ET SI LA BURQA N’ETAIT QU’UN CHIFFON ROUGE ?

En tauromachie, le torero utilise la cape, sorte de chiffon rouge, pour détourner l’attention du taureau et le mener là où il veut.

Ennahdha ferait-il de même avec le voile intégrale et la burqa ? Il faut croire que oui !

Pendant toute la compagne électorale, ce parti a fait disserter tous les tunisiens, médias et hommes politiques compris, sur tout ce qui touche au « el moo’taked » (croyances) pour détourner l’attention de tout le monde sur l’absence d’un réel programme politique pour le pays. 

En accaparant la scène publique, médiatique et politique, il a fait diversion pour esquiver toutes questions relatives aux problèmes essentiels et réels des tunisiens : économiques, sociaux…

Pour cela la burqa fut son chiffon rouge ! Pardon, noir !

Le rééditerait-il pour détourner l’attention des tunisiens de ce qu’il trame dans les coulisses de l’assemblée, afin d’imposer leur projet de constitution préparant l’avènement du VI éme Califat cher à Hamadi Jbali ? Il faut croire que oui !

Depuis le début des débats à propos du règlement intérieur, ou petite constitution pour le gouvernement de transition, les agitations ont repris de plus belles, avec violation de l’espace universitaire par des « barbus » qui veulent imposer la burqa dans les salles de cours !

Et comme à chaque fois, c’est leur base armée que sont les salafistes jihadistes, qui se chargera de terroriser la population en accaparant leur attention, en se réservant pour eux le label d’islamistes « modérés » qui veut bien de temps en temps modérer sa base salafiste extrémiste !

A la faveur de ces débats parallèles qui ont accaparés l’attention des médias, des hommes politiques et du peuple ; Ennahdha une fois de plus a pu imposer son programme.

Quand nos hommes politiques et les tunisiens cesseront-ils d’être le taureau d’Ennahdha, qui les mène où il veut et leur impose le thème et le tempo de tous les débats, pour s'occuper des vrais problèmes de la Tunisie ?

Rachid Barnat