Article paru dans Kapitalis
BCE sur Al Hiwar Ettounsi : brillant comme d'hab !
BCE plus combatif que jamais.
Chapeau au journaliste Hamza Belloumi : il n'a éludé aucune des questions qui fachent !
Un vrai pro.
Une belle prestation empreinte de sagesse : il nous réconcilie avec la politique et le pragmatisme auquel aspirent les tunisiens, fatigués des idéologies totalitaires et que l'amateurisme de Tartour et ses amis ont en dégoûté beaucoup de tunisiens !
BCE a été clair et net !
- A propos de son âge : La question de l'âge ne lui pose
aucun problème.
L'âge qui ne lui pose aucun problème. Bien au contraire, l'homme
il tire sa sagesse de sa riche expérience politique, qui lui a permis de mener
la première phase de transition démocratique (mars-décembre 2011) de manière
pacifique et civilisée, et qu'il a couronnée par des élections libres,
pluralistes et transparentes, une première dans le monde dit «arabo-musulman» et
saluée comme telle par toutes les vieilles démocraties
- A propos de son refus du face
à face télévisé avec Moncef Marzougui : M. Caïd
Essebsi a été tout aussi clair : Marzougui est impulsif et ne respecte pas les
règles du débat démocratique ni la courtoisie élémentaire pour mener quelque
débat que ce soit. «On imagine
bien ce qu'il pourrait dire. il
est capable de m'insulter. Et comme je n'ai pas la langue dans la poche, je
ne manquerais pas de lui répondre du tac au tac. Le débat risquerait alors de
dégénérer et cela donnerait une piteuse image aux Tunisiens»,
a-t-il expliqué.
Il rappelle que Jacques Chirac avait refusé de débattre avec Jean
Marie Le Pen bien que ce dernier soit un démocrate, ce que n'est pas Marzougui.
A la question du journaliste Hamza Belloumi si Marzougui est assimilable
à l’extrême droite, BCE dit qu'il est "extrémiste en tout"
!
- A propos de ses rapports avec Ennahdha : BCE a dit qu'il
n'a fait que respecter le choix des Tunisiens en acceptant que la
vice-présidence du nouveau parlement soit accordée à ce parti. Il se devait de
traiter correctement le deuxième parti en nombre de sièges au parlement, ce qui
ne veut pas dire qu'il partagera le pouvoir avec lui, a-t-il tenu à préciser.
- A propos des assassinats politiques, BCE réaffirme sa
volonté d'en connaitre les responsables, car c'est une question primordiale de
justice !
- A propos de Hamma Hammami : BCE a indiqué avoir rencontré
le porte-parole du Front populaire et lui avoir exprimé son attachement à
l'unité de cette coalition de gauche. «Je ne leur ai
pas demandé de soutenir ma candidature», a-t-il précisé. Et
d'ajouter: «Il faut que le
Front populaire reste fort et uni pour peser dans le jeu politique.»
- A propos de l'ISIE (l'Instance supérieure indépendante des
élections) : BCE trouve curieux que M. Marzougui ait admis et accepté le
verdict de l'ISIE, en octobre 2011, qui l'a porté indirectement au pouvoir –
puisqu'il a été élu en tant que constituant avec 7.000 voix et ne doit son
poste de président provisoire qu'au marchandage avec Ghannouchi –, alors qu'il
met, aujourd'hui, en question l'honnêteté et la crédibilité de cette
institution et menace d'en contester le verdict s'il perdait le second tour,
oubliant que cette institution est indépendante, bien que ses membres aient été
choisis par la troïka, l'ex-coalition gouvernementale... dont M. Marzouki
faisait partie !
Curieuse conception de la démocratie,
s'étonne BCE :
° Si tartour gagnait c'est que l'ISIE a fait son travail
correctement; et s'il perdait, c'est qu'elle n'a pas bien travaillé !
° Par ailleurs, M. Marzougui, grand démocrate
devant l’Éternel, et son parti, le Congrès pour la république (CPR),
continuent de critiquer le peuple pour ses mauvais choix aux législatives du 26
octobre 2014... Et ne cessent de répéter que les Tunisiens le regretteront
!
Les électeurs n'auraient-ils pas dû sanctionner les partis qui ont
ruiné le pays, dont le CPR ? demande BCE.
- A propos des jeunes : BCE a dit qu'il redonnera la priorité à l'éducation, car la principale richesse de la Tunisie c'est la matière grise de ses enfants. Il a dit aussi qu'il fera réviser la loi 52-92 relative aux produits stupéfiants en l'assouplissant pour les jeunes et primo-consommateurs et en la rendant plus sévère pour les dealers et les trafiquants.
- A propos la promotion de l’image de la Tunisie à l’extérieur :
BCE veut redonner à notre pays son éclat et son rayonnement. « Ce rayonnement ne doit
pas être compris comme une exportation de notre modèle celui que nous nous
efforçons d'accomplir depuis la révolution. Nous n’avons de leçon à donner à
personne et nous ne saurions nous immiscer dans les affaires intérieures
d’aucun pays ».
Durant l'interview BCE a rappelé les invectives, les insultes et
les mensonges de tartour à son encontre ... dont celui de la falsification des
élections du temps de Bourguiba, dont l'accusent souvent Marzougui et ses
partisans. BCE a rétabli la vérité historique : « J'ai été
ministre de l'Intérieur entre 1965 et 1969 et durant ces années-là, il n'y a
pas eu d'élection. Quant à celle de 1981, qui a été falsifiée, je n'y étais pas
associé puisque j'étais, cette année-là, ministre des Affaires étrangères. Dans
l'entretien télévisé que l'on cite souvent, je n'ai pas dit que j'ai falsifié
des élections, mais juste admis que, sous le régime de Bourguiba, les élections
étaient falsifiées, que cette pratique était courante dans les pays où un seul
parti gouvernait et où il n'y avait qu'un seul candidat à la présidence. Il
fallait confirmer le plébiscite du peuple pour son chef par le bourrage des urnes.
Ce que Ben Ali avait exagéré en passant le plébiscite de 80 à 99% ».
Sans aucun doute, BCE est l'homme de la situation : il a le
charisme, l'expérience et la sagesse nécessaire pour sortir la Tunisie du
marasme où l'ont mise volontairement Tartour & Ghannouchi parcequ'ils n'ont
aucune fibre patriotique.
Et
pour cause : le premier est
pan arabiste et le second est pan islamiste ... et les deux veulent DISSOUDRE
la Tunisie dans leurs vieilles lubies !
La différence entre Tartour et BCE :
- c'est comme la différence entre la nuit et le jour, puisque
Tartour est soutenu par les obscurantistes que sont les frères musulmans
nahdhaouis, les salafistes enfants de Ghannouchi, les jihadistes et sa milice
personnelle la fameuse LPR qui continue à officier bien qu'interdite légalement
... tous voulant ramener la Tunisie en arrière .... son militantisme n'étant
qu'un leurre populiste !
- alors BCE regarde vers l'avenir comme des millions de tunisiens
!
Rachid Barnat
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