Un remaniement qui confirme la trahison de Nidaa Tounes pour ses électeurs; puisque ce parti censé faire barrage aux Frères musulmans, leur fait la part belle en leur accordant deux ministères importants : celui de l'Intérieur et celui de la Justice. Ce qui veut dire que les Frères Nahdhaouis poursuivront l'infiltration de ces ministère qu'ils ont commencée lors du gouvernements de la Troïka, s'assurant ainsi l'impunité totale pour leurs membres impliqués dans toutes sortes d'affaires louches dont les assassinats politiques de Chokri Belaid et Mohamed Brahmi que BCE avait promis d'élucider !
Une promesse de plus qui ne sera pas tenue.
R.B
Une promesse de plus qui ne sera pas tenue.
R.B
Avant de parler du probable sens à donner au premier remaniement du gouvernement Habib Essid, il nous semble important de rappeler que Nidaa Tounes ne doit sa position de leader qu’à son opposition à Ennahdha. L’apogée de cette opposition avait été l’appel de Béji Caïd Essebssi en octobre 2014 disant que « ne pas voter Nidaa, c’est voter Ennahdha ». C’est cette démarche qui a été à l’origine de la fin de l’ANC, la fin de la Troïka, la sortie des islamistes du pouvoir et la fin de la transition politique en Tunisie.
Le 2ème élément important à rappeler, c’est la crise économique qui perdure depuis cinq ans dans la «démocratie de l’endettement» qu’est devenue la Tunisie de l’après Ben Ali. Cette crise et le redressement économique, l’investissement et l’emploi, sont devenus priorités des priorités pour le gouvernement Habib Essid, avant que n’éclate le terrorisme. Or, on ne trouve nulle trace de ces "priorités" dans le choix politico-économique de la Tunisie de l’après révolution, dans le 1er remaniement, du 1er gouvernement de la 2ème République.
- Essid lâche son poulain Gharsalli et remet le MI à Ennahdha
Un remaniement qui ne correspond pas aux attentes de l’électorat du parti qui a voté contre Ennahdha. A contrario, on pourrait dire que c’est cela le vrai sens à donner au remaniement du gouvernement Essid; puisqu'il trahit la promesse de BCE et de Nidaa Tounes, faite à leurs électeurs.
Ce remaniement a en effet renforcé la présence d’Ennahdha au pouvoir. Dans le 1er gouvernement, le parti islamiste tunisien avait un ministre et deux secrétaires d’Etat. Après le remaniement, directement (membres du parti) et indirectement (proches du parti), Ennahdha se retrouve avec 5 ministres et un conseiller pour le chef du gouvernement, comme si ce dernier avait besoin d’un guide (Voir le CV) ou d’un chaman pour lui prédire l’avenir (ndlr : veille et prospection, étant ses fonctions). Mieux, ou peut-être pire, c’est un ancien directeur de cabinet du ministre Nahdhaoui de l’Intérieur qui reprend ce département, ministère de souveraineté, pilier de tout régime en Tunisie, comme le sont les militaires pour le régime turc, celui de l'Algérie ou celui de l'Egypte.
Sans que personne n’arrive à comprendre ce désamour soudain de Habib Essid pour Nejim Gharsalli qu’il défendait pourtant bec et ongles il n'y a pas si longtemps, les observateurs mettent en exergue les réussites de l’ancien ministre de l’Intérieur en matière de lutte antiterroriste. D’autres observateurs de la scène politique tunisienne et un grand nombre de politiciens locaux insinuent que la déchéance de Gharsalli est un coup d’Ennahdha. On nous fait ainsi part, à titre d’exemple, d’une liste de Nahdhaouis que l’ancien ministre de l’intérieur essayait de déloger et qui lui vaut sa sortie du gouvernement. Toujours est-il que «le loup est de nouveau dans la bergerie».
Autre ministère de souveraineté retombé dans l’escarcelle d’Ennahdha, est celui de la Justice où Omar Mansour, un juge proche d’Ennahdha officiera. Les observateurs rappellent à ce propos, tous les faits peu glorieux de l’ancien ministre Nahdhaoui dans cet autre ministère stratégique, dans une conjoncture intérieure où le parti islamiste a plusieurs fois mais jamais de manière officielle, exprimé ses craintes d’un retour en prison de certains de ses dirigeants.
Les observateurs ne s’expliquent pas non plus qu’Essid ait aussi lâché l’ancien ministre des Affaires religieuses, dont le bilan en matière de lutte contre la politisation des lieux de culte et contre les Medrassa religieuses est de notoriété publique. Pire, c’est une personnalité religieuse proche d’Ennahdha qui reprend le département des Affaires religieuses. Là aussi, beaucoup d’observateurs pointent du doigt une manifeste volonté d’Ennahdha de tomber l’ancien ministre Battikh. Cela, sans parler du retour de Mongi Marzouk aux affaires et entre les mains duquel Habib Essid met deux des plus importants secteurs stratégiques, sociaux et politiques, qui sont les mines (ndlr : Problèmes du bassin minier) et l’énergie (ndlr : la campagne « où est le pétrole ?» lancée par le CPR & Marzouki, anciens partenaires d’Ennahdha).
- Le remaniement a-t-il un quelconque sens économique ?
Malgré le marasme économique dans lequel se débat la Tunisie, vouloir trouver un quelconque sens ou explication économique à ce remaniement, c’est comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Hormis la petite économie des salaires et des voitures des secrétaires d’Etat (Oups ! le budget est déjà voté !), le nouveau gouvernement suivra le même schéma économique que l’ancien, appliquera ses mêmes orientations budgétaires et mettra en action sa même loi des finances. On pourra peut-être parler de la consécration d’un ministère uniquement dédié à l’industrie. Mais on est presque sûr qu’Essid n’y avait même pas pensé, tant le plus important pour lui était de trouver un fauteuil ministériel supplémentaire pour Ennahdha du quel le chef du gouvernement cherche à se rapprocher d'avantage, probablement sous l’impulsion du chef de l’Etat lui-même.
Désormais donc, le loup est officiellement dans la bergerie. Il a même entre ses mains deux des ministères de souveraineté, spécialement importants pour la sécurité du «loup», que sont l’Intérieur et la Justice. Essid semble ainsi opérer un plus grand rapprochement avec Ennahdha. Il aggrave ainsi la « trahison » faite par Essebsi à ses électeurs laïcs qui avaient mis leur espoir que Nidaa Tounes mettra un terme au model sociétal programmé par les Frères musulmans nahdhaouis.
LE NOUVEAU GOUVERNEMENT : République des copains et des coquins !
RépondreSupprimerAli Gannoun :
Si Hbib Essid a cogité longtemps pour nous livrer un gouvernement de rêves ... brisés; à croire que ce pays ne dispose plus de compétences ni de savoir faire :
- Bien que Batikh ait résisté aux islamistes, Essid l'a éliminé.
Ce geste suffit à lui seul pour démontrer la dépendance totale de ce gouvernement du bon vouloir des Frères musulmans nahdhaouis.
- Tayeb Baccouche est définitivement réduit au silence. Il n'a su l'ouvrir que pour dire des bêtises. Son allégeance au fils de BCE, était trop tardive.
- Chahed, le liquidateur officiel du Nidaa, est élevé au rang de ministre.
- Khaled Chawket, le blablateur sans mérite, est le nouveau porte parole des bras cassés.
- Zied Laathari, l'homme à la tablette omniprésente, est toujours ministre pour accompagner le chômage qui monte et pour lequel il n'a présenté aucun remède durant toute une année.
- Ben Dhia est toujours aux sports. Il assiste impuissant à la montée de l'indiscipline dans toutes les disciplines.
- L'intérieur est resté sous la coupe des "Frères", pour entériner la dislocation de ce ministère qui continue à protéger les malfrats qui l'ont intégré sous la troïka.
- Mohsen Hassan est au commerce. Ce sera pour lui l'occasion pour se débarrasser des casseroles qu'il traîne.
- A la culture Mme Sonia Mbarek a le rayonnement culturel d'un organisateur de combat de coqs.
- Najmeddine Hamrouni, un très grand barbu sans barbe, est l'oeil de Moscou chez le chef du gouvernement.
Il actionnera le téléphone rose entre les deux cheikhs (Ghannouchi & BCE), à chaque fois que ce sera nécessaire.
- Essid est toujours un grand ... hésitant !
A force de tourner la tête vers les deux vieux (Ghannouchi & BCE), il finira par avoir un torticolis.
J'ai juste envie de dire pardon à ceux qui sont morts pour ce pays et qui, tous les jours, se font de nouveau assassiner !
PS : Je reproche une seule chose à Si Habib Essid : Il aurait du nommer directement Ali Laaridh comme ministre de l'intérieur plutôt que de nommer son chef de cabinet à ce poste !
!..AH..!
http://www.huffpostmaghreb.com/2016/01/04/tunisie-arabie-saoudite-i_n_8909860.html
NIDAA REPREND LES MÉTHODES DE ZABA ?
RépondreSupprimerUn grand parti qui tombe si bas !
PS :
Nidaa Tounes : Un congres sous contrôle des "Frères" !
Mamoghli Chokri :
Nidaa, on ne sera jamais tombés aussi bas,
Voici la vérité.
Chers amis ce qui se passe à Nidaa dépasse tout entendement. Une minorité agissante, ne disposant d'aucune légitimité et n'ayant aucun mérite particulier sauf celui d'être proche de certaines personnes, a accaparé l'appareil du parti, mais pas ses militants, et encore moins ses électeurs.
Ses agissements sont pires que ceux des républiques bananières ou ceux des régimes staliniens, qui organisaient au moins des parodies d'élections et qui respectaient au moins les formes. Ici, on ne s'embarrasse même plus de détails. On nomme qui l'on veut, on écarte qui l'on veut, on décide en comité restreint et en haut lieu et on fait valider cela par des pseudo-commissions.
Toute la Tunisie se gausse, se marre, se moque. Tous les électeurs sont révoltés, les élites intellectuelles du pays n'en reviennent pas, les hommes et femmes d'affaires les plus en vue aussi, les journalistes, les universitaires, la magistrature, les corps constitués, la haute fonction publique, les députés, y compris ceux qui sont avec eux, oui je parle bien des députés de Nidaa qui n'osent rien dire en public et encore plus fort, les ministres Nidaa du gouvernement Essid..
Tout le monde se marre ou se désole.
On n'est jamais descendus aussi bas.
Je peux vous donner des exemples par dizaines, par centaines. Je ne citerai que mon propre cas pour ne pas gêner mes amis. Je suis membre du bureau exécutif, nommé par l'actuel président de la République en personne. Eh bien ils ont décidé, par peur, par lâcheté de ne pas m'inviter. Remarquez, j'avais déjà décidé de boycotter cette mascarade. Cela ne change donc rien mais confirme tout le mal dont je suis en train de les accuser.
Des marionnettes venues de nulle part sont par contre en train d'être nommées partout afin de faire fonctionner l'applaudimètre dimanche prochain... La plus scandaleuse, la plus ridicule, celle dont tout le monde parle concerne ce vendeur de fruits secs, dont je tairai le nom, homme-à-tout-faire pour certains, intermédiaire (samsar) dans certaines opérations, parachuté membre du bureau exécutif et qui participera à ce titre au cirque de dimanche prochain.
Chers amis, sachez que la majorité écrasante des militants de Nidaa est innocente de ces agissements, n'est pas impliquée dans ces scandales et est soucieuse comme vous de l'instauration d'une vraie démocratie, propre, transparente, réprouvant le népotisme, l'argent sale et les voyous en cols blancs ou en cols en couleurs.
Dénoncez les mes amis, faites circuler, montrez votre désaccord.
Vive le vrai Nidaa,
Tahya Tounes.
http://www.businessnews.com.tn/beji-caid-essebsi-et-raed-ghannoui-attendus-au-congres-de-nidaa-tounes-a-sousse,520,61591,3
UN MOT A L’INVITÉ DU CONGRÈS DE NIDAA !
RépondreSupprimerKarim Baklouti Barketallah :
Ghannouchi a dit que la Tunisie volait avec deux ailes : celle d' Ennahdha et celle de Nidaa.
Non Monsieur, la Tunisie vole d'abord avec les ailes de ces femmes et de ces hommes qui se sont opposés à votre projet.
Non Monsieur, la Tunisie vole avec les ailes de ses forces armées qui combattent le terrorisme au risque de leurs propres vies
Monsieur Ghannouchi, si aujourd'hui nous acceptons de former un gouvernement avec vous, c'est parce que nous sommes conscients de l'importance des enjeux et que nous n'avons pas gagné les élections avec une majorité confortable.
Monsieur, ne pensez pas que ceux qui vous ont applaudi aujourd'hui dans la salle du congres de Nidaa représentent une majorité, tout comme ceux qui vous ont hué quand vous êtes entré dans la salle du congrès.
La Tunisie est portée par des ailes de paix et d'amour.
Ne la réduisez pas à une image aussi réductrice et souvenez vous que la salle des congrès vous a contraint a vous lever quand elle s'est mise a scander d'une seule voix : " Bourguiba, Bourguiba, Bourguiba", pour vous dire quel projet les adhérents présents défendaient, qui n'est aucunement un projet d'alliance éternelle avec votre parti, mais bien celui d'un grand père commun à tous les progressistes, remontant à un certain Thaalbi.
NIDAA REJOINT ETTAKATOL & CPR DANS LA TRAHISON DE LEURS ÉLECTEURS !
RépondreSupprimerMoncef Bakir :
"El wafa lichkoun ?"" (fidélité pour qui ?), puisqu'ils nous ont trahis !
"Lajnet tawafoukat ma chkoun" (comité de conciliations avec qui ?); puisque le parti à volé en éclats !
Comme elle l'avait fait avec Ettakatol et le CPR, la Nakba (Ennahdha) a réussi à phagocyter et vider de sa substance Nidaa Tounes.
Est-ce que les responsables de Nidaa vont émerger de leur torpeur ?
Vont-ils continuer à courir derrière les postes ?
Pensent-ils à leurs enfants dans une société dae-chienne ?
LES ÉLECTRICES DE BCE SE SENTENT TRAHIES !
RépondreSupprimerLilia Bhc :
Nous avons voté pour un parti qui était notre choix face à l'obscurantisme !
Ce parti nous a promis monts et merveilles et nous y avons cru pour la plupart d'entre nous car il n' y avait aucune raison de douter !
Regardons où nous en sommes aujourd'hui !
Quelle déception !
LA MASCARADE DE NIDAA : EN DIRECT DE SOUSSE ...
RépondreSupprimerZora Abid :
Les jeunes et les femmes protestent à l'hôtel Mouradi : ils crient à la trahison, Ben Achour leur lit une mention toute prête et les Nidaistes sont au bout de leurs nerfs !
Ghannouchi doit jubiler ce soir, il a réussi son coup de maître : Fajr Tounes s'installe en Tunisie.
Demain les radios et télévision vous rapporteront les déclarations des "insurgés" qui ont cru jusqu'à la dernière minute le père, le fils et les morpions.