mardi 26 janvier 2021

COLONISATION & REPENTANCE ...

Article paru dans : Agoravox

La première libération du colonisé doit être sa libération du regard du colon !
Ce que les complexés de l'Histoire, n'ont toujours pas fait. Et ce qui en fait des colonisés encore dans leur tête, comme les Frères musulmans et leurs larbins arabistes !!

Si la Tunisie s'est réconciliée avec son histoire coloniale et ce, depuis son indépendance; c'est grâce à l'intelligence de Bourguiba qui a incité les Tunisiens à connaître leur histoire non pour ressasser leur rancœur et leur haine de la France mais pour changer ce qui fut à l'origine de leur colonisation par les Français pour ne pas revivre de nouvelles colonisations; car comme le dit si bien ce grand féru d'histoire : " Si la Tunisie a été colonisée, c'est que son peuple était colonisable " ! Les civilisations s'effondrent et pour renaître elles ont besoin d'un choc.

Bourguiba reconnaît les bienfaits secondaires du traumatisme colonial, qui constitue ce choc.

Bourguiba n'a aucune gêne à reconnaître qu’avant la France, la Tunisie était une sorte d’espace vide, sans réalité et sans âme, car quand il y a une place vide, l’histoire est là pour nous dire que la puissance supérieure et voisine s’empresse de l’occuper.

Bourguiba reconnaît que ce travail historique a incombé à La France : " Les Français nous ont fait renaître contre eux, par opposition, par réaction. Nous avons pris d’eux le meilleur pour lutter contre la France. Maintenant le travail est fait, il faut que vous partiez. Je le dis sans haine, malgré les traitements que j’ai subis en prison. Après tout, s’il fallait un choc pour nous faire revivre, autant que le choc soit venu de la France. De ses militaires mais aussi de ses instituteurs. "

Or un peuple inculte, non instruit, pratiquant un obscurantisme sacré, est une proie facile pour tout colonisateur !

D'où le désir réel de Bourguiba d'instruire et de cultiver les Tunisiens, pour lesquels il avait consacré plus de 30 % du budget de l'Etat pour l'Education Nationale, chose exceptionnelle dans le monde dit "arabe" !

Et dans ses nombreux discours, pédagogue, il a toujours fait en sorte que le Tunisien ne développe pas de complexe vis à vis des Français. Il voulait l'élever à leur niveau par le savoir et la culture, tout en n'oubliant pas son histoire pour ne pas la revivre.

Et pour que les choses soient claires pour les Tunisiens, il n'a cessé de leur rappeler qu'il ne faut pas confondre la France avec ses gouvernants. La France pays des Lumières, ne peut être confondue avec un gouvernement qui a oublié ses valeurs universelles.

Et pour donner l'exemple, il redisait régulièrement son amitié pour la France et son amour pour sa culture.

Kateb Yassine disait que la langue française est un butin de guerre pour les Algériens; et comme lui, Bourguiba a considéré la langue et la culture française comme un acquis qu'il faut exploiter et développer sans complexe car elles donnent accès au savoir, à la médecine, aux sciences et aux technologies modernes !

Ainsi il a voulu que les petits Tunisiens soient bilingues, considérant que la culture française est un enrichissement pour eux !

Alors que l'Algérie depuis son indépendance, ses dirigeant du FLN ont cultivé la haine de la France et n'ont toujours pas digéré l'époque coloniale; puisqu'ils ont même transmis cette haine en l'inculquant aux petits algériens via le programme scolaire et les médias nationaux; faisant de leurs jeunes nés après l'indépendance, des gens aigris qui sont toujours colonisés dans leurs têtes; développant des complexes vis à vis de la France et des Français qui n'ont pas de raison d'être, plus de 60 ans après l'indépendance de leur pays !

Ce qui faisait dire à Emmanuel Macron interpellé par un jeune algérien sur les crimes de la France : " Qu'est-ce que vous m'embrouillez. Quel âge avez-vous ? Vous n'avez pas connu cette époque !"; et de rajouter à l'intention du pouvoir en place qui fait de la colonisation son fonds de commerce : " La France a installé les Droits de l’Homme en Algérie, simplement elle a oublié de les lire ! ".

Mais malheureusement, depuis la fumeuse révolution, les complexés de l'histoire qui n'ont toujours pas digéré leur histoire, veulent transmettre leur haine et leurs rancœurs aux Tunisiens dont la relation pacifiée avec la France a permis à leur pays d'avancer et de se moderniser.

Ces panislamistes et leurs pendants panarabistes, veulent inculquer leurs complexes aux Tunisiens, comme le fait le FLN avec les Algériens; à dessein, parce qu'ils n'ont pas de programme pour leur pays, sinon ruminer le passé colonial et le ressasser à l'envi, pour imputer tous leurs échecs à la France ! 

Ils veulent abandonner le français pour tout arabiser, comme s'ils n'ont pas tiré de leçon de l'expérience algérienne, en ce domaine ! Ghannouchi poussant le ridicule jusqu'à vouloir apprendre le turc aux petits Tunisiens à la place du français, trahissant son allégeance à Erdogan auquel il veut abandonner la souveraineté de la Tunisie pour la soumettre au nouveau sultan ottoman, comme se rêve le Frère musulman turc ! Autrement dit, il veut ramener la Tunisie au statut de colonisée.

C'est pourquoi il ne faut pas tomber dans le piège de ces complexés de l'histoire. Il faut refuser de jouer la repentance qui cache leur incompétence !

Rachid Barnat

***

Le 16 mai 1843, un escadron commandé par le duc d'Aumale enlève la smala d'Abd el-Kader, près de la ville berbère de Taguine, dans l'arrière-pays algérois.


La France, l'Algérie et l'histoire.

Jean Pierre Ryf 

Le Président Macron est intervenu à plusieurs reprises, sur la question de la mémoire entre l’Algérie et la France; et à chaque fois, il a créé une polémique. Quand il a évoqué un crime contre l’humanité, expression sur laquelle il est revenu, lorsque s’adressant à un jeune Algérien, il lui a demandé de regarder plutôt l’avenir, lorsqu’il a fait la lumière sur la disparition de Maurice Audin et, en ce moment encore, à l’occasion de la sortie du rapport de M. Benjamin Stora à qui il a demandé de réfléchir sur les voies et les moyens d’apaiser les visions de l’histoire entre les Algériens et la France !

C’est peu dire, que le rapport déposé, que certains n’ont pas lu en entier, a entrainé des positions tranchées et opposées : du côté Algérien il y a eu, très vite une sorte de bronca car le rapport a été résumé, un peu vite par l’Elysée lui-même, par la formule « pas de repentance ». Les journaux algériens dans leur majorité ont trouvé le rapport sans intérêt, le puissant Ministère des Moujahidin a fait savoir qu’il condamnait ce rapport et sur les réseaux sociaux beaucoup d’Algériens, jeunes et moins jeunes, étaient tous à peu près sur le thème : « les souffrances subies, n’ont pas été suffisamment prises en compte.»

De l’autre côté en France, beaucoup de catégories ont également été hostiles à ce rapport. Les enfants de Harkis (au moins une partie d’entre eux) n’ont pas eu de mots assez durs pour souligner que leur situation n’avait pas été prise sérieusement en compte. Les pieds noirs ont été divisés et, dans l’ensemble, ont considéré les propositions de M. Stora comme de l’eau tiède !

Face à cette réception, il faut se questionner.

Je dirai d’abord que la démarche de M. Macron a, au moins, un mérité important à mes yeux, celui d’évoquer la question, de contraindre chacun à se poser des questions, à regarder l’histoire.

Je pense ensuite que ce que l’on pourrait appeler « la modération » du rapport Stora est, en réalité une sagesse et même une grande sagesse, car il est absolument clair que des positions plus tranchées dans un sens ou un autre aurait entrainé encore plus de passion, les feux n’étant pas éteints et n’aurait donc été d’aucun secours; alors que tel qu’il se présente, même s’il mécontente certains, il fait avancer le débat, s’ouvrir le dialogue et c’est déjà beaucoup.

Maintenant puisque le débat est ouvert, je vais donner aussi mon point de vue.

Dans un texte de mon blog j’avais déjà fait l’analyse de ce mouvement qui consiste à refaire l’histoire et à « déboulonner les statues » et j’avais rappelé que l’histoire des hommes a de tous temps été tragique et qu’elle le sera, probablement encore dans l’avenir mais que l’histoire, c’est-à-dire ce qui est advenu est un fait et que personne n’a le pouvoir de faire que ce qui a été soit éliminé. L’histoire doit être étudiée, connue et enseignée et ce travail des historiens est capital mais que, par contre l’histoire n’a pas à être instrumentalisée, utilisée à des fins de politique intérieure ou extérieure. L’histoire est tragique et est jalonnée de crimes, de fautes, de décisions aberrantes et ceux qui ne veulent voir que la beauté, les œuvres magnifiques, les actes de bravoure et de générosité - et il y en a - ne voient qu’un côté de l’histoire complexe des hommes.

Cela dit, l’histoire a été; et nul n’a le pouvoir de refaire ce qui a été fait.

Dés lors que cela a existé, la première exigence est de savoir, de connaître sans faux fuyant la réalité; et cela, seuls les historiens peuvent le faire avec précision et si possible sans passion, car les peuples mêlés à l’histoire en épousent, pendant un certain temps, les passions et les erreurs.

Utiliser l’histoire, l’instrumentaliser pour gérer le présent, est une grave erreur; et tous ceux qui accaparent l’histoire pour demander des comptes et se donner un statut, commettent un contre sens, s’adressent non à la connaissance mais à la passion politique et dès lors dénaturent l’histoire.

Ils font de l’histoire réduite dans sa complexité, une arme politique.

Voilà les raisons profondes pour lesquelles je suis absolument hostile aux lois mémorielles, à la repentance et que je milite, au contraire pour un développement de la recherche historique et son enseignement.

Vouloir effacer les signes de crimes commis dans le passé, c’est avoir une attitude simpliste et vouloir, en réalité, ne plus voir le passé et croire que ne le voyant plus, il disparaîtra.

Or, c’est ce qui est arrivé depuis toujours pour l’histoire des rapports de la France et de l’Algérie.

En France, elle a été instrumentalisée par les politiques et elle a servi de clivage entre la droite (surtout l’extrême droite) et le reste. En Algérie c’est encore plus flagrant. Le pouvoir, issu du FLN, a utilisé l’attitude de la France, son histoire en Algérie, comme un outil de politique, outil qu’il sortait dès qu’il était en difficulté soit à l’intérieur soit à l’extérieur.

Je dirai que plus grave encore, il a bâti sa politique et l’avenir de ce pays sur le passé, la gloire des martyrs, le ressassement des responsabilités de la France, oubliant de regarder et de bâtir l’avenir; et oubliant, au passage des pans entier de son histoire et des crimes commis, y compris contre une partie de sa population.

Il va de soi que lorsque l’on a ainsi instrumentalisé l’histoire, occulté une partie de celle-ci, on a du mal à être dans la nuance et à regarder plutôt l’avenir que le passé.

Je suis donc assez pessimiste sur l’évolution des choses en ce domaine. Je pense que même si quelques progrès seront faits, il faudra encore attendre que s’éteignent les derniers feux et que se lève en Algérie une autre forme de pouvoir, plus orienté vers le futur que vers le ressassement inlassable du passé. 

La France et l’Algérie n’ont pas su, en raison des passions, mettre en place ces mécanismes qui, en Afrique du Sud par exemple, ont permis, tout en mettant l’histoire à jour, de regarder ensemble vers l’avenir.

Je rajoute que j'ai lu avec consternation la  pétition qui circule sur une des propositions du rapport concernant l'édification d'une statue et d'un hommage à l'Emir Abdelkader! C'est d'une bêtise absolue car au lieu de se réjouir que soit honoré cet homme illustre et qui donne des leçons à notre temps, voilà que l'on s'y oppose! Avec de tels comportements il est vrai que l'on ira pas très loin.

En conclusion, je dirai que la politique des « petits pas » est, ici, la bonne politique et que l’essentiel est que le dialogue se noue, sans arrière-pensée, avec la volonté de construire un meilleur avenir, le passé étant là de façon irrémédiable, loin des rentiers de l'histoire des deux côtés de la méditerranée.

14 commentaires:

  1. Benjamin Stora : "La repentance est un piège politique"

    https://www.youtube.com/watch?v=cdFFTKG0fwI

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  2. DES COMPLEXES DE L'HISTOIRE, N'ONT PAS FINI DE RUMINER LEUR HISTOIRE !

    Il n'y a pas qu'en Tunisie, puisqu'en Algérie aussi ces complexés de l'Histoire ruminent encore leur haine contre la France ... pourtant partie voilà plus de 60 ans de l'Algérie

    Ces complexés de l'Histoire algériens, s'opposent à ce que la France érige une statue à l'effigie de l'émir Abdel Kader, en mémoire et à l'honneur de ce grand homme, devenu ami de la France vers la fin de sa vie !

    Il faut croire qu'ils sont plus royalistes que le roi ... pardon, que l'émir !

    https://www.change.org/p/%D9%84%D8%A7-%D9%84%D8%AA%D8%AF%D9%86%D9%8A%D8%B3-%D8%A7%D8%B3%D9%85-%D9%88%D9%85%D9%83%D8%A7%D9%86%D8%A9-%D8%A7%D9%84%D8%A3%D9%85%D9%8A%D8%B1-%D8%B9%D8%A8%D8%AF-%D8%A7%D9%84%D9%82%D8%A7%D8%AF%D8%B1-%D9%85%D9%86-%D9%82%D8%A8%D9%84-%D8%A7%D9%84%D8%AF%D9%88%D9%84%D8%A9-%D8%A7%D9%84%D9%81%D8%B1%D9%86%D8%B3%D9%8A%D8%A9-%D8%A7%D9%84%D8%AA%D9%8A-%D8%AD%D9%86%D8%AB%D8%AA-%D8%A8%D8%A7%D9%84%D8%B9%D9%87%D9%88%D8%AF?redirect=false&fbclid=IwAR1D5Bh9oeF2N1lifOvBi00QrCKWXzMVQGPhb0a51mFYUfMWrEqzz1JuKxk

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  3. Pr Daniel Lefeuvre :

    Pour en finir avec la repentance coloniale
    Le passé colonial revisité

    https://www.herodote.net/Le_passe_colonial_revisite-article-169.php

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  4. UNE BONNE QUESTION QUE SE POSE NOTRE AMI, Amin Zaoui A PROPOS DES COMPLEXES DE L'HISTOIRE !

    C'est le propre des complexés de l'histoire, ces anciens colonisés restés toujours colonisés dans leur tête après l'indépendance de leur pays ... quand ils arrivent au pouvoir, que ruminer une histoire toujours pas digérée.

    Le FLN a fait de la France la responsable de tous ses échecs politiques, économiques, sociétaux ... même 60 ans après le départ des Français !

    Bourguiba, lui, a réussi à éviter aux Tunisiens de tomber dans ces complexes; puisque, pédagogue, il leur expliquait à travers ses discours le distinguo qu'ils doivent faire entre les gouvernants de la France et la France et sa culture, en proclamant la France amie de la Tunisie. Il a donné aux Tunisiens une double culture arabe et française à la fois, convaincu que c'est une richesse que de posséder les deux !

    Hélas, les complexés de l'histoire sont arrivés au pouvoir à la faveur d'une fumeuse révolution du printemps arabe, ourdie par un autre complexé, l'émir du Qatar qui se veut le bœuf de la fable de La Fontaine ! Et depuis, ils prennent exemple sur le FLN; puisque la France et la langue française sont maltraitées et les Tunisiens francophones méprisés.

    Ce qu'ils oublient ces complexés de l'Histoire, qui se croient plus arabes que les Arabes d'Arabie, est que leur "arabité" est le produit d'une autre colonisation plus violente et plus barbare que ne l'était la colonisation qu'ils décrient ! Mais ils ne sont pas à une contradiction prés !!

    https://www.facebook.com/photo?fbid=3866750513422667&set=a.1286415304789547

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  5. LES COMPLEXES* DE L'HISTOIRE N'ONT PAS FINI DE REGLER SON COMPTE A LA FRANCE ...

    Jean-Pierre Ryf :

    A l'heure où l'on va célébrer la francophonie à Jerba, voilà un universitaire qui met les points sur les i et défend l'utilisation du français qui est pour la Tunisie comme l'a dit pour l'Algérie l'écrivain Kateb Yassine : " un butin de guerre ".

    Les Tunisiens n'ont rien de commun avec la culture anglo-saxonne et comme le montre bien cet article, le combat contre le français est idéologique. Il est celui des islamistes et des pan arabistes qui n'ont pas fini de régler leurs comptes avec Bourguiba pour les avoir combattus et avait raison de le faire.

    En réalité contrairement à Bourguiba, ce sont des complexés qui croient qu'en abandonnant le français ils quitteront leurs complexes d'infériorité !

    * Les panislamistes & les panarabistes !

    http://kapitalis.com/tunisie/2021/09/12/non-a-la-substitution-du-francais-par-langlais-en-tunisie/?fbclid=IwAR3gY1c6euN_s-u6aTbnOKS3MA_YbyQf8I3rjOxjUe5eY7d85ED4RzBncAA

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  6. Le pan-arabiste Safi Said, crache son venin sur la France et sur la langue de Molière, ce qui ne l'empêche pas d'inscrire ses rejetons dans des écoles privées où l'enseignement est en Français !

    http://kapitalis.com/tunisie/2021/09/11/ahmed-safi-said-le-bureau-de-loif-en-tunisie-est-une-officine-des-services-secrets-francais-video/

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  7. LE FLN, TOUT COMME LES ISLAMISTES ET LES ARABISTES, N'A PAS FINI DE DIGERER L'HISTOIRE COLONIALE ... à dessein !

    Et certains en font même leur fonds de commerce par pur populisme et le FLN poussant loin la rente mémorielle jusqu'à à imputer tous son échec à la France ... 60 ans après le départ des Français !

    Trop c'est trop et Macron a raison de dire stop à cette exploitation mémorielle d'un régime qui empoisonne la vie des Algériens aussi bien ceux d'Algérie que ceux ayant choisi l'exil pour se faire naturaliser Français !

    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/10/02/l-algerie-rappelle-son-ambassadeur-en-france-pour-consultations_6096878_3212.html?fbclid=IwAR16lpxrHIwCM9isxxwwUoAWxwx9EB7HW8AqLWxFDHJ0jcRNxOGDeHrz7v4

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  8. Amin Zaoui :

    L’Algérie, entre la colonisation halal et la colonisation haram.

    https://www.liberte-algerie.com/chronique/lalgerie-entre-la-colonisation-halal-et-la-colonisation-haram-552?fbclid=IwAR3B6KfXNMSdBHu2pNSJjqEXUG4UrAV2iQ4DXwfDWY6uIWgro-SX6jcSzbQ

    ***

    Rachid Barnat : Macron il a eu le courage que n'avaient pas eu avant lui ses prédécesseurs, de dire stop à l'otage mémoriel !

    Et du reste, que faisait le "harak" sinon dégager un FLN et dénoncer son incompétence et fait de la colonisation française son fonds de commerce en imputant tous ses échecs à la France ... 60 ans après le départ des Français !

    Curieux ces Algériens qui réfutent le colonialisme Français et glorifient le colonialisme Arabe et Turc !

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  9. Me Jacques Vergès (1925-2013) :

    "Souvent je dis à des amis français, qui ne comprennent pas cela, quand les Allemands occupaient la France, qu'est-ce que vous auriez dit s'ils apprenaient l'allemand à vos enfants, si les Allemands changeaient les noms de vos villes ; si à l'école on apprenait à vos enfants l'histoire de l'Allemagne et plus l'histoire de la France, ce serait un cauchemar !
    Eh bien, c'est ce que vous avez fait en Algérie et ailleurs.

    Alors si cela ne s'appelle pas un génocide culturel, je ne vois pas du tout ce que c'est qu'un génocide culturel.

    Ce qu'il y a de plus grave, c'est que ce génocide est aussi grave que celui qui consiste à massacrer, parce que quand vous avez massacré, vous avez massacré, mais le génocide culturel, lui, a la durée, c'est pour cela que Soljenitsyne, le dissident russe, dit qu'on s'en sort plus vite du communisme et du nazisme que de la colonisation, et c'est compréhensible, parce que Staline n'a pas nié l'identité russe, il l'a exaltée, Hitler aussi pour celle allemande, tandis que la colonisation nie la culture locale.

    Pour recouvrer la culture nationale, il faut plus de temps et en plus la colonisation a instillé chez le colonisé un complexe d'infériorité, comme le disaient Frantz Fanon et Albert Memmi.

    Je vais plus loin. Un crime que les Allemands ont commis en France, cela s'appelle Ouradour. Ouradour a fait vingt fois moins de morts que Guelma et Sétif, mais en plus, ce qu'il y a de plus grave à Guelma et à Sétif, si Ouradour a été fait par des SS, les massacres de Guelma et Sétif ont été en grande partie accomplis par des civils, par des colons, c'est-à-dire la population y a participé.
    Mais qui a donné les armes à la population ? C'est l'Etat, c'est un crime d'Etat."

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  10. Hamady Heythem :

    Je ne crois pas que nous sommes différents de nos voisins Algériens en termes d'histoire.

    Nous avons nous aussi occulté la colonisation Othomane, ses viols, sa violence et pour finir la présence française déguisée en protectorat cadeau des mêmes Othomans.

    La totalité de ce texte (Amin Zaoui), nous concerne aussi.

    ***

    Rachid Barnat :

    ... sans oublier la colonisation arabe par les Béni Hilal !

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  11. 60 ANS APRES LE DEPART DE LA FRANCE DE L'ALGERIE ...
    ET LE FLN QUI CONTINUE A IMPUTER TOUS SES ECHECS A LA FRANCE !

    Le "France coloniale", un bon filon pour occuper un peuple spolié des richesses de l'Algérie en hydrocarbure ... pour détourner son regard sur la corruption de ses dirigeants !!

    https://www.lefigaro.fr/international/guerre-d-algerie-macron-recuse-toute-repentance-et-appelle-a-regarder-le-passe-avec-courage-20220826?fbclid=IwAR0w_PXl6Y2BqXJykQMWhXTjy8dWPT-n-NX6X2S3O98zP5JHKzxCtBn8YzU

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  12. QU'ATTENDRE D'UN ARABISTE, QUI PLUS EST COMPLEXE DE L'HISTOIRE, POUR PRESIDER LES FRANCOPHONIES DE JERBA ?

    Samira Hmila :

    Est-ce de l'ignorance ?
    Est-ce de l'ingratitude ?
    Est-ce un complexe ?
    Est-ce une imbécillité ?

    Je ne vous apprends rien en disant que les pères fondateurs de la Francophonie, étaient quatre grands de l'Histoire contemporaine; qui sont :
    - Leopold Sedar Senghor (Sénégal),
    - Habib Bourguiba (Tunisie),
    - Hamani Diori (Niger), et
    - le prince Nordom Sihanouk (Cambodge) !
    Dans le but de mettre à profit la langue française, ce butin* de guerre comme disait Kateb Yacine, au service de la solidarité, du développement et du rapprochement des peuples par le dialogue ...

    Ils avaient trouvé dans cette langue un outil pour sortir des décombres du colonialisme.

    Et c'était une réussite, du moins pour la Tunisie, dont Bourguiba et toute les générations d'après, avaient maîtrisé cette langue; parfois mieux que certains Français.

    Depuis, toutes les portes de l'Europe étaient grandes ouvertes pour les accueillir dans les universités ainsi que dans la société Européenne d'une manière générale.

    Sauf notre illuminé KS, qui a choisi la Syrie du pan-arabiste Assad; parcequ'il était incapable de poursuivre ses études en Europe pour plusieurs raisons dont la mauvaise maîtrise de la langue de Molière.

    Aujourd'hui le sort a fait qu'il représente les Tunisiens en accueillant les pays francophones sur notre sol. Et qu'est ce qu'il fait ?

    Il n'a même pas rappelé le rôle de Bourguiba dans la création de cette entité, dans cet espace linguistique et culturel.

    Pas uniquement ça. Il fait référence à son dictionnaire préféré
    Émile Littré, un ancien dictionnaire étymologique, grammatical datant de 1863, au vocabulaire ancien tombé en désuétude et qui ne contenait pas le terme Francophonie crée par les quartes grands Leaders, cités plus haut !

    Par contre, la présidente du sommet Louise Mushikiwabo Ppmma fait les louanges de Bourguiba en tant que père fondateur de la francophonie et insiste sur le rôle qu'il avait joué dans sa promotion !

    KS a insisté sur la disparition du mot francophonie de son lexique, puisque son dictionnaire préféré est celui qui ne contient pas ce terme, sachant que toute notre administration, nos écoles, nos universités, nos transactions et j'en passe ... pratiquent le français !
    Sait-il seulement, que l'auteur de ce dictionnaire est décédé avant même la colonisation de la Tunisie en 1881 ?!

    Est-ce que ce geste et ce discours en tant que tel ne trahissent-ils pas sa désapprobation de la francophonie et un désaveu pour les représentants des pays francophones présents à Jerba ?

    Est-ce son complexe vis à vis de cette langue, qu'il ne maîtrise pas, qui le fait se comporter de la sorte ?

    Est-ce une revanche du pan-arabiste sur Bourguiba sans lequel, il n'aurait pas été à l'école ?
    Où est-ce du délire comme tout le reste de son discours ? Comment les invités vont-ils le prendre ?

    Au lieu de tirer profit de la présence de plus de 50 pays francophones chez nous, voilà où nous en sommes avec les complexés de l'Histoire !!!

    * Comme l'avait été avant lui, celui des Arabes venus envahir l'Ifriqiya d'alors, actuelle Tunisie pour y diffuser l'islam et leur langue arabe.

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    1. Hamid Chabaane :

      A la façon dont il lit un discours écrit en français, j'ai du mal à croire qu'il consulte le Littré.
      Et beaucoup de mal à croire qu'il connaît Arthur Koestler, immense écrivain et sioniste militant et convaincu de la première heure qui se retournerait dans sa tombe s'il entendait les harangues en arabe de Saïd contre Israël.
      Et plus de mal encore à imaginer comment il a lu et compris "Le zéro et l'infini" du même Koestler, oeuvre majeure de la littérature britannique du vingtième siècle qui puise son inspiration dans les procès de la terreur et du totalitarisme staliniens, alors qu'il hésite à condamner clairement le massacre des Ukrainiens.
      On s'est tellement habitué aux divagations d'une pensée qui touille des concepts inappropriés et des bribes d'histoire falsifiée ou déformée à souhait mais devant le cénacle de la francophonie, on est bouche bée et les bras en tombent ...

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  13. Karim Akouche : Utiliser la langue de l’ex-colon fait-il de l’écrivain un éternel colonisé ?

    La Hongroise Agota Kristof, déchirée entre le russe, l’allemand et le français, a désigné ses langues d’adoption par le concept de « langues ennemies ». Quant au philosophe Emil Cioran, il dit quelque part souffrir du « complexe du métèque », même s’il confie ailleurs qu’« adopter une langue étrangère était peut-être une libération, mais aussi une épreuve, voire un supplice, un supplice fascinant. »

    Je n’ai pas choisi la langue française, elle s’est imposée à moi. C’est une langue stabilisée depuis Molière, précise tel un chronomètre, dangereuse comme le mont Blanc, généreuse en musique et en images. La manier nécessite de la lecture, des litres de café, des insomnies, des regrets, des remises en cause. L’adopter permet de calmer le manouche en moi, l’adolescent en proie au lyrisme qui m’habite, la fougue du résistant et les emballements du chasseur qui m’enivrent.
    Le français autorise tout, il n’interdit rien : j’ai le droit d’aimer Rousseau comme le devoir de titiller Voltaire.

    Le passé colonial français est un chapitre noir et aucune justification ne peut transformer les massacres d’hier en vallées de roses.
    Le FLN a fait de l’indépendance une cité en ruines, il y a jeté les enfants et les femmes dans les bras d’un monstre qui hait les rêves et la beauté : l’islamisme-arabisme.

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