jeudi 28 janvier 2016

Face aux islamistes, l'Occident brade ses valeurs des Lumières

La daechisation des esprits touche aussi les responsables politiques européens ! 
Non seulement on cache ce qui pourrait gêner les marchands du temple, mais aussi on ne pose pas les questions qui les fâcheraient !
Voilà où en est l'Occident qui se prosterne devant l'or noir !!
R.B
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Pour les beaux yeux de l’Iran, l’Occident abdique ses valeurs

En visite à Paris ce 27 janvier, le président iranien Hassan Rohani était en Italie les deux jours précédents. A cette occasion, des statues de nus ont été dissimulées dans les musées du Capitole. Une concession inacceptable, réagit la presse italienne.
Contre le terrorisme, il nous faut apporter “une réponse globale, qui ne soit pas seulement militaire, mais aussi politique, culturelle et civile”. Ainsi parlait Matteo Renzi, au lendemain des attentats de Paris, rappelle le quotidien Il Foglio. Le Premier ministre avait insisté sur le besoin d’une “réponse culturelle” et annoncé avec une apparente sagesse que chaque Italien de 18 ans recevrait un bon de 500 euros pour des activités culturelles.
Ce même Renzi accueillait le président iranien Hassan Rohani, ces 25 et 26 janvier, à l’occasion de sa visite historique en Europe après la signature non moins historique de l’accord sur le nucléaire iranien en juillet dernier. Au programme romain de Rohani, des rencontres avec le pape, le Premier ministre et le président, mais aussi des visites, dont celle des musées du Capitole où, par précaution, les statues de nus ont été recouvertes de caissons de bois.  


“C’est donc ça, notre réponse culturelle ? fulmine Il Foglio. Mettre la burqa à quatre mille ans de tradition occidentale quand arrive un chef d’Etat en vêtement islamique ?” Nous voilà “humiliés chez nous”, renchérit le quotidien romain Il Tempo, qui sanctionne en titre cette “burqa d’Etat”. Même formulation à la une du journal de droite Libero, qui s’interroge : les 17 milliards d’euros de contrats qui seraient en jeu pour les entreprises italiennes “sont-ils un juste prix pour s’agenouiller face à l’islam et accepter la soumission ?”

Mais oui, visiblement, 17 milliards méritent même qu’on évite les questions embarrassantes comme celles-ci : est-il vrai qu’en 2015, 980 condamnations à mort ont été appliquées, soit 3 par jour ? Qu’on pend les homosexuels et les personnes coupables d’adultère ?”

Le poids des symboles

La presse conservatrice n’est pas la seule à s’insurger. Dans son éditorial intitulé“Soumission”, La Stampa s’emporte contre ce comportement “sans dignité” qu’elle juge typiquement italien et qui consiste à “traiter l’invité comme s’il était le patron”. Pour Il Tempo, c’est même faire offense à l’Iran que de dissimuler le patrimoine de la Rome antique, alors que ce pays est lui-même l’héritier de la riche tradition persane – qu’il est loin de renier – et ne doit surtout pas être associé aux barbares de l’organisation Etat islamique. D’ailleurs, reprend La Stampa dans un autre article, “on ne comprend pas très bien si les statues ont été occultées à la demande des Iraniens ou par excès de zèle des Italiens”.
De son côté, le journal de centre gauche La Repubblica se penche sur la question de l’ouverture et du poids des symboles, et interroge :  
Ce que nous faisons volontiers pour un hôte qui vaut 17 milliards, ne devrions-nous pas le faire pour les nouveaux Italiens qui, lorsqu’ils arrivent ici (quand ils y parviennent), n’ont qu’eux-mêmes (et encore…) et retirer par exemple les crucifix des écoles et des tribunaux de notre Etat laïc ?”



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