samedi 31 octobre 2020

Islamo-gauchiste ou le curieux attelage de deux idéologies antinomiques

IRONIE DE L'HISTOIRE : COMMUNISTES & ISLAMISTES, MAIN DANS LA MAIN ! 
Pour contrer la progression du communisme, les américains tout comme leurs suiveurs de l'UE, ont choisi de soutenir l'expansion du wahhabisme qui fonde tous les islamismes dont celui des Frères musulmans qu'ils aident à accéder au pouvoir et font tout pour les y maintenir ! 
Ironie de l'Histoire, les communistes en perte de vitesse et d'adhérents, se sont mis à courtiser les islamistes ! Et le plus drôle, c'est que les communistes qui prônent l'athéisme, ne semblent pas gênés de leur contradiction en s'alliant aux fous d'Allah, ces adorateurs fanatiques de leur dieu unique. 
Quand l'idéologie cède le pas à l'électoralisme ... il y a de quoi rire, si ce n'était pas triste à pleurer !
Autrement, que de commun entre un gauchiste et un islamiste ? Idéologiquement, tout les oppose : le marxisme qui fonde le communisme, rejette dieu, le capitalisme et l'exploitation de l'homme par l'homme; alors que le wahhabisme qui fonde l'islamisme, impose l'adoration d'Allah jusqu'à l'étourdissement, pour mieux exploiter les hommes ne reculant pas devant l'esclavage et prône le capitalisme sauvage !
Alors que sont allés chercher dans cette galère islamiste, les gauchistes ? Une alliance stratégique contre des ennemis communs à visées révolutionnaires partagées ? On touche là à l'absurde car il n'y a rien de révolutionnaire chez les islamistes qui veulent répandre le wahhabisme et son obscurantisme par la violence et le terrorisme pour ramener les peuples au moyen âge; alors que "révolution", est synonyme de progrès et que le communisme aspire à fabriquer un homme nouveau, maître de sa destinée, sans dieu ni maître !
A moins que cela traduise le désarroi des gauchistes en perte de vitesse et en perte d'adhérents; prêts à pactiser avec le diable pour se refaire une santé depuis que le communisme est en berne après la chute du mur de Berlin.
Les tunisiens se souvienne comment les communistes, avec à leur tête Hamma Hammami, ont été instrumentalisés par le Frère musulman Ghannouchi pour mener la manif de Kasbah II, pour réclamer une nouvelle constitution, ignorant dans leur amateurisme qu'elle sera forcement islamiste sinon remplacée par la  chariaa; comme il leur avait laissé le soin de dissoudre le RCD. Hamma Hammami a fini par être mangé par le Frère musulman Ghannouchi, après qu'il l'ait contraint à un pèlerinage à la Mecque pour prouver qu'il n'était pas athée et qu'il était musulman, le ridiculisant aux yeux des communistes ! Ainsi, Hamma Hammami aura été l'idiot utile des Frères musulmans.
R.B 


Pierre-André Taguieff 

Aux sources de l'«islamo-gauchisme»

Le philosophe Pierre-André Taguieff revient sur les origines d'un concept qu'il a contribué à forger. Selon lui, les usages polémiques discutables du terme ne doivent pas empêcher de reconnaître qu’il désigne un véritable problème : la collusion entre des groupes d’extrême gauche et des mouvances islamistes de diverses orientations.

En France, à entendre les clameurs qui montent de l’arène politico-médiatique, le nouveau grand clivage serait celui qui oppose les «islamo-gauchistes» aux «islamophobes». Cependant, rares sont ceux qui s’assument soit en tant qu’«islamo-gauchistes», soit en tant qu’«islamophobes», sauf par provocation. 

L’«islamophobe» ou l’«islamo-gauchiste», c’est toujours l’autre. Ces termes d’usage polémique sont des hétéro-désignations. Mais il serait naïf de reprocher à des termes politiques d’être polémiques. En les employant, on vise à stigmatiser un individu ou un groupe, pour de bonnes ou de mauvaises raisons.


Face aux «islamophobes» se tiendraient donc les «islamo-gauchistes», censés être islamophiles. Mais l’opposition est faussement claire. Il y a en effet de très nombreux citoyens français, de droite et de gauche, qui considèrent que l’islamisme, sous toutes ses formes, constitue une grave menace pour la cohésion nationale et l’exercice de nos libertés. Peuvent-ils être déclarés «islamophobes» ? 

C’est là, à l’évidence, un abus de langage et une confusion entretenue stratégiquement par les islamistes eux-mêmes. Ils sont en vérité «islamismophobes», et ils ont d’excellentes raisons de l’être, au vu des massacres commis par les jihadistes, du séparatisme prôné par les salafistes et des stratégies de conquête des Frères musulmans. Mais ils n’ont rien contre l’islam en tant que religion, susceptible d’être critiquée au même titre que toute religion. 

Quant aux «islamismophiles» d’extrême gauche, ils sont de deux types : il y a d’abord ceux qui, sur les réseaux sociaux, applaudissent les attaques jihadistes, ensuite ceux qui, intellectuels ou acteurs politiques, s’efforcent de justifier le comportement des islamistes en arguant que ces derniers ne font que réagir aux discriminations dont sont victimes les musulmans.

Il est de bonne méthode de revenir au moment de la formation de l’expression «islamo-gauchisme» en langue française. 

C’est à partir de mes enquêtes, au début des années 2000 alors que débutait la seconde Intifada, sur des manifestations dites propalestiniennes où des activistes du Hamas, du Jihad islamique et du Hezbollah côtoyaient des militants gauchistes, notamment ceux de la LCR (devenue en 2009 le NPA), que j’ai commencé à employer l’expression «islamo-gauchisme». Au cours de ces mobilisations, les «Allahou akbar» qui fusaient, ne gênaient nullement les militants gauchistes présents, pas plus que les appels à la destruction d’Israël sur l’air de «sionistes = nazis».

Valeur descriptive

L’expression «islamo-gauchisme» avait sous ma plume une valeur strictement descriptive, désignant une alliance militante de fait entre des milieux islamistes et des milieux d’extrême gauche, au nom de la cause palestinienne, érigée en nouvelle cause universelle. Elle intervenait dans ce qu’on appelle des «énoncés protocolaires» en logique. 

J’ai utilisé l’expression dans diverses conférences prononcées en 2002, ainsi que dans des articles portant sur ce que j’ai appelé la «nouvelle judéophobie», fondée sur un antisionisme radical dont l’objectif est l’élimination de l’Etat juif. Pour ne prendre qu’un exemple, dans mon article synthétique intitulé «L’émergence d’une judéophobie planétaire : islamisme, anti-impérialisme, antisionisme», publié dans la revue Outre-Terre, j’évoque la «mouvance islamo-gauchiste» en cours de formation.

Il faut par ailleurs être d’une insigne mauvaise foi pour laisser entendre, comme le font certains aujourd’hui sur les réseaux sociaux, que je voulais par là assimiler insidieusement islam et islamisme, alors que tous mes écrits sur la question témoignent du contraire. Je n’allais pas forger, pour éviter de donner prise aux lectures malveillantes, une expression juste mais un peu lourde du type «islamismo-gauchisme», qui n’aurait d’ailleurs pas empêché des gens de mauvaise foi de s’indigner.

«Judéo-bolchevisme»

Que, mise à toutes les sauces, l’expression ait eu par la suite la fortune que l’on sait, je n’en suis pas responsable. Mais ses usages polémiques discutables ne doivent pas empêcher de reconnaître qu’elle désigne un véritable problème, qu’on peut ainsi formuler : comment expliquer et comprendre le dynamisme, depuis une trentaine d’années, des différentes formes prises par l’alliance ou la collusion entre des groupes d’extrême gauche se réclamant du marxisme (ou plutôt d’un marxisme) et des mouvances islamistes de diverses orientations (Frères musulmans, salafistes, jihadistes) ? Pourquoi cette imprégnation islamiste des mobilisations «révolutionnaires» ?

Ecartons, pour finir, un argument fallacieux, souvent repris sur les réseaux sociaux, qui consiste à rapprocher, pour la disqualifier, l’expression «islamo-gauchisme» de l’expression «judéo-bolchevisme». Lorsqu’elle s’est diffusée, au début des années 20, dans certains milieux anticommunistes et antisémites, l’expression «judéo-bolchevisme» signifiait que le bolchevisme était un phénomène juif et que les bolcheviks étaient en fait des Juifs (ou des «enjuivés»). 

Il n’en va pas du tout de même avec l’expression «islamo-gauchisme», qui ne signifie pas que le gauchisme est un phénomène musulman ni que les gauchistes sont en fait des islamistes. L’expression ne fait qu’enregistrer un ensemble de phénomènes observables, qui autorisent à rapprocher gauchistes et islamistes : des alliances stratégiques, des convergences idéologiques, des ennemis communs, des visées révolutionnaires partagées, etc.

C’est ainsi qu’on observe, d’une part, que des militants marxistes-léninistes passés au terrorisme, tel Carlos, se sont rapprochés des milieux islamistes, jusqu’à se convertir à l’islam en version Al-Qaïda et à prôner un front islamo-révolutionnaire «contre les Juifs et les croisés». 


Et que, d’autre part, des islamistes se sont ralliés au drapeau du tiers-mondisme, puis à celui de l’altermondialisme (tel Tariq Ramadan), avant de donner dans le postcolonialisme et le décolonialisme pour accuser les sociétés démocratiques occidentales de «racisme systémique». 


C’est ainsi qu’un pseudo-antiracisme importé des campus étatsuniens, représentant une nouvelle forme de racialisme militant désignant «les blancs» comme les seuls racistes, est devenu à la fois un moyen d’intimidation et un puissant instrument de mobilisation, principalement d’une partie de la jeunesse.


Les querelles de mots ne doivent pas nous empêcher de voir la dure réalité, surtout lorsqu’elle contredit nos attentes ou heurte nos partis pris.


10 ANNEES D’ISLAMISME EN TUNISIE, PORTENT LEURS FRUITS …

Article paru dans : Agoravox

Tout le monde se souvient de ce que disait Abdel Fattah Mourou, membre fondateur du parti Ennahdha, au prédicateur égyptien et Frère musulman Wagdi Ghanim qui recommandait l’excision des petites fillettes tunisiennes : " Rassurez-vous. Ce sont leurs enfants qui nous intéressent (parlant des Tunisiens) car les parents, sont perdus pour nous " !

Or quel âge avait l’abruti qui a assassiné 3 innocents à Nice ? 21 ans !

Autrement dit, en 2011, année de la fumeuse « révolution de la brouette », il n’avait que 10 ans. Il était un gamin qui a fréquenté les écoles coraniques et les mosquées envahies par les nouveaux prédicateurs auto-proclamés imams, nouvellement convertis au wahhabisme et par les prédicateurs que les pétromonarques déversaient sur la Tunisie avec l’aval de Ghannouchi, pour former et formater la jeunesse tunisienne pour en faire des terroristes et de la chair à canon pour son sponsor qatari Al Thani et son ami turc Erdogan !

Cet islamiste, a commis un triple sacrilège. Il s'est attaqué à des gens du Livre comme les considère le Coran. Il s'est attaqué à la maison de Dieu, comme le sont tous les lieux de culte pour les 3 religions monothéistes, refuges inviolables pour tous les croyants. Et il a commis son acte barbare, le jour du mouled, c'est à dire le jour anniversaire de la naissance du messager Mohammed, jour de fête et de paix pour les musulmans !

Cela démontre bien l'inculture et l'ignorance sacrée dans lesquelles sont tombés les enfants tunisiens depuis que l'émir du Qatar avait installé au pouvoir Ghannouchi et ses Frères musulmans d'Ennahdha.

Mission accomplie pour les Frères musulmans, comme le souhaitait Abdel Fatah Mourou; puisque la Tunisie est désormais premier pays exportateur de terroristes, dépassant le Pakistan et ses talibans.

Tout le monde se rappelle aussi les menaces proférées par Noureddine Bhiri et par Ali Larayedh à chacune des manifestations des Tunisiens pour dégager les Frères musulmans, de lâcher des milliers "d’enfants de Ghannouchi" pour les terroriser et les tuer, comme surenchérissait de son côté Sahbi Atig l' "intellectuel" d'Ennahdha, les menaçant même de faire couler leur sang et de patauger dedans ...

Comme tout le monde se rappelle ce que disait Ghannouchi de "ses enfants porteurs de nouvelle culture"; qui lui rappellent avec émotion son propre terrorisme, quand il avait leur âge, aime-t-il à rappeler !

Ghannouchi doit être fier du résultat comme il doit être fier de son "fils", ce nouveau candidat au martyr * à Nice, qu’il a expédié en enfer ; comme tant d’autres ! Faut-il rappeler les deux tunisiens qu’il avait envoyés faire exploser le commandant Massoud en Afghanistan et se faire exploser avec lui.

Il faut savoir aussi que Ghannouchi et ses Frères musulmans n’envoient que les enfants des autres au casse-pipe et en enfer ; jamais leurs rejetons, auxquels ils réservent les meilleures écoles et universités privées en Tunisie et dans le monde occidental tant décrié et qu’ils méprisent pour sa mécréance, répètent-ils à loisir !

Si le Pakistan et ses talibans sont trop loin de l’Europe et de la France, les enfants de Ghannouchi sont aux portes de ces dernières, à 2h de vol, tout au plus ! D'ailleurs depuis que Ghannouchi détient les règnes du pouvoir en Tunisie, dans la plus part des attentats commis en Europe, se trouvaient "ses enfants" qui salissent l'image de la Tunisie pacifiste !

La France découvre ce dont sont capables les Frères musulmans "à l’islamisme modéré, compatible avec la démocratie et les libertés" comme ses responsables de droite comme de gauche, les "vendaient" aux Tunisiens; persuadés de faire d’une pierre deux coup : Ils soutiennent les Frères musulmans, pensant acheter leur coopération et contrer l’islamisme aux pays dits « arabo-musulmans »; en s’assurant un retour sur investissement, d'autant que Ghannouchi adepte du capitalisme sauvage, vendra la Tunisie aux investisseurs étrangers, français compris, pensent-ils.

Sauf qu’ils ont omis de prévoir que le wahhabisme circule parfaitement entre les pays du fumeux printemps arabe et l’Europe; ne serait-ce que par leurs binationaux tunisiens et turcs proches des Frères musulmans; et par les millions de réfugiés qui fuient chaos et guerres en leurs pays d’origine et dont beaucoup sont convertis au wahhabisme qui a submergé leur pays. Le jeune clandestin entré en Italie via Lampedusa pour commettre son crime à Nice, en est l'illustration !

C'est malheureux qu'il faille tant de morts en France pour que ses responsables politiques réalisent qu'ils faisaient fausse route en soutenant les Frères musulmans, jusqu'à dérouler le tapis rouge à Ghannouchi pour le recevoir ! Et que l'islamisme "modéré", les Français commencent à se rendre compte que c'est un euphémisme, pour ne pas dire une fumisterie !

Pourtant les actes barbares des enfants de Ghannouchi sont quasi quotidiens en Tunisie et  les assassinats politiques dont était victime Chokri Belaid, les responsables politiques français auraient pu s'en émouvoir et cesser leur soutien à Ghannouchi. Mais voilà, il aura fallu que la France découvre dans sa chair le laxisme, doublé de l'ignorance de ses responsables politiques de droite comme de gauche, qui ont fait le lit de l'islamisme en soutenant les Frères musulmans, pour qu'Emmanuel Macron décide de partir en guerre contre l'islamisme. Combien encore de morts en France, pour que le président Macron admette que c'est le wahhabisme qui le fonde et que ce sont les pétromonarques qui l'exportent dans le monde entier, pour commencer à lutter contre cette dangereuse doctrine obscurantiste ?

Il est sidérant d'entendre Jean-Yves Le Drian parler encore d'islamisme radical et de compter sur les Ibn Saoud pour aider la France dans sa lutte contre l'islamisme. Demande-t-on au pyromane de jouer au pompier ? Or, tant qu'Emmanuel Macron n'a pas compris l'origine du mal pour le nommer et qu'il n'a pas admis qui est derrière sa diffusion en France, il peut guerroyer tel Don Quichotte contre le vent et les Français continueront à en subir les conséquences !

Rachid Barnat

* Martyr ou "chahid", notion instrumentalisée et banalisée par les islamistes pour motiver les jihadistes à mourir, puisque leur statut de "chahid" leur ouvre automatiquement les portes du paradis où les attendent 72 houris, ces belles filles éternellement vierges pour satisfaire leurs frustrations d'ici-bas, que leur promettent leurs imams-prédicateurs-formateurs, lors de leur endoctrinement; et où coule une rivière de vin ! 

Mais pour mériter ce statut, il est impératif au jihadiste d'entrainer dans sa mort celle d'un maximum de mécréants !

Si le kamikase acceptait de mourir pour l'empereur du Japon, c'était un sacrifice consenti au dieu soleil qu'il est pour les japonais. Pour le jihadiste, kamikaze des islamistes, sa mort est acceptée et consentie pour plaire à Allah, auquel il dédie son attaque-suicide en invoquant son nom : "Allah ou akbar" (Dieu est le plus grand) !



mercredi 21 octobre 2020

En décapitant Samuel Paty, c'est la République que les islamistes veulent décapiter









Jean Pierre Ryf

REACTION A LA BARBARIE 

C’est en partant de cette phrase d’Albert Camus : « Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde » que je voudrai analyser les réactions à l’horreur de la décapitation de Samuel Paty, ce professeur d’histoire.

Je passe sur ceux, ignobles, qui sur les réseaux sociaux se sont réjouis de cette mort ou écrit qu’il l’avait bien cherché. Ces gens sont d’ignobles personnages, le plus souvent complétement incultes, souvent aussi, tombés dans la nasse de prédicateurs et de politiques obscurantistes et ne méritent même pas que l’on discute avec eux. Il faut les pourchasser par tous les moyens et les mettre hors d’état de nuire. Ici tous les citoyens doivent jouer leur rôle et signaler ces gens, les réseaux sociaux doivent être strictement surveillés. Il faut ensuite agir et ne rien laisser passer.

Mais dans le fond, c’est à tous les autres que je veux m’adresser, à ceux qui sont certes horrifiés par cette action barbare mais qui finassent, nuancent, discutent et, ce faisant, donnent raison aux fondamentalistes.

Combien de fois, ai-je lu, « je condamne cet assassinat mais ce professeur n’aurait-il pas dû éviter de montrer ces caricatures ? »

Ces commentateurs ne se rendent-ils pas compte que, ce faisant, ils justifient l’attitude des criminels et de tous ceux qui les poussent à agir en condamnant le blasphème ! Alors, bien sûr tous ceux qui condamnent ces caricatures ne seront pas des assassins mais ils apportent de l’eau au moulin des barbares.

La liberté ne se divise pas. Elle est ou elle n’est pas. Seules les limites prévues par la loi doivent s’appliquer.

Les études sérieuses montrent qu’un tiers des musulmans en France (c’est-à-dire plus de 700 000 personnes) sont dans la mouvance de cette idéologie mortifère. Se rend-t-on compte que ce chiffre est énorme et très préoccupant ?

Mais j’irai plus loin car beaucoup de familles musulmanes, non encore tombées dans cette idéologie, tiennent des discours dévalorisant le mode de vie européen et français : les français manqueraient de pudeur, les français seraient des incroyants, les français seraient hostiles à l’Islam et donc aux musulmans, les français auraient martyrisé leurs ancêtres. Ces discours distillés dans le sein des familles, font leur œuvre ; et leurs enfants se victimisent et deviennent hostiles au mode de vie en France, ne se considèrent pas vraiment français. Certains développent même une hostilité si ce n’est une haine pour la France. Quand ensuite ils ont la malchance de tomber sur un prêcheur idéologue et violent, ils sombrent dans l’hostilité. Et de là, tout peut arriver.

Alors je ne discute pas le droit absolu des familles de tenir à une éducation conforme à leurs traditions mais il faudrait que parallèlement ces familles enseignent à leurs enfants qu’ils doivent respecter le mode de vie des autres et leur totale liberté ; et que la victimisation, ne leur facilitera pas la vie et l’intégration dans un pays qu’ils ont pourtant choisi.

Je voudrai attirer l’attention sur le fait de tous temps les immigrés ont été mal accueillis (les italiens, les portugais, les polonais, les asiatiques…). Ils ont eu des vies très difficiles, avec des travaux pénibles, de mauvaises conditions de logement etc. Mais ces gens, tout en gardant leurs modes de vie s’efforçaient de s’intégrer et beaucoup ont réussi leurs vies et ont même honorer la France en devenant des célébrités dans de nombreux domaines. Les familles musulmanes qui tiennent des discours dévalorisant sur la France et les français, ne rendent pas service à leurs enfants et feront de ces personnes des exclus, non pas que la France veuille les exclure mais parce qu’ils s’excluront, eux-mêmes par leurs comportements.

Je conclurai en disant que cette barbarie récente aura un mérite, c’est de réveiller les français et surtout les politiques qui ont tant fait de mal en ignorant le problème qui se pose depuis des années et que, même si l’on doit aménager notre droit, cette lutte doit être menée sans faiblesse aucune.  

Comme toutes les idéologies barbares celle-là perdra à la longue car il n’est pas dans la nature des sociétés humaines de laisser se propager des idéologies aussi barbares et aussi bêtes. Le passé a montré que les terrorismes, et on en a connu de multiple forme, perdent toujours et cessent un jour. Malheureusement cela ne sera pas sans mal.

Au secours, l'obscurantisme revient. Il remet en question les acquis des Lumières ...

Caricature de Mohamed - La subtile riposte de Ali Dilem.

Le blasphème l'arme redoutable du wahhabisme pour soumettre à leur obscurantisme sacré les peuples. La France dont les responsables politiques ont flirté avec les pétromonarques qui exporte ce poison avec leur or noir, découvre l'étendue de l'horreur de la chariaa pour de simples caricatures ! A jouer avec le feu on finit par se brûler les doigts. Les français découvrent de jour en jour la réalité du wahhabisme et la rigueur de la chariaa que les pétromonarques exportent en France, avec l'aval de leurs responsables politiques !

R.B








Pierre Jourde * 

Aux musulmans, et en particulier aux élèves et parents d’élèves qui désapprouvent les caricatures de Mohamed.

Chers concitoyens musulmans,

Ne nous voilons pas la face : il y a un problème. Tant de morts, tant de souffrances pour de simples caricatures. Comment en est-on arrivés là ?

A la fin du Moyen-Âge, tous les pays chrétiens et musulmans vivaient sous le même régime d’intolérance. Un simple soupçon de blasphème ou d’impiété pouvait vous mener à l’échafaud. Les gens des autres religions ne disposaient pas des mêmes droits et étaient à peine tolérés. On peut même dire que les pays musulmans, l’empire ottoman en particulier, étaient un peu plus tolérants envers les juifs et les chrétiens que les pays chrétiens ne l’étaient envers les juifs et les musulmans.

Et puis, en Europe, il s’est passé deux phénomènes, étroitement liés, qui ont fait la société où nous vivons aujourd’hui, la France, et plus généralement les pays occidentaux : la naissance de l’esprit scientifique et la philosophie des lumières. Cela a mis quatre siècles pour aboutir, du XVIe siècle au début du XXe siècle, le travail a été long, douloureux et sanglant. Au bout de ce travail, il y a, entre autres, le droit au blasphème.

L’esprit scientifique a cherché à expliquer rationnellement le monde, par l’observation et la logique, sans s’en tenir aux vérités religieuses. Il a d’abord fallu faire admettre aux autorités chrétiennes que la terre tournait sur elle-même et autour du soleil. Galilée a été obligé par l’Eglise de renoncer à ses découvertes. Au XIXe siècle encore, les découvertes de Darwin étaient refusées au nom de la Bible. Mais l’esprit scientifique a fini par s’imposer. Grâce à lui, on en sait plus aujourd’hui sur l’univers, l’homme et la nature. Mais il a aussi permis l’essor technique : si vous avez un téléphone portable, la télévision, une voiture, la lumière électrique, si vous prenez l’avion, le train, si vous pouvez vous faire vacciner, passer une radio, c’est grâce au développement de l’esprit scientifique tel qu’il s’est développé en Europe, et qui a dû lutter des siècles contre la religion et ses soi-disant vérités révélées.

L’esprit des lumières s’est opposé aux persécutions religieuses, au fanatisme religieux, à la superstition. Voltaire a lutté pour faire réhabiliter Calas, condamné à l’atroce supplice de la roue, parce qu’il était protestant et qu’on le soupçonnait d’avoir tué son fils parce qu’il voulait se convertir au catholicisme. Voltaire a lutté pour faire réhabiliter le Chevalier de la Barre. Ce garçon de vingt ans est torturé et décapité pour blasphème. On lui cloue sur le corps un exemplaire du Dictionnaire philosophique de Voltaire et on le brûle.

La Révolution française, puis les lois de la laïcité, qui s’imposent à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, vont dans le même sens : empêcher la religion catholique, qui est pourtant celle de l’immense majorité des Français, d’imposer sa vérité, son pouvoir, de torturer et de tuer pour impiété ou pour blasphème, et faire en sorte que toutes les religions aient les mêmes droits, sans rien imposer dans l’espace public. Car c’est cela, la laïcité.

Mais le catholicisme n’a pas abandonné si facilement la partie, même après avoir perdu le pouvoir, il voulait encore régner sur les esprits, censurer la libre expression, imposer des visions rétrogrades de l’homme et, surtout, de la femme. En 1880, puis encore en 1902, il a fallu expulser de France tous les ordres religieux catholiques qui refusaient de se plier aux lois de la république. Pas quelques imams : des milliers de moines et de religieuses. Ça ne s’est pas passé sans résistance et sans violences.

La critique, la satire, la moquerie, le blasphème ont été les moyens utilisés pour libérer la France de l’emprise religieuse. Tant que la religion était religion d’état, ceux qui le faisaient risquaient leur vie. Puis l’Eglise catholique a fini par accepter d’être moquée et caricaturée. Elle a accepté les lois de la démocratie. Les caricatures et les blasphèmes étaient infiniment plus durs et plus violents que les caricatures assez sages de Mohamed, chez les ancêtres de Charlie Hebdo, qui s’appelaient par exemple L’Assiette au beurre, et plus récemment, il y a une cinquantaine d’années, Hara-Kiri, et de nos jours dans Charlie Hebdo, beaucoup plus durs avec le Christ qu’avec Mohamed. Imaginez qu’un artiste comme Félicien Rops représentait le Christ nu, en croix, en érection, avec un visage de démon ! Et « Hara-Kiri » la sainte vierge heureuse d’avoir avorté ! Personne ne les a assassinés. Au contraire, en 2015, une revue catholique a publié des caricatures du Christ par Charlie Hebdo ! Pour montrer qu’ils étaient capables de les accepter.

Si vous êtes libres de pratiquer votre religion en France, si vous avez les mêmes droits que les chrétiens, c’est grâce au blasphème, qui a empêché une religion d’imposer sa loi. Les musulmans sont redevables de leur liberté aux blasphémateurs.

Beaucoup de gens aujourd’hui refusent l’idée de blasphème, pas seulement les musulmans. Il faudrait « respecter » les religions. Mais c’est justement parce qu’on ne les a pas respectées que nous sommes libérés de l’emprise religieuse, et que nous vivons en démocratie, dans un pays où toutes les religions sont acceptées. Charlie Hebdo ne va pas trop loin, Charlie Hebdo fait avec courage son travail de journal satirique, qui s’en prend à tout le monde, sans distinction de religion ou d’origine, parce qu’en démocratie on a le droit de se moquer de tout et de tout le monde. Sachez que Charlie Hebdo, qui est plutôt classable à l’extrême gauche, s’en est pris au racisme, à l’extrême droite, au christianisme, aux hommes politiques de tous bords. Et à l’islam, donc, à égalité avec les autres. Pourquoi auraient-ils dû faire une exception uniquement pour l’islam ?

En France, on peut critiquer avec virulence tout le monde, les partis politiques, les institutions, les hommes politiques, les artistes, etc. Faut-il faire une exception pour les religions ?

En France, on peut moquer le catholicisme, le judaïsme, le bouddhisme, sans risquer sa vie. Pourquoi ne peut-on moquer l’islam sans risquer sa vie ? L’islam serait-il une exception ?

L’islam peut être critiqué et moqué, comme toutes les autres religions, comme toutes les croyances, comme toutes les opinions, car en démocratie, une religion est une opinion, elle n’est pas sacrée. Si vous n’admettez pas cela, alors vous n’admettez pas la démocratie. Cela signifie que vous souhaitez vivre dans une société sans liberté d’expression, où on ne critiquera plus rien ni personne, dans une société sans blasphème, où la religion dictera aux gens leur manière de vivre, les limites de leur comportement et de leur parole. C’était la France au Moyen-Âge. C’est l’Arabie des Ibn Saoud aujourd’hui.

L’islam est critiquable justement parce qu’il a encore du mal à accepter la liberté d’expression et la liberté des femmes. Connaissez-vous des massacres et des attentats de même ampleur, partout dans le monde, au nom du christianisme ? L’islam est la seule religion aujourd’hui au nom de laquelle on tue des centaines d’innocents partout dans le monde. Combien de massacres en France, l’Hyper Cacher, Charlie Hebdo, le Bataclan, le carnaval de Nice, les petits enfants juifs tués par Mohammed Merah, le professeur de Conflans, et bien d’autres encore ? Combien d’attentats aux Etats-Unis, en Espagne, en Angleterre, en Belgique, tous aux cris de « Allah est grand » ? Et les organisations totalitaires islamiques, comme Daech, Al Qaïda, les Tribunaux islamiques somaliens ou les Talibans, qui lapident, décapitent et crucifient au nom d’Allah les chrétiens, les musulmans chiites, les juifs, les zaïdites, les homosexuels, les femmes adultères et les blasphémateurs ? Et dans combien de pays islamiques les autres religions sont-elles persécutées, les femmes considérées comme mineures, des jeunes gens exécutés pour n’avoir pas respecté la religion?

Ces pays et ces gens ont manqué la révolution scientifique et l’esprit des lumières. Ils ont manqué de blasphème !

Critiquer l’islam n’est pas de l’« islamophobie », maladie imaginaire créée pour empêcher justement toute critique, encore moins du racisme, qui n’a rien à voir. Est-ce que critiquer l’extrême droite est de l’extrême-droitophobie ? Est-ce que critiquer le capitalisme est de la capitalistophobie ? Est-ce que critiquer le catholicisme est de la catholicismophobie ?

Critiquer l’islam, c’est le mettre sur le même plan que toutes les autres religions et opinions. C’est donc le respecter. Ne pas le critiquer, c’est penser qu’il est incompatible avec la démocratie, comme on préserve la sensibilité d’un petit enfant qui ne peut pas endurer la même chose que les adultes.

Les caricatures de Charlie Hebdo, celles des journaux danois, attaquaient l’islam justement sur le sujet de la violence et de l’intolérance. Et c’est bien un problème, ne le pensez-vous pas ? Les réactions violentes ont montré qu’ils avaient raison ! Les assassins de Charlie Hebdo démontrent qu’ils avaient raison, qu’il y a là un problème. Le jour où l’islam acceptera de se confronter à ses problèmes au lieu de tout renvoyer à l’islamophobie, le jour où il acceptera de rire de lui-même, et de prendre la moquerie avec une indulgence souriante, il montrera qu’il est compatible avec la démocratie, capable d’autocritique, comme l’a été le catholicisme. Ce jour-là, une simple petite caricature ne donnera plus lieu à des massacres.

Je souhaite vivement, je ne sais par quel canal, être entendu de vous, surtout ceux que choquent les caricatures. Qu’ils comprennent enfin que c’est la loi démocratique, que c’est au prix de cette insolence qui réveille les esprits qu’on peut réfléchir, se remettre en question et avancer. Et si les religions avaient enfin de l’humour ? Si la Grande Mosquée de Paris organisait une expo Charlie Hebdo ? On peut rêver…

* Ecrivain, professeur d’université et critique littéraire. 

lundi 19 octobre 2020

LE PROFESSEUR Samuel PATY, LE SACRIFIE DE LA REPUBLIQUE ...

Article paru dans : Agoravox

C’est la phobie du communisme qui a fait le lit de l'islamisme, cet islam politique. Les EU & l'UE ont favorisé l'expansion du wahhabisme qui le fonde pour faire barrage au communisme. Or le wahhabisme est l'ennemi de la République, de la Laïcité, de la Démocratie, de la Liberté d'expression, de la Liberté de conscience, des Droits de l'homme ... Toutes ces valeurs, il les combat au nom de l'obscurantisme sacré qu'il véhicule, quand il invoque l'illicite, le sacrilège jusqu'à l'apostasie qui légitime la mise à mort de ses ennemis ! 

Les tunisiens ont découvert le wahhabisme et son fascisme depuis l'arrivée au pouvoir des Frères musulmans. Malheureusement leur combat contre Ghannouchi était inaudible par la France qui a fait le choix de soutenir les Frères musulmans pour, nous dit-on, leur islamisme modéré et compatible avec la démocratie ! 

On se souvient des responsables politiques français de droite comme de gauche, qui se rendaient en Tunisie pour vendre ce discours aux tunisiens qui manifestaient des mois durant pour dégager Ghannouchi et ses Frères !

Combien de Samuel Paty, faudra-t-il encore aux français pour que leurs responsables politiques cessent cette honteuse hypocrisie de déclarer la guerre à l'islamisme sans nommer  le wahhabisme le véritable ennemi et sans mettre un terme à l'activisme des pétromonarques qui le diffusent dans le monde à travers les centres culturels/cultuels qu'ils font pousser comme des champignons partout et à travers leurs TV "nationales/personnelles" qui le diffusent par voie satellitaire qui ignore les frontières ?

Emmanuel Macron aura-t-il enfin l'intelligence politique de soutenir Abir Moussi qui combat les Frères musulmans en Tunisie, pays devenu premier exportateur de jihadistes/terroristes dans le monde et qui se trouve aux portes de l'Europe, c'est à dire à 2h de Paris ? 

Avec la chute du mur de Berlin, commençait le déclin du communisme. La nature ayant horreur du vide, les pays "musulmans" de l'ex-URSS, après 70 ans d'athéisme imposé par la Russie Soviétique, sont devenus le nouveau berceau du wahhabisme que se sont empressés d'y implanter les Ibn Saoud. La Tchétchénie en est le parfait exemple. Et les tchétchènes contents de recouvrer leur islam, ne savent pas qu'à la place de leur soufisme ancestral, les Ibn Saoud leur ont exporté un autre islam, celui de l'obscurantisme et de la violence : le wahhabisme !

La France ainsi que l'UE sont désormais cernées par le wahhabisme : au nord, celui des tchétchènes et au sud, celui des Frères musulmans Erdogan & Ghannouchi !!

La France tout comme l’UE ont choisi de soutenir les Frères musulmans et leur islamisme. Ils paient dans leur chair le prix de ce choix. Faut-il rappeler le rôle de la France dans l’expansion de l’islamisme ? Cela avait commencé avec Valéry Giscard d'Estaing, qui avait soutenu Khomeiny avec le résultat qu'on sait : une dictature théologique inspirée du wahhabisme s'est abattue sur l'Iran dont les iraniennes ne savent plus à quel saint se vouer pour s'en débarrasser. Puis les présidents qui l'ont suivi, de droite comme de gauche, se sont acoquinés avec les pétromonarques : Chirac ayant pour « grand ami » le roi Ibn Saoud et Sarkozy ayant fait de l'émir du Qatar le « grand ami de la France »; quant à Hollande il s'était rapproché des Ibn Saoud !!

Les pétromonarques pour mieux exporter leur wahhabisme, ayant compris qu'il suffisait de corrompre les hommes politiques de droite comme de gauche, sensibles à l'argent et au mirage des bédouins, n'hésitaient pas à jouer la politique du chéquier, déversant des milliards de leurs pétrodollars pour tout acheter jusqu'à la conscience des responsables politiques en faisant tourner l'industrie de l'armement, faisant de la France une des premières exportatrices d'armes !

Et si l'islamisme s'implante en France, c'est bien la faute aux responsables politiques de tous bords, de droite comme de gauche, qui le soutiennent par populisme électoraliste; les couvrent en minimisant leur activisme dans la fonction publique; cèdent à leurs revendications communautaristes; acceptent leurs coups de butoirs incessants dans la laïcité, cette règle du vivre ensemble française; ne veulent pas faire de vague à chacune de leurs actions terroristes et trouvent toujours des excuses droit-de-l'hommistes aux islamistes, qui se foutent royalement des droits de l'homme, décrivant le terroriste de loup isolé ou de détraqué mental pour ne pas stigmatiser les musulmans de France. Résultat : les français voient de jour en jour leur mode de vie menacé par les islamistes et leurs espaces publics envahis de leurs étendards que sont les idiotes utiles voilées et burqatées. Pourquoi tout ce laxisme ? Pourquoi refusent-ils de nommer le mal qu'ils prétendent combattre, en jouant sur les mots "islamisme", "rigorisme", "salafisme", "intégrisme", "islam politique", "fondamentalisme", "jihadisme", ... alors que la doctrine de tous les islamisme est le wahhabisme ? La réalité est qu'ils ne veulent pas froisser leurs "amis" pétromonarques qui diffusent leur poison wahhabite en France, sans parler de ceux qui se sont laissés corrompre par des pétromonarques qui achètent tout, leur conscience politique comprise !

Le plus étonnant, est d'entendre ces responsables politiques de tous bords, se rejeter la responsabilité du laxisme qui a permis l'installation et l'expansion du wahhabisme en France, pour accabler Emmanuel Macron de toutes leurs bêtises ; alors que chacun a sa part de responsabilité dans sa diffusion, ne voyant pas plus loin que le bout de leurs intérêts électoralistes !

Les français ne diront pas merci à ces responsables, tout comme les tunisiens, pour leur avoir imposé Ghannouchi et ses Frères musulmans. Naïveté ou manque de clairvoyance, que les iraniens et les tunisiens n'ont pas fini de payer. Il aura fallu un retour de bâton et que le wahhabisme qu'ils ont soutenu leur revienne comme un boomerang, pour qu'ils se réveillent.

Les Ibn Saoud, ces bédouins veulent ramener la terre entière au moyen âge, après avoir
répandu le wahhabisme dans toute la péninsule arabique grâce aux "Frères wahhabites", que le roi Ibn Saoud a fini par dissoudre et massacrer leurs chefs qui commençaient à menacer son trône. Et depuis que les américains se sont servis de ce monarque et de son wahhabisme pour contrer la progression du communisme en Afghanistan, les Ibn Saoud cherchent à conquérir le monde en diffusant par tous les moyens leur wahhabisme.

Le wahhabisme leur ayant réussi, d'autres vont s'en inspirer comme Hassan El Banna (grand-père maternel de Tariq Ramadan) qui va l’adopter pour prendre le pouvoir. 

L'émir du Qatar, ce pays minuscule dont l'émir est le crapaud de la fable, qui veut être aussi gros qu'un bœuf, en manque de reconnaissance internationale, va se servir lui aussi du wahhabisme en s'achetant les Frères musulmans, pour exister sur la scène internationale !

Et voilà comment des bédouins à peine sortis de leur âge de pierre grâce aux hydrocarbures, comme tout nouveau riche, veulent acheter le monde entier pour y répandre leur wahhabisme et le model sociétal qui va avec. Malheureusement pour les peuples, les pétromonarques surfent sur la foi des hommes pour implanter leur wahhabisme meilleur moyen de colonisation politico-religieuse; et grâce à leurs pétrodollars, ils arrivent à diffuser leur poison aussi bien chez les "arabes" qu'en Occident.


Mais comment combattre l'islamisme et faire des affaires avec les pétromonarques qui diffusent le wahhabisme qui le fonde ? Il faut aux responsables politiques français faire un choix et avoir le courage politique de leur choix !

A Dieu Monsieur le Professeur ...

Rachid Barnat 


samedi 10 octobre 2020

Un enseignant, un éducateur

 

Un vieil homme était assis sur un banc, une jeune personne vînt vers lui et lui demanda : Vous souvenez-vous de moi, professeur ?

Le vieil homme répond : NON !

Le jeune homme lui dit qu'il était son ancien élève.

Le vieil enseignant : Ah ! Que devient-tu ? Que fais-tu dans la vie maintenant ?

Le jeune homme répondit : Eh bien, je suis devenu professeur, moi aussi.

Le vieil enseignant : Ah, comme c'est bon de le savoir, donc comme moi.

Le jeune homme : Oui, comme vous ! En fait, je suis devenu professeur, grâce à vous, vous m'avez inspiré à être comme vous.

Le vieil homme, curieux, demande au jeune professeur, à quel moment il avait décidé de devenir enseignant ?

Le jeune homme lui raconte l'histoire suivante : 

Un jour, un de mes amis, également lycéen, est arrivé en classe avec une belle montre toute neuve, cette montre, je la voulais et j’avais décidé de la voler.

Peu de temps après, mon ami a remarqué que sa montre avait disparue et s'est immédiatement plaint auprès de vous.

Vous nous avez lancé : Une montre a été volée pendant mon cours, aujourd'hui. Celui qui l'a volée, doit la rendre.

Je ne l'ai pas rendue parce que cette montre je la voulais ... tellement !

Ensuite, vous avez fermé la porte et vous nous avez demandé de nous lever et que vous alliez nous fouiller tous, jusqu'à ce que la montre soit trouvée.

Mais, vous avez exigé de nous, de fermer les yeux.

Nous l'avions fait, quand vous avez fouillé mes poches, vous avez trouvé la montre et l'avez prise.

Vous avez continué à fouiller les poches de tout le monde, quand vous avez fini vous avez dit : Ouvrez les yeux. J’ai trouvé la montre.

Vous ne m'avez rien dit et vous n'avez jamais reparlé de cette histoire.

Vous n'avez jamais dit non plus qui avait volé la montre.

Ce jour-là, vous avez sauvé ma dignité. Ce fut aussi, le jour le plus honteux de ma vie.

Vous ne m'avez jamais rien dit, vous ne m'avez pas grondé ou attiré mon attention pour me faire une leçon de morale, mais vous avez réussi à ... m’éclairer.

Grâce à vous, j'ai compris ce qu'est un éducateur et la valeur d’un enseignant.

Vous souvenez-vous de cet épisode, professeur ?

Le vieux professeur répond : Je me souviens de cette montre volée, je cherchais les poches de tout le monde, mais je ne me souviens pas de toi, j’avais moi aussi, fermé les yeux en ... cherchant.

C'est l'essence même d’un éducateur.

Si pour corriger vous devez humilier, vous ne savez pas enseigner, ni être un éducateur.

À méditer !

samedi 3 octobre 2020

Enfin un président pour défendre la laïcité !

Enfin Macron nomme l'origine du mal, cet islamisme qui mine la société française aussi. Il a fini par admettre que le wahhabisme, qui fonde tous les islamismes, est en guerre contre la laïcité et menace la France, son berceau !
Comme il a compris la nocivité des Frères musulmans pour les valeurs républicaines et cite l'exemple de la Tunisie réputée par son peuple instruit, où ils sont en train d'installer leur obscurantisme sacré.
Voilà un discours offensif pour lutter contre l'islamisme et ses dérives que sont la violence et le terrorisme. Après ces paroles fortes mais justes et un diagnostic plus réaliste de l'islam politique, on attend de Macron des actes forts pour en finir avec le wahhabisme qui pourrit la vie des peuples où il s'installe !
R.B
"L'Etat chez lui, l'Eglise chez elle"
Victor Hugo

La laïcité est le plus beau cadeau que la France ait fait à l’humanité.

Les annonces d’Emmanuel Macron sur la laïcité et les « séparatismes »

Le chef de l’Etat a annoncé de nouvelles mesures contre « l’islamisme radical » lors de son discours aux Mureaux, en soulignant les échecs de la politique de la ville, ainsi que la nécessité d’un travail de mémoire sur l’héritage colonial en France. Le projet de loi sur les séparatismes sera présenté le 9 décembre en conseil des ministres.

 Voici les principales résolutions : 

- "Le problème n’est pas la laïcité", qui est "la liberté de croire ou de ne pas croire, la possibilité d’exercer son culte à partir du moment où l’ordre public est assuré", constituant ainsi “le ciment de la France unie”, a affirmé le président de la République ;

- Emmanuel Macron a dénoncé la "radicalisation" de certaines pratiques de l’islam. "Ne nous laissons pas entraîner dans le piège de l'amalgame tendu par les polémistes et par les extrêmes qui consisterait à stigmatiser tous les musulmans. Nous devons nous attaquer au séparatisme islamiste."

La fin de l'instruction à domicile "hors impératifs de santé"

Chaque semaine, des recteurs découvrent des cas d’enfants totalement hors système. Combien précisément ? Difficile à dire. En février 2020, le ministre de l'éducation avait évoqué en radio "de 2 000 à 3 000 situations de jeunes pouvant poser problèmes et suivis de près". A l'époque, il affirmait que la "moitié" des enfants instruits à domicile l'étaient pour des raisons médicales.

Le chef de l’Etat veut rendre obligatoire l'instruction à l'école dès 3 ans à partir de la rentrée 2021, tandis que l'instruction à domicile sera "strictement limitée" aux motifs de santé ;

Contrôle accru des établissements privés hors contrat

Quelque 1 700 établissements privés hors contrat scolarisent, à ce jour, environ 85 000 enfants (50 000 dans le premier degré, 35 000 dans le second). Ils "feront l'objet d'un encadrement encore renforcé", a affirmé Emmanuel Macron.

D’abord veiller au contenu pédagogique des enseignements, parfois décrit comme lacunaire, voire inexistant, lors des inspections les plus problématiques. Puis, mieux contrôler l'origine du financement de ces écoles. 

- L’obligation de neutralité, aujourd'hui limitée aux agents publics, sera étendue aux salariés des entreprises délégataires de service public ;

- La loi va étendre les motifs de dissolution des associations aux "faits d'atteinte à la dignité de la personne ou de pressions psychologiques ou physiques", et toute association sollicitant une subvention publique devra signer une charte de la laïcité conditionnant l'attribution des aides ; 

La fin du système des imams détachés, est confirmée  

Emmanuel Macron a confirmé la fin du système des imams détachés, déjà annoncée par le président de la République en février à Mulhouse. Ces imams proviennent de trois pays (Algérie, Maroc, Turquie) avec lesquels l’Etat français a passé des accords. Ces 150 Turcs, 120 Algériens et 30 Marocains ont un contrat pour venir exercer en France, dans des mosquées appartenant à des fédérations proches de ces pays d’origine. Ils sont payés par leur pays d’origine, dont ils sont d'ailleurs fonctionnaires. Il leur est reproché de souvent ne pas ou mal parler le français, d’être porteurs de visions en décalage avec la société française et de méconnaître la culture des fidèles français. 

Fin du système des "imams détachés" formés à l'étranger avant de pratiquer en France. “Nous allons nous-mêmes former nos imams et psalmodieurs en France, et donc nous devons détacher ce lien qui est celui qu'on nomme l'islam consulaire”, a détaillé le chef de l’Etat. Les imams seront formés avec des formations labellisées, devront être certifiés et devront signer une charte dont le non-respect entraînera leur révocation. 

Refondre la formation des imams en France

Emmanuel Macron a dit vouloir “former et promouvoir en France une génération d’imams et d’intellectuels qui défendent un islam pleinement compatible avec les valeurs de la République”.

Pour défricher le paysage, le chef de l’Etat compte sur le Conseil français du culte musulman (CFCM), organisme créé en 2003 pour représenter l'islam auprès des pouvoirs publics. Il sera chargé de labelliser des formations et de certifier des imams. L’Etat, a annoncé Emmanuel Macron, exercera sur cette institution, une “pression immense” sur le sujet. La question de savoir qui formera ces imams, et avec quelles ressources, demeure posée.

Un "dispositif antiputsch très robuste" dans les mosquées

Dispositif qui sera mis en place dans les mosquées, pour "éviter que ces protagonistes, plus subtils et plus sophistiqués comme les Frères musulmans, n'utilisent les faiblesses de nos propres règles pour venir prendre le contrôle des associations cultuelles et des mosquées, pour aller prédiquer le pire, organiser le pire".

En particulier quand la direction en place est divisée, mal organisée ou peu au fait du droit.  

A quoi cela répond-il ? Les associations qui gèrent les mosquées sont aujourd’hui placées pour la plupart sous le régime de la loi de 1901, très flexible. Leur gouvernance est souvent fragile. Un groupe de fidèles organisés et désireux d’en prendre le contrôle pour imposer une autre "ligne" à la gestion du lieu de culte et des activités culturelles ou autres qui s’y tiennent n’aura souvent pas de mal à parvenir à ses fins.

Pour éviter les prises de contrôles hostiles de ces associations, un avant-projet de loi rédigé il y a deux ans par le ministère de l’intérieur prévoyait par exemple que l’adhésion de nouveaux membres de l’association, la modification de ses statuts ou le recrutement d’un ministre du culte seraient obligatoirement soumis à délibération. 

10 millions d’euros vont être mobilisés 

Pour soutenir les initiatives de la Fondation de l’islam de France, en matière de culture, d’histoire et de sciences. M.Macron a annoncé la réhabilitation, d’ "ici à deux ans", d'une "vraie politique de connaissance des langues et des civilisations à l’école, avec des locuteurs qui sont certifiés au plan linguistique et dont nous savons qu'ils respectent les valeurs de la République".