LE MONDE : Un journal qui perd sa crédibilité, quand il est partial !
Que des constituants s'arrogent le droit de prolonger contre la volonté des tunisiens, une légitimité finie depuis le 23 octobre 2012, semble normale pour Le Monde qui n'en rendait pas compte; alors que ce même journal se scandalise que les égyptiens retirent sa légitimité à Mohamed Morsi qui a outrepassé son mandat !
Les protestations incessantes pour empêcher Ghannouchi de faire une constitution islamiste ... les tunisiens n'en ont pas vu de compte rendu dans Le Monde !
Les manifestations montres qui ont duré plus deux mois pour demander le départ de Larayedh et de son gouvernement après le troisième assassinat politique ... les tunisiens n'en ont pas vu de compte rendu dans Le Monde !
Et voilà que Le Monde claironne et jubile pour une Constitution au goût amer pour les tunisiens ... et multiplie les éloges dithyrambiques sur l'exemplarité du parti islamiste qui a sacrifié sa légitimité pour respecter la volonté des tunisiens !
Il est vrai que Laurent Fabius qui décide de la politique "arabe" pour François Hollande, l'a convaincu de soutenir les "Frères musulmans", comme il l'a convaincu de la "modération de leur islamisme" tout à fait compatible avec la démocratie !
Ce que Hollande a été "vendre" aux tunisiens qui ne veulent pas des "Frères nahdhaouis".
Le Monde serait-il devenu le porte parole de Fabius & Hollande ?!
R.B
Que des constituants s'arrogent le droit de prolonger contre la volonté des tunisiens, une légitimité finie depuis le 23 octobre 2012, semble normale pour Le Monde qui n'en rendait pas compte; alors que ce même journal se scandalise que les égyptiens retirent sa légitimité à Mohamed Morsi qui a outrepassé son mandat !
Les protestations incessantes pour empêcher Ghannouchi de faire une constitution islamiste ... les tunisiens n'en ont pas vu de compte rendu dans Le Monde !
Les manifestations montres qui ont duré plus deux mois pour demander le départ de Larayedh et de son gouvernement après le troisième assassinat politique ... les tunisiens n'en ont pas vu de compte rendu dans Le Monde !
Et voilà que Le Monde claironne et jubile pour une Constitution au goût amer pour les tunisiens ... et multiplie les éloges dithyrambiques sur l'exemplarité du parti islamiste qui a sacrifié sa légitimité pour respecter la volonté des tunisiens !
Il est vrai que Laurent Fabius qui décide de la politique "arabe" pour François Hollande, l'a convaincu de soutenir les "Frères musulmans", comme il l'a convaincu de la "modération de leur islamisme" tout à fait compatible avec la démocratie !
Ce que Hollande a été "vendre" aux tunisiens qui ne veulent pas des "Frères nahdhaouis".
Le Monde serait-il devenu le porte parole de Fabius & Hollande ?!
R.B
Ni dictature ni islamisme !
Comme le quotidien Le Monde nous déçoit dans ses jugements sur les situations engendrées par les révolutions arabes! Cette persistance dans le désaccord donne un goût amer au lecteur qui a été formé à l’école du Monde. Grande est, en effet, notre désolation, nous qui lisons ce journal depuis nos seize ans lorsque de notre Tunis natal nous avons entamé notre initiation aux arcanes de la politique mondiale.
Le malaise croît, car, en homme moderne, nous avons fait de la lecture du journal notre prière quotidienne, comme l’annonçait Hegel dès les débuts du XIXe siècle. Aussi Le Monde est-il devenu notre Coran, notre Torah, nos Évangiles. C’est terrible de découvrir que nos feuillets saints ne sont plus en phase avec nos convictions.
Lors de ces trois dernières années, nous avons avec constance désapprouvé les positions de notre journal préféré dès qu’il est question et de la Tunisie et de l’Egypte, deux pays qui nous sont chers, très chers, et qui sont à la croisée des chemins, et pour qui nous rêvons le meilleur.
Et ce meilleur n’est certainement pas ce que leur souhaite Le Monde. Lequel fait partie de ceux qui estiment que le passage par l’islamisme est une fatalité historique. Une fatalité qui, dans leur esprit, peut même être heureuse. Il suffit que l’islamisme se fasse conciliant, qu’il rabote ses rugosités, qu’il élague ses aspérités ; il suffit qu’il adopte les formes et les rites démocratiques pour qu’il devienne présentable, acceptable. Bref, il suffit que l’islamisme se vêt des habits de la modération pour qu’il constitue la juste alternative à la dictature. Sinon, l’empêchement des islamistes modérés ne peut que favoriser l’islamisme extrême, radical, violent, exclusiviste, «takfiriste, jihadiste».
Cette analyse s’adapte au plaidoyer du Qatar auprès des Occidentaux afin de les convaincre de soutenir l’islamisme «modéré» qu’incarnerait le conglomérat international des Frères Musulmans. Cette ligne analytique est à l’origine de l’éloge adressé à la nouvelle constitution tunisienne. Cet éloge ne cesse d’être clamé par la rédaction du Monde. Dans ses éditoriaux et les articles de sa correspondante à Tunis Isabelle Mandraud, à peine évoque-t-on subrepticement les insuffisances, les contradictions, les faiblesses, les futilités, les dangers de gouvernance que comporte la loi fondamentale votée par les constituants tunisiens le 26 janvier 2014.
La célébration ratée de la constitution
Du Monde pas un mot négatif n’est parvenu au public sur la cérémonie bâclée organisée par le président provisoire Moncef Marzougui pour chanter sa propre gloire en célébrant la nouvelle constitution. Pourtant des officiels étrangers ayant participé à cette séance m’ont rapporté leur désappointement face à sa défaillante organisation technique. Ils m’ont confirmé la futilité sinon l’infantilisme des responsables tunisiens actuels infatués d’eux-mêmes tant ils ont joué au paon à l’accueil des paroles laudatives des étrangers rivalisant dans leur panégyrique. Étrangers de seconde zone – mis à part le président français François Hollande qui, lui aussi, partage les analyses et les positions du Monde. Non seulement plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement prestigieux étaient annoncés et n’ont pas honoré l’invitation qui leur a été lancée (à l’exemple d’Obama, de Merkel, de Mohammed VI, de Zuma…), mais encore quelques dictateurs africains – assimilables à Ben Ali par leur médiocrité – étaient de la partie.
Mais de cet échec, de cette cérémonie confuse et de faible intensité, à laquelle le peuple n’a pas participé, traitée avec indifférence ironique par les médiateurs tunisiens, de tout cela pas un mot n’a été émis par Le Monde. Et la semaine dernière, l’éditorial du Monde daté du 19 février était consacré à la situation en Egypte. Nous y retrouvons à l’œuvre la même grille d’analyse. Selon cet éditorial, pour avoir chassé violemment du pouvoir les Frères Musulmans, représentants de l’islamisme dit modéré, l’Egypte ravive la flamme de l’islamisme radical et violent inspiré par al-Qâïda. Ce manquement à la démocratie ravage une Egypte ayant retrouvé la dictature et sa contestation par la terreur.
Pour rectifier cette appréciation, j’esquisserai l’approche que j’estime coller au plus près à la réalité. D’abord l’islamisme radical n’a pu investir le Sinaï et prendre le temps de s’y organiser que par la tolérance que lui a accordé le soi-disant islamisme modéré lorsqu’il jouissait du pouvoir au Caire. Et cet enracinement djihadiste a été facilité par le Hamas, lequel appartient organiquement à la sphère internationale des Frères Musulmans. Telle collaboration est le signe que les islamistes – qu’ils soient Frères Musulmans ou agents d’al-Qâ’ida – ont le même objectif, à savoir l’institution d’un Etat islamique encadrant une société ré-islamisée sur le mode islamiste. Parmi les diverses tendances de l’islamisme, entre partisans de l’extrémisme et ceux du juste milieu, la stratégie est la même, seule la tactique diffère. L’Egypte, victime du terrorisme, récolte aujourd’hui ce que les islamistes prétendument modérés ont semé hier lorsqu’ils disposaient du pouvoir de « lier et de délier » (comme on dit en arabe).
En second lieu, nous déplorons, à l’instar du Monde, l’interruption violente du processus démocratique en Egypte au moment même où les Frères Musulmans subissaient une inéluctable érosion de la légitimité qu’ils avaient acquise par les urnes. De même, nous refusons le retour des militaires et surtout le retour au culte de la personnalité, qui nous fait régresser non pas vers Moubarak et Sadate mais plus en amont, vers le populisme de Nasser.
La sécularisation, une alternative à l'islamisme
Toutefois, nous ne pensons pas que ce retour soit la conséquence de l’expulsion des islamistes du pouvoir. Celle-ci s’est faite suite à une massive mobilisation populaire contre leur hégémonie et leur rapt de l’Etat. Nous ne pensons pas comme Le Monde que l’alternative soit entre dictature et islamisme décrété modéré (un oxymore !) dont les adeptes sont parvenus au pouvoir par des élections libres. Nous pensons que le salut est dans la troisième voie, celle qui doit au préalable instituer la séparation du religieux et du politique : même là où l’islam est au centre, ce dessein demeure réalisable ; toute une accumulation de pensée écrite en langue arabe y contribue ; on y trouve notamment la déconstruction du dogme forgé par des docteurs assimilant à un article de foi la consubstantialité entre religion et politique (al-islâm dîn wa dawlah). Cette troisième voie est celle de la sécularisation. C’est elle qui est au fondement d’une politique à venir. Nous sommes un certain nombre, en Egypte et en Tunisie, à y croire ; et nous sommes décidés à ne pas lâcher un tel fil, surtout dans la situation indécidable qui est la nôtre aujourd’hui.
Et dans la logique qui en résulte, nous avons à comprendre les raisons qui ont conduit à la victoire électorale des islamistes. Au-delà du désenchantement qu’ils suscitent après la découverte de leur non-expertise dans la gouvernance, nous ne pouvons occulter ces raisons qui sont celles de l’exclusion sociale et du mépris qu’elle encourage. Dans leur libéralisme intégral, les islamistes lui trouvent remède en invoquant la zaqât (l’impôt religieux) et la çadaqa (la vertu de charité). Ce ne sont là que des pis-aller. Les séculiers ont à repenser dans son intégralité la construction sociale et la rémanence féodale qui la corrompt. Ils doivent donner à cette question sa dimension technique et éthique. La question de la pauvreté et de l’abandon social se résout par une plus juste répartition des richesses fondée sur la revalorisation du travail. Celle-ci trouvera sa confirmation dans l’égalité citoyenne qui incitera à donner à chacun les moyens matériels de sa dignité.
LAURENT FABIUS AU SERVICE DU SIONISME ?
RépondreSupprimer1° - UN SIONISTE AMÉRICAIN AU SERVICE DES "FRÈRES MUSULMANS" : http://latroisiemerepubliquetunisienne.blogspot.fr/2014/01/un-sioniste-americain-au-service-des.html
2° - LE WAHHABISME AU SERVICE DU SIONISME !
Pour ceux qui se demandent pourquoi Barack Hussein Obama soutient les "frères musulmans", c'est que le but affiché de cette confrérie est de reconstituer l'Oumma islamique et revenir au temps des califats.
Ce qui suppose donc qu'il n'y aura plus de frontières à l’intérieur des pays arabes, qu'il n'y aura plus de nations arabes ...
Regardez cette vidéo :
https://www.youtube.com/watch?v=hrvK01XAvF8
du jeune Benjamin Netanyahu âgé de 28 ans et déjà fortiche en géopolitique ... pour affirmer et confirmer l'Etat d’Israël sur tout le territoire palestinien puisque dans la Oumma des "frères" il n'y a plus de nationalité et plus de frontières dans le monde "arabe" ... donc plus de nationalité palestinienne et plus de palestiniens tout court ... puisqu'ils seront "dissous" dans la Oumma !
C'est un pilier de la stratégie sioniste que de parler d´une nation arabe ou d'une Oumma islamique, pour dire que les palestiniens n'ont pas besoin de pays, ni de drapeau, ni d’identité nationale, comme ils n'ont pas besoin de s'ancrer dans l'histoire ... puisqu'ils feront partie de la Oumma !
Il faut juste les reloger !
Et pour cela la Oumma s'en chargera : Dans les années 80-90 la Jordanie était un candidat potentiel pour les installer sur son territoire.
D'autres contrées désertiques peuvent faire l'affaire "des bédouins nomades sans terre" comme disent les sionistes qui ont occupé un territoire "non peuplé", en plaidant leur cause à l'ONU pour l'octroi d'un pays "pour un peuple sans terre sur une terre sans peuple", pour les juifs d'Europe après la Shoah !!
D’ailleurs depuis quelques années Barack Hussein Obama pense au Sinaï en Egypte ... pour caser ce peuple devenu encombrant pour les sionistes et source de tentions dans le monde depuis la création de l'Etat d’Israël en 1948.
Intéressant ! Et chapeau au jeune Benjamin Netanyahu !
C'est pourquoi il s'est rapproché du Qatar et de ses protégés les "Frères musulmans" ... qui œuvrent dans le sens de sa thèse !
Dans son suivisme, l'UE semble adopter ces thèses que BHL, Jak LANG appuient et que Laurent FABIUS met en oeuvre !
Et une fois de plus le wahhabisme vient au secours du colonialisme ... cette fois-ci des sionistes !!
Et pendant ce temps nos jeunes font le "Jihad Nikah" (prostitution légalisée) ou s'explosent pour rien ... toujours en terre d'islam tuant des musulmans !
Bravo au wahhabisme conquérant des pétromonarchie et tant pis pour les abrutis qui l'adoptent : "salafistes", "jihadistes" et autres obscurantistes !!
JOURNALISTES & MÉDIAS FRANÇAIS, PORTE-PAROLE DE LA POLITIQUE "ARABE" DE LA FRANCE ?
RépondreSupprimerhttp://www.thucydide.com/realisations/perso/sawicki/GuerreGolfe1991.pdf