(Al hiwar TV de ce matin)
Mohamed Abdou le réformateur, élève de Jamel Eddine al-Afghani, serait selon Ghannouchi l'Aristote des intellectuels fondateurs de la pensée islamique. En évoquant Aristote, veut-il faire oublier que le wahhabisme qui fonde les Frères musulmans, rejette la philosophie et sa dialectique ? Et puis, que vient faire Aristote dans une émission consacrée à un juriste réformateur ? Encore une manipulation des esprits par les Frère musulmans et leurs médias complices !
Quand Mohamed Abdou a intégré par curiosité la franc-maçonnerie, il a découvert qu'elle favorisait la colonisation ! Dés lors son but a été d'organiser la réforme des sociétés "arabo-musulmanes" de l'intérieur, pour mettre fin à la colonisation.
Mohamed Abdou était d'abord un juge qui avait exercé au Liban. Quand il s'est attelé à réformer de l'intérieur la société musulmane, il était armé; puisque par son expérience de juge, il savait les problèmes sociétaux et familiaux, pour pouvoir y remédier.
Or Ghannouchi veut se comparer à Mohamed Abdou en le décrivant comme un révolté contre les institutions qu'il fallait pénétrer pour les réformer de l'intérieur. Ce que fit d'ailleurs Abdou de la mosquée d'El Azhar !
Mais n'est pas Mohamed Abdou qui veut !
- Si Abdou était révolté; il n'a jamais été terroriste comme Ghannouchi !
- Si Abdou était un intellectuel et juge; ce n'est pas le cas de Ghannouchi, simple instituteur.
- Si Abdou était progressiste, Ghannouchi est rétrograde.
- Si Abdou était réformateur cherchant à moderniser les sociétés musulmanes en prenant ce qu'il y a de mieux dans l'Occident qui le fait progresser; ce n'est pas le cas de Ghannouchi qui, en salafiste, se contente de ce que pensaient les premiers imams pour vouloir appliquer à notre époque des "solutions" faites pour des époques révolues dont certaines remontent aux 4 premiers califes "errachidouns" (les sages) : c'est à dire à 14 siècles en arrière !
- Si Abdou veut pénétrer les institutions existantes pour les réformer de l'intérieur en les modernisant; Ghannouchi, lui, les infiltre pour mieux les détruire de l'intérieur et détruire avec, un Etat déjà moderne.
- Si Abdou veut pénétrer les institutions existantes pour les réformer de l'intérieur en les modernisant; Ghannouchi, lui, les infiltre pour mieux les détruire de l'intérieur et détruire avec, un Etat déjà moderne.
- Si Abdou vivait dans son époque, Ghannouchi vit dans le passé, toujours nostalgique des grands hommes des époques anciennes et de l'âge d'or mythique d'une civilisation qu'il n'a pas connue !
- Si Abdou aime son peuple et lui veut du bien, Ghannouchi lui n'a que rancœur et haine pour les Tunisiens !
Ghannouchi en bon manipulateur de l'opinion publique, à plusieurs reprises sur des chaînes complaisantes (Al Hiwar TV et Aljazeera...), essaie de se donner le beau rôle :
- Il a travesti la réalité à propos de la "révolution" tunisienne. Il a tenté par des explications tirées par les cheveux de nous convaincre que lui et ses hommes étaient à l'origine de cette révolution et qu'ils ont participé depuis le début aux révoltes ... alors que nous savons que l'émir du Qatar a tout manigancé pour les installer au pouvoir après en avoir chassé Ben Ali.
- N'a-t-il pas tenté de récupérer le symbole de la "révolution" en allant se recueillir sur la tombe de Mohamed Bouazizi, devant les caméra d'Aljazeera, en rappelant son martyr ? Alors qu'au début il lui reniait le titre de " chahid " : parceque son suicide relève des grands péchés" (" akbar el mouharramet ") et lui interdisait toute cérémonie funéraire religieuse, insistait-il !
- N'a-t-il pas tenté de récupérer le symbole de la "révolution" en allant se recueillir sur la tombe de Mohamed Bouazizi, devant les caméra d'Aljazeera, en rappelant son martyr ? Alors qu'au début il lui reniait le titre de " chahid " : parceque son suicide relève des grands péchés" (" akbar el mouharramet ") et lui interdisait toute cérémonie funéraire religieuse, insistait-il !
Un revirement de jugement, dicté par la "com" !!
- Le voilà qu'il se compare au père spirituel et fondateur de la pensée islamique "moderne" pour nous faire gober que lui aussi est un réformateur !
- Et pour nous en convaincre, le nom de son parti n'est-il pas ennahdha, synonyme de renaissance ... que les Frères musulmans ont vidé de son sens; puisque leur projet est un retour à 14 siècle en arrière par l'instauration de la chariâa comme unique source du droit !
- Et pour nous en convaincre, le nom de son parti n'est-il pas ennahdha, synonyme de renaissance ... que les Frères musulmans ont vidé de son sens; puisque leur projet est un retour à 14 siècle en arrière par l'instauration de la chariâa comme unique source du droit !
Cherche-t-il à se légitimer par ces subterfuges grotesques ?
Personne n'est dupe de l'opportunisme politique et intellectuel de cet instituteur qui s'est autoproclamé Cheikh; et auquel ses sympathisants donnent du "radhia Allahou 'anhou" * et lui chantent "talaa al badrou alayna" ** ... titre, formule et chant, réservés exclusivement au Messager Mouhammad !
D’ailleurs les animateurs de ces émissions, pour mettre en valeur Ghannouchi, l'entourent de savants et de vrais érudits universitaires. Ceux-ci avaient du mal à cacher leur gêne, tout autant que l'animateur souvent d'un bon niveau intellectuel ... face à un Ghannouchi besogneux, lisant ses bouts de papiers ... à l'évidence inculte !
D’ailleurs les animateurs de ces émissions, pour mettre en valeur Ghannouchi, l'entourent de savants et de vrais érudits universitaires. Ceux-ci avaient du mal à cacher leur gêne, tout autant que l'animateur souvent d'un bon niveau intellectuel ... face à un Ghannouchi besogneux, lisant ses bouts de papiers ... à l'évidence inculte !
Rachid Barnat
* béni de dieu
** L’avènement de Mouhammad, est comme le croissant de lune que nous attendions ...
* béni de dieu
** L’avènement de Mouhammad, est comme le croissant de lune que nous attendions ...
LUTHER : L'HOMME QUI A REMIS EN QUESTION L'EGLISE CATHOLIQUE, QUAND IL A VU LES MARCHANDS DU TEMPLES VENDRE LES "INDULGENCES" ... en promettant aux hommes de racheter leurs péchés et d'éviter le purgatoire par la simple acquisition d'indulgence, éditée par l'église sur ordre du pape !
RépondreSupprimerEn devenant théologien, il découvre que les papes ont fini par se contredire puisque dans les bulles on trouve tout et son contraire, ce qui l'a décidé de tout remettre en question !
Cela rappelle la chariaa des salafistes, dans laquelle on trouve tout et son contraire ...
A quand un Luther chez les musulmans pour dépoussiérer leur religion et l'adapter au 21 éme siècle ?
Luther, film vu sur arte :
Au XVIe siècle, Martin Luther échappe de justesse à la foudre lors d'une tempête. Il décide alors d'abandonner ses études de droit pour rejoindre le monastère Augustin.
C'est là qu'à la lecture de la Bible, il élabore peu à peu un certain nombre de théories qui remettent en question les pratiques de l'Eglise catholique.
Bien qu'excommunié par le pape Léon X, Luther poursuit sa lutte pacifique...
Ali Mezghani (Tunis le 23 octobre):
RépondreSupprimerPauvre Ibn Ruchd (Avicenne)!
A quelques jours des élections législatives, Rached Ghannouchi a obtenu le prix Ibn Ruchd !
Ceux qui ont pris cette décision ne connaissent ni l’un ni l’autre.
Ghannouchi, l’enfant de Ghazali, le fidèle disciple d’Ibn Taymiyya et d’Ibn al Qaïm, n’a rien à voir avec le philosophe et le juriste libéral andalous.
Ibn Ruchd est plus qu’un nom, c’est une pensée.
Il y a loin entre le rationalisme de l’un et le littéralisme de l’autre.
Il y a loin entre celui qui préconise le règne de la raison et celui qui s’accroche à l’immutabilité du texte et à la prégnance de la tradition.
Il y a loin entre le "Aql" et le "Naql".
Il y a loin entre le logicien, le commentateur d’Aristote et celui qui stigmatise l’un et l’autre.
Il y a loin entre celui qui reconnaît les lois de la causalité et celui qui les nie.
Il y a loin entre celui qui croit au libre arbitre et à la responsabilité de l’homme et celui qui les dénie et ne reconnaît que le "qasb", entre les "qadarites" et les "jabrites".
Il y a loin entre celui qui, déjà, cherchait à améliorer le sort de la femme et celui qui renforce son statut d’infériorité.
Ceux qui ont pris cette décision ont–ils eu vent de l’opposition radicale entre Ibn Ruchd et Ghazali ?
Ont-ils lu "Tahafut a-Tahafut" ?
Il faut un miracle pour croire que Ghannouchi s’est converti à la démocratie.
UNE MISE AU POINT D'HISTOIRE ...
RépondreSupprimerGHANNOUCHI PENSE POUVOIR INSTRUMENTALISER AUSSI L'HISTOIRE DE LA TUNISIE POUR MIEUX LA SOUMETTRE A SON "FRÈRE" ERDOGAN !
A moins que cela ne traduise son manque de culture ou son ignorance, tout en trahissant son mépris pour la Tunisie !!
المفكر جعفر الأكحل يرد على الغنوشي.. الاسلام دخل "تركية" بعد ألف سنة من دخوله إلى تونس
اثار حديث زعيم حركة النهضة راشد الغنوشي لصحيفة "الصباح" التركية والذي قال فيه أنه " لولا العثمانيين لما عادت تونس مسلمة..ولولا سنان باشا لما كنت مسلما" جدلا واسعا وقد دون المفكر والكاتب والوجه البورقيبي المعروف جعفر منصور الأكحل تعليقا على صفحته جاء فيه :
" يقصد السيد الغنوشي هنا ان الأتراك وصلوا إلى تونس سنة 1574 م حيث أطردوا الاسبان بالتالي أصبحت تونس ولاية عثمانية..وان قائد الحملة هو سنان باشا فعلا في عهد السلطان سليم الثاني..ولكن لم يعد الإسلام إلى تونس مع الأتراك..
كما أن المحتلين االاسبان لم ينشروا المسيحية واللغة الإسبانية بل ظلت تونس مسلمة فاقدة لسيادتها.السياسية والادارية..
والاتراك لم ينشروا اللغة التركية بل تعلموا العربية لانها لغة القران .. ومنهم علماء وفقهاء وشعراء وأدباء ... وزعماء في العصر الحديث( على باش حانبة وعلي البهلوان والمنجي سليم ) الااتراك اسسوا مشيخة المذهب الحنفي بتونس لأنهم احناف.. ال جانل المذهب المالكي المذهب الأول في البلاد ان الاسلام وصل إلى تركية متأخرا اي سنة 1453م (فتح القسطنطينية ) أي بعد الف سنة على دخول الإسلام إلى تونس..
لا يجب أن يغيب هذا عن الأذهان ...
فتصريح راشد هو سياسي إيديولوجي ولكنه يعتبر استنقاصا لدور تونس التاريخي وعلاقتها في الإسلام الحنيف..
كانت تونس مصدرة للاسلام ومنطلق فتوحات الأندلس وصقلية وباليرمو وبقية جزر المتوسط وجنوب الصحراء وبلدان الشمال الإفريقي.. وكانت دوما مركز الدعوة والعلم . و السيادة على مر القرون..
فلا يمكن أن نقفز على تاريخ بلدنا بمختلف محطاته :
بداية من المدرسة الفقهية القيروانية. من القرن الاول للهجرة والاعلام والعلماء واىفقهاء والقضاة مثل الامام سحنون والبهلول بن راشد وسعيد عثمان الحداد وعيسى بن مسكين ومحمد بن سحنون وابو الحسن القابسي ..ثم المدرسة الزيتونية بداية من العصر الحفصي ..واخيرا ان تركيا لم تحمي تونس من الاستعمار الفرنسي وكدلك الجزائر وليبيا.. وتركت المنطقة للمستعمر بينما قدمت تونس اسطولها للسلطان العثماني سنة 1854م في حرب القرم ضد روسيا بقوة بحرية ب 15 الف رجل مات ربعهم...
هذا ما يجب أن يعرفه الجميع..ان تونس لها مكانة ولها تاريخ وعطاء واسهام بينما الأتراك استغلوا تونس واستدبوا وعبثوا ومظاهر التتريك عديدة ومريرة لذلك لا يعقل ان نقبل التقليل من شأن تونس في التاريخ لان من يفعل هذا تهون عليه تونس في الحاضر".
LES FRÈRES MUSULMANS : DES IMPOSTEURS !
RépondreSupprimerUsurpateurs de titres académique et universitaires !!
Ghannouchi s'attribue le titre de Cheikh (savant religieux); puis celui de "Oustadh" (Professeur) depuis qu'il prétend qu'Ennahdha est devenu un parti "civil" : alors qu'il n'en est rien.
Il n'a ni le niveau requis ni les diplômes pour affirmer ces titres.
Des recherches ont été faites auprès des établissements qu'il prétend avoir fréquentés, aucun ne confirme qu'il en ait le diplômé !
Il a été recruté en Tunisie comme instituteur dans une école primaire pour enseigner l'arabe, sans passer par l'Ecole Normale.
Son gendre Rafik Bouchlaka, lui aussi, se prévaut de diplôme qu'il na pas.
Des recherches ont été faites auprès de l'établissement anglais qu'il prétend avoir fréquenté, celui-ci ne confirme pas qu'il en ait le diplôme !
Hammadi Jebali, ex-premier ministre de la troïka, se dit ingénieur ayant fait ses études en France.
Il a en effet pris quelques cours, pour devenir technicien en chaud et froid. Ce qui n'en fait pas un ingénieur.
Et sa maîtrise du français saute aux yeux ... pour un ingénieur !
Son français faisait beaucoup rire les tunisiens, s'il ne leur faisait pas honte.
Tariq Ramadan, lui cumulait les titres ronflants de professeur et de spécialiste ... de plusieurs universités.
Les universités dont il prétend détenir les diplômes, nient qu'il les ait fréquentées ou du moins qu'elles lui aient attribué les titres dont il se targue !
S'il a pu donner des cours dans certaines d'entre elles, c'était sous fausse déclaration de sa part.
Or à l'origine des Frères musulmans, il y avait son grand-père maternel Hassan El Banna, simple instituteur qui avait formé son "organisation" avec des membres co-fondateurs dont un est réparateur de bicyclettes et l'autre un jardinier !
GHANNOUCHI MYSTIFICATEUR ...
RépondreSupprimerC'est un type qui n'a ni foi ni loi sinon celle de l'argent et qui ne doit sa place qu'à l'organisation des Frères musulmans avec des appuis très importants dont ceux du Qatar + Erdogan !
Autrement, il n'est ni un grand stratège ni un vrai politicien ... juste une marionnette dont ses soutiens tirent les ficelles !
C'est un mystificateur et un imposteur.
Mais malheureusement les "progressistes" et autres "destouriens" ont fini par le croire indispensable et incontournable ... sauf Abir Moussi !!
Kais SAIED : Usurpateur, imposteur ...
RépondreSupprimerVoilà un assistant en fac de droit qui se dit professeur de droit ... alors qu'il est à la retraite et n'a jamais soutenu sa thèse pour avoir le titre de docteur en droit !
Il a dupé les journalistes qui l'invitent en tant qu'expert constitutionnaliste, qualification totalement usurpée !
Ce pan-arabiste reprend les pratiques des pan-islamistes, qui ne se gênent nullement pour s'attribuer des titres dont ils n'ont pas la qualification universitaire, comme Tariq Ramadan, Ghannouchi, Bouchlaka, Jebali ...
A les entendre, ils sont Professeurs, Ingénieurs ... aux titres fictifs ou usurpés ou pire encore, achetés par l’Émir du Qatar pour ses protégés !
Or que nous mettent en avant les sympathisants de Kais Saied ? Son honnêteté, son intégrité, qu'il ne ment jamais ... que son parcours universitaire dément quand il a l'audace et la malhonnêteté de se présenter comme professeur de Droit alors qu'il n'est qu'un simple assistant !!
CES IMAMS AUTOPROCLAMES ...
RépondreSupprimerCurieux que Jeune Afrique s'en prend à Chalghoumi pour s'être autoproclamé imam et ne critique par Ghannouchi usurpateur lui aussi du titre de Cheikh el-islam !
Les deux, comme bien d'autres, que ce soit en Tunisie ou en France, autoproclamés imams alors qu'ils sont d'un niveau scolaire souvent d'école coranique ou du niveau d'école primaire sinon à peine de celui de l'école secondaire n'ayant pas leur bac !
Mais à choisir entre un Ghannouchi et un Chalghoumi, le choix est simple :
- l'un tient un discours obscurantiste et violent;
- l'autre tient un discours éclairé et d'amour ... soufisme oblige; puisqu'il est formé à cette école de l'islam d'ouverture !
https://www.jeuneafrique.com/1090828/politique/hassen-chalghoumi-limam-franco-tunisien-qui-ne-sait-pas-parler-aux-musulmans/
UN IMAM TUNISIEN PLEIN DE BON SENS ...
RépondreSupprimerIl rend à l'Islam son visage de religion ouverte.
Son islam est d'inspiration soufi.
Que dit-il ? :
- Si Allah est grand, la République aussi est grande; puisque c'est elle qui protège les citoyens.
- Dans les prisons, il faut interdire les prières en groupe dirigées par les pire des jihadistes, pleins de haine contre l'humanité qu'ils transmettront aux plus faibles et surtout aux ignorants !
- Pour se convertir au judaïsme, il faut au moins 7 ans d'étude et de préparation pour que les rabbins confirment la conversion !
En islam, en 7 minutes la conversion est faite en prononçant la "chahada" (qu'Allah est l'unique Dieu et que Mohammed est son Messager !) devant l'imam et deux témoins; et après changement du prénom en adoptant des noms arabes (Mohamed, Boubaker, Ali, Khadija, Fatima ...), le nouveau converti peut émettre des tatouas !
- D'ailleurs il est pour le pluralisme religieux et pour la bonne entente entre les religions et autres croyances; contrairement aux wahhabites qui veulent convertir le monde entier à leur Vérité !
- Il est pour la laïcité.
- Il est pour l'égalité entre homme et femme.
- Il faut en finir avec les ingérences étrangères (Turquie, Qatar, Ibn Saoud, Algérie, Maroc ...) dans l'Islam de France.
- Il incrimine le wahhabisme qui pervertit l'Islam de France et celui du monde "arabe" !
PS :
Son manque de maîtrise du français peut rebuter certains, mais on comprend ce qu'il dit.
Malheureusement, il est le produit de l'école de Ben Ali qui a baissé le niveau du français mais aussi celui de l'arabe, dans les écoles de la République.
https://www.i24news.tv/fr/actu/france/1614545555-elie-sans-interdit-il-n-y-aura-pas-d-islam-de-france-tant-qu-il-y-aura-une-ingerence-etrangere-h-chalghoumi?fbclid=IwAR14Cn1coQTNZe76BzHC5F6pavgS6ZDcEHdCHZLF_cVTqw2scmLWH5KnLJE
DES INTELLECTUELS PROGRESSISTES N'OSENT TOUJOURS PAS FRANCHIR LE PAS DE LA LAICITE ...
RépondreSupprimerPierrot Lefou :
Youssef Seddik est passé, hier soir, sur El Hiwar Ettounsi, dans l’émission de Hédi Zaïem. Décidément, il n’est pas près de finir avec cette mascarade, cette comédie hypocrite, et tient toujours à se faire passer pour un « musulman progressiste » lors de ses passages dans les médias audio-visuels, alors qu’il est agnostique.
En effet, peu avant 2010, j’avais assisté à la présentation d’un livre de Youssef Seddik, en l’occurrence L'Arrivant du soir, à l'IFC de l'avenue de Paris, et au cours de laquelle il a entamé son intervention en soulignant son rapport à la foi : " Je vous le dis d'emblée : je suis agnostique " avait-il dit.
J’ai reproché à Olfa Youssef, deux semaines plus tôt, après son passage sur la même chaîne de télévision, de vouloir contribuer à l’évolution des mœurs à partir du Coran. Ceci est encore plus valable pour Youssef Seddik.
Ce dernier a, comme tous les intellectuels tunisiens qui se prennent pour les Luther du monde musulman, essayé de légitimer son point de vue hier en s’appuyant vainement sur une lecture coranique soi-disant progressiste et réformiste. C'est comme s’il disait : « J'ai une lecture du Coran différente de la vôtre, elle peut vous choquer, mais, comme je suis croyant comme vous, la ligne jaune n'a pas été franchie. »
Les intellectuels comme Youssef Seddik avancent masqués. Par conséquent, ils se retrouvent à chaque fois paralysés par les toutes-puissantes contraintes religieuses auxquelles adhère la majorité de la société tunisienne et se fourvoient dans des débats théologiques où les musulmans conservateurs finissent toujours par avoir le dernier mot.
La doxa, le « Livre Saint » et les traditions arabo-islamiques séculaires sont beaucoup plus en phase avec l’éthos du commun des musulmans qu’avec celui des intellectuels laïques nourris aux valeurs universelles.
Cette volonté de réformer l’islam de l’intérieur dure depuis des siècles et relève tout bonnement de l’enculage de mouches.
Ces penseurs auront passé leur vie à vouloir donner une lecture progressiste de l'islam, c'est-à-dire à vouloir concilier l'inconciliable. Ils ont toujours été minoritaires parce que ce sont des islamologues, pas des prédicateurs, et les musulmans sensibles au discours des islamologues ne sont pas légion.
En revanche, le discours des prédicateurs, la rhétorique des chouyoukh et des Ouléma et des est à la portée de tout crétin et prendra toujours le dessus sur celle des « musulmans progressistes ».
En outre, les musulmans ont raison de se montrer rétifs au discours des « musulmans progressistes » car quand on modernise une religion, elle perd toute sa substance. Que vaudrait une religion sans dogmes et sans un brin de fanatisme ? Que vaudrait l’islam - une religion qui ne repose pas uniquement sur la foi - sans son projet politico-juridique et sans ses versets belliqueux qui, pour les takfiristes, sont une exhortation au jihad ?
Les réformateurs musulmans n'ont jamais gagné dans le monde arabo-musulman et ne sont pas près de gagner.
(Suite du commentaire d'avant)
RépondreSupprimerMais la solution est toute indiquée : il faut séculariser la société tunisienne et la religion ne doit plus avoir son mot à dire dans l'espace public. Pour ce faire, il faut entreprendre un travail de fond à l’école et au sein des familles, notamment en arrêtant de donner aux enfants une éducation fondée sur des chimères puériles et sur les récits de miracles contenus dans le Coran, en leur injectant une bonne de rationalité dans leurs valeurs et convictions. Autrement, on ne pourra jamais s'en sortir.
Il faut également écarter de force la religion de l'espace public et de tout ce qui régit le quotidien des citoyens (administration, loi, école, etc.) et la cantonner à la sphère privée.
Ensuite, libre à chacun d'adhérer au discours religieux progressiste ou au discours conservateur, voire obscurantiste.
A un moment donné, il faut donner un coup de pied dans la fourmilière, il faut « rentrer dans le lard » de la doxa, de l’orthopraxie et du système de valeurs archaïque sur lequel se fonde l’islam ; certains y laisseront des plumes, mais c'est le prix à payer. Tout le reste est perte de temps.
AINSI PARLAIT Youssef QARADAOUI ...
RépondreSupprimerSelon le prédicateur égyptien Qaradaoui * qui vient de mourir, guide spirituel des Frères musulmans, être musulman ne consiste pas uniquement à aimer Dieu mais aussi à aimer les Arabes plus que soi-même.
Dans son ouvrage "Pour un éveil lucide" publié en 2002, page 106, il écrit à ce sujet :
« L’islam impose aux musulmans non-arabes, en Asie et en Afrique, l’amour des Arabes; et de faire en sorte, qu’ils les préfèrent au détriment de leur propre être. »
Il rapporte dans le même livre un texte d’un Nigérian musulman, dans lequel celui-ci aurait écrit :
« La spécificité de l’islam réside dans le fait qu’il englobe la langue arabe et en même temps reconnaît aux Arabes une supériorité qu’aucun autre peuple ne peut leur discuter quelle que soit la force de leur croyance, de leur compréhension du Coran et de leur foi dans la religion musulmane.
C’est la preuve que le phénomène existe également chez les populations musulmanes en Afrique subsaharienne. »
Ce qui se confirme au quotidien, par le mépris qu'ont les arabes d'Arabie pour les prétendus arabes d'Afrique du Nord parceque arabophones; comme pour les arabistes plus royalistes que le roi pour défendre une arabité qui fait sourire les arabes d'Arabie !
* Prédicateur islamiste fondamentaliste, très influent grâce à son émission quasi quotidienne " Eddin wal hayet " (La religion au quotidien), sur Aljazeera-TV. Il avait une grande part de responsabilité dans l’échec d' " Ennahdha " (La Renaissance) portée par des intellectuels comme Mohamed Abdou et par des politiques qui avaient comme objectif de sortir leurs pays du sous-développement et de leur permettre d’entrer dans l’ère de la modernité.
" Ennahdha " que Ghannouchi va adopter pour nom de son parti politique, poussant la supercherie jusqu'à faire croire qu'il est moderniste ... alors qu'il diffuse l'obscurantisme à travers le wahhabisme qu'il répand à travers toute la Tunisie.