Et pour cause.
Faut-il rappeler le retard
civilisationnel où se trouvait la
Tunisie qui l'avait rendue colonisable ? Il fallait pour
sortir le pays de sa léthargie, une autorité "éclairée" pour
interdire les archaïsmes (polygamie, répudiation ...); lutter contre l'illettrisme, le clanisme, le maraboutisme; donner des droits aux femmes/CSP ...) et imposer ce qui fait une société moderne (éducation
obligatoire des filles et des garçons... ); pour lui permettre de rattraper
tous les retards cumulés par le fait de religieux obscurantistes interdisant
tout progrès au nom d'une lecture erronée du Coran et s'arc-boutant sur une
chariâa désuète vieille de ... 14 siècles !
Sans volonté politique et un volontarisme solide et donc,
nécessairement autoritaire mais en l’espèce éclairé; rien n'aurait été
possible.
Ce qui animait Bourguiba c’était son
nationalisme et son patriotisme car il aimait son peuple et son pays !
Ce qui n’est absolument pas le cas des
islamistes mus par leur pan-islamisme ne cherchant qu’à dissoudre la nation
tunisienne dans un magma « arabo-musulman », assujettie aux pétromonarques
qatari et saoudien.
Quant à Ghannouchi, il est clair qu'il
veut instaurer une théocratie, c'est à dire un pouvoir autoritaire absolument
non éclairé; puisqu'il choisit la voie du wahhabisme dont on connaît le désastre
sur les peuples qui l'ont adopté !
Mais l'époque n'est plus la même et
Ghannouchi qui refuse le progrès se heurtera au peuple qui est maintenant
éclairé et bien décidé à avancer !
Rachid Barnat
L'un "éclairé" a utilisé la politique des "étapes" ("siaset el mara'hel") pour guider son peuple vers la lumière...
RépondreSupprimerL'autre, "obscurantiste et haineux", veut pratiquer la même politique mais dans le sens de la régression pour ramener les tunisiens vers les ténèbres.
Ce qu'on appelle le génie du bien pour le premier et le génie du mal pour le second !