dimanche 22 janvier 2012

BANQUE ET FINANCE ISLAMISTES


Dans l'émission intitulée "une heure en langue tunisienne" sur la chaîne Al Hiwar, j'ai écouté éberlué, une interview de trois tunisiens, "professeurs Tournesol" de la finance islamiste. 


Ils nous expliquent très sérieusement leur projet d'une possible économie islamiste, qu'ils ont théorisée; et qu'ils ne leur reste que de l'appliquer pour la Tunisie !

Je dirais plutôt expérimenter sur les tunisiens !


Des rêveurs qui veulent expérimenter leur lubie aux dépens des tunisiens et du monde arabo-musulman disent-ils, puisque ce sera une première mondiale claironnent-ils. 

En somme, une révolution dans la révolution de la part d'islamistes opportunistes.


"Banques islamiques, économie islamique, commerce islamique.... ", comme si l'économie de la Tunisie était isolée de l'économie mondiale, ou comme si cela pouvait exister une économie islamiste ! 
Et comme si l'économie mondiale attendait après ces farfelus pour la moraliser. 


Nous avons vu ce qu'était et qui était, derrière la banque Zitouna, banque islamique par excellence voulue par un pseudo cheikh, qui s'est avéré un véritable voyou : Sakhr El Matri, gendre du bandit Ben Ali.


Comme nous voyons ce que sont les banques et le commerce des pays islamistes exportateur de leur islamisme : Arabie, Qatar….bref, tous les pays du Golfe ! 

Moins de 1 % de leurs actifs financiers sont investis dans les banques islamiques, premières à voir le jour dans les années 1990 dans les pays du Golfe.

Tout récemment l’émir a daigné accorder un emprunt à la Tunisie de 500 millions de dollars un taux de 2,5%, soit un taux classique voire légèrement supérieur à ce qu’offrent certaines institutions européennes 


Quand ces monarchies investissent, comme le Qatar, dans des sociétés d’armement occidentales (Lagardère) ils font, sans doute, de la finance islamique ! Quelle hypocrisie !


Hypocrisie et supercherie que tout çà, au nom d'Allah !
Est-ce que les tunisiens vont accepter ces fadaises ?


Rachid Barnat


PS : Précisions de Radhouane Kaddachi :

La banque tunisienne Zitouna n'est pas "islamique", et pour cause :

1) l'origine des fonds apportés lors de sa constitution est douteuse voire criminelle.
2) elle emprunte sur le marché monétaire au même titre que les banques classiques.
Le jeu avec les sentiments des épargnants "musulmans", me conduit à vous citer un autre exemple en Mauritanie, celui de la BAMIS (Banque Islamique de Mauritanie).
Cette banque a invité Cheikh Karadhaoui pour la "bénédiction" de ses opérations qui ne dérogent pas aux règles d'une banque classique.
En effet, la BAMIS emprunte auprès du marché monétaire au taux de 12% et le facture au taux de 20%, maximum autorisé par la Banque Centrale de Mauritanie.

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