En marge du congrès
"Lan yamourrou" (No
Pasaran) organisé par les jeunes démocrates, le poète tunisien Mohamed Sghayr
Ouled Ahmed a bien résumé les enjeux auxquels les tunisiens sont confrontés
depuis que l'islamisme s'est invité dans leur révolution.
Il les résume sous forme de questions :
- Que voulons-nous pour la Tunisie , un Etat Civil où le citoyen est au
centre du pouvoir en tant qu'individu ?
- Ou un Etat théocratique, où l'individu est nié en tant que
tel, au profit du groupe, c'est à dire de la Oumma ?
Ce qui revient à dire que dans le premier choix, l'accent
est mis sur les libertés, toutes les libertés, individuelles
comprises. Cela suppose que les individus choisissent ceux qu'ils veulent
pour les gouverner... et c'est la démocratie !
Alors que dans le second choix, les libertés s'effacent
devant l’intérêt général du groupe (de la Oumma ) ! Ce qui veut dire qu'un guide
spirituel autoproclamé s'impose au groupe, auquel la oumma doit obéissance et
soumission. Et c'est la porte ouverte à l'arbitraire. Ce qui n'a plus rien
à voir avec la démocratie !
Et c'est le système politico-religieux wahhabi, un des plus
rigide que Ghannouchi et ses hommes sont entrain de diffuser dans la société
tunisienne :
- Où le chef temporel est au-dessus des lois.
- Où les libertés sont réduites.... et celles de
l'individu, inexistantes !
- Où toute critique du chef temporel est assimilé à de la
"fitna" (zizanie, discorde ....) par le chef spirituel,
- Et punissable comme tel, du grand châtiment : la mort
!
Les poètes ont toujours raison. Il faut souhaiter longue
vie au mouvement de ces jeune démocrates qui combattent toute politique qui
vise à toucher aux libertés fondamentales :
- liberté de la presse,
- liberté d'expression,
- liberté de réunion ..
Bref, TOUTES les LIBERTÉS !
Rachid Barnat
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