Vanessa Ratignier
et Pierre Péan
Un livre explosif sur les relations consternantes entre le Qatar et Sarkozy
Annoncé depuis septembre dernier, le livre accablant pour Nicolas Sarkozy vient de sortir aux éditions Fayard. Ses auteurs, Pierre Péan et Vanessa Ratignier ont enquêté sur les véritables raisons qui ont poussé l’actuel président de l’UMP d’ouvrir la France à l’Etat-voyou du Qatar. Un livre qui vient enrichir la bibliothèque déjà bien chargée sur les faits, les méfaits et les forfaits de cet émirat en France et dont le livre de Jacques-Marie Bourget et Nicolas Beau, « Le Vilain petit Qatar. Cet ami qui nous veut du bien » n’a été que la pierre inaugurale.
L'ex-couple présidentiel Nicolas Sarkozy-Carla Bruni, et
Mozza lifting-Hamad Ben Khalifa, alias Hamad ventre plein de gaz !
Mozza lifting-Hamad Ben Khalifa, alias Hamad ventre plein de gaz !
Pourquoi les Qataris ont-ils été exonérés de toutes taxes
immobilières, y compris sur la plus value, alors que les contribuables
français, y compris les plus démunis, la payent plein pot ? Pourquoi le
club de foot le plus prestigieux, le PSG a-t-il été offert à cet Émirat ?
Pourquoi des hôtels particuliers et des châteaux, classés patrimoine mondial,
ont-ils été vendu aux oligarques de Doha ? Pourquoi le couple
Hamad-Sarkozy ont-ils décidé de détruire la Libye ? Pourquoi la droite au
pouvoir a-t-elle autorisé le premier émirat financier du terrorisme islamiste
d’investir les banlieues pour prendre en charge les français de la diversité
?
A ces questions et à bien d’autres encore, Vanessa Ratignier et
Pierre Péan répondent avec l’audace des journalistes libres et l’obstination
des écrivains qui ne craignent pas les puissants. Dans la quatrième de
couverture, on lit que « Nombre d'États du Golfe lorgnent sur le
patrimoine français et tentent, des pétrodollars plein les poches, d'acheter
tout ce qui peut l'être avant épuisement de l'or noir. Jusqu'ici nos dirigeants
leur avaient résisté - du moins en apparence -, offusqués par tant d'audace. Mais,
avec le Qatar, c'est une tout autre histoire. La France est devenue le terrain
de jeu sur lequel la famille Al-Thani place et déplace ses pions politiques,
diplomatiques, économiques, immobiliers ou industriels".
"Dans son enquête au cœur du pouvoir, Vanessa Ratignier,
avec le concours de Pierre Péan retrace l'histoire d'un partenariat ancien qui
a mal tourné : la France est désormais « sous influence », comme si elle était
devenue une chasse gardée de l'émirat. Nos élites, maniant l'art du double langage,
amalgament depuis des années intérêt général et enjeux personnels, si bien
qu'on se demande parfois où s'arrête le mélange des genres. Cette situation,
qui rappelle le pire de la Françafrique, marque l'avènement d'une Qatar-France
oublieuse de nos valeurs et héritière des tares du petit émirat ». Ici se
termine la présentation des éditions Fayard.
Selon le magazine Marianne du 4 septembre 2014, en août 2008, en
vacances dans la résidence tropézienne de son ami milliardaire François
Pinault, Jacques Chirac se rend au Cap Nègre visiter le couple Sarkozy-Bruni.
L’ancien président « raconte à son successeur que le Premier ministre du
Qatar, Hamad Jassem al-Thani a même tenté de le corrompre, venant à l’Elysée
avec des valises remplies de billets : « Nicolas, fais attention. Des rumeurs
de corruption fomentée par le Premier ministre qatari te concernant circulent
dans Paris…Fais vraiment attention ».
En effet, poursuit Marianne, « des bruits circulent
notamment sur le financement par le Qatar du divorce de Nicolas Sarkozy avec
Cécilia en octobre 2007. Certains suggèrent qu’il a été payé par un prélèvement
effectué sur l’argent versé par le Qatar à la Libye, en échange de la
libération des infirmières bulgares détenues par le régime de Kadhafi. Le Qatar
aurait versé bien plus que le montant de la rançon réclamée par la Libye. Le
tout sur des comptes en Suisse qui auraient notamment servi à financer le
divorce de Nicolas Sarkozy". C'est à peine croyable. La jeune Marianne
serait-elle atteinte de divagation ?
Toujours selon Marianne, "En 2008, l’émir de Doha raconte
que le président français en a même pleuré sur son épaule : « Sarkozy pleurait
presque. Il m’a raconté que sa femme Cécilia lui demandait 3 millions d’euros
pour divorcer. C’est moi qui ai payé », confie-t-il à l’ancien activiste
libanais Anis Naccache, condamné à la réclusion criminelle à perpétuité en 1982
pour avoir tenté d'assassiner l'ancien Premier ministre du shah d'Iran, Shapour
Bakhtiar".
Et à Marianne d'ajouter: "Toujours est-il que Sarkozy
contribuera à installer le Qatar comme une puissance incontournable du
Moyen-Orient, ses dirigeants lui dictant même sa politique étrangère dans la
région. D’autres responsables politiques rapporteront que le Qatar aurait pu
être « la pompe à fric » de Sarkozy bien après avoir quitté le pouvoir,
allant jusqu’à imaginer la création d’un fonds d’investissement dirigé par
l’ancien chef de l’Etat, qui lui aurait rapporté 3 millions d’euros par
an ».
Dans Le point du 6 septembre 2014, Romain Gubert écrivait qu’il
s’agit d’une « enquête dévastatrice. Pas tellement pour le Qatar. Mais
pour la France et son personnel politique. Dans le livre qu'ils publient ces
jours-ci, Vanessa Ratignier et Pierre Péan racontent avec une foule de détails
ahurissants la façon dont, petit à petit, le Qatar a tissé sa toile au sein de
l'élite française. Et ce avec la complicité de Nicolas Sarkozy…. Et comment
grâce à ses devises, Doha fait à peu près ce qu'il veut dans l'Hexagone. Et
pour cause : le Qatar s'offre des parti... »
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