lundi 17 juillet 2023

Message pour ceux que les islamisto-arabistes décourageraient ...

 

A l'instar de Hakim Tounsi, nous sommes nombreux à nous impatienter de voir aboutir la "révolution" tunisienne, de voir la Tunisie  rejoindre le club des pays démocratiques et les Tunisiens connaître la prospérité couronnant une politique de l'éducation nationale unique en son genre, initiée par feu Habib Bourguiba; et à nous laisser tenter par le découragement face aux islamistes et aux arabistes qui jouent de nos nerfs et font tout pour dégouter les Tunisiens de la politique. 
Et voilà qu'une femme combative, Ons Jabeur, redonne espoir à tous ceux qui veulent baisser les bras pour poursuivre leur combat contre la voyoucratie que leur imposent Ghannouchi & Kais Saied ! 
Faut-il rappeler aussi l'autre femme combative, Abir Moussi dont le combat force le respect et lui vaut l'admiration et le ralliement de plus en plus de Tunisiens excédés par la ploutocratie que leur imposent pétromonarques, EU et UE ! 
Deux Tunisiennes battantes, filles de Bourguiba dont il ne pourrait qu'être fier, lui le visionnaire qui a compris que la Tunisie moderne à laquelle il aspirait, ne pouvait se réaliser sans l'émancipation de la femme.
Bravo à Ons Jabeur pour tout ce qu'elle est et pour le coup de fouet qu'elle donne aux défaitistes. Son slogan "yallah habibi", doit être repris en chœur par tous ceux-là, pour dégager les islamisto-arabistes, ces complexés de l'Histoire !
R


Ces dernières semaines, fatigué, excédé, j'ai fini par ne plus avoir envie d'écrire et de publier. Tout juste si je n'allais pas commencer à en avoir marre et à douter. Je ne ressentais plus la force en moi ni l'envie de continuer à disserter et à vouloir convaincre. Des amis inquiets m'ont même contacté pour me le faire remarquer et me demander s'il se passait quelque chose ! Dieu merci ça n'a pas duré trop longtemps.

Des discussions avec deux ou trois personnes bien plus calées et expérimentées que moi ont fait renaitre la flamme qui a toujours été en moi. Malgré les déceptions d'un quotidien difficile à suivre, je finis par me dire que quoi qu'il advienne conjoncturellement, au final la vraie valeur d'un pays restera, qu'on le veuille ou pas, celle de ses femmes et de ses hommes. Il faut rester confiants dans l'avenir de la Tunisie.

L'exemple de Ons Jabeur à Wimbledon et sur la scène sportive internationale n'est ni un accident, ni un hasard. La femme tunisienne a une avance remarquable dans tous les domaines. Cette émancipation incontestable et reconnue partout dans le monde n'est autre que le fruit d'un travail de près d'un siècle fait par la Tunisie en direction de la mixité et de l'éducation gratuite et accessible pour tous.

Même si le pays passe par une transition difficile pour aller davantage vers une émancipation voulue par son peuple pour aller vers plus de progrès, de liberté et de dignité, il ne faut pas perdre espoir découragés par la longueur et la pénibilité du chemin.

Après les retombées décevantes de l'expérience de la 1ere décennie postrévolutionnaire, la réaction du peuple tunisien a légitimement ouvert la porte grande ouverte pour une 2ième expérience qui elle même par son bilan en fera vivre une 3ième derrière elle et encore une 4ième viendra et la Tunisie continuera son chemin vers le progrès malgré vents et marées.

Une fois la poussière due à la pagaille de l'emballement postrévolutionnaire retombée, la sagesse reviendra progressivement, le pendule se calmera et l'horloge reviendra enfin à donner l'heure exacte. Patience, ne perdons pas espoir.

Ne jetez rien et surtout pas votre amour pour votre pays. Très vite vous allez en avoir de plus en plus besoin pour afficher votre fierté d'être tunisiennes et tunisiens.

Des Ons Jabeur il y en a, heureusement pour la Tunisie, des dizaines de milliers dans tous les domaines et partout dans le monde. Ons Jabeur une tunisienne qui a forcé le respect et a conquis le cœur des britanniques et du monde entier par un beau sourire d'une femme remarquable qui raconte par son intelligence, sa gentillesse, sa finesse et à la force de ses bras, le parcours prestigieux de l'émancipation de la femme tunisienne. Une histoire magnifique qui lui a valu le respect, les accolades, les embrassades des princesses.

C'est encore plus merveilleux quand on sait que la femme est l'avenir de l'Homme et que la Tunisie a su enfanter des femmes et des hommes merveilleux qui tôt ou tard feront de notre pays une Nation développée où il fait bon vivre.

Souriez vous êtes Tunisiens et dites vous bien toujours que ce que vous n'avez pas pu ou su faire jusqu'à aujourd'hui, votre fille ou votre fils le fera certainement très très bientôt.

Nous ne lâcherons jamais l'affaire, nous n'abandonnerons jamais notre projet, notre indépendance, notre dignité, notre pays.

Vive la Tunisie Plurielle, pays de progrès, de paix et de fraternité.
❤🇹🇳

 




jeudi 13 juillet 2023

La laïcité, résistera-t-elle aux coups de boutoir des Frères musulmans ?

Depuis la prise en main des "enfants de banlieues" par les Frères musulmans, le travail de sape des règles du vivre ensemble et les coups de boutoir dans la laïcité, se font de façon méthodique et de plus en plus agressive. 
Les islamistes n'auront de cesse que la chariaa supplante le code civil ou du moins trouve sa place dans le droit; comme en Angleterre et dans certains pays nordiques.
Le plus étonnant, ce sont les nouveaux migrants qui ont fui leur pays d'origine où s'est répandu le wahhabisme qui fonde l'organisation internationale des Frères musulmans et où la vie est devenue difficile à tous les nouveaux (économique, sociétal, politique ...), à peine sont-ils installés dans leurs pays d'accueil, ils cherchent à l'imposer aux sociétés qui les accueillent ! Curieux, non ? 
On pense logiquement qu'ils chercheraient à s'émanciper du carcan religieux source de leurs problèmes dans leurs pays d'origine et qu'ils se débarrasseraient des accoutrements que leur imposaient les islamistes (foulards, voiles, hijab, abaya, burqa, kamis ... ) ! 
Or c'est souvent tout le contraire qui se passe : non seulement ils conservent ces accoutrements, mais s'en revendiquent comme d'une identité qu'ils veulent " partager " avec ceux qu'ils sont venus rejoindre alors qu'ils étaient bien intégrés et ne faisaient pas étalage de leur foi musulmane.
Cela signifie-t-il qu'ils sont repris en main par les Frères musulmans d'Europe ? 
Tout porte à le croire.
Soutenus et financés par les pétromonarques "amis de la France", et maitrisant bien la culture, l'histoire et le droit français, il n'est pas étonnant qu'ils parviendraient à leur but.
  
R.B

 Jean-Pierre Sakoun *

La marche du Conseil d’État vers une société "charia-compatible" décapiterait la République laïque

Le 26 juin 2023, le rapporteur public du Conseil d’État, saisi par le « collectif des Hijabeuses », organisation pseudo-féministe proche des frères musulmans qui se bat depuis des années pour tenter d’imposer l’orthopraxie intégriste sur les terrains de football, a recommandé d’annuler l’article 1er des statuts de la Fédération française de football, qui interdit « tout port de signes ou tenues manifestant ostensiblement une appartenance religieuse », conformément à l’article 50-2 de la charte olympique.

Depuis 1989 et le funeste recul de Lionel Jospin devant la manifestation de l’extrémisme religieux dans l’École de la République, décision qu’il faudra quinze ans pour corriger grâce à la loi de 2004, les islamistes sont galvanisés. Ils avaient attaqué la République française, sanctuaire de la laïcité, du droit à l’indifférenciation, de l’égalité entre les hommes et les femmes et de l’émancipation, dans son École, au cœur de son dispositif. Ils s’apprêtaient à mener pendant des décennies la « mère des batailles » qui, s’ils la gagnaient, leur permettrait sans coup férir de mettre le pays sous le joug de leurs pratiques inégalitaires et rétrogrades. Ils eurent la divine surprise, c’est le cas de le dire, de voir la République capituler en rase campagne en laissant le champ libre à leurs exigences rétrogrades.

PAS UN SIMPLE VÊTEMENT

Depuis lors le vertige de la confusion, entretenu par tous les alliés idéologiques et les idiots utiles de l’islam radical et politique, s’est emparé de la République française. Leur travail de sape mené depuis trente ans et la pression permanente que les islamistes exercent sur la société française, s’insinuant dans toutes les failles et les incertitudes de nos lois, fermement soutenus par feu l’Observatoire de la laïcité, portent leurs fruits amers.

Le hijab n’est rien d’autre que cette marque infamante de l’asservissement des femmes, mais ces trente années de lâcheté et de débandade politique permettent à certains de nous le présenter comme un signe de liberté, voire de libération de femmes, qui triomphe désormais dans le pays des droits de l’homme et du citoyen. Alors que les Iraniennes et les Iraniens meurent par centaines pour l’arracher, rappelons les mots de l’actrice iranienne Golshifteh Farahani, dans Télérama (16 novembre 2022) adressés aux pervers qui voudraient voir le hijab comme un signe de soumission en Iran et comme une manifestation de liberté en France : « Libérer sa chevelure est un geste symbolique sans précédent. Le voile est la base de l’oppression islamique sur la femme. S’il tombe, le reste s’effondrera. »

Si le hijab n’est qu’un vêtement, comme le soutiennent les activistes islamistes qui tentent de l’imposer sur les terrains de sport avec désormais le soutien du rapporteur public du Conseil d’État, alors, comme tout vêtement, il se retire et se remet selon les règles et les lois. Interdire le port du hijab n’est en rien une atteinte aux droits des femmes qui portent un « vêtement ».

L'OPPRESSION ISLAMIQUE

Ce sont elles et les hommes qui les dominent qui s’interdisent la pratique du sport au nom de leur vision intégriste et radicale de leur religion. Notre société démocratique n’a aucune raison de céder ou de s’adapter à cette vision, sauf à renier ses principes laïques et ses idéaux émancipateurs, ce que semble s’apprêter à faire la plus haute juridiction administrative de la République.

Golshifteh Farahani dit que si le hijab tombe, l’oppression islamique sur la femme s’effondrera. Nous devons donc avoir conscience que si le hijab s’impose, l’oppression islamique sur la femme triomphera avec l’aide des plus hautes autorités de notre pays qui sont en train de donner droit de cité au séparatisme, au communautarisme et à l’intégrisme.

Yusef Al-Qarâdawî, penseur et plus grande autorité morale des Frères musulmans, écrivait : « Avec vos lois démocratiques, nous vous coloniserons. Avec nos lois coraniques, nous vous dominerons. » Il en rêvait. Le Conseil d’État de la République française se mettra-t-il à son service pour réaliser son rêve ?

LA LAÏCITÉ LIQUIDÉE ?

Ne nous y trompons pas. Demain, si le Conseil d’État suit son rapporteur égaré, plus aucune femme de culture ou de religion musulmane ne pourra entrer sur un terrain de football sans faire acte de soumission, sous peine d’être ostracisée ou violentée par les gardiens de l’orthopraxie et de l’oppression religieuse. C’en sera fini de la liberté de conscience. Ne nous y trompons pas. Quelques mois suffiront pour que, partie des terrains de football, le programme islamiste s’impose dans tous les sports.

Ne nous y trompons pas. Une telle décision associée à la dérisoire réponse du ministre de l’Éducation nationale à l’offensive islamiste en cours dans l’École de la République pour y imposer l’abaya ou la prière, laisserait peu de temps à vivre à la laïcité scolaire et à la neutralité renforcée de l’École. La loi de 2004 serait bientôt liquidée. Ne nous y trompons pas. La marche du Conseil d’État vers une société « charia-compatible » serait non pas un coup de canif mais une décapitation de la République laïque.

Serait-ce ce que nous préparent les boutefeux irresponsables du Conseil d’État, qui après avoir penché du côté du bénitier pendant un siècle, auront bien mérité de leurs nouveaux maîtres volontaires ou involontaires, les islamistes. Si le Conseil d’État de la République française décide de liquider sous nos yeux la laïcité, nous ne laisserons pas faire.

*Jean-Pierre Sakoun, président d'Unité laïque, critique le rapporteur public du Conseil d'État, dont les conclusions penchent en faveur de l'autorisation du port du hijab pour les footballeuses en France.

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Port du hijab dans le foot : pour Frédéric Thiriez, "il n'y a rien de plus contraire aux valeurs du sport"

 

samedi 8 juillet 2023

La France meurtrie par ses enfants issus d'une immigration mal intégrée ...

La France subit la colère des jeunes des banlieues, suite à la mort de Nael abattu par un policier

Si cette colère est légitime, justifie-t-elle pour autant le vandalisme des biens publics et privés et la razzia à laquelle s'adonnent ces jeunes dans les magasins ?

Effet " 68 " & politique de " l'enfant-roi " ? Aboutissant à un individualisme excessif, avec des jeunes revendiquant leurs droits, tout en oubliant leurs devoirs; jusqu'à l'incivisme et aux émeutes virant au vandalisme; puisqu'ils ne respectent plus les biens publics ni les biens privés ...

Il devient de plus en plus évident que derrière ces gamins âgés de 13 à 17 ans (nous dit-on), il y a "quelqu'un" !

R.B

Jean Piere Ryf

Réflexions sur les récentes émeutes.

Il est clair que les émeutes qui viennent d’avoir lieu, même s’il y en a eu d’autres par le passé, ont sidéré les Français ; et comme il est assez naturel, ont entrainé des réactions à chaud très contrastées et définitives.

Sans doute faudrait-il d’abord une mesure très symbolique et la modification de la loi permettant aux policiers de tirer dans certaines conditions, à la vérité trop floues. Chacun peut s'accorder, je crois, sur le fait que la mort ne peut être donnée pour ce genre de comportement, si blâmable soit-il.

Ensuite, la proposition de bloquer l'internet pendant les émeutes a fait hurler et a amené, dans un raccourci totalement infondé, à dire que la France dans ce cas deviendrait l'Iran ou la Chine ! 

L'excès n'a jamais été un raisonnement.

Il est très clair que les réseaux sociaux ont facilité les actions émeutières et les ont fait persister. L'Etat ne doit-il pas avoir la possibilité de prendre dans ces hypothèses toutes les mesures destinées à éviter les dommages considérables qui sont survenus ?

Il est clair qu'une telle disposition, prévue par la loi, devra être sérieusement encadrée et placée sous le contrôle à posteriori du Juge.

Ensuite, il faut s’atteler à un énorme chantier qui est celui de ces cités et de ces populations en majorité issues de l’immigration.

Or c’est un des problèmes le plus complexe auquel doit s’atteler la classe politique mais en réalité tous les Français.

Evidemment, comme il fallait s’y attendre, l’immigration a été pointée du doigt et a servi d’explications à certains ; ce qui est simpliste et totalement inefficace.

Cette question de l’immigration empoisonne le débat politique en France depuis plus de vingt ans, entraîne sur tous les bords de l’échiquier politique des réponses sommaires et nourrit le populisme d’un côté comme de l’autre où chacun adopte des postures sans vouloir voir les réalités. La droite et l’extrême droite, sont dans l’exagération en faisant de l’immigration le principal problème de la France et en incluant dans son opposition tous les immigrés venus d’Afrique du Nord ou d’Afrique ; et la gauche est dans la posture lorsqu’elle refuse de voir les problèmes et soutient que les « droits de l’homme » s’opposent à toute politique ferme en la matière.

Les deux ont tort et ne font qu’exacerber un vrai problème qui mérite beaucoup mieux et qui mériterait même une sorte d’union nationale sur la question. Est-ce que notre classe politique est incapable de dominer un peu ses attitudes partisanes pour arriver à un compromis acceptable par tous, seule façon de faire avancer cette question.

Essayons donc, dépassant ces postures, d’analyser calmement et clairement cette question.

Il faut d’abord dire que la France comme beaucoup de pays européens a besoin d’immigration en raison du vieillissement de sa population et en raison du fait que beaucoup en France ne veulent plus accomplir certains travaux nécessaires mais mal payés et dévalorisants. Dire comme certain slogan que l’on veut aller vers une « immigration zéro », est totalement infondé et n’est qu’une posture.

Il y a eu de tous temps des immigrés et il est absolument certain qu’il y en aura encore. Prenons donc acte de ce fait.

La seconde chose qui est à dire et fortement, c’est que la majorité des immigrés se comportent bien et n’ont qu’un souci se faire une place dans ce pays en y respectant ses lois ; et de fait, on pourrait citer de très nombreux exemples d’enfants issus de cette immigration, ayant vécu dans un habitat pas toujours agréable et avec des parents pauvres et manquant de référence culturelles française et qui ont pourtant réussi devenant médecins, avocats, chef d’entreprise, commerçants etc.

La troisième chose est qu’effectivement une partie de l’immigration, particulièrement parmi les jeunes, se comporte mal, commet des délits voire des crimes, notamment dans certains quartiers ; et crée ainsi de l’insécurité réelle et également - et c’est inévitable - un sentiment d’insécurité qui se répand dans la population partout dans le pays même dans les endroits où l’immigration est faible.

Ne pas vouloir voir cette situation ou la minimiser, est une faute politique car la sécurité est, si on veut bien y réfléchir, le premier des droits et le premier des devoirs de l’Etat.

Cette situation est grave de conséquences car elle nourrit le populisme et fera qu’un jour seront au pouvoir des politiques dangereux pour notre Etat de droit.

Dès lors ne pas prendre cette question au sérieux ou vouloir rester dans des postures, conduira à d’inévitables dérives ; et la responsabilité des politiques est donc grande en la matière.

Une fois que l’on a dit cela les vraies questions commencent.

D’abord je conteste pour ma part que la population française nourrisse un racisme qui la conduirait à refuser l’étranger. L’histoire de ce pays a amplement démontré que les Français ont accueilli des étrangers venus de tous les horizons et qu’après des heurts quelques fois violents (Italiens, Polonais …), ces étrangers se sont parfaitement intégrés et sont devenus, pour certains, des modèles.

Ce qui dans le passé a favorisé cette intégration, c’est évidemment l’école républicaine mais aussi et cela a, hélas en partie disparue, l’autorité dont elle jouissait et cette idée des parents selon laquelle leurs enfants pouvaient se faire une place heureuse dans ce pays. Il y a donc sur ce point un vaste chantier pour les politiques qui, quittant leurs postures, voudraient faire évoluer la question.

Je suis convaincu que le problème remonte loin et qu’il est, pour partie, de l’idéologie de 1968 avec le beau slogan : « Il est interdit d’interdire » et le recul du principe d’autorité dans l’éducation des enfants qui a rendu leur éducation plus difficile pour les parents et par les enseignants.

La question sera difficile à régler car cette attitude est devenue une habitude et un usage répandu encore que dans certaines familles, heureusement, ce principe d’autorité, de fermeté dans l’éducation existe toujours.

Tout ce qui pourra aider à restaurer ces principes, sera bénéfique.

Un autre problème rend aujourd’hui l’intégration inefficace. Il ne faut pas se cacher que dans certaines communautés et - soyons clairs - pour l’essentielle musulmanes, on assite au développement dans leurs pays mais aussi en France à une contestation de nos règles et de notre civilisation ; et qui va, concernant l’islamisme, jusqu’au rejet de notre mode de vie et de notre laïcité.

Cela n’est évidemment pas acceptable en aucune manière et la lutte contre ces idées qui déteignent même sur des parents qui ne sont pas islamistes, doit être menée sans faiblesse aucune. La loi sur le « séparatisme » va dans le bon sens. Elle devra être évaluée dans quelques temps et modifiée si nécessaire.

Ceux qui, notamment à gauche, crient à l’islamophobie ; en ce domaine, n’ont rien compris à la réalité et à l’extension préoccupante de cette hostilité à nos valeurs.

Reste la question de la délinquance de certains étrangers qui empoisonne notre vie politique.

Je dis d’abord clairement que ceux qui sont dans la posture de vouloir minimiser cette question, sont dans le déni et ne tiennent pas compte de l’avis très largement répandu des Français qui ne supportent plus cette insécurité, lorsqu’elle provient de l’action d’étranger.

La crise et ses conséquences (comme la délinquance par exemple ou le refus des fondamentaux de notre pays) vient donc et d’une immigration un peu trop ouverte et surtout par l’acceptation (sous forme de démission) de l’installation d’un vrai séparatisme.

Sur cette question je pense d’abord que personne ne peut contester le droit d’un pays de contrôler son immigration.

C’est un droit fondamental et nous ne sommes pas, pour le moment, dans un monde universel ou chacun pourrait aller librement là où il veut.

En second lieu un pays qui doit à son peuple la sécurité et la plus harmonieuse communauté de vie, a le droit et le devoir de prendre les mesures qui permettent cet objectif fondamental.

En conséquence quelle règle, quelle théorie peut s’opposer à ce qu’un pays décide que tout étranger, quel que soit sa situation, s’il a été condamné pour un délit grave ou un crime, doit être immédiatement expulsé ?

Certains vont soutenir qu’il s’agirait d’une double peine ! Certes. Mais il s’agit tout simplement de l’application de règle sur le séjour des étrangers et si je puis dire le contrat, serait connu dès l’arrivée sur le sol du pays. Dans la mesure où nul ne conteste le droit pour un Etat de dicter des règles concernant l’accueil d’étrangers, il y aurait cette règle selon laquelle l’étranger qui commet certains délits ou crimes sera expulsé. Chacun serait averti et ne serait pas pris en traitre !

Enfin, il est clair que le droit des étrangers est devenu, réformes après réformes, un véritable maquis, que les voies de recours se sont multipliées à toutes les étapes et rendent les mesures d’expulsion difficiles.

Il faut manifestement simplifier. Il faut qu’un recours clair et efficace soit organisé juste à la fin de la procédure, recours qui sera chargé de contrôler l’ensemble de la situation et qui sera encadré dans un délai le plus bref possible.

Mais pour ceux qui arriveront et pour ceux qui sont Français, il faut un plan général sur l’école, sur l’habitat, sur la lutte contre toutes formes de séparatisme.

J’ai visité, il y a peu, l’exposition organisée sur l’immigration en France au musée de la Porte Dorée à Paris ; et voici les idées que m’a données cette visite.

Que nous apprend-elle ? D’abord que ce phénomène de l’immigration est très ancien et que la France a reçu par vagues successives et à diverses époques de nombreux immigrés fuyant la misère ou le danger. Elle montre que chaque fois cette immigration a fait l’objet de résistance, quelques fois violente ; et que passée la crise, ces immigrés polonais, italiens, espagnol, portugais, russes etc, se sont intégrés et ont réussi à sortir de la pauvreté et de l’ignorance à force de travail.

L’exposition nous apprend aussi de manière précise que la France est allée chercher, à certains moments, la main d’œuvre dont elle avait besoin ; et aujourd’hui, avec le vieillissement, il est certain que l’immigration continuera.

L’exposition montre aussi que toutes ces vagues d’immigrés ont eu la volonté de s’intégrer et de voir leurs enfants s’éduquer, s’installer et travailler. Ce n’est guère différent aujourd’hui. A cet égard, il faut voir la vidéo dans laquelle de jeunes collégiens expliquent avec leurs mots et une certaine naïveté, leurs espérances : ils font des rêves de réussite, réussite qui leur permettrait d’aider leurs parents qui galèrent comme ont galéré avant eux les Italiens, Espagnols, Portugais et autres …

La pauvreté ne peut être une excuse. Dans le passé une pauvreté plus grande encore n'a pas empêché l'intégration mais il est vrai que dans notre société de consommation et avec la grande information qui circule, elle devient plus difficile à admettre.

Qu'il faille continuer à lutter contre la pauvreté c'est une évidence et ce sera bénéfique mais il ne faut pas oublier que la France fait déjà beaucoup en matière d'aide.

Une exposition intéressante qui se consacre à l’histoire mais qui n’affronte pas les difficultés d’intégration spécifiques à notre époque. (Je sais ce n’est pas facile).

De tous temps, il y a eu des difficultés mais aujourd’hui il existe des difficultés spécifiques :

Le logement avec la création des grandes cités alors qu’auparavant il y avait dans les quartiers d’immigration une plus grande mixité comme à Paris dans les quartiers de Belleville et du Marais. Il faut donc développer cette mixité et animer ces quartiers. La police de proximité qui a été supprimée, peut amorcer une étape vers un peu plus d’autorité dans ces lieux où quelques fois les parents soit ont démissionné, soit sont dans l’incapacité d’agir.

L’école qui jouait un rôle d’intégration mieux qu’elle ne le fait aujourd’hui. Des progrès ont été fait comme le dédoublement des classes. C’est à poursuivre et à développer.

Quant à la lutte contre le trafic de drogues, elle doit être encore augmentée car l’existence de ces trafics et des gains qu’ils peuvent produire, a un effet désastreux sur la jeunesse.

Et puis il faut aussi dire qu’une partie des immigrés est une proie (et aussi victime), d’une idéologie criminelle qui veut imposer sa loi, rendant l’intégration impossible par le refus de notre façon de vivre.

Contre cette idéologie, il faut une lutte déterminée et sans merci mais elle n’est pas simple car elle doit éviter aussi de mettre dans la même situation des personnes qui n’adhérent pas à cette idéologie et en sont tout de même victimes par ricochet.

Il y a de la part de ceux qui se refusent à cette analyse et à ces mesures, une sorte de mépris en réalité pour ces populations dont on estime qu’elles doivent demeurer dans leurs conceptions même si ces conceptions ne peuvent que conduire à les marginaliser et à les faire régresser.

Voilà donc quelques réflexions qui me paraissent absolument nécessaires si l’on veut éviter que très vite certains n’arrivent au pouvoir qui n’auront pas les scrupules des républicains et des démocrates !

Je crois (peut-être est-ce que je m’illusionne !) que beaucoup de Français (une grande majorité) se retrouveraient dans cette analyse et accepteraient les mesures envisagées.

Cela est aussi dans l’intérêt de tous ceux venus de partout, les plus nombreux, qui font en sorte de respecter les lois du pays qui les accueille.