Le pragmatisme de BCE excède les progressistes quand il se croit obligé d'en pousser les limites jusqu'à épouser son adversaire et son programme.
La peur du terrorisme a fait perdre toute notion démocratique à BCE, qui de consensus en consensus et de concession en concession, il a fini dans la compromission en se rapprochant de son ennemi, pensant l'amadouer en s'alliant à lui ! Ce faisant, BCE a discrédité Nidaa Tounes.
La peur du terrorisme a fait perdre toute notion démocratique à BCE, qui de consensus en consensus et de concession en concession, il a fini dans la compromission en se rapprochant de son ennemi, pensant l'amadouer en s'alliant à lui ! Ce faisant, BCE a discrédité Nidaa Tounes.
Il serait temps que les ex-nidaistes rejoignent le nouveau parti de Mohsen Marzouk qui se démarque du vieux en remettant les pendules à l'heure : en affirmant la laïcité et en traitant Ennahdha comme un adversaire et non plus comme un partenaire !
R.B
Le président Béji Caïd Essebsi vient de promouvoir son
fils Hafedh Caïd Essebsi à la tête du parti Nidaa Tounes. Une nomination qui ne
passe pas.
Cinq après une révolution de Jasmin réussie, tout du
moins à l'aune des Printemps arabes qui partout ailleurs ont capoté ou sombré
dans la violence, la Tunisie est
de nouveau taraudée par les démons de la politique politicienne. Alors que
l'économie ne s'est pas redressée, que les touristes ne sont pas revenus, que
le chômage et la pauvreté s'accroissent, que les jihadistes frappent
régulièrement le pays, et que Daech se renforce dans la Libye voisine,
faut-il que la fragile Tunisie se lance dans une guerre de succession ?
Pour être tabou, le sujet n'en est pas moins sur la
table. Le chef de l'État, Béji Caïd Essebsi, aura 90 ans en novembre
prochain. Très populaire, il est malgré tout le plus âgé des chefs d'État. Qui
pourrait lui succéder en 2019, date des élections législatives et de la
présidentielle ? Ce vieux routier de la politique tunisienne vient de
placer son fils en pole position. Le 10 janvier, le premier congrès de Nidaa
Tounes (qui signifie « L'Appel de la Tunisie »), le parti au pouvoir fondé en
2012 par Béji Caïd Essebsi, a nommé à sa tête le fils du président, Hafedh Caïd
Essebsi, désormais directeur exécutif. Congrès qui s'est déroulé en présence du
président de la République, qui ainsi l'adoubait de fait. Émoi dans une Tunisie
républicaine et rétive à l'idée de voir s'installer un système héréditaire
(toutes les tentatives passées depuis l'indépendance ont débouché sur de graves
crises politiques). En fait, l'affaire ferait moins de bruit si Caïd Essebsi
Junior n'était pas, à 53 ans, un novice en politique. Il n'est qu'un
« fils de », persiflent ses opposants.
En 2014 déjà, Essebsi Junior avait
échoué à s'emparer de Nidaa Tounes
Il aura au moins réussi à semer la zizanie dans un
parti qui dirige la Tunisie depuis 2014, après avoir gagné les élections. Voilà
plusieurs mois que Nidaa Tounes tangue. Deux clans s'y affrontaient. D'un côté,
Caïd Essebsi, appuyé par d'anciens du RCD (le parti de Zine el-Abidine Ben Ali)
et des hommes d'affaires de plus ou moins bonne réputation. De l'autre, le clan
du secrétaire général du parti, Mohsen Marzouk, 50 ans. Farouchement laïque,
ancien militant de la gauche étudiante, puis impliqué dans la lutte pour les
droits de l'homme, Mohsen Marzouk, passé par la case prison sous Ben Ali, a
travaillé auprès de Béji Caïd Essebsi lors de son élection à la présidence.
Apprécié des Américains, il s'est farouchement opposé à la mainmise du fils du
président sur le parti. En 2014 déjà, Essebsi Junior avait échoué à s'emparer
de Nidaa Tounes. En 2016, il a réussi et éliminé tous ses adversaires et rivaux
du bureau politique.
Dès décembre dernier, Mohsen Marzouk avait démissionné
de son poste de secrétaire général du parti, accompagné de quelques grosses
pointures de Nidaa Tounes. Ils estimaient que les dés seraient pipés lors du
congrès, mais pas seulement. L'évidente rivalité entre Hafedh Caïd Essebsi et
Mohsen Marzouk pour la conquête du parti et du pays se double d'une querelle
idéologique. Marzouk, de même que les députés qui ont quitté Nidaa Tounes,
refuse la politique de « consensus » entre partis, y compris les
islamistes, prônée par le chef de l'État. Une politique qui a entraîné le
départ de vingt et un députés de Nidaa Tounes. Résultat : Essebsi Junior
dirige un parti « au pouvoir » qui a perdu la majorité à l'Assemblée
nationale au profit d'Ennahda, le parti islamiste.
Un rapprochement entre Nidaa Tounes
et Ennahda
Mohsen Marzouk veut donc lancer un nouveau mouvement
soucieux de respecter les idéaux républicains et « laïques » qui ont
fait gagner Nidaa Tounes en 2014. Pour lui, les islamistes d'Ennahda sont des
adversaires, pas des partenaires. Certains militants de Nidaa Tounes ont cru
s'étrangler au congrès du parti lorsqu'ils ont entendu l'invité d'honneur,
Rached Ghannouchi, fondateur d'Ennahda, déclarer à la tribune que « Nidaa
Tounes et Ennahda sont les deux ailes de la colombe Tunisie ».
Est-ce un pas en arrière pour la Tunisie ? Une
politique pragmatique de Béji Caïd Essebsi qui sait qu'il ne peut gouverner
sans la composante islamiste (qui de plus est désormais majoritaire au
Parlement) ? Le chef de l'État sait aussi qu'à l'été 2013, lorsque le pays
était en crise profonde, c'est l'accord qu'il a passé avec Ghannouchi (alors
que tout séparait les deux adversaires qui ont depuis appris à s'estimer) qui a
permis de sauver la Tunisie. Essebsi a sans doute besoin de Ghannouchi pour
venir à bout des islamistes violents. Ghannouchi est probablement le seul à
pouvoir faire admettre une politique d'accommodement avec un parti
« séculier » aux plus rigoristes de ses troupes. C'est une entente
qui repose sur l'accord entre deux hommes. Elle ne sera pas éternelle. Reste à
savoir qui sera, au final, le gagnant ?
LES COULISSES DE LA RENCONTRE A PARIS ENTRE BCE et GHANNOUCHI :
RépondreSupprimerOu les accords secrets et le marchandage "donnant, donnant" ... entre ces deux "démocrates" !
https://www.facebook.com/majied.essa.7/videos/497936033741651/?pnref=story
DES RÉVÉLATIONS GRAVES !
RépondreSupprimerAssia Reguigui :
En voici des info !!
Nabil Rabhi ancien directeur de Tanit à Paris, dévoile les dessous de la rencontre à Paris entre les deux vieux chefs de Nidaa et d'Ennahdha, et leurs accords secrets :
- Ennahdha accepte la loi de réconciliation nationale, contre la loi d'amnistie générale de la part de Nidaa.
- Nidaa accepte le retour des 5000 terroristes envoyés par Ennahdha faire la guerre pour le compte de leur commanditaire qatari,
- l'Ancien Ministre de la justice, Hédi Ben Issa, a été écarté parcequ'il tenait à convoquer Ali Larayedh pour l'auditionner dans les affaires des assassinats politiques, en tant que supérieur hiérarchique du procureur de la république,
Voilà le travail de ceux que nous avons élus et porté au pouvoir pour dégager les Frères musulmans !
C'est devenu un marchandage et des accords ignobles entre les deux "ennemis" !
Vous en faut-il plus pour comprendre la gravité de la trahison de Nidaa ?
NIDAA TOUNES LIMOGE LE TRUBLION FILS A PAPA, PLUTÔT QUE DE L'EXCLURE L'INTRUS ! Pourquoi ?
RépondreSupprimerOnt-ils si peur de son papa BCE ? Ou de son parrain Ghannouchi depuis qu'il a eu la bénédiction d'Erdogan pour miner de l'intérieur le parti de son père ??
http://www.businessnews.com.tn/le-comite-executif-de-nidaa-tounes-limoge-hafedh-caid-essebsi,520,69812,3