Famille
issue du soufisme, qui s'est ancrée dans le hanafisme, lui même issu du malékisme; et qui a joué un rôle important en Tunisie.
Le soufisme a été adopté par les Ottomans pour
sa tolérance, nécessaire dans un empire composé d'une mosaïque de peuples d'ethnies et de cultures différentes.
R.B
ORIGINE DU NOM BAYREM* ET DE LA FAMILLE DU MÊME NOM :
L'ancêtre commun au Bayrem a vécu
entre 1352 et 1430.
Son vrai nom était Numan, qu'il a
changé pour Bayram* après avoir rencontré son chef spirituel Somuncu Baba
pendant les festivités de l'Aïd el-Adha.
Haci Bayram est né dans un petit
village dans la province d'Ankara. Il est devenu un érudit de l'Islam. Sa vie a
changé après avoir reçu l'instruction dans le soufisme dans la ville de Kayseri
de Cheikh Hameed Hāmeed'ūd-Din-ee wali, qui était en fait l'un des
"mursheeds de la Sāfav'īyyah Tarïqah Cheikh Khoja Alā ad-Din Ali"
(guide spirituel soufi).
Pèlerinage et fondement de la secte soufi :
Les deux mystiques, Cheikh Hāmeed'ūd-Din-ee wali et Haci Bayram, vivaient dans la ville de Bursa
quand ils ont fait le Hajj (pèlerinage à La Mecque) ensemble.
Au cours de ce voyage, Hāmeed'ūd-Din-ee wali a continué à enseigner le soufisme.
Cheikh Hāmeed'ūd-Din est
mort en 1412. Il a désigné pour successeur spirituel Haci Bayram-ı Wali, qui
est retourné à Ankara et devient le cheikh (chef) de la secte appelée
Bayrami.
Il a construit un
"Derviche", loge sur le site à Ankara. Son tombeau et sa mosquée s'y
trouvent encore de nos jours.
Les gens viennent en
visite et y demeurent le temps de s'initier au soufisme.
La secte s'est agrandie,
car elle est devenue populaire grâce au succès de l'enseignement de Bayram.
Akşemseddin
(Aqq-Shams'ūd-Dîn) et Haci Bayram :
Le développement de la
secte ne plaisait pas à certaines autorités locales, au service du sultan
Ottoman, Murad II. Celui-ci a appelé Haci Bayram à venir à Edirne (la capitale de l'Empire ottoman à cette époque). Le sultan a voulu vérifier par lui même la doctrine
et le patriotisme de la secte.
A cette époque, en
Anatolie, il y avait beaucoup de clans turcs indépendants qui menaçaient
l'unité de l'empire.
Haci Bayram a pris un
autre savant, son mouride (élève) Akşemseddin (Aqq-Shams'ūd-Dîn) avec lui à Edirne, pour répondre à la demande du Sultan.
Murad II a vite compris
que les plaintes contre Bayram n'étaient que des rumeurs et Haci Bayram et
Akşemseddin (Aqq-Shams'ūd-Dîn) sont restés pendant un certain temps à Edirne,
donnant des conférences et faisant des prêches à la cour du sultan.
Il a eu des entretiens
privés avec le sultan lors desquels ils ont débattu de questions relatives
au monde, à la vie et à l'avenir.
En particulier, le
Sultan était préoccupé par la conquête de Constantinople, la capitale byzantine
que les armées musulmanes avaient tenté de conquérir sans succès.
Le sultan a demandé à
Bayram : "Qui va conquérir la ville ?"
La réponse fut : "
Ce bébé ! Car ni Vous ni moi ne serions de ce monde, lors de cette conquête.
Mais mon élève Akşemseddin (Aqq-Shams'ūd-Dîn) et lui, seront là. "
Le bébé en question,
c'était le fils du sultan, le futur Mehmed II, qui va conquérir cette ville
(qui prendra pour nom Istanbul) en 1453 et recevra le titre de
"Fatih" (le conquérant ).
Haci Bayram a demandé
que son élève Akşemseddin (Aqq-Shams'ūd-Dîn) soit l'éducateur de l'enfant
Mehmed; ce que le sultan Murad accepta.
Haci Bayram a fait
quelques voyages à Edirne, jusqu'à sa mort en 1430 à Ankara, après avoir transmis la
direction de sa secte à Akşemseddin (Aqq-Shams'ūd-Din).
Son tombeau et la mosquée qui lui est dédiée, se trouvent encore à Ankara.
Son tombeau et la mosquée qui lui est dédiée, se trouvent encore à Ankara.
LA BRANCHE TUNISIENNE
:
1°/ Mohamed Bayram II, Né le 28 octobre 1748 à Tunis et mort
le 23 octobre 1832, est un savant appartenant au cercle des oulémas tunisiens.
Biographie :
Fils de Mohamed
Bayram I, Il appartient à une famille de oulémas, notable d'origine turque ; sa
mère est la fille du "bach mufti hanéfite" Hussein Baroudi.
Mohamed Bayram apprend le "fiqh" (théologie) et les
"hadiths" (les citations du prophète) de son père, le
"tajwid" (l'art de réciter le coran) du cheikh Mohamed Qarbattaq et
les autres sciences religieuses du cheikh Salah Kawech.
Il
succède à son père comme imam de la mosquée Youssef Dey, puis enseigne à la
Zitouna.
En
1778, il est nommé cadi de Tunis avant de retourner à l'enseignement en 1780.
Après
la mort de son grand-oncle Abdelkabir Cherif, il hérite de la charge de
"nakib al achraf" (syndic des descendants du prophète Mahomet), en
1792.
Succédant
à son propre père, il est nommé "bach mufti hanéfite" en 1801 par le
souverain Hammouda Pacha et reste à la tête du "conseil charaïque"
(conseil juridique religieux qui promulgue la chariâa) jusqu'à sa mort.
Il
publie une série d'ouvrages sur la dimension historique et généalogique des
"hanafites".
Il
s'appuie fréquemment sur l'école malékite pour tirer les arguments de ses
fatwas.
Il
bénéficie d'une réputation de travailleur prolifique.
Œuvres
:
-
Histoire de la littérature tunisienne sous les dynasties mouradite et
husseinite (تاريخ الأدب التونسي في العهدين المرادي
والحسيني);
-
Compilation des biographies des savants tunisiens (عنوان
الأريب عما نشأ بالبلاد التونسية من عالم أديب), entièrement composé en vers;
- Les
maîtres de la poésie et de la littérature (أشهر ملوك
الشعر والنثر);
- Il
rédige aussi une brève histoire de sa famille depuis sa venue à Tunis avec le
contingent de Sinan Pacha;
-
plusieurs ouvrages de jurisprudence islamique sur des sujets comme l'unicité de
Dieu et un ouvrage sur le calendrier musulman, basé sur le calcul et
l'observation de la lune (قلادة اللآل في نظم حكم رؤية
الهلال).
2°/
Mohamed Bayram III, né en 1786 à Tunis et décédé en 1843 à Tunis, est un savant
appartenant au cercle des oulémas tunisiens.
Il est
le fils du savant Mohamed Bayram II.
Biographie
:
Brillant
élève dans sa jeunesse, il devient professeur ("mudarris") à la
"médersa El Bachia", puis à la "médersa El Onqiya" et enfin
à la mosquée Zitouna.
Il
devient mufti hanéfite de Tunis en 1832.
À la
mort de son père, en 1831, il lui succède et devient "Cheikh El
Islam" et "nakib al achraf " (chef honorifique des descendants du
prophète dans la Régence de Tunis).
Œuvres
:
Il
engendre une production littéraire moins abondante que son père ou son fils,
néanmoins il écrit plusieurs épîtres sur des points de jurisprudence islamique
et un sur la rhétorique.
Bien
que les jurisconsultes musulmans tenaient pour acquis la forme ronde de la
Terre depuis le Moyen Âge, Bayram III publie un épître pour vulgariser cette
découverte : Épître sur la rondeur de la Terre (رسالة
في كروية الأرض).
3°/
Mohamed Bayram IV, Né le 26 août 1805 à Tunis et décédé le 5 novembre 1861 à
Tunis, est un religieux appartenant au cercle des oulémas tunisiens.
Il est
le fils du savant Mohamed Bayram III.
Biographie
:
Né dans
une famille de notable, il enseigne déjà à l'âge de 18 ans à la "médersa El
Onqiya" (médersa de la médina de Tunis élevée à l'époque hafside) et à la
"médersa El Bachia".
Puis il
devient mufti et "nakib al achraf" après la mort de son père en
18433, ceci du fait que sa grand-mère paternelle est une descendante du
prophète.
Il est
nommé Cheikh El Islam sous le règne d'Ahmed Ier Bey et devient imam de la
mosquée Saheb Ettabaâ.
La
proximité de Bayram avec le prince héritier Mohammed, le fait devenir son
conseiller; et quand ce dernier accède au trône, il épouse sa sœur.
De par
cette proximité, Bayram devient l'un des principaux responsables sur le plan
religieux et le bey ne prend que son avis ; il le conseille notamment sur les
dispositifs de question administrative et des questions judiciaires et
politiques. Son avis, préféré parmi ceux de l'élite scientifique et
administrative du pays, est alors connu pour sa justice et son équité.
Il est
aussi le principal acteur du clan conservateur qui se forme autour du bey.
Bayram
est aussi un écrivain et un poète ; c'est pour cela qu'il est retenu par
Mohammed Bey pour répondre aux messages de félicitations qu'il reçoit, sous formes
de poésies et de prose.
Il
épouse la fille de Mahmoud Boukhris, un secrétaire beylical et ambassadeur. Son
neveu est le savant théologien et réformateur Mohamed Bayram V.
4°/
Bayram V est né dans une famille d'oulémas et de dignitaires religieux du côté
de son père et de la notabilité turque du côté de sa mère ;
les
Bayram forment l'une des principales lignées religieuses hanéfites en
Tunisie.
Sa mère
est la fille de Mahmoud Khodja, ancien ministre de la Marine sous Ahmed
Ier.
Son
père, est lui plus tourné vers l'agriculture que la culture scientifique et
religieuse.
Biographie
:
Il
poursuit ses études à la mosquée Zitouna où il apprend le Coran, l'exégèse et
les hadiths, avec pour professeur Salem Khelil Bouhageb. Khodja aurait voulu
l'inscrire à l'École militaire du Bardo, haute institution destinée à l'époque
à la formation des cadres politiques et des hauts fonctionnaires, mais c'est
son oncle le professeur, Mohamed Bayram IV, qui l'oriente vers les
études de la langue (arabe) et de la rhétorique.
Par la
suite, il se tourne vers l'histoire et peut ainsi approfondir ses connaissances
à travers les nombreux ouvrages que possède son oncle qu'il remplace, dès qu'il
termine ses études, comme enseignant à l'Université Zitouna.
En
1875, le grand vizir Kheireddine Pacha remarque Bayram V pour ses opinions
réformistes et progressistes et lui confie la direction de l'Imprimerie
officielle tunisienne qui publiera plus tard le Journal officiel de la
République tunisienne; journal fondé entre autres par les réformistes
Kheireddine Pacha, Mahmoud Kabadou et Mokhtar Chouikha, succédant ainsi au
général Husseïn.
En 1876, il voyage en France et en Italie pour des soins et, à son retour, il est nommé à la tête de l'hôpital Sadiki en 1877; puis après la démission de Kheireddine, il est maintenu à ce poste par les deux grands vizirs qui lui succèdent : Mohammed Khaznadar et Mustapha Ben Ismaïl.
En 1876, il voyage en France et en Italie pour des soins et, à son retour, il est nommé à la tête de l'hôpital Sadiki en 1877; puis après la démission de Kheireddine, il est maintenu à ce poste par les deux grands vizirs qui lui succèdent : Mohammed Khaznadar et Mustapha Ben Ismaïl.
En
1879, il est nommé au Conseil constitutionnel aux côtés de Mohamed Larbi
Zarrouk.
Lors de
l'instauration du protectorat français en 1881, il quitte la Tunisie pour
s'installer à Istanbul.
En 1884, il part pour l'Égypte et y fonde le journal L'Information.
En 1884, il part pour l'Égypte et y fonde le journal L'Information.
En
1888, il devient magistrat au Tribunal civil de première instance
égyptien.
Il
meurt finalement en décembre 18892 à Helouane et est inhumé au Caire.
Œuvres
:
Outre
son ouvrage intitulé "L'essentiel des enseignements"; Bayram V publie des
mémoires où il recense ses impressions et suggestions concernant la politique
dans les pays arabo-musulmans, dont la Tunisie.
Parmi
ses mémoires, un article paru en mai 1888, dans une revue égyptienne intitulée
"Al Moktataf ", où il précise notamment l'importance d'adapter le
système des démocraties constitutionnelles européennes aux pays arabo-musulmans
en prenant compte des réalités de ces pays, sans toutefois les calquer.
Aussi,
ajoute-t-il que « dans un souci de démocratie, il convient de procéder aux
élections des membres des conseils locaux et régionaux ».
Mémoire
:
Le 28
octobre 1989, à l'occasion du centenaire de sa mort, un timbre postal émis par
la Poste tunisienne, dessiné par Hatem El Mekki et tiré à 310 000 exemplaires,
lui est dédié.
Publications
:
-
L'essentiel des enseignements ;
- Le
caractère licite de la chasse aux armes à feu ;
-
L'examen approfondi de la question de l'esclavage ;
- La tradition du prophète et les fatwas.
* Le mot bayram en turc signifie "aid". l'Aïd el-Adha appelé en turc Kurban Bayramı (fête du mouton comme disent les occidentaux avec ironie !).
PS : Bayrem Ettounsi (Bayrem le tunisien) descendant de cette grande famille, fut le grand compositeur qui a offert à Oum Kalthoum ses plus belles chansons dont " Ahl el hawa ", un poème sublime.
Mahmoud Bayrem Ettounsi (محمود بيرم
التونسي), de son vrai nom
Mahmoud Mohamed Mostapha Bayrem Al Hariri, né le 4 mars 1893 à Alexandrie et
mort le 5 janvier 1961, est un poète et compositeur égyptien d'origine
tunisienne.
Bayram Ettounsi forme avec son compagnon, le musicien Zakaria Ahmed, un tandem au service de la chanteuse Oum Kalthoum et écrit les paroles de près de 500 chansons.
Il a été expulsé d'Égypte par les Britanniques en raison de sa poésie nationaliste.
NB : Texte corrigé et remis en forme par Rachid Barnat
C'est un océans de connaissances sur des personnalités historique qui ont marqués leurs époques.
RépondreSupprimerLES AMOUREUX D'Oum KALTHOUM APPRÉCIERONT !
RépondreSupprimerYesmina Alwani, une gamine égyptienne chante : "An el ochak saalouni" et bouleverse le jury !
Auteur de la chanson, le tunisien : Mahmoud Bairam Tounsi;
Compositeur : Zakaria Ahmed.
https://www.youtube.com/watch?v=PqBkb5rKuCU
عن العُشّاقِ سألوني
كلمــات بيــرم التونســـــى
عن العُشّاقِ سألوني
وأنا في العشق لا أفهم
سَمِعناهًم يقولوا العِشِق
حلو حلو وآخِره عَلقَم
سُهاد في الليل و ويل على ويل
!وشيء منّه العذاب أرْحَم
و من أعلَن هواه يِتعَب
ومن خبَّى هَواه يِــعلَم
قولولى مين من العاشقين
؟وَهَب قلبُه و لَم يِندَم
عن العشاق سألوني
وأنا في العشق لا أفهم
عن العشاق لا نِسأل
وخلّينا بعيد أسلَم!
LE 16 AVRIL : Les turcs feront-ils d'Erdogan, leur sultan ?
RépondreSupprimerEt dire que la Turquie, ce pays laic, au soufisme ancestral depuis que les Ottomans l'ont adopté pour sa tolérance, indispensable pour l'empire qui regroupait une mosaique de peuples aux cultures différentes ... a sombré dans le wahhabisme, depuis que les Frères musulmans sont parvenus au pouvoir !
Ce que font les Frères musulmans en Tunisie aussi, où le wahhabisme est en train de supplétanter le malékisme ancestral des tunisiens et le soufisme intoduit par les turcs !!
Ghannouchi affirme prendre pour modéle Erdogan : comme lui, il finira bien par détruire la République, pour rallier le califat de son ami et dissoudre la Tunisie dans la Oumma, objectif des Frères musulmans !!!
RépondreSupprimerOUM KALTHOUM - SIRTI EL HOB chanté par Ysmina Alwani :
كلمات الشاعر مرسى جميل عزيز
الحان الموسيقار بليغ حمدى
طول عمرى باخاف من الحب وسيرة الحب وظلم الحب لكل أصحابه
وأعرف حكايات مليانه آهات ودموع وأنين والعاشقين دابوا ما تابوا
طول عمرى بأقول لا أنا قد الشوق وليالى الشوق ولا قلبى قد عذابه
وقابلتك انت لقيتك بتغير كل حياتى
ما أعرفش إزاى حبيتك ما أعرفش إزاى ياحياتى
من همسة حب لقيتنى باحب وأدوب فى الحب وصبح وليل على بابه
****
فات من عمرى سنين وسنين شفت كتير و قليل عاشقين
اللى بيشكى حاله لحاله واللى بيبكى على مواله
أهل الحب صحيح مساكين
ياما الحب نده على قلبى ما ردش قلبى جواب
ياما الشوق حاول يحايلنى واقول له روح يا عذاب
ياما عيون شاغلونى لكن ولا شغلونى
إلا عيونك انت دول بس اللى خدونى وبحبك أمرونى
أمرونى احب لقيتنى باحب وأدوب فى الحب وصبح وليل على بابه
****
ياللى ظلمتوا الحب وقلتوا وعدتوا عليه قلتوا عليه مش عارف إيه
العيب فيكم يا فى حبايبكم أما الحب ياروحى عليه
فى الدنيا ما فيش أبدا أبدا أحلى من الحب
نتعب نغلب نشتكى منه لكن بنحب
ياسلام ع القلب وتنهيده فى وصال وفراق
وشموع الشوق لما يقيدوا ليل المشتاق
يا سلام ع الدنيا وحلاوتها فى عين العشاق
أنا خدنى الحب لقيتنى باحب وأدوب فى الحب وصبح وليل على بابه
****
يا اللى مليت بالحب حياتى أهدى حياتى إليك
روحىقلبىعقلىحبى كلّى ملك ايديك
صوتكنظراتكهمساتك شىء مش معقول
شىء خللى الدنيا زهور على طول وشموع على طول
الله ياحبيبى على حبك وهنايا معاك الله يا حبيبى يا حبيبى الله الله
ولا دمعة عين جرحت قلبى ولا قولة آه
ما بقولش فى حبك غير الله الله يا حبيبى على حبك الله الله
من كتر الحب لقيتنى باحب وأدوب فى الحب وصبح وليل على بابه
https://www.youtube.com/watch?v=nbEdJH7fFhc
اجمل مقطع من اغنية : فات الميعاد
RépondreSupprimerكلمــــــــــــــــــــــــات : مرسى جميل عزيز
ألحــــــــــــــــــــــــــان : بليغ حمدى
غنـــــــــــــــــــــــــــاء : ام كلثوم
وعايزنا نرجع زي زمـــــــــان
قول للزمان ارجع يا زمــــــان
وهاتلي قلب لا داب ولا حب
ولا انجرح ولا شاف حرمـــان
تفيد بإيه يا ندم
وتعمل ايه يا عتاب
طالت ليالي .. ليالي الألم
و اتفرقوا الأحباب .. اتفرقوا
و كفايه بقى
تعذيب وشقا
ودموع في فراق
ودموع في لقا
تعتب عليا ليه
انا بإيديا ايه
فات الميعاد .. فات
فات الميعاد
https://www.facebook.com/Zaman.elfan.eljameel/videos/589522097871624/UzpfSTEwMDAwMjEwNTMxNTYzNDoxOTg5MDM5NjY3ODQyODU4/?fref=jewel&__tn__=%2Cd-]-]-Z-R&eid=ARDVqg2KZRD-bHgcvp8isCsxvkFycBvVCcD21jrI3IsQhH5-kGyBLvsZzRdP8peVmBpmzMdgfQOCGY74&hc_location=friend_browser
Oum Kalthoum à l'Olympia - Novembre 1967 :
RépondreSupprimerMarie Laforet dit des fans de la diva, "c'est pas une ovation, c'est une dévotion" que son public lui fait !
https://www.youtube.com/watch?v=wtbriXngWAU&feature=share&fbclid=IwAR2SNzrdvmOhb7AY2vgVL4XSw_YWlNVK4KDArRQ4K_BgZk5hhLaLIz6BqiI
HISTOIRE DE Oum KALTHOUM
RépondreSupprimerAprés la levée de l'exil de Bayrem Ettounsi, Oum Kalthoum a demandé à le voir pour lui commander une chanson : " Ghannili, chiway chiway ".
https://www.youtube.com/watch?v=Mhe2E_YXsx8
BAYEM TOUNSI, UN INTELLECTUEL TUNISIEN QUI A COMBATTU LE COLONIALISME AVEC SA PLUME !
RépondreSupprimerBayrem Tounsi, poète engagé, cinéaste ...
Son chemin a croisé celui de Oum Kolthoum lors du film Sallama.
Son combat anticolonialiste anglais, sera la cause de son exil en France en tant que tunisien puisque la Tunisie était sous protectorat français.
En Tunisie il rejoint le cercle intellectuel au café "Taht Essour" (sous les remparts) de Bab Souika et se lie avec des hommes du Néodestour de Bourguiba.
Puis la France a voulu l'exiler en Syrie, colonie française ... en chemin, il quitte clandestinement le bateau en Alexandrie pour rejoindre son cercle d'intellectuels égyptiens ...
https://www.youtube.com/watch?v=y1UZj6Eepxc
Bayrem Tounsi & Om Kalthoum
RépondreSupprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=oCMkmGvaJEU
Ya Sabah El Khair - Umm Kulthum
RépondreSupprimerيا صباح الخير - ام كلثوم
Parole : Bayrem Ettounsi
Musique : Mohamed Kasobji
https://www.youtube.com/watch?v=MNnm52hMaTU
le résumé est bien rédigé
RépondreSupprimer