S’il y a un pays qui a
véritablement régné en maître sur le monde de -220 jusqu’au 18 ème
siècle et la Révolution industrielle en Angleterre, c’est bien la Chine avec le
niveau de vie le plus élevé de la planète. Premier pays de l’histoire à avoir
introduit le papier monnaie. Ni la Perse, ni Byzance, ni Rome, ni l’Empire
Ottoman contemporains à la Chine ne pouvaient rivaliser avec elle et lui faire
de l’ombre.
Ce petit rappel est destiné à tous les
chantres de la civilisation arabo-musulmane qui prétendent que l’occident lui
est redevable de tout surtout de sa Renaissance alors qu’elle n’était même pas
capable de féconder la civilisation anté-islamique sur ses terres d’Arabie et dont l’expansion
s’était faite sur la destruction de la vie humaine et des cultures des peuples
conquis lors des razzias dont les plus célèbres sont celles des Béni Hilal.
On mythifie toujours ce qui n’existe
pas !
A les entendre dans leurs
délires psychédéliques, elle serait à l’origine de toutes
les découvertes et innovations scientifiques, techniques, médicales, etc ...
voire catalyseur de la démocratie en Occident alors que le mot lui-même n’existait
pas dans la langue arabe où il aurait fait son apparition seulement au début du
XX e siècle. Alors qu'elle n’était qu’une courroie de transmission grâce
aux savants perses et mauresques (jugés comme hérétiques, soit dit en passant)
et grâce aux traductions des prêtres syriaques du savoir philosophique grec;
ignorant au passage Rome, Byzance et l’Egypte !
Elle aurait servi de catalyseur à la
Renaissance, au siècle des Lumières et à la révolution industrielle enclenchée
en Angleterre qui porteraient ainsi le sceau de la civilisation arabo-musulmane
peu connue pourtant pour son génie créatif et industriel, elle qui a raté
toutes les grandes révolutions des sciences et des techniques.
On dit même que sans elle, l’Occident
n’aurait jamais découvert la civilisation grecque et la pensée hellénique dont
la civilisation arabo-musulmane serait la continuatrice, voire la digne
héritière. Une civilisation avec un idéal politique qui la rapprocherait
du monde de la jungle, aux mœurs attentatoires à la dignité humaine, qui voue
une haine dogmatique à la femme, et négatrice de la vie humaine et
des libertés, ne peut être qu’une caricature insultante à la civilisation
grecque.
Personne
ne saurait nier son apport que l’on doit à quelques hommes qui furent
persécutés et réprimés et dont les œuvres furent brûlées et détruites, que
l’Occident avait sorti de l’oubli, ni son rôle de transmetteur ! Mais en aucun
cas novateur.
Mais nul
ne peut ignorer ce qu’elle-même doit à la Grèce grâce la proximité culturelle,
intellectuelle, humaine et religieuse entre la Grèce hellénique et la Syrie que
les arabes de la Péninsule arabique s’acharnent aujourd’hui à faire rayer de la carte, comme naguère leurs aïeux déferlant sauvagement sur
l’Egypte, la Perse et l’Ifriqiya, n'ont laissé derrière eux que ruine et désolation.
N’est-ce
pas curieux que les arabo-musulmans n’ont pas été capables d’assimiler
eux-mêmes le savoir grec, alors qu’ils l’auraient transmis à l’Occident
chrétien ? De quel héritage grec s’agit-il ? Celui de la philosophie
jugée contraire à la pensée islamique et dont l’enseignement est toujours
interdit dans la majorité des pays musulmans ou leur goût prononcé pour
les livres comme ceux de la grande bibliothèque d’Alexandrie que plutôt
que de faire une œuvre salutaire pour l’humanité en les conservant, ont
préféré les réduire en cendres privant l’humanité d’un trésor inestimable ?
A entendre les laudateurs béats de
l’arabo-islamisme, cauchemar des peuples d'hier comme ceux d'aujourd’hui, sans la
civilisation arabo musulmane le monde serait toujours dans l’ère des
ténèbres de laquelle elle n’est bizarrement toujours pas sortie depuis le
IX éme siècle; c'est à dire depuis la main mise de l’Ecole "Achaârite" sur la
théologie musulmane et la défaite des "Muta'zilites", adeptes du libre-arbitre et du rationalisme.
On devrait l'appeler plutôt, et à juste titre, la "civilisation musulmane des populations arabisées", étant elle-même le fruit d’influences extérieures, origine directe de son décollage civilisationnel commencé au VIII éme siècle sous le règne des Abbassides dont la plus connue est la source grecque considérée comme la deuxième source de la pensée musulmane fruit des travaux de traduction, d’enrichissement et de vulgarisation menés par les traducteurs syriens arabisants appartenant à l’Eglise Syriaque, subventionnés par des mécènes éclairés ainsi que par les Califes Abbassides.
Le
célèbre Haroun al Rachid édifia la bibliothèque "khizanat al
hikma" destinée au recueil des savoirs helléniques.
Sans les Syriaques, notamment ceux de l’Ecole de théologie
d’Edesse, de Bassorah connue sous le nom de l'Ecole des Perses,
jamais la civilisation naissante n’aurait pu accéder à la science
médicale, à la théologie d’inspiration aristotélicienne ni à la pensée philosophique dont
les principales figures de proue furent Avicenne et Averroés dont les
théories sur le rationalisme de la pensée étaient farouchement
combattues et condamnées pour hérésie par l’orthodoxie musulmane qui dénie à
l’homme toute faculté de raisonner et de penser par lui-même, seul Allah ayant
le pouvoir de le faire.
Est-ce
un hasard si le processus du déclin de la
"civilisation musulmane arabisante" coïncide avec la disparition
d’Averroès ( 1126 - 1198 ), grand commentateur d’Aristote, qui voulait
concilier la philosophie spéculative, celle de la raison, avec la loi
divine ? Cet épisode de controverse théologique entre les partisans de
l’orthodoxie musulmane pure et dure et ceux qui voudraient appréhender la
théologie musulmane avec les outils de la rationalité philosophique et
moderniste, n’est pas dénuée d'intérêt pour ceux qui voudraient comprendre
l’incapacité de l’islam à se projeter dans l’avenir et son immobilisme
intellectuel.
Paradoxalement, l’homme qui a irrigué réellement l’Occident de
son savoir façonné par l’hellénisme aristotélicien, n’était pas exempt de tout
reproche quant à ses idées qui étaient loin d’être empreintes d’un esprit aussi
ouvert et universaliste, comme on se plait à le décrire. En tant que
juriste, il était un farouche partisan de la censure et du "jihad",
la guerre sainte contre les chrétiens, qu’il prêchait à la grande mosquée de
Cordoue. Malgré son engagement idéologique qui n’avait pas de quoi heurter les
dogmes de l’islam, n’ayant jamais nié la suprématie du Coran sur la raison;
ceci ne lui avait pas évité l’interdiction de ses doctrines, la destruction
de ses livres, ni sa condamnation en 1195 et son bannissement par le Calife
Al-Mansur à Lucène, lieu d’exil des juifs, qui était pour lui une humiliation
incommensurable.
Il n’était certainement pas assez orthodoxe aux yeux des
représentants de l’orthodoxie sunnite, sinon il aurait fini crucifié s'il s'en était trop écarté. Il n’en
demeure pas moins que son apport pluridisciplinaire est aussi immense que varié
: la rhétorique, la médecine, les mathématiques, l’astronomie, la philosophie,
la physique et le monde animal.
Ceux-là
mêmes qui vantent les mérites de l’apogée de la
"civilisation musulmane arabisante" et qui font de sa
renaissance un véritable dogme religieux, sont les mêmes qui avaient
diabolisé et appelé à la mort d’Avicenne (980-1037),
d'Averroès, d'al-Farabî (872-950),
de Sohravardi (1155-1191)
et tant d’autres qui s’étaient, malgré l’obscurantisme dogmatique et la face
sombre de certains d’entre eux, illustrés dans leur rôle de contributeur au
savoir occidental médiéval .... bien qu'ayant tous la particularité de ne pas être
natifs d’Arabie ! Les plus brillants parmi eux étaient perses et chiites.
Ce qui
démontre combien ce qu’on appelle abusivement "civilisation
arabo-musulmane" du seul fait de la langue arabe, était redevable au
background civilisationnel grec.
Si la
Perse n’était pas islamisée, est-ce que la civilisation arabo-musulmane aurait
existé ? Puisque les arabes avaient détruit une partie de ses monuments et
jetés dans l’eau ses livres ?
Ne sont-ils pas les dignes héritiers de ceux qui avaient réduit
en cendres toute la partie méridionale de l’Ifriqiya au XI éme siècle et
avaient incendié en 642 la plus grande Bibliothèque de l’Antiquité fondée au II éme siècle avant J.C. qui portait l’empreinte d’Aristote après avoir vandalisé et
mis à feu et à sang la ville d’Alexandrie pour la purifier du paganisme ? Ou
plutôt pour tuer le savoir et l’intelligence, comme tout conquérant
impérialiste, totalitaire et raciste qu’ils sont.
Savaient-ils que 700 000 livres rares étaient partis en fumée à
cause d’Amr ibn al As sur Ordre du 2 éme Calife de l’islam,
Omar ibn al Khattab, beau-père et compagnon du prophète ?
Et comme le relate judicieusement
ibn Khaldoun (1332-1406) dans Prolégomènes, 3 éme édition pp.89, 90 et
125 : « Que sont devenues les sciences des Perses dont les écrits, à l’époque
de la conquête, furent anéantis par ordre d’Omar ? Où sont les sciences des Chaldéens,
des Assyriens, des habitants de Babylone ? […] Où sont les sciences qui, plus
anciennement, ont régné chez les Coptes ? Il est une seule nation, celle des
Grecs, dont nous possédons exclusivement les productions scientifiques, et cela
grâce aux soins que prit El-Ma'moun de faire traduire ces ouvrages.
[…] Les musulmans, lors de la conquête de la Perse, trouvèrent
dans ce pays, une quantité innombrable de livres et de recueils scientifiques
et [leur général] Saad ibn Abi Oueccas demanda par écrit au
Calife Omar ibn al-Khattab s’il lui serait permis de les distribuer
aux vrais croyants avec le reste du butin. Omar lui répondit en ces termes :
"Jette-les à l’eau ! S’ils renferment ce qui peut guider vers la vérité,
nous tenons de Dieu ce qui nous y guide encore mieux ; s’ils renferment des
tromperies, nous en serons débarrassés, grâce à Dieu !". En conséquence de
cet ordre, on jeta les livres à l’eau et dans le feu, et dès lors les sciences
des Perses disparurent. »
Une civilisation qui ne reconnait que le Coran comme seule
source de savoir et de connaissance universel pour tous les hommes et qui
exhorte ses fidèles à détruire la mémoire des peuples conquis au nom de la
suprématie de son enseignement sur tous les autres, est-elle véritablement une
civilisation alors; que ses attributs majeurs semblent être l’inertie, le refus
du progrès, la barbarie et la sauvagerie ?
Une civilisation où prédomine le religieux aux dépens du civil,
a-t-elle les caractéristiques d’une civilisation digne de ce nom ? Comment
peut-elle se prévaloir de l’héritage grec tout en niant aux hommes le droit à
la citoyenneté ?
Difficile dans ce contexte de croire que l’islam, qui veut figer
les hommes dans le marbre de l’ignorance et le rejet dogmatique du changement,
réponde à la définition de Victor Riqueti de Mirabeau, le père de Honoré Gabriel de Mirabeau que "la religion est le premier ressort de la civilisation".
Une civilisation qui nie les principes d’évolution humaine et
qui prône comme seul changement le retour aux sources, jetant l’opprobre sur
les apports extérieurs; n’en est pas une .
Son âge d’or ressemblerait plus à l’âge d’or ... du monde des
ténèbres !
Magistrale analyse !
RépondreSupprimerLA PRÉTENDUE IDENTITÉ "ARABO-MUSULMANE", N'EST QU'UNE SUPERCHERIE DES TRAÎTRES ISLAMISTES POUR LIVRER LEURS PAYS A LA COLONISATION PAR LES PETROMONARQUES !
RépondreSupprimerLE SAVIEZ-VOUS ? :
AMAZIGH se traduit par "L'homme noble et libre".
Ce sont les Berbères d'Afrique du Nord.
Le général Taraq Ibn Ziad, qui a donné son nom à "Jebel Tariq" (Gibraltar), est AMAZIGH !
L'armée conquérant l'Andalousie sous son commandement, est Amazigh aussi !!
Al Mourabitoun, amazigh, ont reconquis à nouveau l'Andalousie !!!
Ibn Khadoun l’historien et fondateur de la sociologie moderne, est amazigh aussi !!!!
Les Berbères refusent qu'on les assimile aux arabes ...
bien que devenus arabophones et musulmans !!!
DONC IL FAUT CESSER LA SUPERCHERIE IDENTITAIRE "ARABO MUSULMANE" QUE NOUS VENDENT LE PAN-ISLAMISTE GHANNOUCHI & LE PAN-ARABISTE TARTOUR !
https://www.youtube.com/watch?v=iINL-0Z8WSI