Article paru dans : Kapitalis
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il s’est attaqué à la presse,
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il s’est attaqué aux avocats,
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il s’est attaqué aux juges,
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il s’est attaqué aux intellectuels,
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il s’est attaqué aux artistes,
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il s’est attaqué aux syndicats …
Pour le sale boulot, il dispose
de ce que les tunisiens appellent à tort « les salafistes » qui ne
sont autres que la milice d’Ennahdha qu’elle lâche contre tous ceux qui déplaisent
à Ghannouchi ou constituent un frein à son programme, et qu’il appelle pompeusement
« le comité de la protection de la révolution », révolution à
laquelle il n’a pas participé, faut-il le rappeler.
Car, il lui faut mettre au pas
toutes les forces vives du pays et tant qu’à faire à ses ordres !
Pour
cela il veut effacer de la mémoire collective, l'histoire commune aux tunisiens
!
Farhat Hached
C'est pourquoi il rejette nos
fêtes nationales :
- le 9 avril, fête des
martyres pour l'indépendance,
- le 20 mars, fête de
l'indépendance,
- le 5 décembre,
commémoration de l'assassinat de Farhat Hached, grand résistant et
grand militant qui a donné ses lettres de noblesses à l'UGTT, devenue grâce à
lui un monument historique pour la Tunisie ....
Ghannouchi s'est invité
par sa milice interposée, le pseudo « comité de protection de la
révolution », pour perturber la commémoration du 60 éme anniversaire de l'assassinat du père fondateur de l'UGTT. Avec une violence inouïe, les miliciens s'en sont
pris aux syndicalistes jusqu'aux membres du bureau exécutif de cette
grande institution nationale comme Samir Echafi, au siège même de l’organisation :
place Mohamed Ali !
Allant jusqu’à perturber
la cérémonie de recueillement au mausolée du grand homme, où un comité d’accueil,
les enfants de Ghannouchi, attendait les représentants de l’UGTT.
Tout un symbole, que
Ghannouchi pense pouvoir abattre !
- il a tenté de rejeter
notre drapeau, pour le remplacer par un autre,
- comme il a tenté de
rejeter notre hymne nationale, puis il a cherché à l’amputer du
quatrain d'Abou El Kacem Echabbi; mais devant le tollé général il a reculé
!
- il nie l'identité
tunisienne pour imposer la soi disant identité arabo musulmane qui n'est autre
que saoudo-wahhabite !
place du gouvernement - Tunis
Pour bâtir SA Tunisie,
il lui faut partir de la page blanche : formater la mémoire des tunisiens pour
y imprimer son histoire à lui !
Comme il a décidé de
partir de la page blanche pour rédiger la nouvelle constitution conforme à sa
chariâa, son unique programme.
Ghannouchi poursuit son
programme en toute logique sans en dévier d'un iota ...
C'est l'opposition qui
n'a pas compris ou qui ne veut pas comprendre la logique islamiste !
Il n'y a rien à discuter
avec Ghannouchi : que dire avec des gens qui nient la démocratie bien qu'ils se
gargarisent de ce vocable pour duper l'Occident et les tunisiens assez naïfs
pour les croire ?
Aux tunisiens de DÉGAGER
l'intrus !
Qui plus est, livre la Tunisie au
colonialisme politico-religieux du prédateur l'émir du Qatar et de son grand frère
d'Arabie qui nous "exporte" son wahhabisme saoudien avec l'aide du
zélé ministre du culte Noureddine el Khademi du gouvernement Ghannouchi !!
Rachid Barnat
Il n' y a qu'a voir ce qui se passe en Egypte. comment ne pas être convaincu après cela qu'il n y a pas de démocratie possible avec les islamistes?Un parti religieux dans le combat électoral et dans la vie politique ne peut conduire qu'a la dictature.
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