A peine les tractations ont-elles commencé pour un
rapprochement entre les partis progressistes, que déjà les vieux réflexes
"politicards" resurgissent. Chacun craignant l'hégémonie par
l'autre....
Les communistes n'ont pas compris le sens de la "chute
du mur de Berlin". Alors qu'ils gagneraient pour "exister" à
rallier le front républicain. Il y a certaines nostalgies qui ont la vie dure !
Quand au discours "racoleur" de cette nouvelle troika
d'opposition, quel besoin avait-il de se revendiquer d'une "identité arabo-musulmane"
?
Est-ce pour courir après les sympathisants d'Ennahdha ?
L'original est toujours préférable à la copie !
N'ont-ils pas tiré les leçons d'une compagne électorale
catastrophique pour eux, pour avoir "couru" derrière Ennahdha qui
imposait les thèmes et le tempo des débats : d'abord en jouant la carte de
l'identité, un coup classique dont tous les extrémistes usent et abusent aussi
bien Orient qu'en Occident... puis du statut de la femme...puis encore des
tenues vestimentaires.... toujours dans des registres qui n'ont rien à voir
avec les revendications des jeunes tunisiens qui ont fait la révolution ! Bonne
façon de faire diversion quand on n'a pas de programme politique ni économique
à proposer aux tunisiens.
Ne peuvent-ils pour s'en démarquer, dire clairement qu'ils
sont musulmans mais progressistes ? Ce qui a le mérite d'être clair et
différents du discours des islamistes toutes tendances confondues.
Rachid Barnat
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