dimanche 14 décembre 2014

Béji Caïd Essebsi : EN CAMPAGNE POUR LE SECOND TOUR

Article paru dans Kapitalis

BCE sur Al Hiwar Ettounsi : brillant comme d'hab !
BCE plus combatif que jamais. 
Chapeau au journaliste Hamza Belloumi : il n'a éludé aucune des questions qui fachent !
Un vrai pro.

Une belle prestation empreinte de sagesse : il nous réconcilie avec la politique et le pragmatisme auquel aspirent les tunisiens, fatigués des idéologies totalitaires et que l'amateurisme de Tartour et ses amis ont en dégoûté beaucoup de tunisiens !
Beji-Caid-Essebsi-Al-Hiwar-Ettounsi-Banniere
BCE a été clair et net !
- A propos de son âge : La question de l'âge ne lui pose aucun problème.
L'âge qui ne lui pose aucun problème. Bien au contraire, l'homme il tire sa sagesse de sa riche expérience politique, qui lui a permis de mener la première phase de transition démocratique (mars-décembre 2011) de manière pacifique et civilisée, et qu'il a couronnée par des élections libres, pluralistes et transparentes, une première dans le monde dit «arabo-musulman» et saluée comme telle par toutes les vieilles démocraties
- A propos de son refus du face à face télévisé  avec Moncef Marzougui :  M. Caïd Essebsi a été tout aussi clair : Marzougui est impulsif et ne respecte pas les règles du débat démocratique ni la courtoisie élémentaire pour mener quelque débat que ce soit. «On imagine bien ce qu'il pourrait dire. il est capable de m'insulter. Et comme je n'ai pas la langue dans la poche, je ne manquerais pas de lui répondre du tac au tac. Le débat risquerait alors de dégénérer et cela donnerait une piteuse image aux Tunisiens», a-t-il expliqué.
Il rappelle que Jacques Chirac avait refusé de débattre avec Jean Marie Le Pen bien que ce dernier soit un démocrate, ce que n'est pas Marzougui. A la question du journaliste Hamza Belloumi si Marzougui est assimilable à l’extrême droite, BCE dit qu'il est "extrémiste en tout" !
- A propos de ses rapports avec Ennahdha : BCE a dit qu'il n'a fait que respecter le choix des Tunisiens en acceptant que la vice-présidence du nouveau parlement soit accordée à ce parti. Il se devait de traiter correctement le deuxième parti en nombre de sièges au parlement, ce qui ne veut pas dire qu'il partagera le pouvoir avec lui, a-t-il tenu à préciser.
- A propos des assassinats politiques, BCE réaffirme sa volonté d'en connaitre les responsables, car c'est une question primordiale de justice !
- A propos de Hamma Hammami : BCE a indiqué avoir rencontré le porte-parole du Front populaire et lui avoir exprimé son attachement à l'unité de cette coalition de gauche. «Je ne leur ai pas demandé de soutenir ma candidature», a-t-il précisé. Et d'ajouter: «Il faut que le Front populaire reste fort et uni pour peser dans le jeu politique.» 
- A propos de l'ISIE (l'Instance supérieure indépendante des élections) : BCE trouve curieux que M. Marzougui ait admis et accepté le verdict de l'ISIE, en octobre 2011, qui l'a porté indirectement au pouvoir – puisqu'il a été élu en tant que constituant avec 7.000 voix et ne doit son poste de président provisoire qu'au marchandage avec Ghannouchi –, alors qu'il met, aujourd'hui, en question l'honnêteté et la crédibilité de cette institution et menace d'en contester le verdict s'il perdait le second tour, oubliant que cette institution est indépendante, bien que ses membres aient été choisis par la troïka, l'ex-coalition gouvernementale... dont M. Marzouki faisait partie !

Curieuse conception de la démocratie, s'étonne BCE : 
° Si tartour gagnait c'est que l'ISIE a fait son travail correctement; et s'il perdait, c'est qu'elle n'a pas bien travaillé !
° Par ailleurs, M. Marzougui, grand démocrate devant l’Éternel, et son parti, le Congrès pour la république (CPR), continuent de critiquer le peuple pour ses mauvais choix aux législatives du 26 octobre 2014... Et ne cessent de répéter que les Tunisiens le regretteront ! 
Les électeurs n'auraient-ils pas dû sanctionner les partis qui ont ruiné le pays, dont le CPR ? demande BCE.

- A propos des jeunes : BCE a dit qu'il redonnera la priorité à l'éducation, car la principale richesse de la Tunisie c'est la matière grise de ses enfants. Il a dit aussi qu'il fera réviser la loi 52-92 relative aux produits stupéfiants en l'assouplissant pour les jeunes et primo-consommateurs et en la rendant plus sévère pour les dealers et les trafiquants.

- A propos  la promotion de l’image de la Tunisie à l’extérieur : BCE veut redonner à notre pays son éclat et son rayonnement. « Ce rayonnement ne doit pas être compris comme une exportation de notre modèle celui que nous nous efforçons d'accomplir depuis la révolution. Nous n’avons de leçon à donner à personne et nous ne saurions nous immiscer dans les affaires intérieures d’aucun pays ».

Durant l'interview BCE a rappelé les invectives, les insultes et les mensonges de tartour à son encontre ... dont celui de la falsification des élections du temps de Bourguiba, dont l'accusent souvent Marzougui et ses partisans. BCE a rétabli la vérité historique : « J'ai été ministre de l'Intérieur entre 1965 et 1969 et durant ces années-là, il n'y a pas eu d'élection. Quant à celle de 1981, qui a été falsifiée, je n'y étais pas associé puisque j'étais, cette année-là, ministre des Affaires étrangères. Dans l'entretien télévisé que l'on cite souvent, je n'ai pas dit que j'ai falsifié des élections, mais juste admis que, sous le régime de Bourguiba, les élections étaient falsifiées, que cette pratique était courante dans les pays où un seul parti gouvernait et où il n'y avait qu'un seul candidat à la présidence. Il fallait confirmer le plébiscite du peuple pour son chef par le bourrage des urnes. Ce que Ben Ali avait exagéré en passant le plébiscite de 80 à 99% ».

Sans aucun doute, BCE est l'homme de la situation : il a le charisme, l'expérience et la sagesse nécessaire pour sortir la Tunisie du marasme où l'ont mise volontairement Tartour & Ghannouchi parcequ'ils n'ont aucune fibre patriotique. 
Et pour cause : le premier est pan arabiste et le second est pan islamiste ... et les deux veulent DISSOUDRE la Tunisie dans leurs vieilles lubies !

La différence entre Tartour et BCE : 
- c'est comme la différence entre la nuit et le jour, puisque Tartour est soutenu par les obscurantistes que sont les frères musulmans nahdhaouis, les salafistes enfants de Ghannouchi, les jihadistes et sa milice personnelle la fameuse LPR qui continue à officier bien qu'interdite légalement ... tous voulant ramener la Tunisie en arrière .... son militantisme n'étant qu'un leurre populiste ! 
- alors BCE regarde vers l'avenir comme des millions de tunisiens !

Rachid Barnat



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