire une
chose pareille ?
Incontestablement, le plus ancien coran connu à ce jour,
est celui de Sanaa. Au carbone 14, on situe la date de sa rédaction environ 50
ans après la mort de Mouhammad.
Ce manuscrit réuni dans une vingtaine de sacs, présente de
très grandes divergences aussi bien du contenu que du nombre de sourates par
rapport à l’actuel coran comme on le verra plus loin.
Tout dernièrement, on a révélé l’existence d’un parchemin
comportant quelques rudiments de textes de coran, sur deux pages. Expédiés à
Birmingham pour étude, il s’avère que la datation au carbone 14, situe son écriture entre
580 et 680 après Jésus Christ, ce qui en fait les écrits les plus anciens après
ceux de Sanaa du milieu du VIIe siècle, retrouvés au Yémen.
Il n'existe que des manuscrits indépendants les uns des
autres à Sanaa. Il n’existe nulle part une copie authentique du coran ni sur
Mouhammad ni sur ses compagnons ni sur celle du coran d’Othman.
Ni même une
copie d’une copie du coran d’Othman
Tout ce qui existe au début du huitième siècle, ce ne sont que
huit manuscrits lapidaires, multiples et contradictoires, à travers le monde.
Dans l’ordre d’ancienneté, Mouhamed Msih recense les huit
manuscrits du coran, des plus anciens aux plus récents :
1 - Les manuscrits de Sanaa DA, épars eM-01-27-1.
A la fin
du VIIe siècle.
Il s’agit de deux groupes de manuscrits.
2 - Manuscrit de Paris -
Dernier quart du VIIe siècle.
3 - Bribes de manuscrit sur deux feuilles de Birmingham -
Début du VIIIe siècle.
4 - Seconds manuscrits de Sanaa -
Écrits à la première
moitié du VIIIe siècle.
5 - Le coran de Tachkent -
VIIIe siècle.
6 - La copie du Caire -
Fin du VIIIe siècle, que Machagh
al Husseini a imputé à Othman.
La copie manque de plusieurs feuilles et contient des
pages d’une autre écriture empruntés dans d’autres manuscrits, d’un caractère
différent.
7 - La copie de Topkapi (Istanbul - Turquie) -
Rédigée à
la fin du IXe siècle et imputée fallacieusement à Otman ibn Affen. Ce coran est
incomplet et manque de papiers. Il n’a aucune valeur scientifique parce qu’il
est totalement interdit d’accès.
8 - Les feuilles de coran de Saint Petersburg -
Sans
aucune valeur scientifique parce qu’elles portent prétendument les traces de
sang de Othman lors de son assassinat.
Aucun de ces corans n’est celui qu'on attribue à Othman. Toutes
ces copies sont écrites en koufi, un caractère qui n’a été inventé qu’un siècle
après la mort de Mouhammad. Pour revenir au travail titanesque de notre
chercheur allemand et de son équipe, le palimpseste de Sanaa, le plus ancien
connu à ce jour, rédigé en caractère syriaque, révèle des divergences.
Henda Zaghouani, coranologue, avait passé cinq
années à examiner les textes. Le résultat est sans appel.
Il y a :
- Des textes incohérents,
- Des textes incompréhensibles, et
- Des textes équivoques.
Il faut attendre le pseudo allemand Christopher Luxemburg
en 2007, dont la tête est mise à prix par les salafistes, pour lever le voile.
Luxemburg est araméen et maîtrise la langue Syriaque. Il affirme ceci :
" Il est absolument impossible de comprendre le coran si on
ne maîtrise pas l’araméen. Simplement parce que l’original du coran est écrit
en alphabet syriaque et contient des termes araméens ".
Il n’y a pas de
meilleure arguments pour une thèse que de lire la faiblesse des
arguments opposés.
La thèse de Luxemburg est tellement solide qu’elle résiste
allègrement aux contestations des inconditionnels de la légende d’Othman.
Docteur Salik Al Hanif installé à Paris reprend, dans
un fleuve de littérature, tous les contre arguments tendant à détruire
l’hypothèse de l’allemand Luxemburg. Les futilités, la
faiblesse et les inepties de ses recherches, nous confortent dans l’idée que
Luxemburg a bien raison d’affirmer que les premiers manuscrits du coran sont
écrits en syriaque et largement alimentés de mots araméens.
Et pour
commencer : « Coran » en syriaque signifie recueil théologique ! Ou lectionnaire
en référence à la bible.... mais en arabe ça ne correspond à rien !
Et bien d'autres éclairages sur le sens des versets sont apportés grâce à l'araméen. A donner le vertige !
Anne Marie Delambre linguiste, docteur agrégé, professeur
d’arabe littéraire, chercheuse Paris V, provoque un séisme en reprenant à son
compte l’explication de la Sourate 97 :
1. Inna anzalnahu fee laylati alqadri
2. Wama adraka ma laylatu alqadri 3. Laylatu
alqadri khayrun min alfi shahrin 4. Tanazzalu almala-ikatu waalrroohu
feeha bi-ithni rabbihim min kulli amrin 5. Salamun hiya
hatta matla’i alfajri
Or l’explication selon Tabari et autres exégètes du
coran, est la suivante : le coran est descendu en une seule fois dans le ciel
inférieur, la nuit du 26 au 27 Ramadan.
Et la sourate se lit comme suit :
1. Nous
l’avons certes, fait descendre (le Coran) pendant la nuit de la destinée. 2. Et
qui te dira ce qu’est la nuit de la destinée ? 3. La
nuit de la destinée est meilleure que mille mois. 4. Durant
celle-ci descendent les Anges ainsi que l’Esprit, par permission de leur
Seigneur pour tout ordre. 5. Elle
est paix et salut jusqu’à l’apparition de l’aube.
Anne Marie Delambre fait remarquer qu’elle mettrait au défi
n’importe quel arabophone de trouver un sens cohérent à cette sourate !
Que veut dire « la nuit de la destinée », s’interroge
Anne Marie Delambre ? Deux mots qui ne se combinent que dans un esprit dérangé. Et
pourquoi pas le jour de l’espace ou bien la saison de l’âme…
Et la chercheuse de remarquer que kadr peut aussi
signifier quantité ..
Non, en réalité l’explication est beaucoup plus simple :
- Kadr en syriaque veut dire Etoile de la nativité.
- Laylat en syriaque veut dire prière nocturne.
- Il faut lire sahr ( vigil en syriaque ) au lieu de
chahr ( mois, en arabe).
Et voici la version finale toujours selon la linguiste :
« Certes nous l’avons fait descendre (l’esprit) dans la
nuit de la nativité. Qu’en sais-tu de la nuit de la naissance ? L’office
nocturne de la naissance est plus bénéfique que mille vigils. Les anges
accompagnant l’esprit font descendre avec la permission de leur seigneur toutes
sortes d’hymnes. Paix est cette nuit jusqu'à la pointe de l’aube. »; ça rappelle
quelque chose pour les avertis !
Le coran serait donc descendu. Dans le ciel inférieur. En
une seule fois. La nuit du 26 au 27 ramadan.
Pour être ensuite distillé sur deux
décennies ? Aucune cohérence !
Avec ses abrogeants et ses abrogés, ses sourates de circonstances …
et surtout avec ses réponses anticipées aux futures questions des fidèles …. parce que les fidèles vont poser plein de questions et ont eu l’avantage de recevoir la réponse du bon
dieu en ligne ....; es incohérences se multiplient.
Sourate 17 AL-ISRA 85.
« Et ils t'interrogent au sujet de l'âme, - Dis : "
l'âme relève de l'Ordre de mon Seigneur". Et on ne vous a donné que peu de
connaissance.»
En matière d’anticipation, il y a mieux que de connaitre
les réponses avant de poser les questions… il y a aussi moyen de poser des
réponses et provoquer les questions qui vont avec, dix ans plus tard …
De la
schizophrénie ! Tabari a tout faux !
Il y a encore mieux.
Sourate 96 :
1. Lis,
au nom de ton Seigneur qui a créé,
2. Qui
a créé l’homme d’une adhérence.
3. Lis!
Ton Seigneur est le plus noble,
4. Qui
a enseigné par le calamus (terme grec)
5. a
enseigné à l’homme ce qu’il ne savait pas.
Là, il y a un problème !
« Lis » ! Mais Mouhammad meurt analphabète, nous dit-on.
Par ailleurs selon Al-Boukhari, Mouhammad aurait dit :
« Nous sommes un peuple qui ne sait ni lire ni compter. »
Ce que la sourate 62 du vendredi confirme :
« C’est Lui qui a envoyé un messager parmi un peuple
analphabète ».
Dès lors comment admettre que le mot Iqra’ veuille dire lire
?
Et comment comprendre « lis au nom de dieu qui t’a crée
d’une adhérence. », chez les illettrés d'alors ?
Il n’y a qu’une seule explication : quand le coran est descendu du ciel, personne ne savait
écrire et les arabes de cette époque parlaient à la Mecque, un centre commercial important, un
mélange d’araméen, de perse, d’arabe du Yémen, d'hébreux et du grec.
Et le verset n’a de sens qu’en araméen.
Alors qu'est-ce qui empêche les musulmans de questionner l'histoire de leur religion, celle du coran et aussi celle de leur prophète ?
De nos jours la main mise des Ibn Saoud sur l'islam est indéniable, depuis qu'ils se sont autoproclamés gardiens des lieux saints et du coran ! Ils inondent le monde entier de corans ... reprenant le palimpseste de Sanaa !
Quand on voit la terreur qui envahit les musulmans à
entendre une faute de prononciation d’un verset, ou le châtiment allant jusqu'à la
lapidation pour ceux qui osent changer de place un mot du coran ... on mesure la dimension cosmique de
l’hystérie collective, qui s’empare d’un milliard et demi de pauvres croyants !
Non seulement la remise en question du coran est passible de
peine capitale mais aussi celle du rituel en islam et de la sira nabawiya (biographie de Mouhammad).
Même si ce rituel existait avant l’islam et continue d'être pratiqué, avec moins de rigueur par ceux-là mêmes qui l'ont inventé : c'est à dire les mandéens.
LES RITUELS EN ISLAM
Quelques années avant l’apparition de l’islam, des peuples
araméens venus de Syrie, arrivent au nord de l’Arabie à l’époque des sassanides.
Ces araméens se font appeler les sabéens, parcequ'ils vénèrent le prophète Jean Baptiste (Yahya).
Ils sont plus connus sous le nom de Mandéens, adeptes du mandéisme, une religion née quelques années avant l’arrivée de
Jésus de Nazareth. La religion des sabéens a survécu jusqu'à
l’arrivée de Daech, un peu partout en Syrie et en Irak. Il ne reste que quelques
milliers en Iran, en 2016.
Des oulémas considèrent les Sabéens comme faisant partie « des Gens du Livre», ahl kitab; puisqu’ils ont leur propre livre saint appelé « al kenza raba ».
- Leur dieu porte plusieurs dizaines de noms dont rab, leurs
prophètes sont Adam, Abraham, Zakaria …
- Leur messager s’appelle Jean baptiste ou Yahia, fils de Zakaria, mort brûlé quelques années avant l’arrivée de Jésus dont
il a prédit l’arrivée à la fin des temps comme dernier messager de dieu.
- Leur
religion comporte cinq piliers :
° la chahada, témoignage que dieu est unique et que Yahia est son messager;
° la salat ou prière (5 prières : 3 prières le jour et 2 prières début aux aurores);
° la zakat, ou aumône,;
° le saoum ou le jeûne (depuis l’aube jusqu'à ce qu’on ne distingue
plus le fil blanc du fil « bleu »); et
° la siagha, circumambulation ou pèlerinage.
Le rituel de la prière chez les sabéens depuis le premier
siècle après JC consiste à laver, dans l’ordre :
- les mains trois fois, jusqu’au coude,
- les pieds trois fois,
- la bouche puis le nez,
- les oreilles et
- faire passer les deux mains sur les cheveux,
avant de s’adresser à dieu.
L’orientation
vers une direction du nord est essentielle pendant la prière et aussi pendant
la siagha.
Et si
vous voyez quelques ressemblances avec la sunna de l'islam, arrivé 5 siècles plus tard,
ce n’est que pur hasard !