Il y a des hommes pour
qui l'Histoire s'est figée à leur propre histoire. Pourtant les choses bougent
et évoluent mais pour eux tout s'arrête à leur petite histoire personnelle.
C'est le cas de Gilbert Naccache et bien d'autres
qui ont subi les foudres de Bourguiba et Ben Ali. Ils n'ont pas fini de
digérer leur rancune.
Ce qui est le cas des
islamistes qui ne cessent de rappeler leur martyre sous Bourguiba et Ben
Ali comme pour se donner une légitimité à prendre le pouvoir en
ressassant leur histoire compliquée avec leurs tortionnaires.
Ils veulent prendre leur
revanche. Sauf qu’ils n’ont d’autres programmes à proposer aux tunisiens que de
déconstruire tout ce que Bourguiba avait construit.
L’Histoire avance et eux
sont restés à un combat d’arrière garde. Ils n’ont pas compris les aspirations
de la jeunesse en révolte contre toute forme de dictature, qu’elle soit autocratique
ou théocratique ; n’obéissant à aucune idéologie, qu’elle soit communiste
ou islamiste ; ne revendiquaient haut et fort que : LIBERTÉ, DIGNITÉ
et TRAVAIL, faut-il le rappeler !
Alors que les islamistes
reviennent avec leur programme inchangé des années 80 pour leur proposer
le wahhabisme comme solution à leurs problèmes ! Puisque selon leur slogan
suranné, « L’islam est la solution » ! Que reprend Moncef
Marzouki à son compte !
Il faut croire qu’ils
n’ont rien compris à la chute du mur de Berlin comme ils n’ont rien compris aux
révolutions du « printemps arabe » initiées par une jeunesse
tunisienne qui disait son raz le bol à toutes les dictatures en rejetant toutes
les idéologies !
En somme tous ces
aigris, règlent leurs comptes à ceux qui les ont torturés en prenant tout un
pays et son peuple en otage pour satisfaire leur ego blessé........en dévoyant
la révolution de la jeunesse tunisienne, qu'ils n'ont pas faite, pour leur
compte.
L’Histoire cependant
reconnaît le mérite à Bourguiba d’avoir ancré la
Tunisie dans la
modernité.
Dés lors cette union des
petits partis, initiée par Mr Mansour Moalla, est une excellente avancée ; mais
il faut de toute évidence aller plus loin et parvenir à une grande union des
partis progressistes. Les valeurs qui les unissent (démocratie, liberté, état
civil) sont très importantes dans cette époque transitoire menacée par
l’extrémisme islamiste.
Dans cette situation,
les critiques adressées à Beji Caïd Essebsi sont à la fois excessives (qui est
parfait ?) et contreproductives.
A vouloir la perfection,
les tunisiens n’auront RIEN sinon le pire !
Rachid Barnat
Après une révolution les rancunes,les aigreurs, les jalousies provoquent des vengeances irrationnelles et pernicieuses.1789 en est un dramatique exemple;et plus près de nous la Résistance et l'Epuration . Il faut du temps pour que le pendule allant d'un extrême à l'autre retrouve la position (fragile ) de l'équilibre.Peut-être serez vous intéressé par le blog de : TAHIR & BEYOND que je visite régulièrement.
RépondreSupprimerAmicalement. J.
Il est vrai que le chemin vers la démocratie est long et toujours semé d’embûches. Il faut espérer que la raison et la sagesse reprennent leurs droits.
RépondreSupprimerJe visiterai volontiers le blog que vous m'indiquez, mais à quelle adresse ?
Amicalement. Rachid.
http://theangryegyptian.wordpress.com/
RépondreSupprimerAmitiés .J.
La résistance et l'épuration sont, en effet,un bon exemple,mais il faut aussi se souvenir que le Général de Gaulle avait pris la décision,lors de sa venue au pouvoir de maintenir les cadres administratifs en place pour favoriser le bon fonctionnement du pays. Sur le moment cela a été efficace et, ensuite ,le passé a repris ses droits et c'est le procès Papon....
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