jeudi 27 janvier 2022

ARNAQUES DES ASSUREURS ...

Article paru dans : Agoravox

Le travail au noir ...

Vous avez un dégât des eaux ? Attention à la galère de la sous-traitance que pratiquent les assureurs : c'est une arnaque à tous les niveaux !

Un exemple parmi tant d'autres :

Votre banquier du "Crédit Mutuel", vous propose une assurance. Il la sous-traite avec "Constatel", une société d'assurance. "Constatel" la sous-traite avec "Dynaren", une société d'assistance spécialisée dans la remise en état après sinistre. "Dynaren" la sous-traite avec "Bâtiment de France", une entreprise de bâtiment.

"Bâtiment de France" au nom "évocateur du bon ouvrage" et "rassurant", tenu par un franco-algérien, exploite une main d'œuvre pas ou peu qualifiée, ne maîtrisant pas le français si elle ne le baragouinait pas, voir ne le parlait pas du tout : pakistanais, afghans, "noirs", "arabes", algériens, égyptiens ... visiblement sans papiers; et qui arrivent sur les chantiers par binôme, avec le strict minimum : pinceaux, couteaux de peintre, enduit et peinture ! Le binôme étant constitué par un gars avec "papiers" et un autre "sans-papiers"; l'un couvrant l'autre.

Pour le reste, et en cas de besoin qui sortirait de leur "ordinaire" mais qui fait partie de leur travail, c'est la panique chez ces "artisans" formés sur le tas, ne comprenant souvent pas le pourquoi du comment des gestes qu'ils ont appris machinalement à faire comme ouvrir les fissures dans le mur, les reboucher avec l'enduit et peindre au rouleau le mur ... pour pouvoir travailler et survivre. Ou la débrouille auprès du propriétaire ! Et gare au propriétaire non équipé et qui n'aurait ni marteau, ni tournevis, ni scie manuelle, ni scie électrique, ni perceuse, ni vis, ni clous ... son chantier lui restera sur les bras : parce qu'ils n'ont pas les moyens de le finir correctement, leurs employeurs les ayant équipés du strict minimum !

D'où le bâclage et le "travail arabe" avec ces "nouveaux artisans", que les entreprises françaises exploitent sans vergogne et harcèlent pour abréger votre chantier car d'autres les attendent ailleurs. Toujours dans l'urgence et la précipitation, ce qui explique l'usage abusif qu'ils font d'un radiateur électrique d'appoint faisant partie de leur panoplie, sensé réduire le temps de séchage préconisé entre les couches d'enduit et de peinture en dépit du bon sens et des recommandations des fabricants; laissant derrière eux d'autres dégâts en perspectives pour le client, faits de cloques et de fissurations induites par l'humidité cumulée ... qui nécessiteront de nouveaux "constats amiables", auprès de votre assureur !

Et vogue la galère …

Une manne pour ces escrocs Assureurs, chipotant pourtant pour débourser le minimum pour vos dégâts des eaux et exploitant indirectement une main d'oeuvre bon marché ! Puisqu'ils dérogent même à la règle qui veut que lorsqu'un mur est touché par un dégât des eaux, ce sont les 4 murs qui seront repeints pour respecter la couleur des murs de la pièce. Ils refusent cette coordination de la couleur, vous laissant à votre charge l'harmonisation des murs saints.

Et qui est responsable ? Il faut le chercher, quand la responsabilité est diluée entre plusieurs intermédiaires.

Pour réclamer, il faut s'armer de patience car souvent vous vous trouvez avec des boîtes vocales lassantes, pour vous dissuader. Et si vous êtes patient et que vous avez quelqu'un au bout du fil, il vous renvoie à l'autre sous-traitant !

Sans parler des travaux convenus avec le préposé à l'établissement d'un devis pour les travaux de remise en état de vos dégâts des eaux, qui seront réduits à peau de chagrin quand les travaux commencent parce que les "instructions" de l'exécutant ont été modifiées en cours de route sans vous prévenir; de sorte que, le couteau sous la gorge, ils cherchent à vous facturer en supplément les travaux pourtant convenus de faire !

Et pour éviter toute contestation, aucun devis des travaux à faire ne vous sera communiqué malgré votre insistance pour l'obtenir : ils font tous la sourde oreille. Et pour cause : cela autorise tous les abus et toutes les arnaques.

Il ne vous reste alors qu'à ravaler votre colère; et si vous êtes adroit de vos mains, de retrousser vos manches pour finir vous-même les travaux convenus avec "Bâtiment de France".

Et le plus touchant, alors que vous voyez bien qu'ils sont novices et ne comprennent rien au "bâtiment", c'est quand ces immigrés reconnaissent qu'ils sont démunis et qu'ils feront de leur mieux pour vous satisfaire, s'ils ne dénonçaient l'arnaque de leur employeur envers vous ! Et "c'est comme çà !", ils vous disent, fatalistes et impuissants, victimes eux-mêmes du système et de leur propre misère.

Voilà l'autre aspects de l'immigration illégale que certains Etats feignent de combattre (Angleterre, France ...) parce que lucrative pour toutes sortes de professions : bâtiment, hôtellerie, restauration, agriculture ... dont il ne faut pas fâcher les patrons, car ils votent ! 

Pourtant l'immigration a été toujours décriée et dénoncée par les responsables politiques populistes. Mais comment contourner ce mal nécessaire pour l'économie d'un pays, quand on sait que des vagues d'immigrations se sont succédées en France pour reconstruire le pays, après deux guerres mondiales qui ont détruit des villes entières : Russes, Polonais, Italiens, Espagnols, Portugais, Maghrébins ... ?

La dernière trouvaille des politiques, est "l'immigration choisie", autrement dit qualifiée dont la formation n'aura rien coûtée aux pays d'accueil : c'est bénef tout net ! Et ce, au détriment des pays d'origine où une hémorragie de leur "matière grise" les font régresser sur tous les plans. Ainsi médecins, ingénieurs, infirmières ... arrivent en masse et sont accueillis à bras ouvert en Europe pour palier à un manque de personnel qualifié faute de politiques prévisionnelle de la part des responsables politiques de ces pays.

Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, ces immigrants fuyant la pauvreté et la misère ou la dictature et les guerres dans leur pays d'origine, sont une proie facile, bonne à exploiter par d'autres ... comme par les assureurs !

Rachid Barnat