Extraits d'une lettre ouverte au président d’opérette, le bouffon du Palais Moncef Marzougui.
Par Salem Ben Ammar.
Par Salem Ben Ammar.
- Légitime ? Non ! Illégitime ? Oui !
- Ex patient de l’Hôpital parisien de Sainte-Anne, tous tes rêves les plus fous sont exaucés au grand malheur des tunisiens.
- Opportuniste, félon dans l’âme, assoiffé de revanche sociale, pique-assiette, après avoir profité de la générosité de tes amis parisiens et de l’accueil de la République française, tu as osé cracher dans la soupe,
- Tu profites de la misère, après avoir tourné le dos à la tienne, d’un peuple affamé et exsangue.
- Tu te nourris sans vergogne des fruits que Bourguiba a laissés en héritage à son peuple ... et tu as poussé l’outrecuidance de l’ingratitude de le traiter de dictateur. Alors que sans lui, tu n’aurais jamais connu le bonheur de passer du statut de colonisé au statut de décolonisé.
- Complexé ... tu te comportes comme si tu étais le nouvel Hannibal de Carthage, alors que tu n’es rien d’autre qu’un homme de paille, un godillot au service de ses maîtres, un petit Caton à la solde du Qatar.
- Tu as rabaissé, déshonoré et avili l’image du peuple tunisien, en faisant la courbette à ton maître l'émir du Qatar en te prosternant devant lui, acceptant sans rechigner ses remarques désobligeantes sur le port de ton accoutrement carnavalesque, et surtout ses rappels à l’ordre et le respect que l’esclave doit à son seigneur.
- La Tunisie ce n’est pas toi, c’est lui, et c’est tout le drame de notre pays. Mais comme tout mercenaire en mission commandée, tu dois exécuter les ordres que tes commanditaires t’assignent.
- Tu as fabulé sur tes relations tumultueuses avec Ben Ali alors que c’est lui qui t’a fait exister, pour t’ériger en chef de file de son opposition de salon, qui lui sert d’alibi démocratique. Tu lui as toujours servi de faire-valoir et de figurant pour son pluralisme politique.
- Tu as mythifié ton exil en France, en faisant croire que tu étais un exilé politique, alors que tu es un exilé familial, marié à une ressortissante française. Après avoir vécu à ses crochets, tu l’as répudiée.
- Tu voulais effacer d’un seul trait de plume l’amertume de ton séjour parisien, tes échecs professionnels, tes galères matérielles, tes infortunes, tes beuveries dans les bars du quartier latin, ta vie de bohème à squatter les amis.
- Pris dans le tourbillon du pouvoir, tu t’es déconnecté de ton propre vécu pour te noyer dans le calice du vin amer du raisin de la colère qui couve en Tunisie et qui finira par t’engloutir toi et tes complices comme il a englouti tous ceux qui l’ont trahie.
- Ta profession de foi sur ta conversion à l’Islam d’Ennahdha, comme si tu n’étais pas sa créature et son faux-nez, ne trompe personne; comme le sésame que tu lui as accordé pour sa prétendue conversion à la démocratie, allant jusqu’à l’assimiler à un parti démocrate-chrétien. Sais-tu de quoi tu parles ?
- Ennahdha n’est pas un parti politique, c’est une organisation mafieuse de type sectaire. Plus proche de l’Eglise de Scientologie et du Temple Solaire mais de tendance criminelle, terroriste ... Lui donner les apparats d’un parti politique est tout simplement une hérésie.
- Tu te sers de la laïcité comme tes maîtres se servent d’Allah pour dévoyer et transfigurer les dogmes de l’Islam.
- Tu as souillé le palais de Carthage symbole de la république tunisienne en le transformant en une cour de récréation pour la réception des prédicateurs-mercenaires-gourous;
- Toi président de la République ? Autant promouvoir Jha Empereur de Chine.
- N’est-il pas temps pour toi de te tirer ta révérence et de retourner dans le néant d’où tu es sorti ?
- Tu ne pourras jamais graver ton nom comme Bourguiba que tu vomis, dans le marbre de la dignité nationale. A cause de tes bouffonneries, ton esprit charlatanesque, tes allures de poulbot embourgeoisé, et surtout tes inerties et ton manque de charisme, tu fais regretter aux tunisiens l’ancien despote déchu.
Je te rappelle ce ver du grand poète Chabbi en guise de conclusion :
"Ne vivra pas en Tunisie celui qui la trahira."
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