DAECH : Armée de brigands et de racailles recrutés pour le compte de pétromonarques pour avorter les "révolutions" dans les républiques "arabo-musulmanes", mais aussi pour servir leur ami américain et leur projet de redessiner le Moyen Orient.
R.B
Rapport d’Europol :
Daech, l’armée des délinquants et des attardés mentaux
Même si chacun s'en doutait, le récent rapport d'Europol, rendu
public par conférence de presse, a clarifié les choses à propos du mode
d'action de Deach.
On apprend ainsi que l'état-terroriste peut frapper n'importe
où, recrute partout et, fait nouveau (à voir), entraîne ses
"commandos" en Europe. Les objectifs de ces pseudo-idéalistes de la
"religion" sont désormais les cibles molles, autrement dit les
civils. Puisqu'il est compliqué et risqué de s'en prendre aux forces de l'ordre
et aux militaires, les martyrs à deux balles préfèrent s'en prendre aux civils.
Nos Che
Guevara version barbe mal taillée ne sont ni courageux ni
téméraires, et ne connaissent qu'un principe : effrayer les femmes et les
gosses.
Las des grands discours des nombreux spécialistes de géopolitiques
et dérivés, les français peuvent tirer quelques simples conclusions du topo
d'Europol à propos de la nature des troupes djihadistes :
80% de ces individus sont des délinquants multirécidivistes,
parfois liés au grand banditisme. Les 20% restants sont des cas psychiatriques
cliniques, autrement dit des tarés. Niveau culturel zéro,
aucune formation politique ou idéologique, juste de l'embrigadement sectaire
pour fabriquer de la chair à canon (ou plutôt à prophète-gourou).
On comprend mieux, du coup, la nature des guerilleros
"daechiens", leur violence et leur haine. Abu Bakr et les officiers
de Saddam Hussein, têtes pensantes du mouvement, ont vidé les prisons du
Proche-orient pour composer leurs troupes. Ils savent qu'on ne fait pas des
troupes de choc avec des enfants de chœur et des gens cultivés. Il est
difficile de manipuler des êtres humains sur la base de principes datant du
moyen-âge et des bas-fonds de l'humanité. Tueries, viols, racisme et pillage
sont les adages de Daech, le paradis des voyous de tous les horizons. Quel
truand n'a jamais rêvé d'un "état" voué à assouvir ses bas
instincts ?
Ainsi la France et ses banlieues "difficiles", où
chômage et échec scolaire sont le lot d'une population souvent hostile aux
nobles principes de la république, galvanisée depuis vingt ans par le "nique la
France", le rap débile et la dénationalisation (logique
libérale oblige), est un terrain fertile pour recruter d'influençables pantins
prêts à se sacrifier au nom de fables inculquées dans leur petite tête :
le principe même du lavage de cerveau.
Et la religion dans tout cela ? Cet Islam qui effraie
tant les braves gens ? On voit mal des Abaoud passer leur journée à lire
le Coran, d'ailleurs ont-ils lu un livre dans leur vie ? Daech est
condamné par tous les pays arabes, des dizaines de fatwas, y compris par
le jihad
islamique et les iraniens. Les origines de cet aéropage sont
floues. Par le passé, les chrétiens ont cohabité avec les musulmans au
proche-orient, l'islam, par le califat de Bagdad, a produit une civilisation
médiévale raffinée avec ses savants et ses intellectuels. Loin de l'idéal des jihadistes niqueurs...
Europol a donc remis les points sur les i. Ce n'est pas l'EI qui infiltre l'Europe, mes nos racailles, las de
brûler des voitures et de pourrir la vie des quartiers, qui ont proposé leurs
services. La
nuance est de taille dans la chaîne du terrorisme. Surtout, elle démontre le
point le plus dérangeant : c'est bien la décrépitude des quartiers
populaires, l'absence de politique d'assimilation et la négligence de notre
classe dirigeante qui sont responsables de l'embrigadement des assassins. Nous
passons des émeutes de banlieues au terrorisme.
A l'heure de la baisse des dépenses publiques et de la rigueur
budgétaire, où les intérêts du CAC 40 comptent davantage que ceux du petit
peuple, les quartiers pauvres livrés à eux-mêmes peuvent constituer non
seulement un vivier de recrutement, mais un champ d'entrainement : caves
et terrains de foot, en des endroits où la république a déserté, risquent de
devenir des champs de manœuvres militaires.
Ainsi Daech, en partenariat avec les banlieues françaises, a
labellisé un concept : celui de
l'armée des racailles, déjà entrevu avec les khmers rouges de
Pol Pot dans les années 70, époque où le terrorisme
occidental (marxisme) ne concernait que des bobos rebelles, mais instruits
et cultivés. L'idée de tirer dans la foule ne leur venait pas à l'esprit.
Question d'époque, mais aussi de repères et de logique...
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