... avec la complicité des responsables politiques français, de droite comme de gauche, soucieux de ne pas fâcher les pétromonarques gros clients d'armements, grands protecteurs des islamistes et exportateurs de wahhabisme !
R.B
(pétition contre Jean Louis Bianco)
M. JL Bianco doit démissionner de la
présidence de l'Observatoire national de la laïcité
Depuis sa création, l'Observatoire national de la laïcité, sous l'impulsion
de son président, Jean-Louis Bianco, n'a cessé de privilégier les
accommodements irraisonnables et le repli communautariste au détriment de
l’esprit d’une véritable République laïque, diverse et métissée, que dessinent
la loi de 1905, aussi bien à travers sa lettre qu’à travers sa philosophie, et
l'application stricte des lois de 2004 sur le port des signes religieux
ostentatoires à l'école et celle de 2010 interdisant la dissimulation du visage
dans l'espace public.
La loi du 15 mars
2004, par exemple, contrairement à ce que prétendent, dans leur propagande, les
islamistes et leurs alliés, a eu des résultats positifs, protégeant, notamment
dans les quartiers populaires, de nombreuses jeunes filles de cette atteinte à
leur émancipation et délivrant plusieurs directeurs d’établissement, jadis
livrés à eux-mêmes, de problématiques insolubles. Autrement dit, les conditions
d’une éducation laïque et républicaine pour l’ensemble des enfants et des
adolescents ont été réunies dans le seul but de favoriser l’émancipation du
futur citoyen et de consolider son esprit critique afin de lui permettre d’être
libre, ouvert au monde et imperméable à l’obscurantisme. Et c’est ce que
s’emploient à remettre en cause et à déconstruire des associations liées,
organiquement ou philosophiquement, aux Frères musulmans ou généralement
proches des pensées islamistes. Or, dans Le Monde des Religions, du 12 mai
2014, Jean-Louis Bianco, au lieu de privilégier un examen objectif, froid et
critique de la situation, a préféré nier, comme s’il agissait en militant, ce
problème non négligeable.
Pire encore, le 15
novembre 2015, alors que la Nation était sous le choc à la suite des attentats
sanglants, il a cosigné une tribune intitulée « Nous sommes unis » avec
une partie du gratin de l’islam politique en France, dont Samy Debah et Yasser
Louati, respectivement directeur et porte-parole du Collectif contre
l’islamophobie en France (CCIF), association dont le but avoué est de faire
abroger ces lois et, non avoué, d’atrophier le débat avec le sempiternel
chantage à « l’islamophobie », un concept sémantique usité par les
milieux islamistes pour empêcher non seulement la critique légitime des dogmes
se réclamant de l’islam, mais aussi les discours et les actions des partisans
d’un islam politique et belliqueux.
Parmi les signataires
se trouve aussi la présidente de l'association interconfessionnelle Coexister,
Radia Bakkouch, qui voudrait remplacer la neutralité laïque de l'espace public
par la coexistence des religions. Nabil Ennasri, Frère musulman lui aussi,
factotum du Qatar en France, est également signataire. Enfin, le rappeur
Médine, triste auteur de la chanson « Don’t laïk », (lire "don’t laïque") qui appelle à la crucifixion des «
laïcards » et à l’application de la charia, figure parmi les premiers
signataires de cette tribune.
Comment la France
peut-elle accepter que les responsables de l’Observatoire national de la
laïcité collaborent avec les représentants les plus virulents de l’islam
politique ?
Alors que 8 Français
sur 10 jugent que la laïcité est en danger (sondage IFOP pour le Comité
national d’action laïque, antérieur au 13 novembre 2015), M. Bianco ne trouve
rien de mieux à faire que d'entretenir cette confusion que portent les thèses
d'une partie de la gauche victimaire ou clientéliste associée à des islamistes
notoires parfaitement antirépublicains, quand ils ne sont pas ouvertement en
guerre contre le gouvernement, contre les Institutions, voire contre la France.
Les positions de M.
Bianco, affirmées sans discontinuer depuis plusieurs années et qu'ont dénoncées
à plusieurs reprises des membres mêmes de l'Observatoire, le disqualifient. À
l’heure où la France subit de nouvelles menaces d’attentats et d’assassinats
précisément contre l’école et les militants laïques, il n'est plus possible que
la laïcité soit représentée et "défendue" par Jean-Louis Bianco, l'un
de ses contempteurs dont les collaborateurs fustigent de respectables
intellectuels défenseurs de la laïcité, comme Elisabeth Badinter, et s’engagent
dans une connivence intellectuelle avec les membres de l’obscur CCIF.
En conséquence, les
signataires demandent qu’il soit mis fin aux fonctions de M. Bianco à la tête
de l’Observatoire national de la laïcité, ainsi qu’à celles de son délégué
général Nicolas Cadène, et qu’ils soient remplacés par des personnalités dont
la préoccupation réelle sera bien l’affirmation d’une laïcité dynamique et
intégratrice, plutôt que la crainte paralysante d’un amalgame que la population
française dans son immense majorité ne pratique pas et la propagation d’une
laïcité de compromission, dont elle ne veut pas.
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