Les tunisiens se souviennent avec effroi du discours hystérique de Sahbi Atig, la tête pensante et l' "intellectuel" d'Ennahdha, sur l'avenue Habib Bourguiba; les menaçant de faire couler leur sang jusqu'à inonder les rues de la ville et d'y patauger, en guise de représailles s'ils persistaient à contester la légitimité des "Frères" de rester au pouvoir au-delà du mandat d'un an qu'ils leur avaient accordé pour la constituante !
Comme ils se souviennent des menaces de Habib Ellouz qui recommandaient aux constituants, d'écarteler et de démembrer tous ceux qui refusent l'établissement de la chariaa comme unique source du droit !
Ce qui en dit long sur la doctrine à laquelle adhèrent l'un et l'autre : le takfirisme. La même que met en pratique la milice d'Ennahdha, que les tunisiens appellent faussement "les salafistes", et qui ne sont autres que le bras armé de Ghannouchi qu'il lâche tels des pitbulls terroriser les tunisiens chaque fois qu'il se trouve devant une difficulté ou une impasse "politique" ! C'est eux qui ont brûlé les mausolées de Sidi Bou Saïd et de Saïda Manoubia.
Ce qui en dit long sur la doctrine à laquelle adhèrent l'un et l'autre : le takfirisme. La même que met en pratique la milice d'Ennahdha, que les tunisiens appellent faussement "les salafistes", et qui ne sont autres que le bras armé de Ghannouchi qu'il lâche tels des pitbulls terroriser les tunisiens chaque fois qu'il se trouve devant une difficulté ou une impasse "politique" ! C'est eux qui ont brûlé les mausolées de Sidi Bou Saïd et de Saïda Manoubia.
Et dire que depuis l'assassinat de Chokri Belaid par les Frères musulmans, les responsables politiques d'Ennahdha faisant profil bas, tentent de faire croire que leur islamisme, est modéré ... jusqu'à renier leur appartenance à l'organisation des Frères musulmans: et depuis leur congrès d'Hammamet, renier même l'instrumentalisation de la religion qu'ils délaissent aux religieux pour affirmer que leur parti politique est devenu un parti "civil" !
Qui peut les croire ? Il suffit de voir le parcours d'Erdogan, modèle pour Ghannouchi, pour comprendre qu'ils tentent de leurrer le monde; jusqu'au jour où ils auront tous les pouvoirs pour montrer leur véritable visage ... ce que fait Erdogan depuis le prétendu putsch !
R.B
L'islamisme n'est pas l'islam.
C'est une idéologie, pas une religion.
Yasmina Khadra
C'est une idéologie, pas une religion.
Yasmina Khadra
Les takfiri (تكفيري), de Takfir wal Hijra (تكفير والهجر, Excommunication et Immigration, groupe fondé en 1971), sont
des extrémistes islamistes nés
d'une scission des Frères musulmans et
adeptes d'une idéologie ultra-violente, à savoir le takfīr. Le
terme takfir signifie littéralement
« excommunication » prononcée contre les kâfir (كافر, « mécréant, incroyant,
ingrat, infidèle », pluriel kouffar, كفار / kuffār),
une accusation qui justifie la mise à mort. Les takfiris considèrent les
musulmans ne partageant pas leur point de vue comme des apostats, ce qui les autorise - selon eux - à
verser légitimement à leur sang. Pour mettre au pas leurs coreligionnaires, ils
recourent donc systématiquement à l'arme du takfir. Autrement dit,
le takfirisme se définit comme un terrorisme intellectuel, joignant la parole
aux actes.
Takfir wal Hijra
Le mouvement Takfir wal Hijra est fondé, à sa sortie de prison en 1971,
par Moustafa
Choukri (en) (1942–1978), un ingénieur
agronome égyptien originaire d'Assiout, emprisonné par Nasser à la suite de la grande répression
des islamistes de 1965. Initialement, le nom de Takfir wal Hijra a été donné
ironiquement par la police et la presse égyptienne, ses membres se désignant
sous le nom de Jama'a al-muslimun ("association des musulmans")1. Ce mouvement est issu d'une scission
des Frères musulmans par
un groupe de puristes qui non seulement excommunient (Takfir) les autres
groupes musulmans, mais refusent de prier avec eux et se mettent donc en état
d'immigration (Hijra) pour rompre
totalement avec la congrégation religieuse, en contradiction avec les principes
régissant l'Oumma2. Ces théories trouvent leur origine
dans la pensée de l'Égyptien Sayyid Qotb, dont elles sont une application
littérale3. "L'immigration" souligne la
rupture totale avec la société musulmane traditionnelle qualifiée donc de
mécréante (kufr)2. Les partisans de cette doctrine
s'isolent alors dans des communautés alternatives, ou même dans des grottes
en Haute-Égypte.
Ce mouvement recrute des personnes marginalisées
ou aliénées dans l'Égypte moderne, et qui trouvent dans le groupe une nouvelle
communauté4. Le mouvement attire beaucoup de
femmes. Celles-ci peuvent alors rompre tout lien avec leur famille, considérée
comme mécréante, se dessaisissant ainsi de leur responsabilité de femme au sein
de leur famille. Bénéficiant d'une autorité incontestée à l'intérieur du
groupe, Choukri s'autoproclame comme une sorte de Mahdi,
arrangeant les mariages et interdisant les contacts externes, ce qui entraîne
des plaintes des familles dont les filles ont rejoint le groupe.
En 1977, les autorités égyptiennes
sévissent contre le groupe, arrêtent ses membres et exécutent Moustafa Choukri à la suite de l'assassinat d'un ancien ministre des
biens religieux. Le groupe semble avoir disparu, mais en 1995 la police
égyptienne découvre des vidéos de propagande takfiri, et met au jour tout un
réseau se réclamant de son héritage1.
Utilisation dans les conflits modernes
Plutôt que l'organisation structurée
originale, le terme Takfir wal Hijra désigne aujourd'hui plusieurs
mouvements néo-fondamentalistes développant
une rhétorique de retour à une pureté de l'Islam originel5. Le terme a été popularisé dans les
médias occidentaux par le journaliste d'investigation de la BBC Peter Taylor,
dans un documentaire intitulé Le Nouvel Al Qaida. Il désigne par là
des groupes armés particulièrement violents et cruels dont l'inspiration
idéologique et religieuse vient du kharidjisme et du ikhwanisme, et
dont les atrocités qu'ils commettent sont rarement dénoncées.
Aujourd'hui, le Takfir wal Hijra inspire
des groupes dans plusieurs pays où est aussi présent Al-Qaïda, notamment en Libye6, en Éthiopie7 ou en Russie8. Chérif Kouachi, l'un des auteurs de la fusillade
au siège de Charlie Hebdo le 7 janvier 2015, se réclamait du
Takfir wal Hijra lorsqu'il préparait l'évasion de l'un des responsables
de l’attentat
de 1995 dans le RER C9.
Les combattants takfiristes ont des
pratiques de guerre qui les caractérisent :
- atrocités, parfois filmées, utilisées pour intimider et terroriser les
populations12 ;
Les salafistes jihadistes sont
également souvent qualifiés de « takfiri » ou de « kharidjites » par leurs adversaires
musulmans, en particulier par les chiites et les salafistes quiétistes.
Termes jugés péjoratif par les salafistes jihadistes qui les rejettent, tout
en l'appliquant parfois à d'autres groupes13,14,15,16,17,18. Ainsi dans les années 1990, Oussama ben Laden appelle les jihadistes
algériens à adopter une ligne plus « salafiste » en dénonçant les
dérives « takfiri » du GIA de Zouabri et Zitouni, ce qui provoque la scission du groupe19.
Doctrine et traits psychologiques
Les opposants musulmans aux takfiristes
considèrent souvent ces derniers comme les équivalents modernes des Kharijites20, un mouvement religieux qui, au viie siècle, lança la guerre contre le calife
`Ali ibn Abi Talib.
Ses membres furent mis en déroute mais réussirent finalement par le faire
assassiner (en 661). Au départ les Kharidjites étaient des disciples d'Ali qui refusèrent que ce dernier accepte
un traité de paix avec Muʿāwiya Ier qui
eut lieu après la bataille de Ṣiffīn en arguant que « Alī est choisi par Dieu pour être calife et qu'il ne doit
pas lui désobéir ». Ali reçut alors l'ordre de tuer les opposants à ce
traité. C'est pour cette raison que les Kharidjites décidèrent d'entrer
simultanément en guerre contre les deux mouvances chiites et sunnites, afin de détruire ceux qu'ils
considéraient comme des apostats, se référant pour cela au verset coranique
suivant :
« Si deux partis de croyants se
combattent, rétablissez la paix entre eux. Si l'un se rebelle encore contre
l'autre, luttez contre celui qui se rebelle jusqu'à ce qu'il s'incline devant
l'ordre de Dieu. » Le
Coran, Sourate « Les Appartements », XLIX [archive], 9, (ar) الحجرات [archive].
Le takfirisme est souvent perçu comme
idéologiquement proche (ou même comme une émanation) du kharidjisme, à la différence majeure que le
takfirisme use systématiquement de l'excommunication comme arme pour arriver à
ses fins, là où le kharidjisme peut user du dialogue pacifique afin de tenter
d'établir la paix entre les intervenants. En outre, les takfiristes peuvent
venir d'horizons spirituels très divers et donc ne pas être issus directement de
la doctrine kharidjite.
A FORCE DE CRIER AU LOUP ...
RépondreSupprimerDommage que de plus en plus de femmes invoquent le viol alors qu'elles sont consentantes !
Elles discréditent un peu plus les véritables violées et le mouvement "me too".
Quant à Tariq Ramadan, il a une chance inouïe d'être traduit devant la justice française, encore non charaique comme il l'appelle de ses vœux, lui et ses Frères musulmans !
Car s'il peut pinailler à propos de son adultère avec viol ou pas, dans la chariaa la question ne se pose même pas; puisque la femme n'a pas son mot à dire, et le viol n'est pas en soi un délit !
Or la chariaa dont il nous rabat les oreilles, est claire sur l’adultère; et lui même n'avait pas de mots assez durs quand il menaçait de la colère divine les fornicateurs.
Dans son cas, chez les "arabes", il n'aurait même pas de recours à une quelconque justice pour s'expliquer; puisque les tribunaux improvisés par les islamistes ne s'encombrent pas de telles formalités !
Il suffit à un imam autoproclamé de prononcer la sentence pour que le couple fornicateurs soit mené en place publique où les takfiristes au cri d'Allah akbar lui signifient sa mise à mort dont l'exécution est immédiate !
Le seul choix de sa mort relève du bon vouloir (ou de la folie meurtrière) de son "juge" :
- lapidation jusqu'à ce que mort s'en suive,
- décapitation au sabre,
- une balle dans la tête ou dans la nuque (plus "propre" !).
https://www.reveilcitoyenmedia.com/blog/nouvelles-expertises-la-version-de-christelle-s-effondre-pourtant-tariq-ramadan-reste-en-prison