Même s'il me faut lâcher ta mainSans pouvoir te dire "À demain"Rien ne défera jamais nos liensMême s'il me faut aller plus loinCouper les ponts, changer de trainL'amour est plus fort que le chagrinL'amour qui fait battre nos cœurs, va sublimer cette douleurTransformer le plomb en or, tu as tant de belles choses à vivre encoreTu verras au bout du tunnel, se dessiner un arc-en-cielEt refleurir les lilas, tu as tant de belles choses devant toi
Même si je veille d'une autre riveQuoi que tu fasses, quoi qu'il t'arriveJe s'rai avec toi comme autrefoisMême si tu pars à la dériveL'état de grâce, les forces vivesReviendront plus vite que tu ne crois
Dans l'espace qui lie ciel et la terre, se cache le plus grand des mystèresComme la brume voilant l'aurore, il y a tant de belles choses que tu ignoresLa foi qui abat les montagnes, la source blanche dans ton âmePenses-y quand tu t'endors, l'amour est plus fort que la mort
Dans le temps qui lie ciel et terre se cache le plus beau des mystèresPenses-y quand tu t'endors, l'amour est plus fort que la mort
Thomas Dutronc avec sa mère
ADIEU L'ARTISTE ... Françoise Hardy tire sa révérence à 80 ans.
On est bien peu de choseEt mon amie la roseMe l'a dit ce matin
À l'aurore je suis néeBaptisée de roséeJe me suis épanouieHeureuse et amoureuseAux rayons du soleilMe suis fermée la nuitMe suis réveillée vieille
Pourtant j'étais très belleOui j'étais la plus belleDes fleurs de ton jardin
On est bien peu de choseEt mon amie la roseMe l'a dit ce matin
Vois le dieu qui m'a faiteMe fait courber la têteEt je sens que je tombeEt je sens que je tombeMon cœur est presque nuJ'ai le pied dans la tombeDéjà je ne suis plus
Tu m'admirais hierEt je serai poussièrePour toujours demain
On est bien peu de choseEt mon amie la roseEst morte ce matin
La lune cette nuitÀ veillé mon amieMoi en rêve j'ai vuÉblouissante et nueSon âme qui dansaitBien au-delà des nuesEt qui me souriait
Crois celui qui peut croireMoi, j'ai besoin d'espoirSinon je ne suis rien
Ou bien si peu de choseC'est mon amie la roseQui l'a dit hier matin
Quand je me tourne vers mes souvenirsJe revois la maison où j'ai grandiIl me revient des tas de chosesJe vois des roses dans un jardin
Là où vivaient des arbres, maintenantLa ville est làEt la maison, les fleurs que j'aimais tantN'existent plus
Ils savaient rire, tous mes amisIls savaient si bien partager mes jeuxMais tout doit finir pourtant dans la vieEt j'ai dû partir, les larmes aux yeuxMes amis me demandaient: "Pourquoi pleurer?"Et "Couvrir le monde vaut mieux que rester
Tu trouveras toutes les choses qu'iciOn ne voit pasToute une ville qui s'endort la nuitDans la lumière"
Quand j'ai quitté ce coin de mon enfanceJe savais déjà que j'y laissais mon cœurTous mes amis, oui, enviaient ma chanceMais moi, je pense encore à leur bonheurA l'insouciance qui les faisait rireEt il me semble que je m'entends leur dire
"Je reviendrai un jour, un beau matinParmi vos riresOui, je prendrai un jour le premier trainDu souvenir"
La temps a passé et me revoilàCherchant en vain la maison que j'aimaisOù sont les pierres et où sont les rosesToutes les choses auxquelles je tenais?D'elles et de mes amis plus une traceD'autres gens, d'autres maisons ont volé leurs places
Là où vivaient des arbres, maintenantLa ville est làEt la maison, où est-elle, la maisonOù j'ai grandi?Je ne sais pas où est ma maisonLa maison où j'ai grandiOù est ma maison?Qui sait où est ma maison?Ma maison, où est ma maison?Qui sait où est ma maison?
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