La première interview de Moncef Marzouki sur la chaîne TV nationale 1, après
l'investiture de l'assemblée constituante, se veut rassurante quant aux
inquiétudes à propos des libertés individuelles et à propos du statut de la
femme.
Il affirme ne s'être allié à Ennahdha qu'avec
l'engagement de ce parti à ne pas toucher à ces acquis.
Pour le reste il affirme qu'il y a des lignes
rouges qu'il n'admettra pas qu'Ennahdha dépasse; auquel cas l'alliance sera
rompue.
Il semble sincère. Prenons acte de ce qu'il
a dit.
Il faut rappeler que Moncef Marzouki a été
président de la ligue des droits de l'homme en Tunisie. Son parcours et celui
de Mustafa Ben Jaafar feront qu'ils seront garants de la liberté individuelle.
Ce qui n'empêche pas, comme il le dit, que la
société civile organisées en associations doit rester vigilante et contrôler les
dires et les actes des gouvernants. Car sans elle, il ne peut y avoir de
démocratie. Donc acte.
Laissons-les travailler et réservons nos
critiques quand c'est nécessaire. Mais aussi soyons, justes pour dire notre approbation
de toute décision positive.
En somme ne restons pas uniquement dans une
opposition systématique et démagogique.
Soyons constructif. La Tunisie en a grandement
besoin.
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