Caroline Valentin perspicace, perce à jour le jeu machiavélique de Tariq Ramadan. Sait-elle au moins qu'il défend le wahhabisme cette doctrine nihiliste que son grand père Hassan El Banna s'en était inspirée pour fonder son organisation politique des "Frères musulmans" ? Car dans son analyse elle confond cette doctrine avec l'islam qui en compte bien d'autres obédiences dont plus personne ne parle.
Le plus étonnant de la part de Tariq ramadan, né en Suisse, de nationalité suisse et mariée à une franco-suisse, est son rejet de l'occident et de ses valeurs, dont il a joui et continue de jouir ! A moins qu'il se croit un destin, celui de poursuivre l'oeuvre machiavélique de son grand père : d'où le populisme, le double langage ... Ainsi il en va de l’excision des fillettes comme de la lapidation des femmes, pourvu que les Frères musulmans tiennent en otage les musulmans d'occident et l'islam !
R.B
Le plus étonnant de la part de Tariq ramadan, né en Suisse, de nationalité suisse et mariée à une franco-suisse, est son rejet de l'occident et de ses valeurs, dont il a joui et continue de jouir ! A moins qu'il se croit un destin, celui de poursuivre l'oeuvre machiavélique de son grand père : d'où le populisme, le double langage ... Ainsi il en va de l’excision des fillettes comme de la lapidation des femmes, pourvu que les Frères musulmans tiennent en otage les musulmans d'occident et l'islam !
R.B
Ce que révèle le discours de Tariq Ramadan sur l'excision
FIGAROVOX/ENTRETIEN - « L’excision fait partie de nos traditions », a
déclaré Tariq Ramadan, appelant à une discussion interne à «la communauté musulmane
». Caroline Valentin décrypte la rhétorique sécessionniste du prédicateur.
Alexandre Devecchio -
Aux États-Unis, l'imam Shaker Elsayed du centre islamique de Falls Church, près
de Washington DC, a recommandé au début du mois de juin de pratiquer l'excision
pour éviter « l’hypersexualité » chez les femmes, avant de se rétracter devant
le tollé suscité. En France, Tariq Ramadan est venu à son secours dans une
vidéo publiée sur internet. « C’est controversé, mais il faut en discuter. Nous
ne pouvons pas nier le fait que [l'excision] fait partie de nos traditions »,
a-t-il déclaré dans la vidéo. Et de poursuivre : « Il ne faut pas exposer un de
nos leaders qui a servi la communauté pendant plus de trente ans. Il faut nous
lever pour défendre nos opinions, et avant de réagir de manière précipitée sur
quelconque sujet, nous devons avoir une discussion interne. (...)».
Que cela
vous inspire-t-il ?
Caroline VALENTIN - Qu'a dit M. Ramadan dans
cette vidéo ? Que l'excision et les mutilations génitales font partie « des traditions » de la
communauté musulmane. Que ces mutilations sont illégales « comme elles sont illégales aux
États-Unis » - M. Ramadan s'adresse alors aux musulmans américains qui se
sont insurgés contre le prêche de l'iman Elsayed -, c'est être « infidèle à la tradition
islamique ». Que ces musulmans qui ont demandé le renvoi de l'imam Elsayed
l'ont fait par peur d'être stigmatisés par les non musulmans, non par
conviction. Et ces non musulmans, dit Monsieur Ramadan, « on sait qui ils sont, on sait
ce qu'ils veulent faire, on sait la manière dont ils veulent faire de l'islam
un problème non seulement aux USA mais dans le monde entier ». Ce
sont des « racistes », des « islamophobes », et
vous, musulmans américains qui critiquez l'imam Elsayed, vous faites le jeu de
nos ennemis et vous n'êtes pas des « musulmans dignes ».
Enfin, que la question de la légitimité des mutilations génitales mérite d'être
discutée, mais discutée «en
interne», au sein de la communauté musulmane, sans influence ni a
fortiori injonction du «contexte», des «racistes», des «islamophobes», des
autres en somme qui «ont
un agenda politique»; ce n'est au demeurant pas vraiment un débat impliquant tous
les musulmans que prône M. Ramadan puisque précisément, il reproche aux
musulmans américains d'avoir pris l'initiative de contester les propos de
l'imam Elsayed et donc d'être entrés dans le débat ; non, c'est un débat qui
doit avoir lieu entre les docteurs de la foi et les intellectuels, les savants
en somme, avec éventuellement, et si besoin était, des questions à des médecins
musulmans. Il sera possible de soulever des arguments pendant ce débat mais en
l'occurrence, in
fine, ce sont les docteurs de la foi qui doivent déterminer si, du
point de vue de l'islam, l'excision doit être considérée comme condamnable … ou
acceptable.
Non
pas que M. Ramadan soit personnellement en faveur de l'excision. À y regarder
de plus près, il indique même qu'il ne l'est pas, mais sans trop insister sur
le point, en utilisant une formulation floue, une expression faible. Aucune
indignation, rien de la véhémence que l'on aurait pu espérer s'agissant de
pratiques internationalement reconnues comme des mutilations sauvages et des
sévices corporels pénalement répréhensibles dans tout État de droit. Il aurait
pu être en faveur de l'excision mais il se trouve qu'il est contre ; on ne
saura toutefois pas vraiment pourquoi. Car là n'est pas le cœur du message de
M. Ramadan. Son message, c'est avant tout celui d'une injonction à la
solidarité communautaire, à la soumission au groupe, d'autant plus impérative,
dit le « savant » Ramadan à ses « frères » et « sœurs »,
qu'il y a conflit entre l'islam et l'occident. L'occident et les occidentaux,
l'ouest, les « sionistes » pour reprendre une terminologie que l'on
retrouve dans les commentaires des sites communautaristes musulmans et sous la
vidéo de M. Ramadan sur Facebook.
L'occident qui veut la perte de l'islam. Vous vivez en occident mais l'occident
vous déteste, sachez-le. Chaque occidental, tous ceux qui vous entourent là où
vous vivez, sont des racistes et des islamophobes. Chaque occidental tient
chaque musulman pour son ennemi personnel. Et quand l'occidental critique les
paroles de l'imam, c'est vous qu'il critique, c'est vous qu'il agresse, c'est
vous qu'il entend détruire. Dès lors, vous, « frères » et « sœurs »
musulmans américains (mais le message s'adresse vraisemblablement à tous les
musulmans vivant dans des pays occidentaux), vous devez être conscients de ceci
: votre devoir, c'est de soutenir votre communauté. Même si cela passe par
accepter des pratiques, des diktats qui heurtent profondément votre sensibilité
et votre éthique personnelle. Vous êtes avec nous ou contre nous, votre devoir
est d'être avec nous, et si pour y parvenir, vous devez vous taire, eh bien,
taisez-vous.
Alexandre Devecchio - « Il ne faut pas laisser les
autres décider pour nous quelles sont nos priorités. Nous devons dire avec
dignité et confiance : c'est à nous de décider, pas aux islamophobes ni aux
racistes », explique Ramadan dans sa vidéo. Encore une fois toute critique de
l'islam est assimilée au racisme ou à l'islamophobie…
Caroline VALENTIN - Exactement.
Sauf que les critiques qui se sont élevées contre l'imam Elsayed ne sont pas
une critique de l'islam. Ces critiques ont d'abord été formulées par des
Américains musulmans, et par-dessus le marché par des musulmans fervents : il
s'agit de fidèles fréquentant la mosquée de l'imam en question. Mais M. Ramadan
opère un glissement sémantique tout à fait intentionnel. Si l'on attaque les
paroles d'un imam, on attaque l'islam. Si cette critique vient de musulmans,
elle fait le jeu de vos ennemis donc elle vise l'islam. Donc elle vise tous les
musulmans. Donc elle est raciste ou elle fait le jeu des racistes. Ou plutôt
des islamophobes, c'est-à-dire les racistes envers l'islam et les musulmans.
C'est là qu'on voit toute la perversité du concept d'islamophobie créé par les
têtes pensantes de l'islam politique. L'islamophobie n'est rien d'autre qu'une
arme, un instrument de conquête. L'islamophobie est une mystification qui vise
à réduire au silence tous ceux qui voudraient voir progresser l'islam vers un
islam éclairé, un islam réformé, une religion de paix et d'amour qui
deviendrait alors insusceptible d'être invoqué par des ennemis de l'occident
pour justifier le djihad. L'islamophobie, c'est le rétablissement du délit de
blasphème. Et nous, nous nous laissons faire : ce concept est repris par des
responsables politiques, par des organisations internationales, par des
intellectuels occidentaux. Ceux-là ont-ils oublié ce que nous a coûté la
répression du blasphème en France avant son abrogation, sous l'influence des
Lumières, dans le Code pénal de 1791 ? Ont-ils oublié cette histoire de feu et
de sang qui nous a permis de comprendre que réprimer le blasphème, c'est rester
dans l'obscurantisme et dans la haine de l'autre ? Ont-ils perdu de vue que là
où le blasphème est encore réprimé, les pays musulmans en grande majorité, il
est souvent utilisé par un islam majoritaire pour persécuter les minorités
religieuses, par exemple au Pakistan avec les minorités chrétiennes ?
Le discours de M. Ramadan est tragique. Il est tragique pour
nous en tant que nations occidentales, il est tragique pour les musulmans.
Tragique pour la cohésion nationale car c'est un discours destiné à alimenter
la peur de l'autre, le repli communautaire, c'est un discours défensif,
sécessionniste et in
fine agressif. Tragique pour les musulmans car il leur commande de
barrer la route à toute évolution hors de l'obscurantisme religieux où la
résurgence fondamentalisme du XXème siècle les replonge petit à petit. Il les
prive de tous les acquis humanistes des Lumières, en termes de liberté,
d'égalité, d'émancipation, de respect de la dignité humaine. Car si l'on suit
le raisonnement de M. Ramadan, c'est très simple : tout musulman doit
s'envisager avant tout comme un membre de la communauté des musulmans, et en
tant que membre de cette communauté, il doit préférer la règle de l'islam aux
droits et libertés fondamentales que lui garantit la constitution nationale.
Concernant les mutilations sexuelles féminines, le bon musulman devra s'en remettre à la décision des savants de l'islam. Décident-ils que cette pratique est obligatoire, alors, si l'on suit la logique de M. Ramadan, les bons musulmans devront s'y soumettre et y soumettre leurs enfants. Ils auront le devoir de violer sciemment une loi nationale destinée à les protéger contre des sévices corporels épouvantables pour se montrer « dignes d'être musulman », pour reprendre les termes de M. Ramadan. Or les savants de l'islam auxquels fait référence M. Ramadan ont déjà une position sur cette question : ils les considèrent, selon les différents courants de l'islam sunnite, soit comme honorifique, soit comme recommandée, soit comme obligatoire …
Concernant les mutilations sexuelles féminines, le bon musulman devra s'en remettre à la décision des savants de l'islam. Décident-ils que cette pratique est obligatoire, alors, si l'on suit la logique de M. Ramadan, les bons musulmans devront s'y soumettre et y soumettre leurs enfants. Ils auront le devoir de violer sciemment une loi nationale destinée à les protéger contre des sévices corporels épouvantables pour se montrer « dignes d'être musulman », pour reprendre les termes de M. Ramadan. Or les savants de l'islam auxquels fait référence M. Ramadan ont déjà une position sur cette question : ils les considèrent, selon les différents courants de l'islam sunnite, soit comme honorifique, soit comme recommandée, soit comme obligatoire …
L'injonction
à la solidarité communautaire quel que soit son prix se retrouve dans
l'enthousiasme manifesté par Houria Bouteldja, dans son livre Les
Blancs, les juifs et nous, devant la réaction de cette femme noire
qui expliquait qu'elle préférait ne pas porter plainte après avoir été violée
par un homme noir car elle ne pouvait pas « supporter de voir un homme noir
en prison ». Pour reprendre le commentaire de Jack Dion, « un Blanc qui viole une Noire,
c'est un crime raciste. Un Noir qui viole une Noire, c'est une affaire de
famille ».
Ces discours sécessionnistes, de peur et de repli, sont remarquablement efficaces pour bien fédérer un groupe ; et surtout pour bien le fédérer derrière celui qui tente de leur insinuer cette peur. Car tel est l'objectif de M. Ramadan : fédérer une communauté musulmane qui aujourd'hui ne l'est pas, qui est éclatée en sous-communautés selon (notamment) les pays d'origine des fidèles, et la fédérer autour d'un projet politique fondamentaliste qui doit non seulement la conduire à faire prévaloir la Charia sur les règles du pays où ces musulmans vivent mais à le faire dans une démarche défensive et donc en définitive agressive. C'est la démarche typique de l'islam politique des Frères Musulmans qui, pour reprendre l'expression de l'ex-Frère Farid Abdelkrim, prétend servir Dieu et les hommes mais entend surtout «se servir de Dieu et se servir des hommes ». Et ne nous y trompons pas, cette stratégie, qui vise à ce que chaque musulman considère chaque non musulman comme un ennemi personnel, a déjà commencé à porter des fruits et risque fort, sur le temps long, d'être redoutablement efficace et délétère.
Ces discours sécessionnistes, de peur et de repli, sont remarquablement efficaces pour bien fédérer un groupe ; et surtout pour bien le fédérer derrière celui qui tente de leur insinuer cette peur. Car tel est l'objectif de M. Ramadan : fédérer une communauté musulmane qui aujourd'hui ne l'est pas, qui est éclatée en sous-communautés selon (notamment) les pays d'origine des fidèles, et la fédérer autour d'un projet politique fondamentaliste qui doit non seulement la conduire à faire prévaloir la Charia sur les règles du pays où ces musulmans vivent mais à le faire dans une démarche défensive et donc en définitive agressive. C'est la démarche typique de l'islam politique des Frères Musulmans qui, pour reprendre l'expression de l'ex-Frère Farid Abdelkrim, prétend servir Dieu et les hommes mais entend surtout «se servir de Dieu et se servir des hommes ». Et ne nous y trompons pas, cette stratégie, qui vise à ce que chaque musulman considère chaque non musulman comme un ennemi personnel, a déjà commencé à porter des fruits et risque fort, sur le temps long, d'être redoutablement efficace et délétère.
Alexandre Devecchio - « Nous ne pouvons pas nier le
fait que [l'excision] fait partie de nos traditions ». En arrière-plan de cette
polémique se pose la question de la compatibilité de l'islam avec les valeurs
et le mode de vie occidentale ?
Caroline VALENTIN - Pour
être tout à fait précis, l'imam Elsayed a indiqué qu'était recommandée la
circoncision des filles qui ne consisterait qu'à enlever «la pointe de la partie sexuelle
sensible du clitoris » et non pas le clitoris en entier. M. Ramadan apporte la même
précision : il indique en effet que certains docteurs de la foi - car
effectivement, l'imam Elsayed reprend une position doctrinale - recommandent
dans la tradition musulmane que l'excision ne recouvre pas les pratiques
mutilantes allant jusqu'à l'infibulation (suture des grandes et petites lèvres)
qui sont pratiquées dans les pays d'Afrique. Toutefois, l'imam Elsayed précise
que cette « circoncision » ne doit avoir pour objectif que
d'empêcher « l'hypersexualisation » de la femme, sans toutefois
lui ôter son plaisir sexuel. Si l'imam Elsayed met sur le même plan
circoncisions masculines et féminines, il admet néanmoins que, contrairement à
la circoncision masculine, la « circoncision féminie » a
bien vocation à influencer la sexualité de la femme. Or si elle influe sur sa
sexualité, c'est qu'elle est mutilante. C'est d'ailleurs la raison pour
laquelle elle est fermement condamnée, quel que soit son degré, y compris au
stade de l'ablation partielle ou totale du clitoris ou du prépuce entourant le
clitoris, par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et est sévèrement
réprimée dans tous les pays occidentaux et dans un nombre croissant de pays non
occidentaux. Malgré cela, M. Ramadan, le savant, le philosophe qui a fait sa
thèse sur Nietzsche et étudié Kant, estime qu'il faut « discuter du point en interne ».
Voilà aussi toute l'habileté d'un certain discours fondamentaliste musulman,
rodé à marginalement revisiter et habiller de relativisme les préceptes et
pratiques les plus rigoristes de l'islam pour ne pas trop choquer l'opinion
occidentale majoritaire (non musulmane) : on ne dit pas que l'excision c'est
bien, mais on suggère qu'il serait possible, voire opportun, de débattre de la
question et d'en accepter à tout le moins les formes les moins extrêmes ; et ce
alors même qu'il s'agit d'un délit pénal ! C'est un peu comme si l'on prétendait
débattre du point de savoir si arracher un œil à quelqu'un pourrait, dans
certaines circonstances, être acceptable, aujourd'hui et dans une société
occidentale avancée, au motif que cela ferait partie d'une tradition
immémoriale sur un continent dont sont originaires certains membres de la
société. Ajoutons que l'imam Elsayed précise également que dans les pays
musulmans où cette circoncision n'est plus réalisée, il existerait des problèmes
d'hypersexualisation de la femme. Pour le dire plus simplement, pour l'imam, la
femme musulmane - et toutes les autres aussi bien sûr - non excisée est une
nymphomane en puissance.
Quelle est la position de l'occident dans tout cela ? M. Ramadan a un
point, et un seul. Oui, effectivement, l'occident porte des valeurs qui
s'opposent frontalement à celles des fondamentalistes musulmans. Mais
l'occident en porte une autre, qui domine toutes les autres : celle du rejet
total et absolu de l'essentialisation. Pour le dire plus simplement, l'occident
est sans aucun doute en conflit avec le fondamentalisme musulman qui veut qu'un
individu ne soit pas libre mais soumis, à Dieu, à l'islam, à la communauté. Qui
veut que la femme ne soit pas considérée comme l'égale de l'homme. Qui estime
que le non musulman est un mécréant qui doit être combattu, quel qu'il soit,
même celui qui vous a tendu la main, qui vous a donné son amitié, son estime,
un travail. Qui prévoit des peines de lapidation pour les femmes adultères, qui
en arrive à enjoindre la femme victime de viol d'épouser son violeur pour
éviter le déshonneur d'arriver vierge au mariage. Qui doit encore réfléchir au
point de savoir si les mutilations sexuelles féminines n'auraient pas en
définitive quelques inconvénients. Mais l'occident ne considère pas les
musulmans comme ses ennemis. Dans les pays occidentaux où certains d'entre eux
se sont installés, ils jouissent des mêmes droits et libertés que tous leurs
concitoyens. Des politiques de lutte contre les discriminations sont mises en
œuvre, les manifestations de racisme sont non seulement sévèrement réprimées
mais déclenchent de surcroît une opprobre publique systématique.
M. Ramadan, dont l'audience, la notoriété et l'influence dans les pays musulmans est négligeable, ne s'adresse d'ailleurs qu'aux musulmans vivant en occident et, il faut bien le dire, avec un certain succès. Or à ces derniers, nous devons le dire : méfiez-vous du chant de la sirène Ramadan. M. Ramadan n'est pas votre ami. Vos amis, ce sont les gens qui sont autour de vous, les occidentaux. Ce sont eux qui vous ont accueillis, nourris, soignés, éduqués avec autant de soin qu'on a pu le faire avec n'importe lequel de vos concitoyens. Ce sont eux qui sont ou seront vos amis, vos amours, vos clients, vos employeurs, vos médecins, vos enseignants. C'est eux, ce n'est pas Frère Tariq et ce n'est pas les pays musulmans que vous avez quitté car précisément, ils n'ont pas été capables de vous donner ce que l'occident vous a fourni. Vous êtes les bienvenus, sans que cela implique d'abandonner la religion qui est la vôtre, dès lors bien sûr que vous la tenez pour un message de paix et d'amour et que vous la pratiquez dans le respect de la religion - ou de l'absence de religion - des autres.
M. Ramadan, dont l'audience, la notoriété et l'influence dans les pays musulmans est négligeable, ne s'adresse d'ailleurs qu'aux musulmans vivant en occident et, il faut bien le dire, avec un certain succès. Or à ces derniers, nous devons le dire : méfiez-vous du chant de la sirène Ramadan. M. Ramadan n'est pas votre ami. Vos amis, ce sont les gens qui sont autour de vous, les occidentaux. Ce sont eux qui vous ont accueillis, nourris, soignés, éduqués avec autant de soin qu'on a pu le faire avec n'importe lequel de vos concitoyens. Ce sont eux qui sont ou seront vos amis, vos amours, vos clients, vos employeurs, vos médecins, vos enseignants. C'est eux, ce n'est pas Frère Tariq et ce n'est pas les pays musulmans que vous avez quitté car précisément, ils n'ont pas été capables de vous donner ce que l'occident vous a fourni. Vous êtes les bienvenus, sans que cela implique d'abandonner la religion qui est la vôtre, dès lors bien sûr que vous la tenez pour un message de paix et d'amour et que vous la pratiquez dans le respect de la religion - ou de l'absence de religion - des autres.
LES 3 ENNEMIS DES MUSULMANS D'EUROPE !
RépondreSupprimerUne franco-marocaine écrit dans FB :
Le drame des humanistes de culture ou de confession musulmane, est qu'ils ont, non pas un, mais 3 ennemis.
Mon expérience personnelle m'a amenée à constater, que contrairement aux apparences, lutter contre l'islamisme est plus aisé au Maroc qu'en France. Véridique !
En effet, de l'autre côté de la Méditerranée, nous avons un seul ennemi : les obscurantistes.
Et même s'ils sont majoritaires, ils ne vous poussent à tenir qu'un seul langage: celui de la Raison critique. Ça se confronte, ça hurle, ça s'accuse de tous les maux, mais les 2 camps sont bien identifiés.
En revanche, en France, c'est beaucoup plus complexe.
L' humaniste se bat sur 3 fronts :
1/ Il y a bien sûr les islamistes. Sauf que dans ce pays démocratique qu'est la France, ils ont appris à avancer masqués.
Ils agrègent également autour d'eux, non seulement les bigots, mais également les "indigénistes" ( type Roakaya Diallo ou Yassine Belattar ).
Ce mouvement idéologique vise à fracasser la Nation via une sécession culturelle.
2/ Notre deuxième ennemi est la gauche française qui a perdu son électorat d'ouvriers, et qui trouve chez la catégorie sus-mentionnée, LA victime à défendre face à l'oppresseur.
C'est ainsi que lorsque je dénonce l'islamisme, des concitoyens s'insurgent en me traitant de raciste. Alors que précisément, c'est en refusant aux arabo-musulmans l'exigence républicaine, en les traitant différemment des catholiques, qu'on commet un acte raciste.
3/ Le dernier ennemi est le plus désespérant : c'est le raciste "vieille France" qui chevauche vos arguments contre l'islamisme, pour donner à son racisme, un visage acceptable.
Il va reprendre votre rhétorique, vos schémas de pensée, et les mettra au service de sa haine de l'Autre.
C'est l'ennemi qui instrumentalise votre engagement, parasite votre discours et qui vous amène à scruter vos mots avant de les prononcer.
Sale temps pour moi !