Pourquoi ?
" Si vous trouvez que l'éducation coûte cher, essayez l'ignorance " !
Abraham Lincoln
" Dans chaque village il y a un flambeau : l'instituteur;
et un homme qui souffle dessus : le curé. "
Victor Hugo
Dan
- Beaucoup d'enseignants ont développé un circuit parallèle d'enseignement, réservant le "savoir" à ceux d'entre leurs élèves qui "veulent bien" s'inscrire à leurs cours particuliers !
- Un système qui frise le racket pour "arrondir" les fins du mois si ce n'est plus, puisque les parents désireux de voir réussir leurs enfants sont obligés de céder à la pression des enseignants qui incitent leurs élèves à prendre des cours particuliers !
- Certains parents dans le besoin, se sacrifient pour assurer un avenir à leurs gosses ... et cèdent à la tentation de leur donner "plus de chance" par des cours particuliers.
- Un système qui frise le racket pour "arrondir" les fins du mois si ce n'est plus, puisque les parents désireux de voir réussir leurs enfants sont obligés de céder à la pression des enseignants qui incitent leurs élèves à prendre des cours particuliers !
- Certains parents dans le besoin, se sacrifient pour assurer un avenir à leurs gosses ... et cèdent à la tentation de leur donner "plus de chance" par des cours particuliers.
- Certains enseignants poussent l'injustice du savoir, à vendre à leurs élèves du cours particulier, les épreuves des examens, leur garantissant la "réussite".
- Avec la multiplication des écoles privées, les meilleurs enseignants les préfèrent à l'école publique.
- Le recrutement des enseignants ne se fait plus au mérite mais s’achète par l'argent ou se fait par le biais du piston !
- Les diplômes aussi se vendent et s’achètent ... comme tout le reste d'ailleurs; depuis la généralisation de la corruption sous ZABA !
Un père raconte comment il a aidé sa fille à faire son cursus scolaire sans redoubler; et ce, jusqu'au doctorat pour devenir professeur de lettres à la faculté.
La fille n'est pas brillante ! Loin de là ! Qu'à cela ne tienne : le père profitant du système de corruption mis en place dans cette auguste institution, tout naturellement inscrivait sa fille chaque années, aux cours particuliers, lui achetant les épreuves à chaque étape.
Arrivée à l'université, il a procédé de la même manière puisque même les professeurs des facultés ont développé "les cours particuliers" et la "vente" des épreuves des examens à leurs "clients" !
Résultat : voilà une fille doctorante en lettres qui enseigne le français à la faculté ... mais qui le parle et l'écrit comme un pied ! Comment s'étonner dés lors du niveau du français des étudiants qu'elle forme ?
Les exemples comme celui-ci, tous les tunisiens en ont !
Comment voulez-vous lutter contre la corruption, ce fléau économique et social si vous laissez s'installer et perdurer cette corruption au niveau des élèves ?
Et ce ne sont pas les écoles coraniques qui se sont multipliées sous l'ex-troïka, dominée par les Frères musulmans, qui vont relever le niveau des jeunes !
- En ce qui concerne la double culture et la langue française qu’affectionnent tant les tunisiens, il faut rappeler que l'enseignement voulu par Bourguiba a été le bilinguisme en leur inculquant sans complexe aucun, la culture française en plus de la culture arabe, y voyant un enrichissement pour son peuple. Certains ont maîtrisé l'arabe mieux que le français, d'autre ont fait l'inverse et bien d'autres, les deux à la fois.
Ce qui n'a pas empêché un certain ostracisme entretenu par des gens complexés de l'Histoire (islamiste & arabistes) mais aussi vis à vis de la France, qui aspirent à une culture unique et à une langue unique : l'arabe !
Pour couper l'herbe sous leurs pieds, Ben Ali a décidé de revenir sur le système de la double culture instaurée par son prédécesseur, en arabisant l’enseignement et en réduisant l’apprentissage de la langue française à une simple langue étrangère. Sauf qu’une fois arrivé au niveau universitaire, beaucoup de filière sont enseignées uniquement en français comme les sciences et la médecine; alors que beaucoup d’étudiants ne maîtrisent pas cette langue, ce qui complique leur formation.
Résultat : l’Education Nationale devient schizophrène avec cette réforme qui produit des diplômés ne maîtrisant ni l'arabe et encore moins le français .... que ce soit par la langue ou par la culture ! Ce qui explique la baisse du niveau général des étudiants formés dans le système public.
Comment voulez-vous lutter contre la corruption, ce fléau économique et social si vous laissez s'installer et perdurer cette corruption au niveau des élèves ?
Et ce ne sont pas les écoles coraniques qui se sont multipliées sous l'ex-troïka, dominée par les Frères musulmans, qui vont relever le niveau des jeunes !
- En ce qui concerne la double culture et la langue française qu’affectionnent tant les tunisiens, il faut rappeler que l'enseignement voulu par Bourguiba a été le bilinguisme en leur inculquant sans complexe aucun, la culture française en plus de la culture arabe, y voyant un enrichissement pour son peuple. Certains ont maîtrisé l'arabe mieux que le français, d'autre ont fait l'inverse et bien d'autres, les deux à la fois.
Ce qui n'a pas empêché un certain ostracisme entretenu par des gens complexés de l'Histoire (islamiste & arabistes) mais aussi vis à vis de la France, qui aspirent à une culture unique et à une langue unique : l'arabe !
Pour couper l'herbe sous leurs pieds, Ben Ali a décidé de revenir sur le système de la double culture instaurée par son prédécesseur, en arabisant l’enseignement et en réduisant l’apprentissage de la langue française à une simple langue étrangère. Sauf qu’une fois arrivé au niveau universitaire, beaucoup de filière sont enseignées uniquement en français comme les sciences et la médecine; alors que beaucoup d’étudiants ne maîtrisent pas cette langue, ce qui complique leur formation.
Résultat : l’Education Nationale devient schizophrène avec cette réforme qui produit des diplômés ne maîtrisant ni l'arabe et encore moins le français .... que ce soit par la langue ou par la culture ! Ce qui explique la baisse du niveau général des étudiants formés dans le système public.
Pour échapper à cette « paupérisation » du savoir, les plus nantis orientent leurs enfants vers des écoles et des universités privées qui ont conservé pour la plus part d’entre elles, l’ancien système qui a donné ses preuves. Enseignement privé, prisé par ceux-là même qui veulent "arabiser" l'enseignement dans les écoles publiques; puisque c'est là qu'inscrivent leurs rejetons les cadres des partis islamistes et arabistes !
Cette situation ne peut plus durer car elle va entraîner une diminution globale de l’instruction de tout un peuple et elle signera, dés lors, un rapide déclin économique. Plus encore en baissant le niveau, elle favorisera le développement de l'obscurantisme qui ne prospère que sur l'ignorance.
Cette situation ne peut plus durer car elle va entraîner une diminution globale de l’instruction de tout un peuple et elle signera, dés lors, un rapide déclin économique. Plus encore en baissant le niveau, elle favorisera le développement de l'obscurantisme qui ne prospère que sur l'ignorance.
Un des objectifs premiers, serait de favoriser à nouveau l'école publique. Cela signifie qu'on le veuille ou non, donner des moyens à l'Education Nationale et lutter contre les dérives des écoles privées mais aussi en interdisant les cours particuliers qui minent l'égalité des citoyens produisant les effets décrits plus haut.
Les grèves actuelles sont sans doute manipulées (LPR ? CPR ? ... ) et excessives mais elles traduisent le malaise profond de l'Education Nationale. Il faut donc mettre en oeuvre un vaste chantier.
Il faut clairement favoriser le bilinguisme ( français ou anglais) et renforcer la formation des maîtres.
Alors question à notre ministre de l'Education Nationale Néji Jelloul : comment faire pour redonner à la Tunisie les nouveaux hussards dont elle a besoin pour poursuivre l'oeuvre de leurs prédécesseurs de construire la jeune République ?
Rachid Barnat
ANNEXE -
Réformes : quelques suggestions
I / Limiter les écoles privées :
- Les enseignants devront avoir les mêmes diplômes que dans l’enseignement public,
- Ils ne pourront pas participer ni à l’élaboration des sujets d’examen, ni des programmes; et ne pourront pas participer aux jurys d’examen.
- Il faudra instaurer un corps d’inspection qui aura pour tâche de contrôler les écoles privées et notamment le respect des programmes nationaux.
II / Limiter les cours particuliers :
- Il ne s’agit pas de les interdire mais d’interdire de donner des cours dans l’année où l’on enseigne et à ses élèves.
- Par ailleurs il faudra imposer un critère quantitatif pour que l’enseignant ne délaisse pas son métier au profit des cours particuliers.
- Sanctionner nettement tout favoritisme avéré, pour l'obtention d'un diplôme, par la suspension ou la révocation du ou des auteurs.
III / Revaloriser le statut des enseignants du public :
- Relever nettement le niveau de la formation initiale
- revaloriser les salaires,
- obliger à une formation permanente régulière,
- instaurer des inspections régulières et sérieuses.
IV / Enfin donner plus de moyen matériels et humains à l’école publique; au besoin en instaurant une taxe sur les écoles privées.
ANNEXE -
Réformes : quelques suggestions
I / Limiter les écoles privées :
- Les enseignants devront avoir les mêmes diplômes que dans l’enseignement public,
- Ils ne pourront pas participer ni à l’élaboration des sujets d’examen, ni des programmes; et ne pourront pas participer aux jurys d’examen.
- Il faudra instaurer un corps d’inspection qui aura pour tâche de contrôler les écoles privées et notamment le respect des programmes nationaux.
II / Limiter les cours particuliers :
- Il ne s’agit pas de les interdire mais d’interdire de donner des cours dans l’année où l’on enseigne et à ses élèves.
- Par ailleurs il faudra imposer un critère quantitatif pour que l’enseignant ne délaisse pas son métier au profit des cours particuliers.
- Sanctionner nettement tout favoritisme avéré, pour l'obtention d'un diplôme, par la suspension ou la révocation du ou des auteurs.
III / Revaloriser le statut des enseignants du public :
- Relever nettement le niveau de la formation initiale
- revaloriser les salaires,
- obliger à une formation permanente régulière,
- instaurer des inspections régulières et sérieuses.
IV / Enfin donner plus de moyen matériels et humains à l’école publique; au besoin en instaurant une taxe sur les écoles privées.
je partage complètement, sauf le fait de dire que les grèves actuelles sont manipulées, je suis enseignant et ne fais partie d'aucun parti mais je lutte pour mes revendications légitimes.
RépondreSupprimerHabib Ben Fredj :
RépondreSupprimerPrimo, je suis pour la suppression des cours particuliers.
Secundo, il faudrait améliorer les conditions matérielles des enseignants qui sont tous sous-payés.
Tertio , la baisse du niveau de l'enseignement n'a rien à voir avec ça :
Depuis que Mohamed Mzali a tout arabisé : l'histoire, la géographie, la philosophie .... s'il pouvait arabiser le français, il l'aurait fait, alors il a baissé le coefficient de cette matière.
Il a chassé les coopérants étrangers soit-disant par panarabisme en engageant des étudiants qui ont raté leurs études, pour enseigner le français et bien d'autres matières. C'était le début du déclin qui n'a fait qu'empirer avec le régime de Ben Ali qui n'avait même pas le bac et qui était président de la République !
Vous comprenez maintenant pourquoi nos médecins griffonnent des ordonnances illisibles : ils sont incapables de construire une phrase correcte .
Nebil Maghraoui :
RépondreSupprimerLe jour de l'inscription, les élèves dont les familles sont aisées sont placés dans une même classe et constituent pour l'administration et les enseignants une source de revenu sûre pendant toute l'année scolaire et parfois pendant toute la scolarité ( primaire ou secondaire ); et les élèves dont les parents ne sont pas aisés sont rassemblés comme du bétail et sont livrés à eux-mêmes !
Et ce système dure hélas depuis des décennies.
Or l'école est le seul milieu d'intégration et d'épanouissement pour les jeunes. Ces pratiques contribuent à marginaliser les élèves et les poussent à la délinquance.
Les formations d’ingénieur entre polémiques et réalités -
RépondreSupprimerPremière partie : prépas ou prépas ?
http://www.leaders.com.tn/article/16446-les-formations-d-ingenieur-entre-polemiques-et-realites-premiere-partie-prepas-ou-prepas
ENSEIGNANT, LA VÉRITÉ TOUTE NUE !
RépondreSupprimerUn prof d'université nous explique la raison du niveau catastrophique de l'enseignement en Tunisie :
" La formation des futures générations est confiée aux plus mauvais bacheliers de Tunisie " !
Mamoghli Chokri :
Sans généraliser comme d'habitude car beaucoup de profs sont très compétents, sérieux honnêtes, sincères et forcés de faire grève, il faut savoir qu'une très grande partie des enseignants du secondaire qui exercent actuellement, qui font grève et qui nous donnent des leçons, est formée des maîtrisards des facultés des sciences (maths, physique, chimie, sciences naturelles), des facultés des lettres (arabe, français, anglais, sociologie, philosophie, histoire, géographie), des facultés de théologies (éducation religieuse), des facultés d'économie et de gestion.
La tranche d'âge qui domine est celle des 30-50 ans, c'est à dire celle des maîtrisards des années 90 et du début des années 2000.
Celle du Capes, généralement acheté et vendu rue Sidi Boumendil !
Orientés par défaut, du fait de leurs très faibles moyennes au bac, vers ces grandes fac qui ont été le fer de lance de la société tunisienne moderne et qui ont formé au début des années 60 les élites nationales, ils ont attendu des années avant de décrocher une "blaça" (un poste) dans l'enseignement.
Aujourd'hui ils nous montrent ce qu'il convient de faire ou de ne pas faire. C'est un comble !
Prenez un guide du bachelier et regardez les scores d'orientations vers ces facs, vous verrez que je dis la vérité.
Il faut savoir que la formation des futures générations est confiée aux plus mauvais bacheliers de Tunisie : ceux qui ne trouvent pas d'emplois dans les autres secteurs de l'économie et qui à force d'attendre oublient le peu qu'ils ont appris à la fac.
Je sais que mon discours ne plait pas. C'est pour cela que je le tiens.
Je dis la vérité rien que la vérité.
Je propose que chaque syndicaliste qui nous parle de niveau et de qualité de l'enseignement, nous montre son relevé de notes au bac et ses relevés de notes à la fac.
Myriem Ayoub Trabelsi : Bravo M.Chokri Mamoghli !
RépondreSupprimerVous avez eu beaucoup de courage de rédiger ce billet !
Maintenant, attendez-vous à recevoir une volée de bois vert de la part des enseignants "sérieux et compétents".
Je vais enfoncer le clou en parlant des heures d'étude avec lesquels les enseignants s'enrichissent (j'assume ce mot !).
Certains nous disent que ce sont les parents qui viennent demander aux enseignants de donner des cours particuliers à leurs enfants.
Admettons que ce soit vrai : si des parents viennent demander des cours particuliers, c'est bien la preuve que les enseignants n'ont pas fait leur boulot en classe. C'est la preuve flagrante aussi de leur incompétence ....
Que dire des enseignants qui donnent le sujet la veille de l'examen (le fameux "petit coup de pouce" évoqué plus haut) ?
Que dire des enseignants qui font du chantage aux élèves pour qu'ils prennent des cours particuliers ?
Que dire des enseignants qui donnent des 18 et des 19 aux élèves contre espèces sonnantes et trébuchantes pour remonter la moyenne du bac...
25% des élèves qui passeront leur bac, constituent une manne inespérée pour ces enseignants : j'en parle parce que j'ai été moi-même enseignante et que j'ai vécu cette corruption qui prenait de l'ampleur et s'étalait sans aucun scrupule aux yeux de tous ... c'était devenu "normal" !
Je sais de quoi je parle !
Néji Jalloul, ministre de l'éducation nationale :
RépondreSupprimerLes Tunisiens dépensent 700 millions de dinars en cours particuliers !
http://www.businessnews.com.tn/neji-jalloul--les-tunisiens-depensent-700-millions-de-dinars-en-cours-particuliers,520,56347,3
700 millions de dinars dépensés chaque année par les Tunisiens pour les cours particuliers
RépondreSupprimerhttp://www.webdo.tn/2015/06/11/tunisie-700-millions-de-dinars-depenses-chaque-annee-par-les-tunisiens-pour-les-cours-particuliers/
LA FRANCE CHANGE-T-ELLE SA POLITIQUE D'ACCUEIL POUR LES ETUDIANTS TUNISIENS ?
RépondreSupprimerEn tout cas, les responsables politiques français ont entrepris d'agrandir la Maison de Tunisie à la Cité Universitaire pour augmenter le nombre d'étudiants qui y séjourneront, et de relancer la coopération universitaire franco-tunisienne !
La France semble par cet acte prendre conscience du mal que ses responsables politiques ont fait à la francophonie et à la francophilie.
En effet, après avoir pratiqué une politique d'ouverture pour recevoir les étudiants tunisiens à bras ouverts du temps de Bourguiba, elle a choisi par populisme (FN oblige !), d'en restreindre l'effectif en multipliant les tracasseries administratives dont le fameux visa .... ce qui avait obligé bon nombre d'étudiants de partir vers le Canada ou pire vers les pays du Golfe.
Et ce qui devait arriver est arrivé : les tunisiens se sont immergés dans l'arabité; et pire encore, dans le model sociétal des bédouins en se convertissant au wahhabisme qui le fonde !
http://www.ciup.fr/accueil/signature-convention-quadripartite-pavillon-habib-bourguiba-tunisie-63131/
LE NIVEAU SCOLAIRE BAISSE AUSSI BIEN ALGÉRIE, QU'EN TUNISIE !
RépondreSupprimerL’école algérienne est aujourd’hui une école sinistrée et tournée vers le passé.
C'est ce qui est en train d'arriver à l'école tunisienne !
Car tant qu'il n'y aura pas de réelle volonté politique de relever le niveau scolaire, il ne sert à rien de jeter l'argent par la fenêtre si c'est pour abandonner l'éducation aux Frères musulmans et autres barbus ... avec l'espoir qu'ils ne se mêlent pas des autres secteurs politique et économique !!!
http://www.arabies.com/algerie-education-reforme-ou-faux-espoir/
UN MINISTRE QUI CONFIRME CE QUE TOUT LE MONDE SAIT : Le niveau de l'enseignement et des enseignants touche le fond !
RépondreSupprimerRachid Merdassi :
Hatem Ben Salem ministre de l'Education Nationale, a résumé en une phrase la descente aux enfers de notre enseignement :
" Le niveau lamentable de nos élèves et étudiants est à l'image du bas niveau de nos enseignants depuis les années 90 " !
Un verdict cinglant et sans appel qui coiffe les syndicats corporatistes au poteau !
Va-t-on le laisser réformer et lui accorder les moyens nécessaires, alors que nous savons l'opposition farouche des islamistes et leurs sympathisants dans le corps enseignant, au savoir et à la culture ?
Tout un défi vital pour l'avenir du pays et duquel dépendra son destin !
PS : " Et Gaïa furieuse s'adressa à ses enfants, enfermés dans ses entrailles : " Y-en a t-il un parmi vous, leur dit-elle, qui aura le courage de nous débarrasser d'Ouranos ? ".
http://kapitalis.com/tunisie/2017/11/11/capes-2017-des-candidats-admis-avec-une-moyenne-de-420/
COURS PARTICULIERS ou ECOLES PRIVÉES ?
RépondreSupprimerClaude Youssef :
Une dame, femme de ménage de métier, a une fille dans une école publique d'Ez Zahra.
Elle est obligée de payer 50 dt de cours particulier en français pour son enfant.
L'institutrice lui a dit : " Estimes toi heureuse que je ne te fasse pas payer 70 dt ".
Pour 50 dt les 4h de cours supplémentaires par semaine, avec 15 autres enfants : joli complément de salaire, non déclaré bien entendu.
Il y a une école privée à côté où les parents paient 200 dt par mois et là ils n'ont pas besoin de payer des cours supplémentaires, puisque les cours sont bien faits.
" Mais je ne peux pas payer 200 dt par mois ", dit la femme de ménage.
Voilà comment certains enseignants (très nombreux et sur tout le territoire) du primaire poussent les parents à mettre leurs enfants dans le privé, et renforcent une ségrégation par l'argent.
BILINGUISME ...
RépondreSupprimerSlah El Mokhtar :
Les seuls véritables bilingues chez nous, sont les Frères musulmans d'Ennahdha qui manient aussi bien la langue de bois que la langue de vipère.