Abir Moussi n'aurait pas de programme, disent ses détracteurs. Elle a mieux que çà : elle veut en finir avec l'islamisme et rendre le pays gouvernable en luttant contre la pieuvre islamiste qui étouffe les tunisiens et détruits le pays à tous les niveaux !
Pour cela, elle veut interdire les partis qui instrumentalisent la religion, elle veut une autre constitution puisque celle de 2014 rend le pays ingouvernable et elle veut un nouveau code électoral. Ces point essentiels, elle est la première à les avoir programmés; et depuis, beaucoup de partis reprennent certains d'entre eux, sinon les trois.
Pour cela, elle veut interdire les partis qui instrumentalisent la religion, elle veut une autre constitution puisque celle de 2014 rend le pays ingouvernable et elle veut un nouveau code électoral. Ces point essentiels, elle est la première à les avoir programmés; et depuis, beaucoup de partis reprennent certains d'entre eux, sinon les trois.
R.B
Dans l’une de mes récentes publications, j’ai relaté les circonstances dans lesquelles j’ai découvert Abir Moussi, (il y a quelques 6 ou 7 ans) ; et exposé en quelques lignes, pour quelles raisons je risquais fort d’en faire ma candidate, quelle que soit la position de Femme d’Etat pour laquelle elle postulerait.
En
parcourant les nombreuses critiques que certains de mes amis lui adressent, et
en passant outre ceux qui la traitent de ‘‘salafiste déguisée’’, de ‘‘cheval de
Troie nahdhaoui’’ et autres aberrations dénuées de tout fondement, je tenterai
de répondre aux griefs que je juge importants et qui sont les suivants.
Auparavant,
je voudrais rappeler que je fais une distinction très nette entre d’une part,
être bourguibiste (suiviste qui ferme les yeux sur tous les nombreux excès et
travers, pour adorer la personne et devenir hystérique à la moindre critique
qu’on lui porte) ; et d’autre part être bourguibien (progressiste, pragmatique,
promouvant un projet sociétal moderne tourné vers les autres et vers l’avenir ;
et rejetant tout extrémisme religieux).
Revenons
maintenant aux griefs qu’on fait à Abir Moussi et à son parti :
‘‘Elle a
beau parler et gesticuler ; en dehors de son aversion et animosité
épidermiques envers la Nahdha, elle n’a pas de programme’’.
Mais déjà
rien qu'en s’opposant courageusement, voire témérairement et dangereusement,
aux thèses sociétales obscurantistes, cela en soi est tout un
programme !
Et ce, en exploitant ce fonds de commerce de fausse religiosité tout en engrangeant des milliards, et en permettant à leurs affidés extrémistes, tous les excès qui n’ont rien à voir avec notre propre compréhension de l’islam, en fermant les yeux sur les viols, vols et escroqueries en tout genre, voire en les encourageant et en les défendant becs et ongles, comme on ne cesse de le constater, toutes les semaines.
Abir Moussi
et son parti, proposent en effet parmi d’autres réformes politiques vitales, la
révision du système politique actuel qui bloque la bonne gouvernance du pays en
diluant le Pouvoir de l’Etat qui se trouve dispersé sans possibilité de
coordination, ni de vraies actions :
- Le
président du Gouvernement :
Est l’otage
permanent des partis représentés au sein du parlement, se trouvant ainsi
condamné à composer avec les plus représentés, (souvent par des calamités), au
sein de ce parlement qui prend de plus en plus l’allure d’une foire d’empoigne
voire celle d’un cirque où caquettent les poules et ricanent les chimpanzés, en
sautant de rangée en rangée et de table en table...
Ce
Président du Gouvernement est ainsi obligé de nommer ou de garder des
ministres, qui, outre leurs compétences problématiques, au lieu d’essayer
d’œuvrer pour le développement du pays, ne font que protéger les intérêts de
leurs partis, en s’enrichissant au passage tout en bénéficiant de privilèges
exorbitants.
- Le
Président de la République :
Se trouvant
quant à lui, quasi-isolé à Carthage, nargué par les députés, quand ils ne
l’insultent pas ouvertement (certains ne s’en privant pas) ; entièrement démuni
ou presque d’attributions, pour pouvoir mettre le holà, sauf à dissoudre le
cirque et de prendre le risque majeur de se faire désavouer par deux fois de
suite par ce ‘‘parlement’’, de se faire démissionner ou ‘‘empêcher’’ (Cf.
Nixon), voire se faire juger et coffrer, comme cela se fait en Amérique du Sud
et en Chine ... ou encore se faire décapiter comme dans les pays
dits-musulmans.
Dans
l’attente de jours moins noirs pour pouvoir se dépêtrer de ce foutoir, enfermé
qu’il est, à la tête d’un Etat ingouvernable et d’un Parti, parti à vau-l’eau,
avec au gouvernail un fils benêt, politique nabot et piètre navigateur contesté
de l’intérieur et moqué partout ailleurs.
Etant quant
à lui empêtré dans une situation aussi critique, pris en otage escorté qu’il
est, à droite comme à gauche, par le vice-président Mourou Vicieux
Visqueux, nahdhaoui retors et par une dame X (Mourou-Bis), se trouvant là par
hasard, par calcul pervers et obscur ou pour le simple décor...
Sans écho ni retour et pour cause ...
Projet qui,
outre l’interdiction majeure et définitive de tout parti religieux, propose le
changement de régime politique, qui empêche le pays d’être gouverné, prévoit
aussi et surtout de changer le Mode de Scrutin, imposé sournoisement par le
gourou ; et confectionné sur mesure, par des pseudos experts
‘‘constitutionnalistes’’, pour bloquer tout changement dans les suffrages
favorables aux partis qui paient et corrompent ... le plus !
Pour clore
les explications concernant cette prétendue absence de programmes de Abir
Moussi et du PDL, les rassemblements qu’ils continuent d’organiser un peu
partout et qui font l’objet de vidéos enregistrées et diffusées sur le Net,
sont autant de supports et occasions et pour mieux s’informer pour les gens de
bonne foi qui continueraient encore à croire à cette ‘‘absence de
programmes’’...
Le faire actuellement, serait contrevenir à la loi électorale.
II - Second
grief :
A savoir
que Abir serait une lionne solitaire dominante qui, même au sein de son parti,
ne souffrirait aucune contestation ni discussion et que donc, elle serait un
projet de nouveau tyran national.
Mais autour
de cette Dame de fer que j’apprécie, je connais quelques très hauts cadres,
universitaires de qualité, anciens ambassadeurs et Grands Commis de l’Etat,
ainsi que de grands Avocats, dont aucun n’accepterait de subir en silence le
joug d’aucun tyran, ni ancien ni nouveau.
Et je sais
à travers eux, que ce parti est en pleine ébullition, avec des commissions
collégiales de réflexion (qui en ont élaboré l’idéologie politique et sociale)
; et des groupes d’actions, organisés et fonctionnels (qui ont déjà procédé à
sa structuration régionale et locale, digne du seul Parti à même de s’imposer
sur le terrain, face à l’Ogre Obscurantiste).
Occasions
que l’on avait surtout exploitées pour essayer de la désarçonner en l’agressant
constamment et tenter de l’humilier en direct, voire de l’agresser physiquement
comme a menacé de le faire en live, un certain célèbre taureau ...Et au cours
desquelles il a bien fallu qu’elle se défende, souvent avec brio, parfois avec
un certain excès d’agressivité...
Imaginez-vous
être à sa place et être obligé d’essayer d’exposer vos idées, tout en sachant à
l’avance que l’on #ne vous a invité #que pour vous empêcher de les exprimer, en
vous agressant et en n’hésitant pas à vous insulter impunément...
Concernant
le faux revirement de monsieur Olive le Sournois (Zitoun), auquel semble croire
même certains de nos meilleurs analystes journalistes, il ne s’agit pour moi
que d’une tentative désespérée de sauver certaines grosses têtes de la secte,
du couperet international, imminent... Et aussi de préserver leurs
fortunes colossales, indûment massées.
Wait and
see.
Je m’en
tiens-là pour aujourd’hui sachant combien les publications longues ennuient
certains de mes amis...
Mais je ne
vous lâcherai pas pour autant, dans quelques heures, je m’attacherai à
décortiquer le grief à mes yeux le plus compliqué à dénouer, à savoir celui que
font certains progressistes quant à la position critique et parfois hostile du
PDL face au projet de la Commission Libertés Égalités COLIBE,
dirigée par notre amie Maître Bochra Ben Hamida ... là-aussi il y aurait à
boire et à manger, et quantité de fils à démêler.
Les programmes, n'engagent que ceux qui y croient, disait Jacques Chirac !
RépondreSupprimerEnnahdha a poussé le ridicule jusqu'à proposer 365 projets dans son programme, comme pour se moquer des Tunisiens.
Or l'expérience, même dans les pays démocratiques, c'est le pragmatisme qui dicte aux dirigeants leurs "choix".
L’essentiel étant dans l'idéologie qui les anime : celle des islamistes, on la connaît : c'est le wahhabisme et l'économie sauvage ! Pire que ça, on peut pas.
Le seul programme qui vaille devant la catastrophe actuelle est d'extirper la Tunisie de la pieuvre islamiste et sauver la République et ses institutions.
Et c'est ce que propose Abir :
- interdire les partis qui instrumentalisent la religion,
- changer de constitution, l'actuelle est truffée d'islamisme, pour redonner le pouvoir au président et permettre à une majorité à gouverner,
- changer le mode de scrutin.
LE RCD QU'ON AGITE TEL UN ÉPOUVANTAIL !
RépondreSupprimerJean-Pierre Ryf :
La menace RCD est une fumisterie car les circonstances ont totalement changé et aucun tunisien qui a goûté à la liberté, notamment celle de s'exprimer et de manifester, ne se laissera enfermer dans un système tel que celui de Ben Ali.
Ceci est brandi pour contrer un pouvoir démocratique fort !
Or le Pays a un besoin vital, je dis bien vital, d'un pouvoir fort; et ce n'est pas faire revenir Ben Ali et son système que de le réclamer.
Les RCD-istes se comptent par millions.
RépondreSupprimerCes millions de tunisiens sont-ils tous rejeter ?
L’ère a changé et les gens changent aussi, il n'y a que les idiots qui ne changent pas.
Mais une chose est certaine c'est Ghannouchi et ses Frères musulmans ont fait pire que Ben Ali et sa famille en si peu de temps.
Les laisser poursuivre leur destruction du pays et de la République est intolérable et Abir Moussi est de ceux qui veulent y mettre un terme pour extirper le pays à l'étreinte mortelle de la pieuvre islamiste.
Je partage entierement votre analyse, avec les conclusions, arguments, jugements et pronostics qu'elle propose. Le vent est en train de tourner et il souffle desormais en faveur de la dame de fer. Bon vent !
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