Article publié dans : Kapitalis
Beaucoup
de Tunisiens sont complètement découragés et ne croient plus en la démocratie.
Les jeunes notamment, et c’est le plus grave, se détournent des élections et de
la vie politique.
Est-ce
étonnant ? Non, car la très grande majorité des hommes politiques ont
montré leur absence totale d’idéale, de conviction ; et ne fonctionnent
que pour leurs petits intérêts immédiats sans jamais se soucier de l’intérêt du
pays et de ce qui pourrait le sortir de la crise grave, peut être mortelle,
dans laquelle il se trouve.
Cette
désaffection est due d’abord à l’absence totale de résultats, à l’absence de
toutes réformes qui auraient donné quelques satisfactions à ce pourquoi les
Tunisiens se sont révoltés : moins de corruption, une justice digne de ce
nom, une économie plus dynamique qui arriverait à donner du travail à toute la
jeunesse et notamment la jeunesse diplômée, une meilleure répartition de la
richesse et du développement avec un effort fait sur les régions longtemps
abandonnées, une politique volontaire et ambitieuse sur le plan de l’éducation
publique qui a été sabordée par le régime Ben Ali.
Au
lieu de cela : le dinar n'a plus de valeur, comme le dit cyniquement Béji
Caïd Essebsi; la vie est devenue de plus en plus difficile; la flambée des prix est
alarmante; la sécurité est en berne; la justice donne d’elle une image
lamentable; des jeunes diplômés qui fuient le pays en nombre.
La
crise a été encore plus renforcée par l’inadmissible trahison de Béji Caïd
Essebsi et de son parti Nidaa Tounes qui, après avoir juré ses grands dieux
qu’il ne s’allierait jamais aux Frères musulmans ; l’a, non seulement fait,
mais cela était même prévu avant les élections et caché aux électeurs. Comment
voulez vous croire ensuite à la démocratie et à ces partis ?
Les
autres ne valent guère mieux. La gauche, toujours dans son utopie et sa
phraséologie, n’a jamais voulu aider les progressistes au prétexte qu’elle
voulait la " révolution ici et maintenant ". Ce faisant, elle a été l’idiote
utile des islamistes comme cette gauche le fait souvent, hélas, en Europe aussi,
où elle fait leur lit et prépare des lendemains cruels.
Face
à cette lamentable classe politique que faire ? Beaucoup se sont déjà posé la question et tournent en rond entre abstention (qui favorisera
incontestablement les islamistes) et voter pour ceux qui promettront de ne pas
s’allier à eux ; même s’ils ne sont plus crédibles.
Face à ces évidences, il y a une personnalité politique (certes contestée, j’y
reviendrai) qui a un mérite, celui d’avoir toujours été contre tout compromis,
tout " consensus " avec les obscurantistes et dont elle conteste même
le visa accordé à leur parti : c’est Abir Moussi !
Cette
femme détonne parmi la classe politique tunisienne qui n’a aucune conviction
sérieuse car elle a toujours et fermement combattu les islamistes et leur
projet de régression. Elle a toujours clairement montré qu’il n’y avait rien à
attendre de ces obscurantistes et que leur projet qu’ils font avancer
secrètement, par le mensonge, la corruption des " progressistes" tunisiens et l’aide de puissance étrangères,
sera mortifère pour le pays.
Elle
est la seule à dire clairement qu’il faut réformer cette Constitution voulue
par les islamistes et qui mine le pouvoir, en rendant impossible un réel projet
politique sérieux. Elle veut même interdire les partis qui instrumentalisent la religion. On ne peut plus clair que ça !
Alors oui, Abir Moussi devrait être un recours. Son charisme et sa forte personnalité sont un atout pour elle; et ce que tout le monde lui reconnaît, est qu'elle soit l'une des rares politiques sinon la seule qui n'a pas tourné sa veste.
Ces réformes institutionnelles sont impératives. En effet quand on voit partout l'absence de pouvoir, les dérives du petit personnel administratif, l'absence de tout contrôle sérieux des administrations, des écoles coraniques, des mosquées et j'en passe; il est clair qu'un pouvoir fort, est absolument indispensable car, hélas, on a constaté qu'en l'absence d'un pouvoir fort, les tunisiens abusaient de la liberté et pas dans le bon sens.
Il faut donc un pouvoir fort et un mécanisme d'alternance possible pour éviter une dictature qui semble assez difficile à envisager après la liberté d’expression et de manifestation que s'est donnée le peuple depuis sa révolution; et sur lesquelles, personne ne pourra revenir. Or il semble que le caractère d'Abir Moussi est tel qu'elle pourra assumer un pouvoir fort, absolument nécessaire.
Lorsqu’on
avance cette hypothèse, on constate d’abord de violentes attaques sur les
réseaux sociaux dont la plupart ne sont que des insultes sans aucune argumentation.
Ceux qui essayent d’argumenter, évoquent deux sortes de reproches.
Ceux qui essayent d’argumenter, évoquent deux sortes de reproches.
Le
premier, c’est qu’elle faisait partie du RCD (Rassemblement Constitutionnel Démocratique) et qu’elle avait même, en
qualité d’avocat, défendu ce parti lors de la demande de sa dissolution !
La belle affaire ! Ceux qui
utilisent ce genre d’argument, oublient-ils le nombre considérable d’anciens
RCD reconvertis en révolutionnaires et aujourd’hui en démocrates dans tous les
partis dont beaucoup ont fini même par rejoindre Ennahdha ?
Et
si l'on reproche à Abir Moussi d’avoir plaidé contre la dissolution du RCD, c'est qu’elle a refusé
d’hurler avec les loups et notamment avec les islamistes et les communistes. Et sauf à démontrer qu’elle aurait trempé dans des affaires
véreuses et susceptibles de porter atteinte à son intégrité morale, elle n’a
été que le reflet, hélas, de milliers pour ne pas dire de millions de Tunisiens
opportunistes, qui ont suivi, eux aussi, Ben Ali, sans parler de la majorité silencieuse qui subissait son régime policier sans rien dire
Le
deuxième, un peu plus sérieux, est son opposition aux travaux de la COLIBE (Commission des Libertés individuelles et de l'Egalité) et
son opposition à l’égalité dans l’héritage. Est-ce une tactique
politique pour gagner les voies des conservateurs ; et Dieu sait s’il y en
a en Tunisie ! Ce qu'avait fait Bourguiba en son temps, alors que nous savons qu'il visait cette égalité et aspirait même à la laïcité mais qu'il a été pris de court par la maladie, dans sa politique des "étapes" ( "Siésit el marahil). Qui peut croire que cette femme soit contre l'égalité, elle qui a du se battre pour avoir sa place dans un monde dominé par les hommes ?
Quoiqu’il
en soit, c’est secondaire car la priorité n’est-elle pas d’éliminer du champ
politique les islamistes qui conduisent ce pays à la ruine en détricotant
tout ce que des destouriens, véritables patriotes, avaient construit et pour lequel
ils avaient tant sacrifié en donnant parfois leur vie ?
L’essentiel
n’est-il pas d’avoir quelqu’un de ferme dans son opposition à ces
obscurantistes qui sont un véritable cancer pour le pays ? A ses
contradicteurs, je poserai la question : « Voyez-vous d’autres moyens
de parvenir à ce résultat ? ». Que mieux qu'une femme pour tenir tête aux Frères musulmans qui exècrent les femmes ? Puisque tous les hommes qui se disent "progressistes et démocrates", se sont couchés devant Ghannouchi !
Enfin, je pense qu’elle aurait intérêt, en dehors de son opposition aux islamistes qui
est essentielle, à développer, plus qu’elle ne le fait, un vrai programme de
progrès économique et social. Elle se revendique de Bourguiba, il lui faut proposer au pays un contrat de progrès comme l’avait fait en son temps ce grand
homme politique.
Rachid Barnat
Lire (en arabe) : Projet Constitutionnel du PDL, pour la Troisième République
file:///C:/Users/Rachid%20Barnat/Downloads/PROJET-DE-CONSTITUTION-converti%20(1).pdf
Lire (en arabe) : Projet Constitutionnel du PDL, pour la Troisième République
file:///C:/Users/Rachid%20Barnat/Downloads/PROJET-DE-CONSTITUTION-converti%20(1).pdf
PS : Il faudrait que ce texte soit aussi édité en français pour les nombreux tunisiens qui sont plus francophones qu'arabophones !
Abir MOUSSI POUR SA PREMIÈRE INVITATION A "WATANIA 1", A ÉTÉ EXCELLENTE !!
RépondreSupprimerEt ce, malgré les deux journalistes visiblement pro Ennahdha qui tentaient de la décrédibiliser en se faisant les avocats de ce parti !
Mais avec conviction et le sourire en plus, elle a su ramener le débat aux maux dont souffre la Tunisie à cause des Frères musulmans !!
De tous les hommes politiques (sans même exclure Hamma Hamami qui a ratifié une alliance avec le gourou) elle semble être la plus intransigeante, la plus crédible, la plus résolue à découdre avec cette caste de dégénérés qui n'ont qu'un seul programme celui d'"islamiser la société" et nous l'enfonçant davantage dans les affres de l'obscurité moyenâgeuse.
RépondreSupprimerpolitiquement elle peut entraîner le pays vers une régression en matière de liberté et droit de l homme
RépondreSupprimerDES TUNISIENS DÉGAGENT GHANNOUCHI EN ATTENDANT DE DÉGAGER SA CONFRÉRIE DES FRÈRES MUSULMANS QUI TEL UNE PIEUVRE LES ÉTOUFFE !
RépondreSupprimerRawzha Rourou :
Moknine, ce petit patelin a montré au gourou ses vraies dimensions ... et nous on est là, à surdimensionner cette chose !
https://www.facebook.com/617714078663796/videos/vb.617714078663796/412164342873769/?type=2&theater
CURIEUX CES TUNISIENS QUI VEULENT EN FINIR AVEC L'ISLAMISME, SANS S'EN DONNER LES MOYENS !
RépondreSupprimerA lire leurs posts sur FB, appelant à l'éjection des islamistes, de Gannouchi et de sa bande frériste, ce cancer qui range le pays; on s'étonne de leur réaction à propos de l'unique responsable politique qui en fait la base de son programme !
En effet Abir Moussi, pose sa candidature avec essentiellement cet objectif, et les voilà qui hésitent et qui critiquent en lui rappelant son passé de RCD-iste, adoptant la stratégie des Frères musulmans qui jettent l’anathème sur des millions de tunisiens qui ont adhéré de force ou de leur plein gré au RCD !
Il faudrait qu'ils soient un peu cohérents avec eux-même !
S'il y avait une autre alternative, on comprendrait leur hésitation mais que l'on nous cite un homme politique ou un parti qui s’opposera fermement et ne se couchera pas devant les islamistes ! Il n'y en a pas.
Et le dernier en date, après avoir jurer qu'il ne s'alliera jamais aux Frères musulmans, l'a fait bien avant même les élections, trahissant ses électeurs et surtout ses électrices qui ont cru qu'il sera leur rempart contre les obscurantistes !
Alors qu'elle soit conservatrice, qu'elle ait appartenu au RCD comme des millions d'autres, ne devrait pas être un problème car le retour d'un RCD et de ses méthodes n'est plus du tout d'actualité.
Elle veut un pouvoir fort et c'est vital pour le pays qui voit bien le résultat sur tous les plans d'un pouvoir dilué et incapable de tout projet sérieux, voulu par les islamiste conformément à leur projet d'en finir avec la République et de détruire toutes ces institutions ... pour repartir sur une page blanche pour restaurer un califat aux mains d'Erdogan ou de l'émir du Qatar, le cœur de Ghannouchi balançant entre les deux !
Elle a bien désigné les ennemis de la République tunisienne : Ghannouchi, Erdogan et l'émir du Qatar !!
Autrement dit, les Frères musulmans et celui qui les instrumentalisent en les soutenant et en les finançant.
Ce que beaucoup de Tunisiens patriotes en conviennent, mais que rares sont les hommes politiques de tous bords pour le dire haut et fort, en dehors de Abir Moussi !
Alors ceux qui appellent à éliminer les islamistes à juste raison, doivent réfléchir et se demander comment atteindre cette priorité absolue sans laquelle il n'est pas possible d’espérer un avenir meilleur.
Son élection ne résoudra pas tout, loin de là, tout sera à faire mais au moins il n'y aura plus l'obstacle de ces partis religieux qui tirent constamment le pays vers le bas.
Peut être que les partis qui se disent progressistes (et qui sont pour le moment trop paralysés par les obscurantistes) pourront-ils alors aider à la reconstruction d'un pays dynamique et moderne.
VOICI CE QU'ON LIT SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX, A PROPOS DE Abir MOUSSI !
RépondreSupprimerLu sur FB :
" Elle court, elle court, la maladie d'amour,
Dans le cœur des enfants de 7 à 77 ans. "
disait le chanteur français Michel Sardou en 1973.
Pourquoi je me suis rappelé ce tube qui avait fait fureur en France et que de nombreux français chantaient à l'époque en chœur tel un hymne national ?
Et bien, cet élan populaire qui est en train de propulser une dame qui, quelques mois auparavant, était solitaire, est quelque chose de phénoménal.
Aujourd'hui la destourienne, sans complexe assume et pose réellement problème à de nombreux prétendants aux prochaines élections de 2019. Certes la dame a de nombreux mérites, elle est éloquente, juriste, présentant bien la femme tunisienne moderne et ouverte.
Elle s'est fixée un projet et entent obstinément le réaliser.
Elle a su doser sa potion magique pour attirer le maximum de tunisiens à son nid qui s'est transformé en un véritable sanctuaire pour des réfugiés tunisiens intra-muros, pour des demandeurs d'asile politique fuyant un paysage politique exécrable avec des comparses dont les "performances" frôlent le ridicule.
Abir Moussi a su tirer profit aussi du retour de manivelle pour un certain nombre de partis. Le mouvement Ennahdha qui a entamé sa dégringolade depuis la découverte du nid pour la formation de terroristes à Regueb, probablement une sorte de sommation commanditée par des alliés en vue d'ébranler "le tigre de Montplaisir".
Le "dégage !" des habitants de Moknine n'a fait qu'enfoncer le clou.
Ennahdha aux abois et prise de panique, chercherait à emporter avec elle l'allié d'hier sur qui pèse de lourds soupçons, l'actuel chef de gouvernement dont le parti ce nouveau bébé, risque de ne pas pouvoir marcher, du moins avant les élections.
La récente réunion de Paris pour mobiliser les tunisiens de l'Europe, n'aurait intéressée que 50 personnes au plus.
Tahya Tounès ne carbure pas autant que le PDL, le parti de Abir Moussi qui va certainement ratisser large du coté des inconditionnels du squelettique Nidaa Tounès.
Exclure Ridha Belhaj est une grave erreur commise par des caïds d'une formation politique inanimée et has been.
Le contexte général actuel travaille pour Abir Moussi qui pourrait faire mal.
Nonobstant ce constat positif, la destourienne devra savoir qu'un parti qui accueille des déçus et des mécontents pourra les perdre facilement s'il ne satisfait pas leurs attentes et au plus vite.
Nidaa Tounès est l'exemple type du genre de revirement.
Autrement dit, il ne suffit pas de plaire à tout le monde, encore faut-il avoir un programme susceptible d'apaiser une population touchée dans son fort intérieur durant 8 ans d'amateurisme, d'irrésolution, de suffisance, de fausses alliances qui se sont soldées par une poussée intégriste et des tensions économiques, financières et sociales.
Le fardeau semble lourd à porter par une seule personne. La réussite ne dépendra pas d'une personne mais de toute une équipe surtout que l'héritage qui sera légué ne semble pas très fameux.
Abir Moussi ne va pas jouer son propre avenir mais celui des nombreuses femmes tunisiennes qui promettent de lui accorder leurs voix !
****
Lu sur FB :
Ce qui revient à Abir Moussi !
Rien que par honnêteté intellectuelle, n'étant pas PDL, ou pas encore, je reconnais à cette femme sa facilité déconcertante du verbe et la suite dans les idées !
Une véritable machine à penser, à réfléchir, à argumenter et à convaincre !
Mieux encore, quand elle parle, elle est capable de déstabiliser quiconque de ses interlocuteurs. Car elle gène et dérange bien des hommes, ceux qui n'ont aucune crédibilité ou qui l'ont perdue en cours de route !
Pour ou contre Abir, il faut reconnaître qu'elle a beaucoup de mérite !
Recrutement de médecins chinois !
RépondreSupprimerUn comble : la Tunisie produisait des medecins à la pelle et depuis que Ennahdha est au pouvoir et que l'insécurité régne, les medecins fuient le pays, et les tunisiens sont réduits à se faire soigner par les chinois !
Exactement comme en Algérie, les autorités manquant de cadres, ont fait appel aux chinois pour y palier !
Voilà le résultat des politiques pro-Frères musulmans !!
https://www.webmanagercenter.com/2016/04/29/169374/tunisie-sante-recrutement-de-medecins-chinois-bonne-ou-mauvaise-nouvelle/
DES TUNISIENNES DÉÇUES PAR BCE, REJOIGNENT Abir MOUSSI !
RépondreSupprimerNanou Majdoub :
À propos de Abir Moussi
.
J’ai toujours admiré ses discours et ses propos concernant la situation du pays qu’elle envisage de redresser.
Et ce, avec beaucoup de convictions.
Depuis ces dernières années sombres, elle ne cesse de dénoncer tous les traîtres et tous les criminels qui continuent à pourrir la vie des citoyens.
Elle le fait avec beaucoup de convictions et de courage, contrairement à tous ces soi-disant modernistes progressistes qui n’osent critiquer ouvertement mot les obscurantistes qui s'accrochent au pouvoir comme des punaises.
Jusqu’à présent, nous avons tous constaté l’incompétence de tous les dirigeants post-revolution et leur incapacité à gérer ce pays.
Jusqu’à présent, il n’y eut aucun projet, aucune réforme, aucune véritable prise fermement, portée dans les débats, pouvant redresser l’économie, le pouvoir d’achat, remonter le dinar qui continue à couler de jour en jour !
La plupart de ces soi-disant modernistes progressistes ont vendu leur âme au diable juste pour leur intérêt personnel sans penser à celui du pays !
Jusqu’à présent, ces soi-disant modernistes progressistes ne se sont jamais opposés aux décisions de la secte et ont laissé couler le navire Tunisie !
Avec ces vendus, la Tunisie n’est pas prête à se redresser !
La seule qui ne cesse de dénoncer la secte et qui veut absolument l’écarter de la scène politique, c’est cette grande Dame Abir Moussi.
Je ne connais pas encore son programme, ni ses projets réels pour sauver le pays, mais la chose la plus importante et primordiale du moment, c’est ce cancer religieux qui nous empoisonne l’existence depuis l’arrivée de cette horde barbare qu’il faut absolument éliminer du paysage.
Ce boulet qui bloque tout, je suis convaincue qu’Abir va le désintégrer, si elle arrive au pouvoir.
Quant à l’égalité d’héritage entre frère-sœur, le projet a été voté presque à l’unanimité, et qu’attendent nos chers députés pour faire cette loi ?
Loi ou pas loi, voilà ce que j’en pense :
De leur vivant , les parents doivent en débattre très clairement pour que les frères et sœurs s’entendent sur ce point.
Les parents doivent imposer l’égalité à parts égales entre frères et sœurs, pour qu’il n’y ait aucune discorde entre eux plus tard. Et au diable le conservatisme.
Je pense qu’Abir Moussi, pour l’instant, cherche à ce que les conservateurs ( trices ) votent pour elle, pour amasser le maximum de voix.
Lorsque je visionne les vidéos de ses meetings, cela me donne du baume au cœur, car je vois de vraies tunisiennes rayonnantes, belles, libres, souriantes, épanouies, sans voile, et cela me rappelle ma Tunisie d’antan, la Tunisie de mon enfance, où il n’existait ni foulards, ni hijebs, ni niqabs, ni kamiss, ni barbes.
Je suis certaine qu’avec Abir, il n’y aura plus aucun obscurantiste dans les lieux publics, ni dans l’administration qu’on lui demandera de nettoyer au karcher, et surtout aucun nahdaoui dans le gouvernement. ÇA. C’EST IMPORTANT !
Tout compte fait, et après réflexion, je pense que je lui donnerai ma voix le jour du vote.
PS : Si je peux me permettre, juste un petit conseil à Abir : l’image d’une personnalité politique est très importante aux yeux de tous ses électeurs et électrices, si elle pouvait faire un petit régime pour perdre au moins 3 à 4 kilo, elle serait parfaite pour continuer à séduire tous ceux et celles qui la veulent au sommet de l’état.
DE PLUS EN PLUS DE TUNISIENS DÉÇUS PAR BCE, REJOIGNENT Abir MOUSSI !
RépondreSupprimerMagid Nefkha :
Lorsque je me suis entiché de Abir Moussi, assez honnêtement et sans regarder derrière, des amis m'ont dit : Fais gaffe, Magid ! Wait and see.
Je me suis ingurgité alors une dose de circonspection, à son sujet.
Au fil des jours et des semaines, mon désir de débarrasser le pays des fourbes ne voit aucune autre issue.
Huit mois d'avance, je déclare que je voterai PDL et Abir :
1° - C'est une femme et j'ai une idée, à travers mes lectures, de l'histoire surtout, de ce que les femmes sont capables de faire pour leur patrie dans les moments de crise et de misère, comme c'est le cas actuel de la Tunisie.
2° - Je suis pour le rapport de la Colibe, en entier.
Mais il ne constitue pas une priorité par les temps qui courent, dans le continuum du désastre affligeant encouru par le pays.
Je me souviens d'une exclamation de Bourguiba en 1956.
Il disait qu'il avait fait un grand pas pour la libération des tunisiennes et que le reste des mesures pour une égalité totale viendra avec le temps, dans 50, 60 ans, un siècle peut-être.
Les chefs religieux, encore eux, l'ont empêché de toucher au dogme de l'héritage.
Avec ou sans Abir, l'égalité sera instituée lorsque la population sera prête et aujourd’hui, elle ne l'est pas totalement.
3 ° - Abir RCD-iste, et alors ? 100% des RCD-istes sont corrompus ? ou tortionnaires ? ou pro-dictature ?
Foutaise !
(suite ci-dessous)
Je n'ai jamais adhéré à aucun parti, de ma vie, mais je connais beaucoup de gens de mon pays et des RDC-istes aussi. La plupart étaient patriotes. Oui patriotes et vivaient un véritable calvaire moral face à la frange corrompue, tortionnaire et dictatoriale du régime.
RépondreSupprimerIls ne pouvaient pas parler !
Et qui osait parler sous la dictature et la corruption immonde de l'oligarchie benalienne ?
Dans le RCD, il y avait des gens qui ont contribué à la libération nationale, à l'édification de l'État moderne, poursuivant l'oeuvre du Destour, du Néo-Destour et du PSD.
Tout le peuple a combattu pour ces valeurs, mais les destouriens ont payé, eux le prix le plus fort et ont sorti par leurs efforts le pays d'une contrée de gueux en 1956 pour en faire à Etat, une nation, une patrie où il fait bon vivre et espérer.
- Personnellement, jeune étudiant dans les années 60, tout ému d'avoir entre les mains un tract de perspectives, jamais je ne me suis senti me inquiet ou crains qu'on me mette le grappin dessus; alors que je dénonçais, assez discrètement, il est vrai, la répression qui s'abattait sur les activistes anti-régime.
À cette époque-là, nous avions tellement d'espoir pour nous-mêmes et pour le pays et son devenir.
- Les années 70, nous les avions vécues comme un rêve, tant le pays vivait un essor à tous les niveaux.
Ce rêve n'a été entaché que par l'éclosion, vers la fin, des prémices de la horde qui nous gouverne maintenant.
- Les années 80, quant à elles, furent le début d'une vision floue et un peu désespérante de l'avenir du pays, accentuée par la vieillesse et la maladie de Bourguiba.
- Le 7 novembre 1987, date dévoyée et abjurée par la suite, a été vécue comme un renouveau par l'immense majorité des tunisiens.
Ce n'est que par la suite que nous nous étions rendus compte que Ben Ali nous a trahis en instaurant comme systèmes : la corruption, la torture et le despotisme.
Je suis de ceux qui ont condamné le peu de cas des droits de l'homme exercé par le pouvoir de Ben Ali sur les islamiteux, et dénoncé sans répit ses exactions.
- Pour échapper à ce destin, nous avons eu en 2010 "la brouette de malheur", commanditée par tous ceux à l'interne comme à l'externe qui ne nous voulaient pas du bien.
J'ai connu ces jours-là, des RCD-istes qui ont poussé un soupir de soulagement et d'autres, les retouneurs de vestes, ceux qui se servaient du régime qu'on retrouve aujourd'hui acoquinés à Nidaa, Naqha (Ennahdha) et aux partis des vendus et des misérables profiteurs.
4° - Ma conclusion, devant le manque de volonté patriote et politique de mettre hors d'état de nuire tous les fous de Satan et leurs acolytes, chez l'ensemble de la classe politique qui se soucie comme d'une guigne de la prospérité pour le pays, de la sécurité, du bien-être des tunisiens, du salut de la nation; je réitère ma position et invite tous les patriotes tunisiens de se donner une ultime chance de sauver le pays de cet obscurantisme qui le défigure outrageusement.
PS : À tout hasard, si mes propos ne vous plaisent pas, faites au moins une chose : Inscrivez-vous et allez voter.
Plus vous serez nombreux, moins de risque auront les fourbes de vous enfoncer.
Abir MOUSSI S'ADRESSE A LA DIASPORA TUNISIENNE DE FRANCE DEPUIS PARIS :
RépondreSupprimerElle présente la constitution de la Troisième République, qui rappelle par l'article 10 l'interdiction des partis qui instrumentalisent la religion ...
Elle fait le bilan des années catastrophiques du règne des Frères musulmans qui ont mis à genoux le République !
https://www.facebook.com/wiiiiisem/videos/10216765506044282/
TAHYA TOUNES S'EST RAPPROCHÉ D'AUTRES PARTIS "PROGRESSISTES" ...
RépondreSupprimerMais que peut-on attendre d'une telle union ?
Quand un fruit est pourri, il finit par corrompre tous les fruits du panier !
Nous savons que YC et son parti sont disposés à se marier à Ghannouchi !
Que pourront y faire ses alliés progressistes, sinon avaler les couleuvres et se taire, comme l'avaient fait avant eux MBJ et ses hommes d'Ettakatol !
Or Ghannouchi veut rééditer son alliance avec les "progressistes" et poursuivre sa politique du "consensus" en attendant que les Frères musulmans se refassent une santé; puisqu'ils se savent impopulaires pour le moment.
YC remplacera BCE; et Tahya Tounes, remplacera Nidaa Tounes, pour un second tour !
Tactique payante pour Ghannouchi : étreindre son ennemi pour mieux l'étouffer, sinon le tuer (politiquement).
Ce qu'il a fait avec :
- MMM et son CPR;
- MBJ et son Ettakatol;
- BCE et son Nidaa !
La seule à refuser le mariage avec le diable est Abir Moussi !!
https://www.realites.com.tn/2019/02/slim-azzabi-tahya-tounes-en-contact-avec-3-partis/
RCD : ÉPOUVANTAIL A MOINEAUX BRANDI PAR GHANNOUCHI ET SES FRÈRES MUSULMANS !
RépondreSupprimerOr des RCD-istes, la Tunisie en comptait par millions ... sans parler de la masse silencieuse !
Or bon nombres de ces RCD-istes, ont rejoint Ennahdha par opportunisme. Qu'en fait-on ?
L’honnêteté de Abir, est de n'avoir pas retourné sa veste et de ne rien renier du RCD (dont elle a été l'avocate lors de sa dissolution !). Elle se revendique l’héritière de ces prédécesseur tous issus du Destour : Néo-destour, PSD et RCD.
Elle a le courage que beaucoup d'hommes n'ont pas eu, d'assumer tous ces partis destouriens, aussi bien leurs réussites que leurs échecs !
Alors arrêtons avec cette stratégie d'Ennahdha d'accuser de RCD-istes tous leurs opposants !
Ne pas oublier que le pire ennemi du nationalisme fondateur de la République tunisienne ce sont : les pan-islamistes & et leurs pendants pan-arabistes qui cherchent à dissoudre la nation tunisienne dans un magma appelé "Oumma islamiyya" confiée à un calife étranger ou "Oumma arabiyya" confiée à un rais étranger lui aussi comme le fut Gamel Abdel Nasser avec les résultats que l'on sait.
C'est du reste ce qu'avait compris Bourguiba qui a combattu tous ces utopistes désireux de ramener la Tunisie au stade de colonisée où elle était avant l'indépendance.
Et Abir Moussi est tout à fait dans le même combat de Bourguiba et sur ses pas !
POUR LES DÉÇUS, LES TRAHIS PAR BCE & NIDAA : Le PDL !
RépondreSupprimerUn parti qui monte qui monte ...
Espérons que Abir Moussi ne fera pas l'erreur commise par BCE d'accepter dans ce parti des islamistes ces ennemis de la République et des "progressistes" disposés à pactiser avec eux !
" Contrairement à beaucoup d’autres, Abir Moussi revendique le droit d’inventaire d’un parti, pourtant voué aux gémonies.
" La clarté de ses positions, notamment son opposition irréductible au mouvement Ennahdha, font du PDL un recours pour beaucoup de destouriens qui entretiennent l’espoir de revenir en force sur la scène nationale.
http://www.lapresse.tn/index.php?option=com_nationals&task=article&id=160275&fbclid=IwAR12s5JC8qZgP15lCdNLUIjOrOxHErARxSElAcY85yUb67NUfQXh_88YJrY
GHANNOUCHI FAISEUR DE ROI : La faute à qui ?
RépondreSupprimerLa classe politique dite "démocrate-progressiste," est dans son ensemble encline à gouverner avec les Frères musulmans auxquels elle accorde une place sur la scène politique.
Beaucoup ont fini même par croire et admettre que Ghannouchi est incontournable et indispensable à la vie politique en Tunisie.
Et depuis, Ghannouchi est devenu le " faiseur de roi " ou "briseur", de "carrière politique", pour les carriéristes d'entre eux ... et qui sont malheureusement nombreux !
GHANNOUCHI FAISEUR DE ROI : La faute à qui ?
RépondreSupprimerLa classe politique dite "démocrate-progressiste," est dans son ensemble encline à gouverner avec les Frères musulmans auxquels elle accorde une place sur la scène politique.
Beaucoup ont fini même par croire et admettre que Ghannouchi est incontournable et indispensable à la vie politique en Tunisie.
Et depuis, Ghannouchi est devenu le " faiseur de roi " ou " briseur de carrière politique ", pour les carriéristes d'entre eux ... qui sont malheureusement très nombreux !
DE PLUS EN PLUS DE TUNISIENS FONT LE CONSTAT DE L’ÉCHEC DE LA CONSTITUTION ISLAMISTE !
RépondreSupprimerL’assemblée constituante a opté pour un régime qui s’apparente davantage à un régime des partis.
Celui-ci se trouve être le pire des régimes, notamment dans des sociétés, comme la nôtre, où l’idée de chef, au sens noble du terme, est bien ancrée dans notre subconscient collectif.
D'où la nécessité de changer :
- de régime de gouvernement, et
- de loi électorale !
Ce que Abir Moussi fut la première responsable politique à le dire et à proposer même de passer à la "Troisième République", la "Seconde étant islamiste", ayant ruiné le pays et l'ayant rendu ingouvernable !!
https://www.leaders.com.tn/article/25878-balisons-notre-chemin-vers-un-avenir-meilleur?fbclid=IwAR2JKDudNgAj6uY5H7W3n12ztixXnW0oi_iIsLbvi_Muyl9-bJzAZ2q2eQ0