jeudi 8 novembre 2012

MARIAGE COUTUMIER OU LÉGALISATION DE LA PROSTITUTION !

Article paru dans : 
Kapitalis
 Agora Vox
Saudiwave

Le wahhabisme c’est un puritanisme délirant, 
avec une débauche sexuelle extrême dans les faits !

Depuis son retour de son exil londonien, Ghannouchi n'a cessé de créer des problèmes parmi un peuple qui venait de s'unir pour dégager son tyran; pour mieux le diviser à nouveau, appliquant la règle "diviser pour mieux régner".

C'est ainsi qu'il a crée tout un tapage médiatique autour de questions qui n’ont aucun rapport avec les objectifs d’une révolution à laquelle ni lui ni ses Frères musulmans n’avaient participée en remettant en cause la « tunisianité » des tunisiens, qu’il critique en les accusant de s’être éloignés de leur identité arabo-musulmane; pour développer toute une thématique autour de l'identité religieuse et l'identité ethnique, sur lesquelles il a fait disserter toute l’opposition, piégée par son stratagème; sous prétexte que les tunisiens auraient perdu leur identité "arabo-musulmane", pour la leur faire recouvrir; alors qu'en réalité, il veut leur coller une nouvelle identité "arabo-wahhabite", celle de ses maîtres pétro-monarques !

Et de lancer des débats que nous croyons enterrés depuis le Code du Statut Personnel de 1959 : la polygamie, le mariage coutumier "zawej orfi", la réactivation de la cellule des fatouas, le statut de la femme .... pour remettre en cause la République et son Code Civil, qu'il assurait pourtant respecter durant sa campagne électorale d’avant le 23 octobre 2011 !

Créant ainsi intentionnellement la zizanie parmi les tunisiens pour les diviser pour mettre la main sur le pouvoir suprême et en devenir le Guide Suprême. Ce dont il rêve ! 

Malheureusement, sa politique nihiliste commence à donner ses effets :
- La Tunisie est devenue une grande poubelle à ciel ouvert, au sens propre comme au figuré ...
- Un peuple réputé pour sa tolérance et son pacifisme, s'est transmué en spectateur et victime de toute sorte de violences, quasi quotidiennes, jusqu'à l'assassinat politique !

Et socialement, un nouveau phénomène est entrain de se répandre, dont la Tunisie aurait pu se passer, le retour du "Zaouaj el Ourfi" (mariage coutumier) ! Des mariages illégaux se multiplient. On en dénombre déjà 500 cas selon les responsables … et déjà des cas d’enfants naturels  !

Le pire, c'est que la plus part de ces mariages, sont contractés par des étudiantes à l'université ! Il faut croire que d'être parvenues à l'université, n’a pas rendu ces jeunes filles "plus intelligentes"; puisque ces dindes, se sont faites avoir par les discours « pseudo-religieux » de leurs copains barbus pour accepter des mariages bidons, où elles sont à la merci de leurs hommes qui peuvent les quitter quand ils veulent, les abandonner elles et leurs enfants en toute impunité, devenues les dindes de la farce.

Un retour à des pratiques d'avant l'indépendance, que la Tunisie avait connues dans les régions les plus reculées au sens géographique et intellectuel, du terme ; et que Bourguiba s’est fait un point d’honneur d’éradiquer. Et ce, avec la complicité de militantes islamistes inconscientes pour ne pas dire idiotes !
Dont certaines commencent à peine à réaliser le pétrin dans lequel elles se sont mises par suivisme imbécile d'étudiants "beaux parleurs" nouvellement convertis au wahhabisme, appâtés par « le mariage coutumier » halal, qui leur permet de jeter leur gourme et assouvir leurs bas instincts sans bourse délier et sans conséquences pour eux ! Abusant des dindes nouvellement converties elles aussi à l’islamisme, qui admettent le « zaouaj el ourfi », convaincues qu’il est « halal » !!

Certaines, désemparées, cherchent à avorter le fruit de la supercherie "religieuse", allant jusqu’à tenter de se suicider, pour laver la honte qui éclabousse déjà leurs familles. Ce qui rajoute à leur péché, celui du "haram el akbar" (le grand péché), d'attenter à la vie : la leur ou à celle du fruit de leur péché !
D'autres se retournent vers la justice pour faire reconnaître à leur Jules une paternité qu'il nie après avoir "consommé" la mère !

La régression est affligeante, comme dirait Amna Mnif : "Aurions-nous fait la révolution pour nous retrouver réduits à défendre les acquis de 1959 !". Terrible constat d’une militante des droits des femmes !

Un responsable universitaire a voulu tirer la sonnette d’alarme en exposant ce nouveau phénomène indigne de la Tunisie moderne à un responsable du gouvernement. Celui-ci ne semblait nullement s’en alarmer. Il affirme même que c’est le cours normal qui reprend, dans une société qui recouvre ses traditions et sa religion ! C’est ahurissant !
Le responsable universitaire relève tout de même l’hypocrisie du gouvernement Ghannouchi qui s’est scandalisé d’un flirt d’une jeune tunisienne avec son fiancé qui, bien que violée par trois policiers, s’est retrouvée dans le boxe des accusés pour atteinte à la pudeur mais qui ne semble nullement s’émouvoir du sort des prostituées « halal » que sont les victimes des mariages coutumiers ni des enfants naturels qu’auront ces filles-mères !
Ce qui fait dire au responsable universitaire que Ghannouchi et ses "Frères" tolèrent cette pratique honteuse pour la faire admettre aux tunisiens; et à travers elle, de les ramener aux pratiques de la chariâa.
Ce qui revient à dire que la chariâa que les tunisiens ont cru avoir sorti par la porte, leur revient par la fenêtre ! Machiavéliques, les islamistes !!

Les mariages coutumiers sont monnaies courantes au Maroc et en Egypte, contractés souvent par les ressortissants du « Khalije » (pays du Golfe), qui s'en servent pour "couvrir" une prostitution « touristique » qui ne dit pas son nom ! Et qui rentrent chez eux, une fois leur "besoin" satisfaits, la conscience tranquille; puisque c’est « halal ». Mais laissant derrière eux des drames familiaux terribles : des filles mères abandonnées par leurs familles et dont les enfants sont  considérés comme des bâtards dans une société empêtrés encore dans ses traditions patriarcales ! Que de drames au nom de la religion en perspectives ! Quelle hypocrisie !!

On comprend mieux le désir des bédouins d'Arabie et du Golfe de diffuser leur wahhabisme en Afrique du Nord et en Tunisie où ils voudraient développer un tourisme sexuel "halal" : pour en faire un paradis sur terre où les belles houris se ramassent à la pelle, sans se mettre hors la loi (leur loi !) ni être accusés de s'adonner à la prostitution ni au proxénétisme !! 
Une façon aussi de rabaisser la tunisienne au niveau de leurs bédouines de la péninsule arabique, et remettre en cause le statut exceptionnel dont elle jouissait depuis l'indépendance et que le monde dit "arabo-musulman", lui envie.


Quand les tunisiens se décideront-ils à se débarrasser de ces tartufes et de leur dangereux gourou ?
Pauvre Tunisie !

Rachid Barnat


9 commentaires:

  1. LE MARIAGE COUTUMIER,
    DIT "ZAOUAJ OURFI" !

    Mohamed JARRAYA met en garde les jeunes filles tunisiennes contre des pratiques qui n'ont plus cours en Tunisie depuis l'indépendance et qui tombent sous le coup de la loi civile !
    Le plus étonnant, ce sont des étudiantes qui tombent dans le panneau d'islamistes en rut ... qui les embobinent avec leurs discours pseudo religieux ... et les abandonnent elles et leurs bébés une fois "consommées" !

    https://www.youtube.com/watch?v=-wQJHCdkeAM

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  2. L'HABIT NE FAIT PAS LE MOINE !
    Et les beaux parleurs qui n'ont que hadith, sourate et salamalek dans leur bouche ... faut savoir s'en méfier !
    Car l'hypocrisie n'est jamais loin pour ces nouveaux convertis au wahhabisme !!

    https://www.facebook.com/video.php?v=1485396771676420&set=vb.100006183335445&type=2&theater

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  3. Putes et soumises : elles rentrent du Jihad enceintes

    http://reseauinternational.net/putes-et-soumises-elles-rentrent-du-djihad-enceintes/

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  4. Égypte : des milliers de filles de 11 à 18 ans louées à de riches Arabes pendant l’été

    http://www.egaliteetreconciliation.fr/Egypte-des-milliers-de-filles-de-11-a-18-ans-louees-a-de-riches-Arabes-pendant-l-ete-19554.html

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  5. LES JIHADISTES DU NIQAH : VICTIMES OU COMPLICES ?

    Exemple d'une adolescente jihadiste du niqah (prostitution halal, licite), envoyée par les islamistes en Syrie !

    Très intéressant : plaidoirie remarquable !
    A écouter attentivement !!
    Bravo Me Yasmine Attia !!!

    Et que fait Nidaa Tounes ?

    https://www.facebook.com/TunisTribune/videos/vb.205982072925/10154265836032926/?type=2&theater

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  6. LES FEMMES VIOLÉES PAR LES JIHADISTES ...

    Quand un pays est envahi par des miliciens jihadistes/terroriste (enfants de Ghannouchi, pour les "tunisiens" d'entre eux), le viol des femmes est monnaie courante pour eux, pour soumettre les territoires qu'ils contrôlent !
    Ces femmes sont victimes et méritent la compassion.

    Mais quand des femmes sont recrutées en Tunisie pour faire le "jihad en-nikah" dans des pays lointains et pour servir de filles à soldats aux terroristes, après conversion au wahhabisme ... elles doivent savoir ce qu'elles font, et les risques qu'elles prennent de partir dans des pays en guerre !
    Il faut qu'elles assument leurs choix.

    A moins qu'elles ne soient totalement idiotes et débiles ...

    https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/culture-africaine/c-est-honteux-ce-que-les-hommes-font-subir-aux-femmes-ce-que-daech-a-fait-aux-femmes-s-indigne-le-cineaste-tunisien-nouri-bouzid_3644641.html?fbclid=IwAR0HJZzaWFVbLZR9xDWUQP2XEy32VQTO7ZKYOkX23KNfH7CErg13uCJ--Is

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  7. Des filles de Ghannouchi vouées au "jihad ennikah", à Idleb !

    http://www.kapitalis.com/societe/17848-1-000-tunisiennes-vouees-au-jihad-nikah-dans-les-camps-d-edleb-en-syrie.html?fb_action_ids=10202284784267307&fb_action_types=og.recommends&fb_source=other_multiline&action_object_map=[162015577321829]&action_type_map=[%22og.recommends%22]&action_ref_map=[]&fbclid=IwAR2Jx8KpmYhgbx6SCiLx8kI0cPWve62gmIRN2PboHsfOWnJrzWj4rQX0XT4

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  8. Pierrot Lefou :

    Le discours de nos « progressistes » en réaction aux acquis des femmes qu’ils estiment menacés par le feuilleton de Sami Fehri (Bara’a) est franchement lamentable. Il démontre toute l'incurie intellectuelle dans laquelle ils croupissent et l'aridité de leur jugement concernant la question du mariage ‘orfi les discrédite complètement.

    Au lieu de proposer une analyse fine et audacieuse de ce problème, nos « progressistes » se laissent emporter dans une frénésie de délires vertueux et opposent aux défenseurs de la polygamie un moralisme mou doublé d’un conformisme intellectuel paré des plumes du bourguibisme. Ils brandissent, telle une arme imparable qui s’apparente à du cléricalisme, l’étendard du Code du statut personnel.

    Or le CSP, révolutionnaire à sa promulgation en août 1956, contient maintes lois archaïques. Et ce n’est pas en sacralisant le Code du statut personnel et l’institution du mariage, laquelle est à bout de souffle soit dit en passant, et en tenant un discours aux forts relents d’hétérodoxie que l’on parviendra à juguler le phénomène du mariage ‘orfi dont le référent légitimateur est très puissant : l’islam.

    Le mariage ‘orfi est, en réalité, une question de sexe. Hormis les femmes qui s’y soumettent (volontiers ou malgré elles) en vue d’améliorer leur condition matérielle, ceux qui recourent à ce type d’union veulent juste livrer leurs corps aux plaisirs sexuels.

    Il s’agit le plus souvent d’hommes pieux qui vivent dans l’aisance et qui souhaitent avoir un autre partenaire sexuel que l’épouse légale, de préférence plus « frais » que le premier, de jeunes étudiants bien trop dévots pour satisfaire leurs besoins sexuels en dehors du cadre charaïque du mariage…
    Et, comme nous sommes prisonniers d’une culture moyenâgeuse à dominance religieuse, certains Tunisiens préfèrent couvrir leur union d’un voile islamique pour ne pas vivre dans le péché et s’envoyer en l’air avec la conscience tranquille.

    Avec nos « progressistes », les limites du progressisme sont vite atteintes dès qu’il s’agit de sexualité. Sous nos cieux, le sexe hors mariage est encore interprété en termes de mauvaises mœurs. L’on estime que le sexe pratiqué en dehors du cadre légal du mariage est une appropriation sexuelle illégitime du corps de la femme.

    Le sexe hors mariage se pratique, dans la quasi-totalité des cas, sans le consentement de la famille et de la société qui le considère sous l’angle d’une faute commise à son égard. Ceux qui franchissent le pas sans discrétion, sans user de quelques précautions, s’exposent à une double condamnation : pénale et morale. En effet, le corps du Tunisien ne lui appartient pas. Bien entendu, quand il s’agit des femmes de façon particulière, on est en présence du tabou suprême.

    D’ailleurs, le lynchage dont Faten Fazaâ a été victime récemment à la suite de ses déclarations, ou, pour remonter à près d’une dizaine d’années en arrière, le tollé suscité par Amina Sbouï (ex-Femen) qui avait inscrit sur sa poitrine nue « mon corps m’appartient », illustrent parfaitement l’hystérie collective qui s’empare des Tunisiens lorsqu’un tel sujet est abordé sans fard et sans le moindre faux-semblant, lorsqu’une femme revendique ouvertement le droit à une sexualité libre hors des liens du mariage et des convenances.

    Ainsi, inhibés par l'atmosphère conservatrice de la société, intimidés par les esprits sclérosés, apeurés par le déchaînement de haine et ne voulant pas être accusés de dérives morales, il devient difficile pour les « progressistes » tunisiens de favoriser l’émergence d’un discours réellement émancipateur. Ils se contentent alors de mettre en avant les acquis qui ont été enregistrés ou, offerts par Bourguiba ai-je envie de dire, à l’orée de l’indépendance.

    (suite ci-aprés)

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  9. Il faut dire aussi que, quand il s’agit de sexe, même nos « progressistes » ont du mal à s’inscrire dans la modernité et à pousser les libertés jusqu’à ce qu’elles englobent l’intimité et la réputation de leurs enfants. En effet, en Tunisie, que l’on soit conservateur ou progressiste, nul n’a envie que sa fille soit dépréciée dans le marché des alliances et des transactions matrimoniales à cause d’une « mauvaise réputation » acquise par la pratique d’une sexualité libre.

    Ainsi, pour éviter ce glissement inexorable vers la voie de l’obscurantisme et expédier définitivement la polygamie aux vieilleries islamiteuses, une vraie révolution doit s’opérer dans les mentalités. Il faut apprendre à dissocier le sexe du mariage, il faut que les Tunisiens puissent jouir d'une vie sexuelle équilibrée, sans honte ni contrainte, et sans être obligés de passer par la case mariage.

    Pour ce faire, il faut rompre avec rompre avec ce logiciel mental périmé qui façonne notre structure psychologique depuis des siècles et avec les valeurs qui orientent les comportements et les jugements des Tunisiens, notamment en cessant de conjuguer notre culture et nos mœurs au passé et en s’affranchissant de la tutelle étouffante de la religion.
    Il ne suffit pas de condamner et d’appeler à la censure du feuilleton de Sami Fehri ou de refuser d’aborder cette question sous-prétexte que la Tunisie s’est définitivement prononcée sur la polygamie en 1956 pour clore le débat et empêcher la banalisation de cette pratique moyenâgeuse.

    Pour juguler ce phénomène et éviter qu’il n’entre (de nouveau) dans les mœurs des Tunisiens, il ne faut pas se limiter à l’aspect juridique de la question car le problème est éminemment culturel, pour ne pas dire civilisationnel.

    http://kapitalis.com/tunisie/2022/04/15/la-polygamie-en-tunisie-actuelle-abir-bennani-lactrice-par-qui-le-scandale-arrive-video/?fbclid=IwAR3hzKnn4h1n-F3zHn0aJTclZi0-_WKGYWrYf8tj0qfkNO8trGwE0tIJ2Cw

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