Saloua Guiga : nous rappelle toutes les femmes de notre pays
qui ont contribué à sa construction.
Je suis Elyssa qui a fondé
Carthage au 9ème siècle avant J.C,
Je suis Sainte Perpétue de
Tébourba 1 ère femme écrivaine du 3ème siècle,
Je suis La Kahéna qui a fait face aux
conquérants venus d'Arabie au 7ème siècle,
Je suis Aroua la berbère
kairouanaise qui a imposé la monogamie au mari venu d'un orient polygame au 9ème siècle,
Je suis Saïda Aïcha Mannoubia qui a arraché sa
liberté au patriarcat rétrograde , pour vivre librement sa spiritualité et
assister aux cours de théologie de Belhassen Chedly au 13ème siècle,
Je suis Aziza Othmana, princesse mouradiya qui a
mis ses biens "habous" pour construire l'Hôpital Aziza Othmana,
libérer les esclaves et aider les démunis au 17ème siècle,
Je suis la militante anticolonialiste B'chira Ben
Mrad(1913-1993), Nabiha Ben Miled (1919-2009), Tawhida Ben Cheïkh devenue 1ère
femme médecin en 1934 et honorée après sa mort par la mairie de Paris avec la
création d'un centre de santé à Montreuil appelé " Centre Tawhida Ben
Cheïkh ",
Je suis Habiba Menchari qui au cours d'une
conférence à Tunis en 1924, réclame publiquement la suppression du voile, et
joignant l'acte à la parole se découvre le visage et ôte le voile.
Je suis toutes ces femmes et plusieurs autres qui ont
crié depuis 3000 ans : Non à la soumission ! Puis à tous les malades mentaux
qui s'insurgent contre la liberté des femmes et leurs droits, nous disons
toutes : nos droits ne sont pas un cadeau, notre histoire millénaire nous
défend, notre présent nous soutient et l'avenir est avec nous !
L'essentiel est dans la coalition de toutes les
forces progressistes, contre la régression, pour la liberté et la démocratie.
Femmes tunisiennes progressistes de notre pays,
unissons-nous !
Par Saloua Guiga.
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SALOUA GUIGA, la grande militante pour la cause des femmes, raconte :
Lors de la grande manifestation du 20 mars, elle s'est retrouvée nez à nez avec le grand meneur des salafistes qui n'ont cessé de faire parler d'eux par toutes leurs exactions à la faculté de Manouba.
Ce jeune se fait appeler "EMIR" par sa cour constituée de jeunes comme lui mais aussi excités que lui.
Elle découvre qu'il est le fils de Ben Salem, ministre del'enseignement supérieur.
Ce qui explique que ce ministre ait préféré laisser pourrir la situation jusqu'à l'acte de trop par l'outrage fait à notre drapeau national, plutôt que de faire "coffrer" son rejeton et sa cour !
Cela n'a nullement impressionné notre grande militante, qui lui a tenu tête par les arguments qu'elles lui opposait, quand il affirme que la chariâa est sacrée. Avec sa voix douce et avec beaucoup de patience mais surtout beaucoup de pédagogie (elle est enseignante), elle lui a rappelé que c'est "hram" de prétendre que la chariâa, qui n'est que parole des hommes, soit associée à la parole de Dieu. Que le seul texte qui soit sacré: c'est le Coran et rien d'autre !
Ce que son ami, membre de sa cour, a reconnu à notre grande pédagogue, qui les a désarçonnés par son calme olympien.
Il n'y a que comme cela que nous pouvons récupérer ces jeunes à qui certains font un lavage de cerveau en les soumettant à un endoctrinement aveugle !
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SALOUA GUIGA, la grande militante pour la cause des femmes, raconte :
Lors de la grande manifestation du 20 mars, elle s'est retrouvée nez à nez avec le grand meneur des salafistes qui n'ont cessé de faire parler d'eux par toutes leurs exactions à la faculté de Manouba.
Ce jeune se fait appeler "EMIR" par sa cour constituée de jeunes comme lui mais aussi excités que lui.
Elle découvre qu'il est le fils de Ben Salem, ministre del'enseignement supérieur.
Ce qui explique que ce ministre ait préféré laisser pourrir la situation jusqu'à l'acte de trop par l'outrage fait à notre drapeau national, plutôt que de faire "coffrer" son rejeton et sa cour !
Cela n'a nullement impressionné notre grande militante, qui lui a tenu tête par les arguments qu'elles lui opposait, quand il affirme que la chariâa est sacrée. Avec sa voix douce et avec beaucoup de patience mais surtout beaucoup de pédagogie (elle est enseignante), elle lui a rappelé que c'est "hram" de prétendre que la chariâa, qui n'est que parole des hommes, soit associée à la parole de Dieu. Que le seul texte qui soit sacré: c'est le Coran et rien d'autre !
Ce que son ami, membre de sa cour, a reconnu à notre grande pédagogue, qui les a désarçonnés par son calme olympien.
Il n'y a que comme cela que nous pouvons récupérer ces jeunes à qui certains font un lavage de cerveau en les soumettant à un endoctrinement aveugle !
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Saloua Guiga
Al qaïda , salafistes ou nahdhaouis , c'est le même risque , car la violence physique ou verbale est toujours violence . La violence d'aujourd'hui pratiquée par Al qaïda ou la violence ajournée d'Ennahdha qui cherche à amadouer les électeurs pour se retourner contre les principes de la démocratie s'oriente vers un seul objectif : appliquer la chariaa , étendre le pouvoir islamique progressivement dans le monde . La référence est une : l'Islam . Le problème avec l'Islam est loin d'être la croyance et le sacré ,mais les différentes interprétations de la religion qui font de l'Islam des religions aussi nombreuses que le nombre des musulmans sur terre . A quel Islam se fier surtout que tous les chemins mènent à l'introduction du sacré dans les choix de la vie publique .
Tous mes vœux pour votre action , que vous réussissiez mes sœurs!
RépondreSupprimerhttp://www.youtube.com/watch?v=D-DZUnh8-Ro&feature=youtu.be
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