Le pape Jean Paul II a dit :" Le XXIe siècle sera religieux ou ne sera pas ", comme d'un défi au communisme contre lequel il a lutté et qu'il a contribué à son déclin avec la chute du mur de Berlin depuis le jour où il avait invité les croyants de ne plus avoir peur; puisque cette idéologie était imposée par la terreur aux peuples du bloc de l'est !
Or les religions sont devenues sources de guerre entre musulmans, juifs et chrétiens depuis la création de l'Etat d’Israël en 1948 ! C'est la partition de la Palestine qui a ravivé ces guerres !
Et les guerres de religions ont repris de plus belle depuis la chute du mur de Berlin; puisque le communisme laissera place au wahhabisme que ses "promoteurs" tentent d'imposer par la terreur eux aussi.
Et tant que la laïcité n'aura pas supplanté les religions et neutralisé ceux qui les instrumentalisent :
- les islamistes pour l'Islam,
- les sionistes pour le Judaïsme, et
- les américains pour le wahhabisme qu'ils ont "réactivé" contre les soviétiques et continuent à l'instrumentaliser pour contrôler l'or noir des "arabes", ... le XXIe siècle sera alors religieux mais belliqueux !
R.B
Et les guerres de religions ont repris de plus belle depuis la chute du mur de Berlin; puisque le communisme laissera place au wahhabisme que ses "promoteurs" tentent d'imposer par la terreur eux aussi.
Et tant que la laïcité n'aura pas supplanté les religions et neutralisé ceux qui les instrumentalisent :
- les islamistes pour l'Islam,
- les sionistes pour le Judaïsme, et
- les américains pour le wahhabisme qu'ils ont "réactivé" contre les soviétiques et continuent à l'instrumentaliser pour contrôler l'or noir des "arabes", ... le XXIe siècle sera alors religieux mais belliqueux !
R.B
Frédéric Saint-Clair,
mathématicien et économiste.
Pour sortir du conflit israélo-palestinien, une seule solution : la laïcité !
Pour sortir du conflit israélo-palestinien, une seule solution : la laïcité !
Le problème théologico-politique est
au cœur du conflit israélo-palestinien. Tant qu'Israël ne sera pas un
Etat laïque, toute critique de sa politique se confondra systématiquement en
antisémitisme.
Toute analyse
politique, ou géopolitique, du conflit israélo-palestinien fait
apparaître, à un moment ou un autre, la dimension religieuse. La
question religieuse n'est pas, cependant, seulement une composante de la
question politique. Elle n'est pas non plus le tout du politique. Elle est ce
qu'elle a été durant des siècles en France, l'impossible
alliance du trône et de l'autel, l'impossible articulation du pouvoir spirituel
et du pouvoir temporel. Ce problème, que l'on a qualifié de
«théologico-politique», n'a trouvé de solution que dans l'exigence de laïcité
que la Troisième République a établie. Il s'impose au cœur du conflit entre Israël et la Palestine et
conduit à une impasse.
La décision de
favoriser l'établissement d'un foyer national pour le peuple juif, lors de
l'occupation de la Palestine en 1917 par l'armée britannique, a marqué, au-delà
de la volonté louable d'offrir une terre d'accueil à des populations
persécutées lors de pogroms successifs,
un aveuglement théologico-politique majeur. Un double aveuglement pourrait-on
dire. Le premier a consisté à poser les bases d'un Etat futur sur un socle
religieux ; et c'est en 1947 que l'ONU a
gravé dans le marbre cet aveuglement en fondant le concept d'Etat pour Israël
sur une dimension religieuse. Le second a consisté à choisir un emplacement qui
faisait écho aux textes bibliques, offrant ainsi la terre d'Israël, la «Terre
promise», au peuple d'Israël, au «Peuple élu». L'incapacité des Etats
occidentaux à séparer judéité et citoyenneté, a conduit à cette méprise. Les
droits de l'homme sont restés lettre morte, et un juif polonais, un juif
allemand, un juif français, un juif italien sont devenus avant tout des juifs à
qui il fallait une terre d'accueil alors que les nations, désormais conscientes
de l'horreur d'Auschwitz, avaient le devoir d'accueillir, avaient le devoir
d'inclure, et de réaffirmer la primauté de la citoyenneté «sans
distinction d'origine, de race ou de religion». Ces nations «victorieuses» qui
siégeaient à l'ONU ont choisi, d'une certaine manière, d'exclure.
Dès lors, via une identification entre palestiniens
et musulmans, toute extension du territoire israélien aux dépends du territoire
palestinien contient, en germe, l'expansion des prétentions du judaïsme sur l'islam ; toute action militaire
devient l'expression d'une domination religieuse du judaïsme contre l'islam. Le
soutien d'une grande partie de la communauté juive internationale au caractère
juif de l'Etat d'Israël est le vecteur par lequel s'exporte la lutte
israélo-palestinienne hors du Proche-Orient. Si l'oppression de l'armée
israélienne contre Gaza se mue en oppression juive, et si il y a
solidarité juive autour de cette oppression, alors la rébellion contre les
exactions de l'armée israélienne croit légitime de se muer en lutte contre les
juifs. Ce n'est pas tant que
l'antisémitisme renaît ou grandit sous couvert d'antisionisme,
c'est que la dimension théologico-politique de l'Etat d'Israël a inscrit dans
ses gènes le lien entre judaïsme
et sionisme, et donc, a fortiori, le lien symétrique entre antisémitisme et
antisionisme. Le cadre théologico-politique dans lequel s'inscrit l'Etat
d'Israël constitue ainsi, via l'antisionisme, un des piliers de
l'antisémitisme. Ceci explique d'ailleurs pourquoi les critiques politiques,
qu'elles émanent des élites ou de la rue, adressées par les laïcs à l'Etat
d'Israël ne sont jamais comprises comme telles, et sont régulièrement
soupçonnées d'antisémitisme. De même, il est important de rappeler que ceux qui
se rebellent violemment, dans les rues de Paris notamment, contre les exactions
perpétrées à Gaza, ceux qui incendient les synagogues et qui incitent à la
haine des juifs, en s'inscrivant dans un cadre théologico-politique,
s'éloignent de toute sortie du conflit. La destruction de l'Etat d'Israël,
prônée par les extrémistes, en plus de la barbarie qu'elle constituerait, comme
un écho aux monstruosités nazies, n’excéderait pas non plus les
limites du cadre théologico-politique, mais définirait plutôt une sorte de
théologie politique de l'ignoble. L'unique
porte de sortie du problème théologico-politique - et non du conflit stricto
sensu, car on pourrait imaginer un compromis temporaire, presque durable, mais
qui sera incapable de résoudre complètement le dilemme - demeure une transition
du théologico-politique vers le politique, c'est-à-dire une accession à une
laïcité revendiquée par l'Etat d'Israël avec toute ce que cela comporte de
conséquences concrètes. Un tel mouvement de sortie du cadre
théologico-politique en Israël s'apparenterait à celui qu'a connu la France au
tournant du XXème siècle, à l'issue duquel la religion, déconnectée du pouvoir
temporel, a pu retrouver sa dimension légitime, spirituelle. Il ne semble pas
cependant que les autorités israéliennes en prennent le chemin, ni même que la
communauté juive internationale en formule expressément le désir.
La question
théologico-politique symétrique, celle qui prescrit une composante politique
aux écrits coraniques, n'offre pas plus de solution. En apparence plus simple
puisque la notion de lieu géographique sacré ne s'impose pas comme dans le
cadre de la «Terre promise»
- la terre sainte de la Mecque ne
présentant pas les mêmes enjeux -, elle n'en demeure pas moins ardue à dénouer,
car elle est liée par le concept de «loi» à la notion politique, s'opposant
par-là aux principes fondateurs de la démocratie libérale. Jacques Rollet
écrit: «La démocratie politique n'a de fait jamais existé en terre d'islam et
les droits de l'homme comme droits de l'individu n'y ont jamais été reconnus.»
En effet, pour les musulmans radicaux,
la positivité de la loi démocratique ne saurait supplanter la loi coranique
qui, par essence, est d'origine divine - position qui semble désormais
s'étendre de façon inquiétante à toute la partie des croyants que l'on pourrait
qualifier de «non libérale». De cette tension théologico-politique en expansion
découlent la remise en question récurrente du principe de laïcité sur le sol
français, l'affirmation de principes religieux face aux lois républicaines, les
cris répétés de «Allahu akbar»
face aux forces de l'ordre et l'interprétation potentielle de toute lutte
sociale ou politique sous l'angle du «Jihad».
Ce qui est parfois
relevé comme un «manque d'autorité» sur ces thématiques tient davantage à un
manque d'attachement, ouvert et assumé, au principe de laïcité. En politique
intérieure, la restauration de l'autorité devrait ainsi rimer avec une plus
grande sévérité vis-à-vis des prétentions religieuses visant à contraindre le
droit et les fondements républicains. Et en politique étrangère, l'exigence de
laïcité devrait inciter les gouvernements à la plus grande rigueur vis-à-vis
des pays qui laissent la dimension théologico-politique perturber leur jugement
et leur action, qu'il s'agisse des Etats-Unis, passés
maîtres dans l'art de soutenir Israël presque indépendamment de la réalité du
conflit, ou des états du Proche ou du Moyen Orient qui
menacent Israël de destruction. Si le principe démocratique demeure un enjeu
politique majeur, un idéal à poursuivre et à concrétiser, pour de nombreux pays
d'Orient, sa séparation d'avec la notion de laïcité lui ôte la possibilité de
se réaliser pleinement.
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