Voilà une femme courageuse qui dénonce à la
fois la gauche française qui fait le lit de l’islamisme et les Frères musulmans
quand hypocritement ils utilisent l'islamophobie comme argument pour faire
taire leurs opposants ; alors que ces derniers, se jouent de tous les
concepts (démocratie, liberté, égalité, liberté d'expression, droit de l'homme ...) en les vidant de leur sens, souvent. Ce que fait Ghannouchi
qui va jusqu’à donner le nom d’Ennahdha à son parti faisant croire qu’il est
porteur de renaissance, de renouveau et de progrès !
R.B
" Ainsi commence le fascisme. Il ne dit jamais son nom, il rampe, il flotte.
Quand il montre le bout de son nez, on dit: C'est lui? Vous croyez? Il ne faut pas exagérer !
Et puis un jour on le prend dans la gueule et il est trop tard pour l'expulser "
Françoise Giroud
Pourquoi l'islamisme est un
totalitarisme
Un an après le 13
novembre et à l'occasion de la sortie de son dernier livre, Détruire le fascisme islamique, Zineb El Rhazoui a accordé un entretien fleuve au FigaroVox.
Selon elle, on ne pourra pas vaincre le terrorisme sans s'attaquer à
l'idéologie qui le sous-tend.
Alexandre Devecchio - Dans votre dernier livre Détruire le fascisme islamique, vous dénoncez le concept
d'islamophobie. Pourquoi ?
Zineb
El Rhazoui - D'abord il s'agit d'un néologisme, un terme quasi-médical
qui prétend désigner une « pathologie » : la haine injustifiée, aveugle, irrationnelle
de l'islam avec un petit i, l'Islam avec un grand I, et les Musulmans, sans
jamais les définir. Le concept d'islamophobie est une imposture intellectuelle
fondée sur une confusion délibérée entre l'islam en tant que dogme, l'Islam en
tant que civilisation, et les musulmans considérés ipso facto comme une
communauté monolithique et non pas comme des individus.
Qu'est-ce qu'un musulman ? Une personne née dans cette foi ou une personne qui l'a choisie ? On peut être issu de culture islamique et se définir par une multitude d'autres caractères, comme on peut opter pour cette religion sans en adopter les préceptes à la lettre.
En réalité, ce que l'on nous désigne comme étant de l'islamophobie est souvent un rejet des manifestations ostentatoires et militantes d'un islam revendicatif. Les pleurnichards de l'islamophobie nous prennent en otage : à chaque acte terroriste, ils crient au « pas d’amalgame », mais lorsqu'on dénonce l'idéologie qui mène au terrorisme, ils nous accusent de haïr l'ensemble des musulmans. Le concept d'islamophobie est surtout un outil discursif qui consiste à faire taire toute critique envers la religion musulmane, à l'extraire à la raison. D'ailleurs l'islamophobie n'existe pas en terre d'Islam, là où la théocratie islamique a le pouvoir coercitif, puisque les islamistes disposent de mieux : le délit de blasphème, d'apostasie ou d'insulte à la religion. Lorsque vous critiquez l'islam dans un pays islamique, on vous met en prison, vous fouette sur la place publique ou vous assassine. Dans les démocraties occidentales, les islamistes, désespérés d'imposer le délit de blasphème, n'ont plus que l'accusation d'islamophobie dont ils veulent faire un nouveau racisme. Mais depuis quand la foi est une race ?
Qu'est-ce qu'un musulman ? Une personne née dans cette foi ou une personne qui l'a choisie ? On peut être issu de culture islamique et se définir par une multitude d'autres caractères, comme on peut opter pour cette religion sans en adopter les préceptes à la lettre.
En réalité, ce que l'on nous désigne comme étant de l'islamophobie est souvent un rejet des manifestations ostentatoires et militantes d'un islam revendicatif. Les pleurnichards de l'islamophobie nous prennent en otage : à chaque acte terroriste, ils crient au « pas d’amalgame », mais lorsqu'on dénonce l'idéologie qui mène au terrorisme, ils nous accusent de haïr l'ensemble des musulmans. Le concept d'islamophobie est surtout un outil discursif qui consiste à faire taire toute critique envers la religion musulmane, à l'extraire à la raison. D'ailleurs l'islamophobie n'existe pas en terre d'Islam, là où la théocratie islamique a le pouvoir coercitif, puisque les islamistes disposent de mieux : le délit de blasphème, d'apostasie ou d'insulte à la religion. Lorsque vous critiquez l'islam dans un pays islamique, on vous met en prison, vous fouette sur la place publique ou vous assassine. Dans les démocraties occidentales, les islamistes, désespérés d'imposer le délit de blasphème, n'ont plus que l'accusation d'islamophobie dont ils veulent faire un nouveau racisme. Mais depuis quand la foi est une race ?
Alexandre Devecchio - Au-delà de la question de l'islamophobie, les islamistes
instrumentalisent-ils les droits de l'homme à leur profit ?
Zineb El Rhazoui - L'islamisme est une idéologie
impérialiste, elle a intrinsèquement vocation à se répandre car le prosélytisme
est un devoir en islam, y compris sous sa forme la plus belliqueuse : le jihad.
Lorsque cette idéologie n'est pas en position de force, elle n'hésite pas à
faire feu de tout bois pour faire avancer son agenda : l'édification de
l'Oumma, partout sur terre. Ainsi les islamistes ont coutume de se prévaloir de
luttes auxquelles ils n'ont jamais contribué, voire auxquelles ils ont été
hostiles.
Les partis islamistes par exemple se diront démocrates, puisqu'élus, alors qu'ils considèrent la démocratie comme du kufr (impiété), puisqu'elle tend à ériger la volonté des humains plutôt que celle d'Allah. En France, nous voyons comment la notion de liberté individuelle est récupérée pour défendre les porteuses du voile. Le voile est par définition la négation de la liberté des femmes, mais peu importe pour les islamistes : ils n'encensent que la « liberté » d'être islamiste alors qu'il s'agit en réalité d'un consentement.
Dans les pays où le voile est un uniforme obligatoire sous peine de châtiments corporels, les mêmes islamistes ne défendent pas la liberté individuelle de s'habiller comme on le veut.
L'antiracisme est également détourné par eux et vidé de toute noblesse : ils ne dénonceront jamais les préceptes islamiques qui interdisent les unions interreligieuses comme racistes. Les islamistes qui crient au racisme le vident de sens, car pour eux, il n'est pas une lutte pour l'universalisme, pour gommer les différences entre les êtres humains, mais plutôt un combat pour imposer leur propre différence comme un universel. Les islamistes dénoncent le racisme des autres parce qu'ils veulent avoir le monopole du racisme.
Les partis islamistes par exemple se diront démocrates, puisqu'élus, alors qu'ils considèrent la démocratie comme du kufr (impiété), puisqu'elle tend à ériger la volonté des humains plutôt que celle d'Allah. En France, nous voyons comment la notion de liberté individuelle est récupérée pour défendre les porteuses du voile. Le voile est par définition la négation de la liberté des femmes, mais peu importe pour les islamistes : ils n'encensent que la « liberté » d'être islamiste alors qu'il s'agit en réalité d'un consentement.
Dans les pays où le voile est un uniforme obligatoire sous peine de châtiments corporels, les mêmes islamistes ne défendent pas la liberté individuelle de s'habiller comme on le veut.
L'antiracisme est également détourné par eux et vidé de toute noblesse : ils ne dénonceront jamais les préceptes islamiques qui interdisent les unions interreligieuses comme racistes. Les islamistes qui crient au racisme le vident de sens, car pour eux, il n'est pas une lutte pour l'universalisme, pour gommer les différences entre les êtres humains, mais plutôt un combat pour imposer leur propre différence comme un universel. Les islamistes dénoncent le racisme des autres parce qu'ils veulent avoir le monopole du racisme.
En
France, nous sommes loin d'une démarche saine de raison critique envers
l'islamisme, car nous peinons toujours à le nommer. Il faut avant tout oser
désigner cette idéologie pour ce qu'elle est : un fascisme. On ne peut pas
prétendre combattre le terrorisme si on le considère comme un crime de droit
commun. Il faut non seulement juger les terroristes, mais incriminer
l'idéologie (le wahhabisme) qui les produit.
Alexandre Devecchio - Selon vous, il faut aussi revenir aux sources du mal qui se situeraient
dans le Coran …
Zineb El Rhazoui - On ne peut quasiment plus évoquer la religion musulmane en
France sans la faire précéder par la précaution d'usage : « l'islam est une
religion de paix et d'amour ». Cela en soit indique qu'il y a bel et bien un
problème. Lorsque la parole est confisquée, cela signifie que nous sommes face
à un totalitarisme. Je ne vois absolument pas pour quelle raison l'islam serait
la seule religion de paix et d'amour dans le monde.
Revenons à la raison : l'islam est une religion écrite par des bédouins d'Arabie il y a 15 siècles, et elle est fortement empreinte de leur contexte. Prétendre qu'elle pourrait régir notre société et nos mœurs en 2016 est une hérésie. Il est essentiel de revenir aux sources écrites de la religion pour comprendre à quel point elles sont - à l'instar des écrits des autres religions monothéistes - un condensé de mythes et de barbarie.
Le problème spécifique de l'islam, ce n'est pas tant l'archaïsme de ses textes, mais le mensonge collectif qui consiste à dire qu'ils seraient des textes qui prônent la paix et l'amour. En réalité, il y a bien plus de paix, d'amour et de justice dans la constitution française que dans le coran. Tant que nous ne disons pas aux islamistes que nous ne sommes pas dupes du message de leur religion, ils continueront à vouloir l'ériger en universel.
Revenons à la raison : l'islam est une religion écrite par des bédouins d'Arabie il y a 15 siècles, et elle est fortement empreinte de leur contexte. Prétendre qu'elle pourrait régir notre société et nos mœurs en 2016 est une hérésie. Il est essentiel de revenir aux sources écrites de la religion pour comprendre à quel point elles sont - à l'instar des écrits des autres religions monothéistes - un condensé de mythes et de barbarie.
Le problème spécifique de l'islam, ce n'est pas tant l'archaïsme de ses textes, mais le mensonge collectif qui consiste à dire qu'ils seraient des textes qui prônent la paix et l'amour. En réalité, il y a bien plus de paix, d'amour et de justice dans la constitution française que dans le coran. Tant que nous ne disons pas aux islamistes que nous ne sommes pas dupes du message de leur religion, ils continueront à vouloir l'ériger en universel.
Alexandre Devecchio - Vous dénoncez également la « chimère » du vrai islam. Selon vous,
il n'y aurait pas de différence entre islam et islamisme …
Zineb El Rhazoui - L'islamisme, c'est simplement l'islam appliqué à la lettre. Et
l'islamisme génère forcément le terrorisme, puis qu'aucun théologien puriste ne
déclarera le jihad ou tout autre précepte de l'islam caduc. Dans le dogme
islamique, la religion est un tout, et non pas des pratiques à la carte. A
chaque fois qu'un attentat terroriste est commis, les crypto-islamistes crient :
« ceci n'est pas le vrai islam ! ». Mais personne ne nous dit jamais où il est,
le vrai islam. Est-ce l'islam des individus qui en font une pratique partielle,
respectueuse des lois ? Moi je dirais Amen si ceux-là n'étaient pas dénoncés
par les islamistes comme des apostats inféodés à l'Occident. Où est-il le « vrai
islam » ? En Arabie saoudite ? En Iran ? Dans les théocraties soft d'Afrique du
Nord qui persécutent les buveurs d'alcool et les homosexuels, qui violent les
droits des femmes et la liberté de culte et de conscience ?
C'est justement pour déconstruire ce mythe du « vrai islam » que je me suis attachée à revenir aux textes et à décortiquer leur contenu.
C'est justement pour déconstruire ce mythe du « vrai islam » que je me suis attachée à revenir aux textes et à décortiquer leur contenu.
Alexandre Devecchio - Mais
tous les musulmans ne sont pas des islamistes !
Zineb El Rhazoui - C'est ce qu'on nous rétorque à chaque fois que l'on dénonce
l'islamisme comme inhérent à la religion musulmane et non comme une idéologie
ex nihilo. Mais d'abord, qui prétend que tous les musulmans de la terre sont
des islamistes ? Et qui désigne-t-on d'abord comme musulman ? Si je m'alignais
sur la définition du CCIF : l'islamophobie est un racisme antimusulman, j'en
conviendrais (à tort) que les musulmans seraient une race. Si la race musulmane
existe, et bien j'en fais moi-même partie. Pourtant, je suis bien loin d'être
une islamiste, je suis même ce qu'il conviendrait d'appeler « une bouffeuse
d'islamiste ». On peut être musulman de culture et athée, voire athée militant.
Pour moi, un islamiste c'est d'abord quelqu'un qui pense que l'islam a vocation à régir la cité, et qu'il prévaut sur les lois terrestres.
Pour moi, un islamiste c'est d'abord quelqu'un qui pense que l'islam a vocation à régir la cité, et qu'il prévaut sur les lois terrestres.
Alexandre Devecchio - Selon vous, l'islamisme serait « un fascisme comme les autres ».
En quoi cette idéologie est-elle totalitaire ?
Zineb El Rhazoui - Elle est avant tout totalitaire
parce que c'est le règne de la pensée unique. Est-il utile de rappeler le
triste sort de tous ceux qui ont osé critiquer cette idéologie ? Dans mon
livre, je démontre que l'islamisme possède l'ensemble des caractéristiques
structurelles des fascismes : le culte absolu de la personnalité du chef, un
quasi-dieu. Mohamed, le chef perpétuel de l'Oumma, est si sacré qu'on ne peut
même pas le représenter, et 15 siècles après sa mort, ceux qui osent le faire
sont encore passés par les armes.
Cette sacralité, il en lègue une partie aux souverains temporels qui règnent en son nom : on ne peut caricaturer aucun chef d'Etat musulman.
Comme les autres fascismes, le fascisme islamique pratique un sexisme répressif contre les femmes et les homosexuels. Même dans un pays dit « modéré » comme le Maroc, les homosexuels sont passibles de 3 ans de prison, et les femmes n'ont légalement pas les mêmes droits que les hommes. Dans les pays où le projet du fascisme islamique a réussi, comme en Iran, en Arabie saoudite ou dans l'Etat islamique, les femmes doivent carrément disparaître du paysage en se couvrant de noir et les homosexuels sont pendus, ont la tête coupée ou sont précipités du haut d'un immeuble.
L'autre caractéristique commune entre le fascisme islamique et les autres fascismes, c'est ce que les islamistes appellent la takqia, c'est-à-dire l'habilité à masquer le véritable agenda. Les partis islamistes, comme les partis fascistes, se présentent d'abord avec des programmes attrape-tout qui admettent des revendications sociales ou ouvrières. Une fois arrivés au pouvoir, ils pratiquent un libéralisme sauvage et répriment toute contestation.
Il y a aussi l'aversion profonde pour les intellectuels et les arts. Comme les autres fascismes, et peut-être même plus, l'islamisme opprime les artistes et les intellectuels et n'hésite pas à condamner en bloc certaines formes d'expression artistique comme la musique, le chant ou la peinture.
Et puis, le fascisme islamique a aussi son uniforme, son drapeau, son prêt-à-penser, son jargon et son esthétique. Il suffit de voir comment des jeunes français ou belges se mettent du jour au lendemain en accoutrement saoudien pour s'en rendre compte.
Cette sacralité, il en lègue une partie aux souverains temporels qui règnent en son nom : on ne peut caricaturer aucun chef d'Etat musulman.
Comme les autres fascismes, le fascisme islamique pratique un sexisme répressif contre les femmes et les homosexuels. Même dans un pays dit « modéré » comme le Maroc, les homosexuels sont passibles de 3 ans de prison, et les femmes n'ont légalement pas les mêmes droits que les hommes. Dans les pays où le projet du fascisme islamique a réussi, comme en Iran, en Arabie saoudite ou dans l'Etat islamique, les femmes doivent carrément disparaître du paysage en se couvrant de noir et les homosexuels sont pendus, ont la tête coupée ou sont précipités du haut d'un immeuble.
L'autre caractéristique commune entre le fascisme islamique et les autres fascismes, c'est ce que les islamistes appellent la takqia, c'est-à-dire l'habilité à masquer le véritable agenda. Les partis islamistes, comme les partis fascistes, se présentent d'abord avec des programmes attrape-tout qui admettent des revendications sociales ou ouvrières. Une fois arrivés au pouvoir, ils pratiquent un libéralisme sauvage et répriment toute contestation.
Il y a aussi l'aversion profonde pour les intellectuels et les arts. Comme les autres fascismes, et peut-être même plus, l'islamisme opprime les artistes et les intellectuels et n'hésite pas à condamner en bloc certaines formes d'expression artistique comme la musique, le chant ou la peinture.
Et puis, le fascisme islamique a aussi son uniforme, son drapeau, son prêt-à-penser, son jargon et son esthétique. Il suffit de voir comment des jeunes français ou belges se mettent du jour au lendemain en accoutrement saoudien pour s'en rendre compte.
Alexandre Devecchio - Votre livre est une charge contre l'islamisme mais aussi contre
les « antiracistes ». Ces derniers ont-ils fait le lit de l'islamisme ? Comment
?
Zineb El Rhazoui - Heureusement que tous les
antiracistes de France ne sont pas tombés dans le piège tendu par les
islamistes. Beaucoup rejettent la notion d'islamophobie et continuent à
défendre un antiracisme universaliste.
Le différencialisme culturel prôné par certains antiracistes est l'antithèse de l'antiracisme.
Accepter une idéologie totalitaire qui réprime les femmes, les homosexuels et l'altérité de façon générale, comme étant l'expression légitime d'une différence culturelle, c'est dénier à certaines cultures les droits que l'on admet pour soi. Les droits humains, l'égalité homme femme, ne sont pas l'apanage des blancs, ils sont faits pour tout le monde. Malheureusement, les antiracistes différencialistes ont laissé les islamistes avoir le monopole de la définition de toute une culture.
La forme de racisme la plus dangereuse aujourd'hui, ce n'est pas quelqu'un qui monterait sur un toit et crierait : « les bougnoules dehors ! », car celui qui le ferait tomberait sous le coup des lois antiracistes. La forme de racisme la plus pernicieuse, c'est celle qui consiste à considérer les « musulmans » comme une race/culture/religion condamnée à être régie par sa coutume.
Encenser les lumières quand il s'agit de culture occidentale et la dénier à l'Islam (avec un grand I), c'est ça le racisme.
Le différencialisme culturel prôné par certains antiracistes est l'antithèse de l'antiracisme.
Accepter une idéologie totalitaire qui réprime les femmes, les homosexuels et l'altérité de façon générale, comme étant l'expression légitime d'une différence culturelle, c'est dénier à certaines cultures les droits que l'on admet pour soi. Les droits humains, l'égalité homme femme, ne sont pas l'apanage des blancs, ils sont faits pour tout le monde. Malheureusement, les antiracistes différencialistes ont laissé les islamistes avoir le monopole de la définition de toute une culture.
La forme de racisme la plus dangereuse aujourd'hui, ce n'est pas quelqu'un qui monterait sur un toit et crierait : « les bougnoules dehors ! », car celui qui le ferait tomberait sous le coup des lois antiracistes. La forme de racisme la plus pernicieuse, c'est celle qui consiste à considérer les « musulmans » comme une race/culture/religion condamnée à être régie par sa coutume.
Encenser les lumières quand il s'agit de culture occidentale et la dénier à l'Islam (avec un grand I), c'est ça le racisme.
Alexandre Devecchio - Vous
allez jusqu'à les comparer aux collaborationnistes. N'est-ce pas excessif ?
Zineb El Rhazoui - Pour moi, les antiracistes différentialistes ne sont pas les
seuls collaborationnistes du fascisme islamique. Il y a aussi une partie de
l'extrême gauche qui passe tout aux islamistes parce qu'elle est suffisamment
condescendante (et manque surtout d'intelligence politique) pour considérer les
« musulmans » comme un nouveau prolétariat. Il suffit de voir le sort réservé
aux communistes par les régimes islamistes pour battre en brèche ce postulat.
Il suffit aussi de rappeler que l'idéologie islamistes est financée par les
plus riches de ce monde : l'Arabie saoudite et le Qatar, pour se rendre compte
de la bêtise politique de cette extrême-gauche.
Il y a aussi une partie du mouvement féministe, qui admet le voile comme une « liberté » alors qu'il sert de technique de marquage visuel non pas de celles qui le portent, comme elles le prétendent en France, mais de celles qui ne le portent pas dans les pays où il est obligatoire légalement ou socialement. Ne pas porter le voile dans un contexte où il prolifère, c'est être immédiatement identifiée comme non-adhérente à l'idéologie islamiste.
Ces féministes ont admis une autre imposture intellectuelle : le féminisme islamique !
Depuis quand l'islam a-t-il des choses à nous apprendre sur la libération des femmes ?
Il y a aussi une autre classe de collaborationnistes du fascisme islamique, qui eux, ne sont pas des idiots utiles, mais des acteurs conscients de l'expansion de cette idéologie détestable : une partie de la classe politique. Tous ces élus qui vont de compromission en compromission et cèdent le terrain à l'islamisme militant pour mieux être réélus.
Ces politiciens devront un jour porter l'opprobre de leur trahison aux principes républicains dont ils sont pourtant censés être les défenseurs.
Il y a aussi une partie du mouvement féministe, qui admet le voile comme une « liberté » alors qu'il sert de technique de marquage visuel non pas de celles qui le portent, comme elles le prétendent en France, mais de celles qui ne le portent pas dans les pays où il est obligatoire légalement ou socialement. Ne pas porter le voile dans un contexte où il prolifère, c'est être immédiatement identifiée comme non-adhérente à l'idéologie islamiste.
Ces féministes ont admis une autre imposture intellectuelle : le féminisme islamique !
Depuis quand l'islam a-t-il des choses à nous apprendre sur la libération des femmes ?
Il y a aussi une autre classe de collaborationnistes du fascisme islamique, qui eux, ne sont pas des idiots utiles, mais des acteurs conscients de l'expansion de cette idéologie détestable : une partie de la classe politique. Tous ces élus qui vont de compromission en compromission et cèdent le terrain à l'islamisme militant pour mieux être réélus.
Ces politiciens devront un jour porter l'opprobre de leur trahison aux principes républicains dont ils sont pourtant censés être les défenseurs.
LA CULTURE, SELON LES RÉGIMES POLITIQUES !
RépondreSupprimerMarie Barat & Tahar El Almi :
Les nazis n'aimaient pas la culture sinon la leur.
Ils avaient coutume de dire : « quand j’entends le mot culture, j’enlève la sécurité de mon browning » *; autrement dit, " je sors mon revolver ! ".
Pour l'effort de guerre le gouvernement de Churchill a voulu couper dans le budget de la culture. Churchill dit alors à ses ministres : " Mais alors pourquoi nous battons-nous ? ! ".
Ainsi à travers deux régimes, l'un fasciste l'autre démocrate, on voit le rôle de la culture :
- dans le premier, un démocrate se bat pour la préserver car elle sert à cultiver des hommes libres,
- dans le second, un fasciste veut l'instrumentaliser pour endoctriner les hommes pour les dominer.
Pour les islamistes, la culture se résume dans l'apprentissage du coran pour les autres; car comble du cynisme, pour les enfants de leurs dirigeants et leurs responsables politiques, ils réservent les meilleurs établissements scolaires et universitaires ... souvent en Occident !
S'ils multiplient les écoles coraniques c'est pour en faire des centres de formation au jihadisme, autrement dit au recrutement des mercenaires qui iront semer la terreur là où leur parti les enverra : en Tunisie, en Syrie et en Europe entre autres !
* La phrase est de Hanns Johst, et est tirée d’une pièce de théâtre glorifiant Albert Schlageter, activiste et espion, qui fut exécuté en 1923 à la suite d’un attentat et qui devint un personnage mythique du 3ème Reich. Tous les dignitaires nazis ont, a un moment ou un autre, repris cette citation, dont la traduction littérale est « quand j’entends le mot culture, j’enlève la sécurité de mon browning ».
LE HIJAB, BURQA ... : LES SOCIALISTES SE SONT FOURVOYÉS DANS L'ISLAMISME QUE CES TENUES VÉHICULENT ... ET LREM, SEMBLE SUIVRE LE MÊME CHEMIN !
RépondreSupprimerEst-ce par ignorance, par bêtise ou par électoralisme, populisme en vogue oblige ? !!
https://www.revuedesdeuxmondes.fr/le-hijab-le-serre-tete-et-la-republique-eloge-de-lhysterie/?fbclid=IwAR3fBS7ZtnPSXAHN_P10gses6TxPgLvuuPlWggOt-CnuF_y2KJfhShfS37s
HASSAN El BANNA, A PRIS CE QU'IL Y A DE "MIEUX" POUR FONDER "LES FRÈRES MUSULMANS" :
RépondreSupprimer- Le wahhabisme, aux Ibn Saoud qui leur a permis de dominer toutes les tribus de la péninsule arabique; et
- Le nazisme à Hitler, qui le fascinait pour "l'organisation militaire" de son parti !
Et depuis tous les islamistes se sont inspirés de Hassan el-Banna !!
http://latroisiemerepubliquetunisienne.blogspot.com/2012/07/le-wahhabisme-systeme-politique.html
Zineb El Rhazoui :
RépondreSupprimer" L'islam ordonne de tuer les apostats.
" En France, les islamistes exigent des apostats de "respecter" la religion qui appelle à les tuer, sinon, c'est de l'islamophobie".
" Moi, je n'ai aucune phobie de cette religion mortifère qui appelle à me tuer, je la combats " !
LES GARDIENNES DE LA LAÏCITÉ ... puisque les partis politiques de gauche l'ont sacrifiée dans leur course derrières les islamistes dont ils espèrent les voix ... électoralisme oblige !
RépondreSupprimerhttps://eldorhaan.wordpress.com/2019/11/29/elisabeth-badinter-zineb-el-rhazoui-les-insoumises/?fbclid=IwAR3eudQyjzTH0a_alziwRYqMcqRd_4ZjpXogrAvJHUtpkpdxhFbGCDjAsQY
LES MUSULMANS DE FRANCE FACE A L'ISLAMISME, QUAND ILS N'ONT PAS FINI DE DIGERER LEUR STATUT D'ANCIENS COLONISES ...
RépondreSupprimerKamel Daoud :
" Quand un musulman dénonce l'islamisme il passe pour un traître.
" Que de lâcheté devant tant de courage.
" Il faut dire à voix plus haute que l’islamisme est un fascisme, non une identité ni une confession. !
https://www.facebook.com/photo/?fbid=685874346117325&set=a.129288691775896