UNE TRANCHE DE VIE.
TRISTE VIE, MARQUÉE PAR L'ISLAMISME EN ALGÉRIE !
Une amie rapporte une discussion qu'elle a eue avec une algérienne et sa fille venue s'inscrire dans une grande école à Tunis : à l'ENA !
TRISTE VIE, MARQUÉE PAR L'ISLAMISME EN ALGÉRIE !
Une amie rapporte une discussion qu'elle a eue avec une algérienne et sa fille venue s'inscrire dans une grande école à Tunis : à l'ENA !
Étonnée d'un tel désir d'instruction émanant de deux femmes
foulardées; mon amie, une pure fille de Bourguiba leur a demandé la
signification d'un tel accoutrement et la raison de porter le
foulard. Toutes deux répondirent : " par conviction religieuse !".
La fille de Bourguiba bien qu'émancipée mais néanmoins croyante, leur dit qu'elle est pratiquante et sa conviction
religieuse n'a pas besoin d'un tel accoutrement. Elle leur demande dans quelle
sourate du coran ont-elles lu l'obligation de se couvrir le chef. Et de leur
rappeler que cette pratique que beaucoup assimilent à une obligation coranique,
n'est qu'une recommandation du prophète Mohamed faite à ses épouses pour
que les hommes ne les confondent pas avec les prostituées qui pullulent à la
Mecque lors des pèlerinages pour faire commerce de leur chair. " Vous
prenez-vous pour des épouses du prophète ? ", leur demande-t-elle !
Par la
même occasion elle leur rappelle que la chariâa est une somme d'interprétations
du coran et de jurisprudences faites par des hommes deux siècles après la
mort du prophète et que par conséquence, elle n'est pas sacrée; et que le coran lui-même a été rédigé longtemps après la mort de ce dernier, par ses compagnons avec des versions différentes que tranchera le
3éme calife Othman, qui fixera de façon canonique son texte !
C'est alors que la mère avoue qu'elle ne connait rien à la religion et
qu'elle n'était pas pratiquante, à la libération de l'Algérie. Qu'elle fût
libre et ne portait ni voile ni foulard. Qu'elle était de ces nombreuse femmes
qui ont pu s'instruire et faire des études universitaires dans l'Algérie post-indépendance.
Elle est pharmacienne et tient une pharmacie dans une banlieue d'Alger. Elle menait une vie tranquille avec son mari. A la naissance de son fils, né
aveugle, sa vie va être chamboulée. Il lui fallait gérer cet enfant handicapé et
son divorce; puisque le mari lâchement l’abandonnera pour lui avoir donné
un fils aveugle, encouragé par les hommes du quartier qui y voient la punition d'Allah pour sa femme qui ose travailler sans voile !
Elle a du lutter pour éduquer son aînée et assurer un
minimum pour le fils aveugle que des âmes charitables lui ont conseillé de confier à l'imam du quartier qui assure l'apprentissage du coran dans son école
coranique, aux enfants déshérités, laissés pour compte par le FLN au pouvoir.
Si l’aînée s'est avérée une fille studieuse, première de sa
classe, le fils lui va briller dans sa spécialité. A l'adolescence, il est
devenu intégriste comme ceux qu'il côtoie à son école coranique et psalmodie le coran à vous donner la chair de poule, dit sa mère pas peu fière de son gosse qui ne soit pas tombé dans la drogue, ce mal qui mine la jeunesse algérienne déboussolée et sans perspective d'avenir. Et c'est
lui qui va faire la révolution chez elle !
Il impose à sa mère et à sa sœur le port du voile et les sermonne régulièrement pour leur inculquer le halal et le haram (le licite et l’illicite) à propos de tout, cette pratique wahhabite importée par les Frères musulmans du FIS.
Il impose à sa mère et à sa sœur le port du voile et les sermonne régulièrement pour leur inculquer le halal et le haram (le licite et l’illicite) à propos de tout, cette pratique wahhabite importée par les Frères musulmans du FIS.
Ne connaissant rien à l'islam et ignorant tout du malékisme de ses ancêtres, la mère a pris pour
de l'argent comptant tout ce que lui raconte son fils et réalise qu'il y a trop d'interdits dans l'islam pour les femmes, ignorant que son fils l'avait convertie au wahhabisme acquis auprès de son imam.
Quant à l'aînée, elle souhaitait qu'elle poursuive ses études à l'étranger, jugeant le niveau universitaire algérien médiocre depuis les années noires marquées par l'islamisme radical du FIS !
N'ayant pu obtenir un visa
pour la France où elle espérait envoyer sa fille poursuivre ses études, elle
s'est rabattue sur la Tunisie où, lui disait-on, le niveau scolaire est
encore d'un bon niveau; et meilleur, en tous cas, que celui de l'Algérie. Ce faisant, elle voulait éloigner sa fille de son frère qui l'étouffait par sa bigoterie envahissante !
D'où sa présence à Tunis.
Rachid Barnat
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