Beaucoup de causes n’ont pu avancer que par un
militantisme souvent excessif pour l’obtention d’un minimum de reconnaissance
de droits aux minorités persécutées. C’est le cas de la lutte contre la
ségrégation raciale anti noire, de celle du racisme anti « beur », de
celle des homosexuels …
Si cela était justifiée pour le féminisme
pour accorder aux femmes le droit de vote, le droit de disposer de leur corps avec
la contraception, l’avortement, la procréation assistée … qu’en est-il du harcèlement
sexuel et du viol ? Les féministes ne tombent-elles pas dans le dogmatisme ? A vouloir voir du viol dans tout harcèlement sexuel et mettre sur un pied d'égalité un viol et un baiser volé, finit par nuire à la cause des féministes. C’est ce que dénonce Peggy Saste qui craint qu'on finisse par criminaliser des comportements bénins et de banaliser de véritables crimes.
R.B
#MeToo a été accaparé par un féminisme aux allures de
religion
Un an après, l'essayiste et journaliste scientifique déplore la
dogmatisation du mouvement, lui préférant un féminisme libéral et modéré.
Le 5 octobre 2017, une enquête
du New York Times dévoilait des accusations de harcèlement sexuel
s'étalant sur trois décennies à l'encontre du nabab hollywoodien Harvey
Weinstein. L'actrice Alyssa Milano lançait alors le hashtag #MeToo, suivi
en France de
#BalanceTonPorc par la journaliste Sandra Muller, libérant les paroles. Un an
après, quel est l'impact de ce mouvement social de fond ?
Essayiste,
journaliste scientifique et docteur en philosophie, Peggy Sastre est la
co-auteure de la fameuse
« tribune Deneuve » qui, en janvier, déplorait que la
légitime prise de conscience de violences sexuelles ne soit transformée
« en campagne de délations » et en nouveau « puritanisme ».
Les 13 et 14 septembre dernier, sa présence à l'université
d'été du féminisme était fortement contestée par certaines militantes
féministes. Pour Le Point, elle revient sur cette
année particulière et défend sa vision d'un féminisme modéré et libéral.
Thomas Mahler - Le Point : En
octobre 2017, Harvey Weinstein était accusé d'agressions sexuelles, ce qui a
marqué le début de la campagne #MeToo. Un an après, comment jugez-vous ce
mouvement qui, selon The
Economist, est peut-être l'avancée la plus puissante
pour l'égalité depuis l'introduction du vote des femmes ?
Peggy Sastre : Cela
va sans doute vous surprendre, mais je suis un peu moins enthousiaste. Il me
paraît assez prématuré, après un an, de juger non pas de l'ampleur, mais de la
puissance du mouvement. Si révolution il y a, comme on peut l'entendre, on le
saura dans dix, trente ou cinquante ans. Ce genre d'hyperbole relève d'une
logique journalistique – on crée un événement pour vendre du papier ou des
clics – et non pas historique et encore moins anthropologique. De la même
manière, je suis bien incapable de juger le mouvement dans son intégralité, je
ne peux me focaliser que sur les éléments qui me paraissent les plus
préoccupants. Le premier, et sans doute le moins analysé, c'est que l'affaire
Weinstein ne met pas l'accent sur l'égalité entre hommes et femmes. Au
contraire, son écho médiatique dominant s'est focalisé sur un antagonisme
comportemental non seulement entre hommes et femmes, mais parmi les femmes
entre elles. Dès le début, je me suis demandé pourquoi on n'entendait pas
parler de toutes les femmes qui avaient su jouer et profiter du système
Weinstein. Car non seulement cela aurait apporté des éléments factuels
attestant de la réalité de ce fameux système, mais en plus, on aurait mis en
lumière des femmes assez fortes pour retourner à leur avantage une stratégie a
priori conçue pour les opprimer. C'est assez significatif de ce passage d'une
culture de la dignité à une culture de la victimisation que peuvent analyser
des chercheurs comme Bradley
Campbell et Jason Manning.
Thomas Mahler : C'est-à-dire ?
Peggy Sastre : La
première avait évidemment énormément de défauts – on ne peut pas être Cary
Grant tous les jours – mais la seconde me semble bien pire. Je ne vois pas
quels peuvent être les apports « civilisationnels » d'une
essentialisation des femmes en pauvres petites marionnettes du bon vouloir des
hommes, tellement privées d'agentivité qu'elles ne savent toujours pas, quinze
ou trente ans plus tard, si elles ont réellement « consenti » à un
contact sexuel. Une illustration de ce renversement est très criante chez Monica Lewinsky. Au moment de l'affaire
Clinton, elle s'était dit parfaitement consentante et amoureuse, au moment de
#MeToo, elle a fait le tour des télés, un Kleenex à portée de main, pour
dénoncer l'atroce abus de pouvoir dont elle a été victime et sans lequel elle
ne se serait jamais mis de cigare dans le vagin. Lors des universités d'été du
féminisme, Irène Théry a justifié les attaques contre moi et les autres
rédactrices et signataires de « la fameuse tribune Deneuve » en
disant, en substance, « vous nous avez envoyé votre force individuelle à
la figure ». Ça m'a complètement décontenancée. Je n'arrive pas à
comprendre comment cela peut être considéré comme négatif. Mon cerveau ne
percute pas.
L'autre
travers de #MeToo, qui me semble heureusement un peu plus remarqué, c'est l'accaparement
de la libération de la parole par un féminisme aux allures de religion, avec
ses dogmes, sa liturgie et sa chasse aux hérétiques. Une idéologie devenue
totalitaire, parce qu'infectée par l'un des pires fléaux de notre époque :
l'identitarisme, qui est une façon de voir le monde sans autre réalité commune
(et encore moins objective) que la polarisation existentielle entre oppresseurs
et opprimés. C'est le féminisme d'une Laurence Rossignol, qui regrette qu'on ne
puisse pas légiférer sur la vie privée des gens ou qui répète que la justice
n'a pas été « faite » pour les femmes en général, et pour les
victimes de violences sexuelles en particulier, mais par les hommes et pour
protéger l'immunité des prédateurs. Une analyse qui semble en appeler à un
règlement extra-judiciaire non seulement des violences sexuelles, mais des
violences sexuelles dont sont victimes les femmes, qui leur seraient
« spécifiques » en raison même de leur sexe. C'est un tribalisme, une
balkanisation de la vie civile que je trouve proprement terrifiante. Nos
démocraties libérales se sont construites pour défendre les individus (minorité
ultime) contre la tyrannie de la majorité. Elles ont peut-être si bien
fonctionné qu'on assiste aujourd'hui à une sorte de tyrannie des minorités sur
la majorité, bien obligée de se faire silencieuse. Mais je ne parle pas de
minorités démographiques, mais de minorités psychologiques. Il me semble qu'une
attention démesurée est accordée aux individus les moins adaptés à la vie
intellectuelle d'une démocratie libérale – le respect du pluralisme, le
respect, voire la recherche de la contradiction, etc. Ceux qui crient le plus
fort, qui entendent dissoudre le débat par l'anathème, qui pensent que la
marche du monde est un jeu à somme nulle où il n'y a de victoire que dans
l'annihilation de l'adversaire. Et qui, à ce titre, estiment que tous les
moyens sont permis.
Thomas Mahler : #MeToo n'a-t-il pas eu le mérite de
faire prendre conscience de l'ampleur des harcèlements ou des agressions
sexuelles ?
Peggy Sastre : Je
crois que c'est malheureusement l'inverse. Avec #MeToo, on a vu aussi
énormément d'enquêtes très mal ficelées qui ont grossi artificiellement la
prévalence des violences sexuelles. Je pense notamment au sondage Odoxa
du 19 octobre 2017 qui statuait que « plus d'une femme sur
deux (53 %) en France a déjà été victime de harcèlement sexuel ou d'agression
sexuelle ». En regardant plus précisément leurs résultats, on s'apercevait
qu'ils mettaient dans le même panier des « propos déplacés » et des
« attouchements sexuels ». Idem pour l'enquête « Femmes et
déplacements » à Bordeaux,
qui conclue que « 87,5 % des femmes ont subi du harcèlement sexuel ou
sexiste au cours des 12 derniers mois ». Un des sociologues à
avoir mené cette enquête, Arnaud Alessandrin, commentait sur le site du
secrétariat à l'Égalité femmes-hommes : « Il y a une dimension
massive du harcèlement et des violences sexistes. Le panel est large et couvre
des agressions allant du regard au viol. » Un regard serait une
agression ? Ce ne sont que deux exemples parmi des dizaines et le phénomène
ne se limite pas à la France. Dans un récent sondage de la Fondation Thomson
Reuters, mené auprès « d'un panel de 538 experts en questions de
genre », on apprend que les États-Unis sont le dixième pays le plus
dangereux pour les femmes au monde et le troisième pays où les femmes ont le
plus de risque de subir des violences sexuelles. Vraiment ? Plus dangereux
que l'Iran qui punit de 74 coups de fouet une femme qui ne porte pas
le foulard islamique ? Plus dangereux que la Sierra Leone,
où 94 % des femmes ont subi des mutilations génitales ? Plus
dangereux que la Birmanie, où des milliers de musulmanes Rohingya, adultes et
mineures, ont été violées par des soldats et des miliciens en 2017 ?
C'est étrange et cela le devient encore plus quand on se renseigne sur la
« méthodologie » de ce sondage : les experts n'avaient pas
répondu en fonction de faits objectifs, mais selon leur
« perception » du phénomène. Qu'on laisse ce genre de données
façonner le débat public sur les violences sexuelles est plus qu'affligeant.
Non seulement parce que cela donne une image faussée de la réalité, et qu'on ne
peut traiter aucune maladie si on n'a pas le bon diagnostic, mais aussi parce
cela criminalise des comportements bénins et banalise de véritables crimes.
Enfin, cela risque d'inciter les femmes à un sentiment d'insécurité dommageable
pour les libertés individuelles. Je viens par exemple de voir passer sur
Twitter un « thread » où des centaines de femmes se disent, avec le
plus grand sérieux, que ce serait une bonne idée d'imposer un couvre-feu aux
hommes à partir de 21 heures...
Thomas Mahler : En janvier, votre tribune
collective dans Le Monde , qu'on a inopportunément résumée comme
étant une défense du « droit d'importuner », a, en France, représenté
la première grande critique de #MeToo et #BalanceTonPorc. Dix mois après, ne
regrettez-vous rien sur ce texte qui a provoqué une polémique monstre ?
Peggy Sastre : Au
niveau du texte, absolument rien. Cela demeure une tribune à cinq mains la plus
parfaite possible, vu que les rédactrices ont certes des points communs, mais
aussi énormément de divergences. Je reste, par contre, proprement consternée
par ce qui est arrivé à Brigitte Lahaie, notamment par notre faute après ce
communiqué de « désolidarisation » imbécile que nous avons envoyé
sous la pression d'une minorité très hurlante de nos signataires. Peut-être
qu'on aurait dû davantage bétonner ce genre de « service après-vente »,
mais le fait est que la tribune a été écrite par des écrivains, pas par des
communicants ou des politiques.
Thomas Mahler : Asia Argento, figure de #MeToo,
s'est vue à son tour accusée d'agression sexuelle par l'acteur Jimmy Bennett,
tandis que Judith Butler, grande théoricienne des gender studies, a, elle,
défendu Avital Ronell, philosophe féministe reconnue coupable par la New York
University de harcèlement sexuel sur l'un de ses élèves. Que vous inspirent ces
deux affaires ?
Peggy Sastre : J'ai
développé sur Slate ce que cela
m'inspirait. Pour ne pas se retrouver aussi vite le bec dans l'eau, il aurait
fallu que #MeToo (ou, plutôt, celles qui ont été présentées comme ses
« égéries », que ce soit ou pas de leur fait) se focalise sur la
défense de l'État de droit et de la civilisation relativement pacifiée qu'il
nous aura permis de construire et de fréquenter. Pas sur le piétinement de ses
principes les plus élémentaires sous couvert d'une « juste cause ».
J'insiste : la question des violences sexuelles n'est pas un problème de
relations hommes-femmes, c'est un problème civilisationnel qui se doit d'être
avant tout traité par le système pénal, soit l'un des moteurs les plus
puissants de l'auto-domestication humaine.
Thomas Mahler : Votre présence, ainsi que celles de
Raphaël Enthoven et Élisabeth Lévy, à la première université d'été du féminisme
a provoqué des remous chez les militantes. « Le féminisme n'est ni une
secte ni une marque déposée », a pourtant clarifié Marlène Schiappa...
Peggy Sastre : N'ayant
aucune pratique ni culture politique ou militante, je ne sais pas si les
féministes ont un sectarisme particulièrement prononcé ou pas, mais c'est un
travers que je ne peux que constater. Et à mon avis, c'est parce que la
majorité (si ce n'est la totalité) des combats pour l'égalité en droit entre
hommes et femmes ont été gagnés en France que le féminisme y périclite en une
ribambelle de sous-chapelles ayant chacune sa propre définition du féminisme –
et où on diabolise les autres, comme de juste accusées de promouvoir un
« faux féminisme ». Ce qui est un peu dommage lorsqu'on prétend servir
une cause un tant soit peu universelle. Après, j'ai quand même des yeux et des
oreilles et je crois que cette dégénérescence tribaliste touche beaucoup de
mouvements qui sont atteints du syndrome de saint George à la retraite, pour
reprendre la formule de Kenneth Minogue. On ne s'aperçoit pas que tous les
dragons sont morts (ou partis autre part) et on continue à donner des coups
d'épée dans le vent, car on ne sait pas faire autre chose. Ce qui est un
facteur fâcheux de radicalité.
Thomas Mahler : On vous a qualifiée de « chroniqueuse
pamphlétaire à la Éric Zemmour » . Or, vous défendez un « féminisme
darwinien » et vous vous réclamez de Steven Pinker, chantre du progrès.
Pouvez-vous expliquer votre vision du féminisme ?
Peggy Sastre : Je
reste assez traditionnelle dans mon féminisme, que je définis comme une défense
de l'égalité en droits des hommes et des femmes et que je justifie comme l'un
des principaux éléments de la pacification sociale – en effet, comme ce que
détaille et démontre Pinker. Ces derniers mois, j'ai quand même passé pas mal de
temps à faire mon propre « examen de conscience », provoqué par tous
ceux qui ont l'air d'être tellement persuadés de mon
« antiféminisme », et je suis arrivée à cette conclusion
provisoire : oui, je suis féministe, mais ce n'est pas mon idéologie
dominante. Je suis avant tout pacifiste. Je n'aime pas le conflit, je n'aime
pas la castagne, je ne crois absolument pas en la vertu purificatrice des bains
de sang. Mon rationalisme et mon féminisme sont les moyens de cette fin :
on sait aujourd'hui (c'est mesurable, testable, reproductible) que les sociétés
les plus paisibles sont celles où l'égalité entre les membres de la société est
acquise, notamment par un droit qui la garantit. Enfin, je revendique un
féminisme politiquement modéré, voire dépolitisé. Les deux grandes valeurs sur
lesquelles je l'édifie (et qui, d'ailleurs, me « guident » en
général) sont la liberté et la vérité. Des valeurs qui, je crois, ne sont le
monopole ni d'un camp ni d'un autre. Ou alors, c'est vraiment que la démocratie
libérale est super mal barrée...
*****
Une femme bien dans sa peau, répond aux féministes extrémistes ...
R.B
J’aime les hommes qui me prennent pour une femme et qui se mettent plein de cambouis sur les mains sans mot dire, et sans me connaître, pour remettre ma chaîne de vélo qui a déraillé.
J’aime les hommes qui, protecteurs, m’interpellent en m’appelant « ma p’tite dame ».
Je les aime tels qu’ils sont. J’aime qu’ils regardent un décolleté (que l’intéressée a soigneusement mis en valeur, pour qui ? seulement pour elle ? ah bon…).
J’aime les hommes qui prétendent que, femme, j’ai beaucoup plus d’intuition qu’eux.
J’aime les hommes qui n’envisagent pas de ne pas protéger une femme. Sexe faible après tout !
J’aime les hommes au point de ne pas les virer du comité de direction sous prétexte qu’il manque deux femmes.
Au fait, j’aime bien l’idée « d’appartenir » à un homme – avec bien sûr toutes les exceptions imaginables, et surtout quand ça m’arrange…
J’aime bien être de mauvaise foi, et qu’un homme en soupire.
J’adore faire semblant d’avoir peur pour qu’il me rassure.
Je n’en ai rien à faire que la grammaire française ait privilégié le masculin pour en faire un sexe – pardon : un genre – dominant !
Lire Madame Bovary en écriture inclusive serait une décadence intellectuelle et culturelle absolue.
Je n’ai jamais pensé que si le président de la République (à l’origine de la mode) ne disait pas «celleZéceux » à tout bout de phrase, c’est qu’il m’avait oubliée moi et mes congénères.
J’aime aussi les hommes qui aiment les hommes, à condition qu’ils aiment aussi les femmes, et parfois avec plus de sensibilité.
J’aime être élégante, m’habiller pour plaire aux hommes, et pour me plaire à moi aussi. La séduction est un mode de relation exquis. Ne sommes-nous pas le pays de l’amour courtois, du romantisme et de l’élégance ?
Je peux pardonner aux hommes qui sont lourdingues et qu’il faut remettre à leur place. Une main baladeuse peut valoir une bonne baffe à son propriétaire, et un drame à haute voix, mais pas le tribunal ! Et d’ailleurs j’aime les autres hommes qui remettent aussitôt les lourdingues à leur place (on en voudrait plus dans le métro…).
J’aime bien les hommes entre eux, même devant un match de foot que je déteste. Pire : j’aime qu’ils m’ouvrent la portière de la voiture et portent ma valise pour monter dans le train…
J’ai adoré traîner au lit avec mon nouveau-né dans les bras pendant que le père partait bosser ! et je ne vois pas pourquoi ce dernier prendrait ma place pour que je retourne – moi – travailler plus tôt.
Françoise Giraud disait que « les femmes n’étaient pas des hommes comme les autres ». Je maintiens et je vais plus loin : les hommes ne doivent pas devenir des femmes comme les autres, nuance…
Sans doute que je sais presque tout faire aussi bien qu’un homme, mais j’adore ce qu’il fait mieux que moi et cela ne me pose aucun problème.
Le fameux plafond de verre je le casse quand je veux, j’ai tous les moyens pour ça.
Certes, il y a abus de pouvoir lorsque le DG drague sa secrétaire… mais cela s’appelle comment quand la femme du DG se fait en permanence piquer son mec par les secrétaires ou la dir. com ? Abus de poste subalterne ?
« J’aime les filles … » chantait Dutronc, je suggère qu’on chante la chanson à l’envers.
J’aime les hommes des comédies romantiques, les hommes qui chantent sous la pluie, qui sont maladroits, qui demandent en mariage à genoux, qui ont peur de nous, qui aiment tous nos défauts jusqu’à en faire des qualités… j’aime bien tout ce qui fait ricaner voire hurler les féministes !
Je trouve d’une immense tristesse un monde non binaire et non « genré » (pas encore dans le dico, même le Petit Robert…).
Tarzan m’a fait rêver et je ne détesterais pas être Jane !
Quant à « Angélique marquise des anges » ou Scarlett O’Hara, ce furent mes héroïnes, je le confesse.
Rassurez-vous : personne ne me piquera ma place, je suis une cheffe d’entreprise sans complexes et tout me semble possible, sans avoir besoin de discrimination positive, « parce que je le vaux bien ».
J’apprends aux filles à ne pas se laisser faire, à oser, à assumer, à ne pas être naïves, à se battre, à ne jamais mettre un voile, à ne pas monter dans la chambre d’hôtel d’un homme même pour un prétexte professionnel, et … à ne pas profiter de la faiblesse masculine ambiante pour sortir en hurlant de l’ascenseur, histoire de jeter des doutes sur le voisin de bureau qu’on ne peut pas blairer.
Je veux que les hommes continuent de prendre l’ascenseur seuls avec moi.
Je n’ai définitivement pas envie qu’on se venge de 10 000 ans de « domination masculine » en leur jetant leur galanterie à la figure et en les émasculant. Chacun son combat ! Et ne me dites pas que je cautionne les violeurs, les violents et les imbéciles !
* Sophie Menton, femme d'affaires, dirigeante d'entreprise ...
FAUT-IL CONDAMNER UNE OEUVRE CULTURELLE PARCE QUE SON AUTEUR A COMMIS UN CRIME ?
RépondreSupprimerLa question s'est posée pour Céline, pour Wagner ... et tout récemment pour Polanski dont les féministes extrémistes appellent au boycott de son dernier et excellent film " J'accuse ! ".
Mazarine Pingeot :
« Les prêtres laïques sont de retour. Il ne reste plus qu’à dresser une liste noire des œuvres à bannir : mais au fond, je ne vois rien à sauver, si ce n’est peut-être Martine à la plage …
Entendons-nous bien, juger un homme parce qu’il a commis un crime est un principe fondateur d’un État de droit. Juger une œuvre parce que l’homme a commis un crime, c’est importer une question de justice dans le champ de la création. »
https://www.sudouest.fr/2019/11/28/debat-confondre-l-homme-et-l-oeuvre-ou-le-retour-de-sainte-beuve-6891201-7498.amp.html?fbclid=IwAR2dTTnXXD1hQQR68zhqyMiCEHGjkaFVQmheO9_0mYLnfnB9s3FaYxVffXg
Laurent Bouvet : Une journée dédiée aux hommes ...
RépondreSupprimerJe me demande s'il ne faudrait pas une journée dédiée aux hommes qui ne sont pas violents, ni physiquement ni symboliquement, avec leurs femmes (oui... des hétérosexuels !), qui non seulement les encouragent et les soutiennent dans leur carrière mais les aident concrètement à la mener, sans leur en faire reproche ni leur "faire payer".
Des hommes qui aiment et s'occupent de leurs enfants, sont heureux et désireux de rentrer chez eux pour vivre simplement avec leur famille.
Des hommes qui ne sont pas des féministes déclamatoires et qui ne réclament aucune reconnaissance spéciale pour ce qu'ils considèrent comme tout à fait normal.
Des hommes qui trouvent que leur femme est quelqu'un qui le vaut bien et qu'ils peuvent même trouver formidable.
Bref, des hommes qui considèrent que leur femme est la meilleure partie d'eux-mêmes.
Juste une journée !
Caroline FOUREST : "Je veux défendre #metoo "
RépondreSupprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=GuKgGpBLXI0