dimanche 15 janvier 2012

MÉFIANCE DE LA CHARITY-BISNESS que pratique Ennahdha

- Il faut rappeler que dans les années 80, les islamistes déjà, habilement diffusaient leur doctrine et imprégnaient les couches sociales pauvres en animant "gratuitement" leurs fête (fiançailles, mariages, circoncisions....), par l'envoi d'orchestres traditionnels chantant des airs de "soulamia" (chant religieux, généralement des poèmes soufis) où le texte est truffé de messages, recommandant ce qui est "halal" (licite) et mettant en garde contre ce qui est "haram" (illicite); souvent en direction des femmes ... diffusant ainsi un discours politico-religieux, faisant du prosélytisme déjà au wahhabisme ! 

- Ce que ce parti rééditera plus ouvertement depuis le retour de son leader Ghannouchi de son exil londonien fin janvier 2011, quand pour acheter les voix des pauvres, n'hésitera pas à monnayer son assistance sociale : en finançant cette fois-ci, fiançailles, mariage, circoncision ... ou en offrant le mouton de l'aid, ou un couffin de victuailles durant le mois de ramadan, ou tout simplement en effaçant l’ardoise du crédit chez l'épicier pour les plus nécessiteux !

J’espère que les tunisiens commencent à faire la différence entre les obédiences : la MALÉKITE de leurs ancêtres et celle que les islamistes veulent leur imposer, le WAHHABISME.

Rachid Barnat

1 commentaire:

  1. Les notions de "halel" et de "haram"sont nécessaires dans toute société organisée.Cependant il parait souhaitable qu'elles soient définies par des autorités laiques et démocratiques et par une justice indépendante du pouvoir.

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