La daechisation des esprits touche aussi les responsables politiques européens !
Non seulement on cache ce qui pourrait gêner les marchands du temple, mais aussi on ne pose pas les questions qui les fâcheraient !
Voilà où en est l'Occident qui se prosterne devant l'or noir !!
R.B
Non seulement on cache ce qui pourrait gêner les marchands du temple, mais aussi on ne pose pas les questions qui les fâcheraient !
Voilà où en est l'Occident qui se prosterne devant l'or noir !!
R.B
Pour les beaux yeux de l’Iran, l’Occident abdique ses valeurs
En visite à Paris ce 27
janvier, le président iranien Hassan Rohani était en Italie les deux jours
précédents. A cette occasion, des statues de nus ont été dissimulées dans les
musées du Capitole. Une concession inacceptable, réagit la presse italienne.
Contre le terrorisme, il nous
faut apporter “une
réponse globale, qui ne soit pas seulement militaire, mais aussi politique,
culturelle et civile”. Ainsi
parlait Matteo Renzi, au lendemain des attentats de Paris, rappelle le quotidien Il
Foglio. Le Premier ministre avait insisté sur le besoin
d’une “réponse culturelle” et annoncé avec une apparente
sagesse que chaque Italien de 18 ans recevrait un bon de 500 euros
pour des activités culturelles.
Ce même Renzi accueillait le président iranien Hassan Rohani, ces
25 et 26 janvier, à l’occasion de sa visite historique en Europe après la
signature non moins historique de l’accord sur le nucléaire iranien en juillet
dernier. Au programme romain de Rohani, des rencontres avec le pape, le Premier
ministre et le président, mais aussi des visites, dont celle des musées du
Capitole où, par précaution, les statues de nus ont été recouvertes de caissons
de bois.
“C’est donc ça, notre réponse culturelle ? fulmine Il
Foglio. Mettre la burqa à quatre mille ans de
tradition occidentale quand arrive un chef d’Etat en vêtement islamique ?” Nous voilà “humiliés
chez nous”, renchérit
le quotidien romain Il
Tempo, qui sanctionne en titre cette “burqa
d’Etat”. Même formulation à la une du journal de droite Libero, qui
s’interroge :
les 17 milliards d’euros de contrats qui seraient en jeu pour les entreprises
italiennes “sont-ils un juste prix pour
s’agenouiller face à l’islam et accepter la soumission ?”
Mais oui, visiblement, 17 milliards méritent même qu’on évite
les questions embarrassantes comme celles-ci : est-il vrai qu’en
2015, 980 condamnations à mort ont été appliquées, soit 3 par
jour ? Qu’on pend les homosexuels et les personnes coupables d’adultère ?”
Le poids des symboles
La presse conservatrice n’est pas la seule à s’insurger. Dans son éditorial intitulé“Soumission”, La Stampa s’emporte contre
ce comportement “sans
dignité” qu’elle
juge typiquement italien et qui consiste à “traiter
l’invité comme s’il était le patron”. Pour Il Tempo, c’est même faire offense à l’Iran
que de dissimuler le patrimoine de la Rome antique, alors que ce pays est
lui-même l’héritier de la riche tradition persane – qu’il est loin de renier –
et ne doit surtout pas être associé aux barbares de l’organisation Etat
islamique. D’ailleurs, reprend La Stampa dans un autre article, “on ne comprend pas très bien si les
statues ont été occultées à la demande des Iraniens ou par excès de zèle des
Italiens”.
De son côté, le journal de centre gauche La Repubblica se penche sur la question de
l’ouverture et du poids des symboles, et interroge :
Ce que nous faisons volontiers pour un hôte qui vaut
17 milliards, ne devrions-nous pas le faire pour les nouveaux Italiens
qui, lorsqu’ils arrivent ici (quand
ils y parviennent), n’ont
qu’eux-mêmes (et encore…) et retirer par exemple les crucifix
des écoles et des tribunaux de notre Etat laïc ?”
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