Feu Béji Caïd Essebsi avait fédéré tous les mécontents et les
inquiets de la montée en puissance des Frères musulmans. Plus de 60 % de son
électorat était féminin
! Et pour cause, les femmes étant les premières victimes
de l'islamisme.
En 2014, Béji Caïd Essebsi et son parti Nidaa Tounes avaient raflé la présidence de la
République et la présidence du parlement où ils avaient une majorité relative.
Il leur suffisait de faire alliance avec d'autres partis progressistes pour
avoir la majorité absolue. Mais voilà, Béji Caïd Essebsi avait trahi ses électrices, en s'alliant à leur pire ennemi : Ghannouchi !
Béji Caïd Essebsi s'était moqué des démocrates
progressistes qui avaient voté massivement pour lui dans l'espoir d'en finir
avec l'islamisme, quand dans un tour de passe-passe, il avait fait croire qu'il
cherchait des alliés parmi les "progressistes", comme c'est la
pratique dans les régimes démocratiques; alors qu'en réalité le jeu
démocratique était pipé depuis ses accords
de Paris avec l'ennemi de la République tunisienne; puisqu'il avait fait croire que, faute d'alliés chez les progressistes, il était
"contraint" de faire une alliance avec l’extrême droite, de la pire
engeance et islamiste de surcroît !
En somme, plutôt que de faire confiance aux tunisiens, il a choisi les tractations avec leur pire ennemi.
En somme, plutôt que de faire confiance aux tunisiens, il a choisi les tractations avec leur pire ennemi.
Béji Caïd Essebsi avait trahi les femmes, il avait trahi les
progressistes mais aussi Bourguiba dont il se disait l’élève ; en s'alliant à
ses pires ennemis qu'il avait combattus toute sa vie !
Et comme si cela ne suffisait pas, il voulait imposer
son rejeton comme héritier de Nidaa Tounes et espérait l’introniser
président des tunisiens. Sauf que son aveuglement paternel, l'avait rendu de plus en plus
impopulaire en voulant imposer pour lui succéder à la tête de Nidaa Tounes, un fils dont tout le monde s'accorde à dire qu'il est nul et le rejette !
Rejeton qui a été, rappelons-le, en visite chez Erdogan pour
obtenir sa bénédiction pour servir les intérêts des Frères musulmans !!
Et depuis, Nidaa Tounes est devenu la risée des tunisiens ; et
les nidaa-istes, avec leurs querelles internes médiatisées, commencent à les
fatiguer. Le pire, est que Nidaa Tounes n'aura pas survécu à Béji Caïd
Essebsi; puisque la plupart des nidaa-istes se sont éparpillés entre une
myriade de partis dit centristes.
Toute cette tragi-comédie, a fini par dégoûter les tunisiens et
particulièrement les tunisiennes, de la politique ; et le rang des
abstentionnistes ne cesse de gonfler. D'autant que les partis politiques
"progressistes" ne cessent de se recomposer avec un nomadisme
des responsables politiques qui vire au tourisme entre les partis, à donner le
tournis aux tunisiens; et dont certains, finissent par disparaître devenant
coquille vide !
Le plus grave étant que tous ces hommes politiques sont tentés
par l'aventure avec Ghannouchi, cauchemar des tunisiens ; ce qui n'augure de
rien de bon pour le pays. Et de les voir s'étriper sur les plateaux TV,
exposant leurs querelles intestines, ils ont fini par écœurer les tunisiens,
qui ne voient qu’hypocrisie, calculs et félonie ; puisque tous cachent mal leur
opportunisme pro-islamiste !
Devant le fiasco de
Nidaa Tounes, Béji Caïd Essebsi avait tenté de le sauver en faisant son mea-culpa en nous faisant croire qu'il s'est trompé et qu'il ne refera plus
confiance aux islamistes, quand Ghannouchi commençait à le lâcher ; mais cela
n'avait pas convaincu grand monde.
Quant au projet
d'égalité dans l'héritage entre fille et garçon, projet par lequel il voulait reconquérir son électorat féminin, tout le monde savait qu'il était voué à l’échec ; les
Frères musulmans étant les maîtres du parlement au Bardo !
Les tunisiens et surtout les tunisiennes, ne savent plus à quel
saint se vouer pour se dégager de l'emprise étouffante de la pieuvre islamiste
! Car la classe politique dans son ensemble, semble s'être résignée à pactiser
avec le diable pour avoir des miettes de pouvoir, comme si les Frères musulmans étaient devenus fatalement indispensables et incontournables pour diriger le pays
! Même Youssef Chahed qui a séduit un temps les tunisiens, semble lui et
son nouveau parti "Tahya Tounes", suivre
le chemin de son parrain en politique, celui de Béji Caïd Essebsi; pour
continuer à servir d'alibi aux Frères musulmans et leur laisser le temps
d'islamiser le pays en attendant de s'enraciner dans le pays comme ils tentent
de le faire sur la scène politique. Quant à Abdelkrim
Zbidi, cet homme "providentiel" pour beaucoup de tunisiens tombés
dans le panneau de ses sponsors, nous savons qu'il n'est qu'un Béji Caïd
Essebsi-bis, Béji Caid Essebsi ayant été son mentor !
Or il se trouve dans le paysage politique morose, une
lueur d'espoir en la personne de Abir Moussi. Voilà une responsable
politique qu'on peut être sûr et certain qu'elle combattra
bec et ongles la pieuvre islamiste !
Elle est l'une des rares, sinon la seule, à n'avoir pas hurlé
avec les loups pour dire haro sur le RCD
(rassemblement constitutionnel démocratique) parti issu du PSD (parti
socialiste destourien) lui-même issu du Neo-Destour, pour
assumer TOUT de ces partis : le bon comme le mauvais; puisqu'elle envisage même
de fêter en 2020, le centenaire de la naissance du Destour (Constitution), leur
ancêtre commun !
Certains déjà, et plus particulièrement les femmes, la croient
contre l'égalité entre homme et femme; puisqu'elle rejette le projet d'égalité
dans l'héritage proposé par BCE !
Qui peut douter une seconde qu'elle soit contre cette égalité ?
De surcroît émanant d'une femme ! Qui plus est, fille de Bourguiba ayant
bénéficié du CSP
(Code du Statut Personnel) offert par ce grand féministe aux tunisiennes ?
Il suffit de lire son projet de Constitution pour une troisième
République pour se rendre compte :
- dès le préambule, que la République est garante des droits de
l'homme et de l'égalité entre les citoyens.
- article 7 : égalité des citoyens devant la loi sans
distinction de croyance, de couleur, de langue, de sexe ou d’origine régionale.
- article 9 : préserver les acquis de la femme en veillant à la
parité entre femmes et hommes dans toutes les instances.
Une chose est sûre, elle poursuivra l'œuvre de ses prédécesseurs
féministes car si Bourguiba est à l'origine du CSP, Ben Ali a
accordé de nouveaux droits aux femmes.
Elle projette une nouvelle constitution pour une Troisième
République; la Deuxième République et sa constitution de 2014 étant faite de
bric et de broc pour satisfaire les islamistes qui dominaient la constituante. Il
faut espérer qu’elle ira même plus loin pour instaurer la laïcité à laquelle croyait
beaucoup Bourguiba et que les tunisiens vivaient de fait, mais qui ne fut hélas jamais inscrite dans la constitution, Bourguiba ayant été pris de court par sa
maladie !
Et la solidarité féminine ?
Ce qui est admirable chez les tunisiennes, c'est leur solidarité
presque légendaire se soutenant les unes les autres devant les vicissitudes de
la vie : qui aide financièrement, qui aide matériellement, qui soutient
moralement, qui participe physiquement à toutes sortes de tâches ménagères et
agricoles, qui participe de l'éducation des enfants ...
Mais voilà, quand il s'agit de politique, leur réaction est
sidérante quand l'une d'elle avec courage veut sauver la Tunisie de l'emprise des Frères musulmans qui l'étouffe et étouffe un peu plus chaque jour les
tunisiens depuis qu'ils ont accaparé les rênes du pouvoir : nombreuses sont
celles qui lui tirent dessus à boulet rouge !
Et le pire, leurs arguments sont d'un niveau qui laisse
perplexe. Elles critiquent sa coiffure, son maquillage, ses tenues
vestimentaires, à la mode ou pas à la mode, son maintien ... plutôt que de
débattre de ses idées !
Il est vrai, quand le sage montre la lune, les idiots regardent
son doigt ! Et c'est encore plus vrai avec beaucoup de tunisiennes quand on
voit que l'ensemble des opposants à Abir Moussi est constitué en majorité de
femmes et quand on lit les arguments avancés pour la rejeter !
Est-ce de la jalousie ? On dit souvent que le pire ennemi de la
femme, c'est la femme !
Détrompez-nous "hrayer tounes", femmes
émancipées grâce à Bourguiba ! Faut-il qu'une des vôtres ait à lutter sur deux
fronts : celui des hommes pour se faire une place dans un monde phallocratique
et celui de ses sœurs ? Alors que nous savons que vous avez voté massivement
pour Béji Caïd Essebsi pour vous débarrasser des Frères musulmans !
Où sont votre logique et votre cohérence, vous qui rejetez une des vôtres qui veut vous en débarrasser ?
Où sont votre logique et votre cohérence, vous qui rejetez une des vôtres qui veut vous en débarrasser ?
Logiquement l'électorat féminin devrait voter pour une personne
qui a la ferme intention de dégager les islamistes, hostiles aux droits des
femmes et d'en finir avec le
consensus qui paralyse le pays alors que d'autres sont prêts à pérenniser.
Et puis, n'y aurait-il pas dans l'élection de Abir Moussi un
symbole fort ? Une femme à la tête du pays : une première en Tunisie, dont
l'histoire est jalonnée de nombreuses "premières", la mettant en
avance sur bon nombre de pays.
Alors, que toutes les déçues de Béji Caïd Essebsi reprennent
espoir et votent massivement pour une des leurs : Abir Moussi !!
Rachid Barnat
Esma Hamzaoui
RépondreSupprimerMon amie Jallila Ghodhbane, une vraie militante, nous demande de nous unir, pour sauver le pays qui est en danger !
Voici ma réponse :
Autour de qui doit-on s'unir pour faire face à la vermine islamiste ? À l'heure actuelle, c'est une dangereuse secte qui gouverne avec sa police parallèle, sa justice parallèle, et sa mafia pour le commerce parallèle !
La Kasbah semble porter des œillères face à cette situation dramatique.
Les élections approchent et la peur avec, les magouilles faisant foi. Le pouvoir cherche à écarter tous ceux qui risquent de lui nuire .
Tahya Tounes , le nouveau parti de Youssef Chahed nous jure qu'il ne s'alliera pas avec Ennahdha. Comment croire en notre Chef du Gouvernement ?
On avait cru en Béji qui nous avait jurés d'écarter Ennahdha qui a fait tant de mal au pays ! Béji nous a trahis et a donné le pouvoir à des obscurantistes dont le seul dessein était d'islamiser le pays et d'en faire un Califat sanguinaire. Tous les politiciens nous ont déçus par leurs mensonges. Comment oublier les larmes de crocodile de Béji Caïd Essebi pour lequel nous avons tant milité ? La patrie est bien passée en second. L'accord de Paris signé avec le Gourou restera dans les annales sombres de la Tunisie. Vendre ainsi son âme au diable est la pire des traîtrises !
Pourtant on continue, aujourd’hui, à leur sourire et à les protèger.
On n'ose pas les confondre dans leurs crimes. Les dossiers du "Jihez esserri " et de la filière jihadiste dorment au Ministère de l’Intérieur.
Dans un pays qui se respecte, Ennahdha ne participerait pas à des élections car c'est une secte terroriste, et nul ne l'ignore. Hammadi Jebali, dit "tafjiret", vient de le confirmer.
Selon moi, nous devrions tous nous unir autour d'une femme qui n'a jamais renié ses principes, une femme déterminée à arracher le pays des griffes de tous ces oiseaux de malheur qui se sont abattus sur notre belle Tunisie, après la révolution !
CETTE FEMME, C'EST ABIR MOUSSI !
LA FEMME EST L'AVENIR DE L'HOMME !
RépondreSupprimerKhaoula Amira Kamoun :
Nous fonçons droit dans le mur ! Tous ces politiques qui se partagent le gâteau sans servir le pays, ces gouvernants qui déplument la patrie sans scrupules, ces corrompus aux mauvaises mœurs, alors que les jeunes sombrent dans le désespoir faute d'emploi qui puisse leur assurer un minimum de dignité, un enseignement défaillant, une santé malade, une éducation chancelante, une société de plus en plus malade.
A tous ces candidats que je vois défiler dans nos médias, je leur dis : " désolée, vous n'avez aucune stature pour être un chef de gouvernement ni de président ! Les tunisiens ne veulent plus de vous ".
La femme est l'avenir de l'homme ... et je sais pour qui je vais voter !
QUAND DES INTELLECTUELS VERSENT DANS LE POPULISME ...
RépondreSupprimerOum Ziad, alias Néziha R'jiba*, s'en est prise à Abir Moussi l'accablant de tous les péchés de l'ancien RCD !
J'aimais cette dame que je croyais honnête intellectuellement. Et voilà qu'elle aussi se joint à la meute qui veut barrer la route à Abir Moussi en "rappelant son passé" !
Vu son âge, son militantisme et son métier de journaliste, Oum Ziad doit savoir qui faisait quoi au RCD !
Alors que cherche-t-elle à rappeler son passé "politique" à Abir Moussi qui ne fut au RCD que durant 1 an, de 2010 à 2011 et où elle n'était pas au poste de responsabilité ?
A fouiller le passé "politique" d'anciens RCD-istes et plus particulièrement de ceux du bureau politique ayant assuré le système Ben Ali parfois durant les 23 années; Oum Ziad trouverait à boire et à manger en matière de "passé politique" .... dont celui de ceux qui coopèrent aujoud'hui avec Ghannouchi en lui mangeant dans la main, comme Mohamed Ghariani le secrétaire général du RCD, ou qui ont rejoint d'autres formations politiques, Ennahdha comprise !
Mais comme par hasard, il n'y a que le "passé" de Abir Moussi que certains comme Oum Ziad, veulent rappeler aux tunisiens, en rappelant ses discours laudatifs ?
Il se trouve que le discours laudatif de l'époque Ben Ali, était monnaie courante; puisqu'il n'y avait aucune opposition face à un régime policier totalitaire. Même Ghannouchi y a été du sien !
Et curieusement cela sort au moment où la popularité de Abir Moussi la place en bonne position, faisant d'elle le danger n° 1 pour les Frères musulmans, qui ont le soutien d'Oum Ziad par solidarité entre anciens "opposants" à ZABA !
Oum Ziad semble n'avoir toujours pas digéré son histoire avec ZABA, pour s'en prendre à Abir Moussi et lui faire porter le chapeau de tout le système installé par lui durant 23 ans !
Le pire, est que cette "militante" des droits de l'homme, démocrate et progressiste nous dit-elle, souhaite conserver ses anciens amis islamistes au pouvoir directement ou indirectement; acceptant qu'ils se cachent derrière des marionnettes * "progressistes" dont Ghannouchi sera toujours le marionnettiste !
Or ce que dit un individu, dernière roue du carrosse de tout un système, ou dit quand il s'est affranchi du système; n'est pas de la même nature.
Il se trouve que le système Ben Ali est fini et les tunisiens ont retrouvé la liberté d'expression ... tout le monde change, et Oum Ziad voudrait nier tout changement à Abir Moussi ?
Et puis, est-ce que chacun d’entre nous n'a pas appris et n'a pas changé depuis le 14.1.2011 ? Pourquoi cette femme ne pourrait-elle pas évoluer et avoir compris les enseignements de l'histoire récente.
Ghannouchi lui-même a tenu des propos laudateurs à propos de Ben Ali ! Cela en fait-il un adhérent à la pensée Ben Ali ?
Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis !
Abir Moussi n'a ni du sang sur les mains ni des actes de terrorisme à son actif et n'a vitriolé personne ... contrairement à Ghannouchi et à ses Frères musulmans !
Mais malheureusement, en campagne électorale il faut s'attendre à tout de la part d'opposants qui ne savent comment contrer une femme qui monte dans l'opinion et dans les sondages ... mais cela détonne de la part d'Oum Ziad que je croyais plus honnête intellectuellement que les autres !
Décevante Oum Ziad !!
Vivement la troisième République !!!
* Ex-membre du bureau politique du CPR.
Elle a soutenu Tartour, alias Moncef Marzougui; et la troïka dominée par Ghannouchi et ses Frères musulmans.
ABIRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR
RépondreSupprimerLES ÉLECTRICES DE BCE PEUVENT ENCORE SAUVER LA MISE POLITIQUE !
RépondreSupprimerSi elles sont logiques avec elles mêmes, leur soucis étant d'écarter les Frères musulmans et leurs alliés du pouvoir; constituant elles-mêmes une confortable réserve électoral de plus d'un million de tunisiennes à avoir porté BCE au pouvoir: il leur restent 2 cartes à jouer pour éviter le pire :
- Voter Nabil Karoui, à Carthage;
- Et voter le PDL, au Bardo !
Il n'y a que hrayers Tounes qui pourraient sauver la Tunisie de la pieuvre islamiste !!
Entre la Peste et le Choléra, elles n'ont pas d'autre choix !!!
NB : Le Vote Blanc ou l'Abstention, c'est la garantie d'avoir :
- Kaies Saied le pan-arabiste à Carthage, connu pour être encore plus à droite que Ghannouchi avec qui il collaborera sans problème; et
- Ghannouchi président du parlement au Bardo, avec une majorité islamiste et pro-islamiste.
Et là c'est parti pour un tour pour poursuivre l'islamisation de la société tunisiennes et celle de ses institutions.
Vivement la Troisième République !