Chacun peut
constater la montée en puissance d’Abir Moussi et de son parti le PDL et cela
commence à inquiéter certains. Après que l’on ait assisté à des attaques le
plus souvent injurieuses quelques fois violentes si elles n'étaient pas caricaturales, à la répétition infinie de
son appartenance au RCD, de son absence de programme …, les opposants ont
constaté que ces arguments sans fondement ne portaient absolument pas et
n’arrêtaient pas l’essor de cette femme politique ; alors on voit
apparaître depuis quelques temps des arguments plus solides (et c’est heureux)
mais qui montrent tout simplement que les Tunisiens vont être confrontés à un
véritable choix politique au sens noble du terme et j’allais dire :
« Enfin » !
Le nouvel
argumentaire tourne autour de l’idée que Madame Moussi serait pour la dictature
et non pour la démocratie ou qu’elle ne peut se prétendre démocrate en voulant
éliminer les islamistes !
Eh bien,
une nouvelle fois ces arguments échoueront et les Tunisiens ne s’arrêteront pas
à ce qui n’est qu’une caricature.
Reprenons.
Madame Moussi ancienne du RCD, (comme s’il n’y en avait pas dans tous les
partis, y compris chez les obscurantistes !) elle qui n’y était que durant
une année, serait pour le retour de la dictature.
C’est un
argument caricatural et pour plusieurs raisons.
La première
est que, ceux qui prendront la peine de lire son projet de nouvelle
Constitution, constateront que c’est un régime totalement démocratique que veut
instaurer Madame Moussi. Puisqu'en authentique destourienne, elle reprend ce
qu'il y a de mieux dans les constitutions destouriennes précédentes, pour en
corriger les défauts et garantir plus de liberté et de justice.
Ses
détracteurs vous diront qu’il ne faut pas la croire mais bien sûr il faut les
croire à eux !
Par
ailleurs, les Tunisiens peuvent être rassurés : la Tunisie n’est ni
l’Algérie, ni l’Egypte, ni le Yémen et le pays ne dispose pas d’une armée
susceptible de prendre le pouvoir.
D’autre
part, il est absolument clair que les Tunisiens qui ont apprécié la liberté,
celle notamment de s’exprimer et de manifester, sont trop éduqués pour admettre une dictature de quelque bord qu’elle soit. Cette idée de dictature est
simplement un épouvantail que l’on agite pour tenter de nuire à la progression de Abir Moussi dans l’opinion.
Non, en
réalité Abir Moussi veut une démocratie mais une démocratie qui ne soit pas
synonyme de désordre, d’absence de pouvoir, d’absence de projet politique
sérieux, de majorité impossible, d’émiettement du pouvoir. Elle veut une
démocratie dans laquelle les mécanismes constitutionnels et électoraux
permettent de dégager une réelle majorité qui ait un vrai pouvoir pour mettre
sur pied une vraie politique et pas ces arrangements à la petite semaine, à ce
consensus mou qui n’aboutit à rien sinon à la régression voulue par les partisans
de la soi-disant démocratie nouvelle menée tambour battant, par des "révolutionnaires" de la 25 éme heure, aux idéologies totalitaires et rétrogrades comme le pan-islamisme & le pan-arabisme.
Dans son
système, une majorité sera dégagée pour pouvoir vraiment agir et mettre de
l’ordre dans un pays qui en a sérieusement besoin.
Sa
démocratie ne rime pas comme celle des islamistes et leurs complices, avec
impuissance !
Voilà le
vrai choix qui s’offre aux Tunisiens : continuer dans un système
d’impuissance généralisée ou mettre sur pied une réelle démocratie ayant du
pouvoir. Autrement dit retenir le consensus imposé par les islamistes comme
système de gouvernance entre partis prétendument progressistes et
leur diamétralement opposé, celui des Frères musulmans rétrograde et
obscurantistes qui vise à détruire la République.
Quant à
l’interdiction des partis islamistes, elle est absolument nécessaire si le pays
veut revenir vers le progrès. Il n’est pas acceptable dans un Etat civil, et le
pays se proclame l’être, que des partis instrumentalisent la religion en
semant, au passage le désordre en distinguant les bons des mauvais musulmans. D'ailleurs, qui les y autorise ? Ont-ils reçu un mandat de Dieu pour agir ainsi ? S’ils le prétendent, ils blasphèment tout simplement !
Alors quoi
de plus normal que de leur interdire cette instrumentalisation de la politique.
Ce que de fait Ghannouchi admet quand dans un tour de passe-passe il proclame Ennahdha désormais parti "civil" ayant décidé de laisser la religion aux religieux ! Sauf que
personne de sensé ne peut croire ce retournement, car renier "Coran &
Chariaa" qui fondent ce parti, c'est tout bonnement se renier ; parce qu'on ne change
pas d'idéologie comme on change de chemise !
On peut
légitimement penser que c’est au contraire défendre la religion, que de les
empêcher de l'instrumentaliser.
Les
idéologues qui résisteront, trouveront à se recaser dans des partis civils plus
conservateurs sauf évidement les violents.
En réalité
pour les islamistes, instrumentaliser la religion, est un moyen de s’enrichir et
de garder le pouvoir ce que les tout le monde a fini par admettre au travers toutes
les expériences islamistes que ce soit en Turquie, en Egypte, en Tunisie ou en
Iran !
Toutes les
Tunisiennes et tous les Tunisiens peuvent comprendre l’enjeu de ces élections.
Ils devraient se dire que la seule façon de sortir du marasme où se trouve le
pays à cause des Frères musulmans et leurs alliés ces prétendus progressistes, est de voter en masse pour ce projet de démocratie forte et de refuser le
consensus mou qui n'arrange que certains partis et certains hommes politiques
pour qui le sort du pays est le dernier de leur souci.
Rachid Barnat
*****
Abir MOUSSI ATTAQUÉE DE PARTOUT,
PARCEQU'ELLE VEUT RESTAURER LA SOUVERAINETÉ DE LA TUNISIE
ET INTERDIRE LES PARTIS RELIGIEUX ...
Abir Moussi est la seule à porter un projet politique, social, économique, sécuritaire et stratégique global et cohérent que ses adversaires résument caricaturalement en un retour à l’ancien régime.
Outre ses convictions démocratiques et les réformes économiques et sociales qu’elle entend mettre en œuvre, le seul « recul » qu’Abir Moussi veut opérer selon ses adversaires, est le retour à la Souveraineté absolue de la Tunisie !
Pour les politiciens et les pseudo journalistes charriés par et dans la boue de la « révolution de la Brouette », c’est évidemment un sacrilège, un « retour à la dictature » !!
Facteurs aggravants aux yeux des mercenaires devenus politiciens ou journalistes, la souverainiste Abir Moussi est déterminée à interdire les partis qui instrumentalisent la religion à des fins politiques, autrement dit la secte des Frères musulmans, et à réviser la constitution de Noah Feldman !
Abir MOUSSI ... et son passé "politique" !
RépondreSupprimerCertains vont chercher dans le passé "politique", aussi court soit-il (1 an !) de Abir Moussi, juste pour lui nuire !
Or à fouiller le passé "politique" d'anciens RCD-istes et plus particulièrement de ceux du bureau politique ayant assuré le système Ben Ali parfois durant les 23 années; il y aurait à boire et à manger .... dont celui de ceux qui coopèrent aujoud'hui avec Ghannouchi en lui mangeant dans la main ou qui ont rejoint d'autres formations politiques, Ennahdha comprise !
Et comme par hasard il n'y a que son passé qu'ils veulent rappeler aux tunisiens !
Il se trouve que le discours laudatif de l'époque Ben Ali, était monnaie courante; puisqu'il n'y avait aucune opposition face à un régime policier totalitaire.
Et curieusement cela sort au moment où sa popularité la place en 3 éme position, faisant d'elle le danger n° 1 pour les Frères musulmans
Or ce que dit un individu, dernière roue de la carrosse de tout un système, ou dit quand il s'est affranchi du système; n'est pas de la même nature.
Il se trouve que le système Ben Ali est fini et les tunisiens ont retrouvé la liberté d'expression ... tout le monde change, et on voudrait nier tout changement à cette dame ?
Et puis, est-ce que chacun d’entre nous n'a pas appris et n'a pas changé depuis le 14.1.2011 ? Pourquoi cette femme ne pourrait-elle pas évoluer et avoir compris les enseignements de l'histoire récente.
Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis !
Abir Moussi n'a ni du sang sur les mains ni des actes de terrorisme à son actif et n'a vitriolé personne ... contrairement à Ghannouchi et à ses Frères musulmans !
Mais malheureusement, en campagne électorale il faut s'attendre à tout de la part d'opposants qui ne savent comment contrer une femme qui monte dans l'opinion et dans les sondages !!
Vivement la troisième République !
PS : Ghannouchi lui-même a tenu des propos laudateurs à propos de Ben Ali ! Cela en fait-il un adhérent à la pensée Ben Ali ?
LES DÉFAUTS DE Abir MOUSSI !
RépondreSupprimerEst-ce un défaut que d'être fidèle au Destour, elle même fille et petite fille de destourien ?
Est-ce un défaut que d'être une femme de conviction ?
Elle défend ses convictions bec et ongles, quand d'autres retournent leur veste et tournent avec le vent "révolutionnaire" !
Est-ce un défaut d'avoir le courage de ses opinions politiques ?
Le courage, elle l'a eu quand le RCD était dans la tourmente "révolutionnaire" et que les Frères musulmans voulaient le dissoudre coûte que coûte et par tous les moyens, y compris la violence; de rester debout et de ne pas renier son parti ... Puisqu'elle l'a même défendu devant la justice, contrairement à bien d'autres qui ont fait profil bas ou pire, sont allés demander pardon à Ghannouchi et lui verser le prix de leur lâcheté.
Un tel courage n'est-il pas méritoire par les temps qui courent où toute la classe politique "progressiste" fait des courbettes à Ghannouchi et à ses Frères musulmans ?
Si le RCD a été corrompu par un homme et par sa famille, faut-il pour autant jeter aux gémonies les 2 millions de tunisiens d'encartés RCD ?
Est-ce un défaut que d'avoir la fibre patriotique ?
Et son patriotisme et sa haine pour ceux qui détruisent la république, qui peut les lui contester : tout le monde s'accorde à dire que la Tunisie a régressé à la vitesse V depuis que Ghannouchi et ses hommes détiennent le pouvoir !
Leur corruption, leur cynisme, leur stupidité, leur cupidité, leur violence et leur terrorisme, dépassent et de loin ceux de Ben Ali et de sa famille; puisqu'ils les ont démocratisés et généralisés !
Alors vouloir faire porter le chapeau de 23 années d'un système policier et de corruption, érigé en mode de gouvernance par un seul homme, à une femme qui n'y a participé qu'une seule année ... c'est un argument d'islamistes pour la décrédibiliser !
Faut-il tomber dans leur piège pour l'éliminer ?
A vouloir chercher les poux dans la tête de cette femme : veut-on nous débarrasser des islamistes, oui ou non ?
Or il se trouve qu'elle est la seule à vouloir le faire ... les autres restant dans le clair-obscur s'ils n'ont pas admis l'indispensabilité de Ghannouchi à la vie politique tunisienne, jusqu'à se mettre à plat ventre devant lui.
Il faut savoir ce que l'on veut !
CONVICTION ET SUIVISME ...
RépondreSupprimerFaut-il confondre conviction dans un parti et ses principes et suivisme derrière un homme parano qui a dénaturé le parti destourien pour en faire ce qu'il a fait ?
Suivisme que de millions de tunisiens ont pratiqué durant 23 ans ... avec ou sans conviction !
Abir MOUSSI, BÊTE NOIRE DE GHANNOUCHI !
RépondreSupprimerEsma Hamzaoui :
Ben Ali est parti avec tout son système.
Abir est trop intelligente pour établir une nouvelle dictature.
C'est une femme sensible et très patriote.
Elle a tout compris et c'est la raison pour laquelle les islamo-fascistes d'Ennahdha ont la peur au ventre. Ils se savent finis.
Abir Moussi est première dans les sondages : elle a de plus en plus de sympathisants et d'adhérents au PDL.
Elle ne craint pas la vermine islamiste.
Son souhait est de rendre aux Tunisiens leur joie de vivre.
Je voterai pour elle, toute ma famille votera pour elle, tous mes amis voteront pour elle et ils sont bien nombreux.
À bon entendeur, salut !
Jean-Pierre Ryf :
RépondreSupprimerTout ceux qui critiquent Abir Moussi n'ont, hélas, pas compris qu'elle est la seule qui veut mettre fin à l'impuissance du pouvoir qui mène le pays à l'abîme.
Ou peut être sont-ils ceux qui, avec les islamistes, veulent la chute de ce pays ?
UNE PRÉCISION POUR CEUX QUI VOIENT DES NAINS PARTOUT ET AGITENT LE RCD COMME UN ÉPOUVANTAIL A MOINEAUX !
RépondreSupprimerMohamed Ghariani, le dernier secrétaire général du RCD, a déclaré à Midi Show sur Mosaïque FM, que Abir Moussi n’avait aucun pouvoir à l'intérieur de la machine RCD !
Il affirme même qu'elle est loin d’être RCD-iste !
CRITIQUER POUR CRITIQUER ...
RépondreSupprimerOu comment devient-on l'idiot utile de Ghannouchi !
Lu sur FB :
Concernant mon avis favorable à la candidature de madame Moussi à la présidence de la Tunisie, je trouve d'abord "courageux" qu'énormément de gens se permettent toutes les critiques possibles et imaginables à son égard et parfois même les plus abjectes touchant à son physique sans même révéler un seul nom d'un seul candidat pour qu'on puisse ensemble "évaluer" ses idées et ses compétences politiques pour un tel poste. Rien !
Mais cela reste dans les gênes du tunisien qui ne se mouille jamais et ne déclare son adhésion qu'au lendemain des résultats, no risk ! L'opportunisme inné.
Personnellement je me repose sur des arguments clairs :
- D'abord son positionnement anti Frères musulmans que je trouve primordial car c'est le point essentiel qui touche à la sécurité, l'économie et a la souveraineté de la Tunisie.
Sur ce point, elle est LA SEULE à refuser toute alliance;
- l'autre point c'est qu'elle propose la réécriture de la constitution pour la nettoyer des lois intégristes et inscrire les bases de non retour à la dictature par le respect des droits et libertés individuelles,
- j'apprécie également le fait qu'une dame puisse accéder au poste suprême cela permet considérablement de changer les mentalités des tunisiens et même du monde arabe et leur vision de la femme.
Pourquoi pas la Tunisie leader avec cette initiative.
- L'autre point qui parle de son héritage ZABA : il est juste ridicule et non fondé car Moussi n'a jamais fait l'objet de condamnation pour torture, assassinat ou corruption massive..
Mais les tunisiens adorent les raccourcis et les fantasmes
Ils adorent aussi les ragots, le café de commerce et raconter des conneries vues et revues sur les réseaux sociaux.
Ils n'ont pas cet esprit critique constructif qui consiste à réfléchir, analyser, entreprendre des recherches et vérifications avant de juger.
Bref, je ne vais pas répéter à chaque fois les même choses. Mon choix est extrêmement clair, il est étudié, argumenté et fait sur des priorités, la toute première des priorités c'est écarter les Frères musulmans de la gouvernance de la Tunisie, ne pas faire d'alliance avec eux car je suis convaincu que la prospérité de la Tunisie ne viendrait qu'avec la sûreté de la nation et du territoire, condition nécessaire pour réaliser tout le reste.
山本 五十六 ねじ