lundi 23 avril 2012

PÉDAGOGIE ou DÉMAGOGIE ?



Durant la campagne électorale les salafistes nahdhaouis manipulés par leur parti, semaient la terreur parmi les tunisiens et surtout parmi les tunisiennes, pour occuper le terrain publique et médiatique.


Depuis l'arrivée au pouvoir de Ghannouchi et de ses hommes, ceux-ci continuent à les utiliser, tel des barbouzes, pour faire diversion, faute de programme politique et économique à proposer aux tunisiens.



Devant l'exaspération d'une majorité de tunisiens, Ghannouchi et son gouvernement ne cessent de plaider pour les perturbateurs que sont les salafistes formant leur base :

- l'apprentissage de la démocratie,
- la liberté d'expression,
- la liberté de pensée,
- leur manque de maturité, intellectuelle et politique...

Bref, ils les présentent comme des demeurés avec qui les tunisiens devraient se montrer pédagogues et patients. Ne sont-ils pas nos enfants, assènent-ils goguenards pour clouer le bec à ceux qui voudraient les voir arrêtés et jugés pour les faits visiblement relevant de la justice ( agression verbale et physique à l'encontre des journalistes, des enseignants, des syndicalistes...jusqu'à l'outrage au drapeau national, et plus récemment appel au meurtre avec tentative de passage à l'acte à l'encontre du Pr Jawhab Ben Mbarek) ?

Or en terme de pédagogie, Ghannouchi et son gouvernement laissent envahir la Tunisie par des prédicateurs étrangers souvent à la solde des Ibn Saoud et de l'émir du Qatar, pour venir déverser sur la société tunisienne et dans nos mosquées, leur discours obscurantistes incitant à la haine, à la violence et au meurtre, pour endoctriner les plus fragiles.
De qui se moque-t-on ? Ils allument le feu et s'étonnent de la fumée !

A moins que tout soit planifié dans une optique électoraliste.
Au quel cas, aux tunisiens de résister, à dénoncer voir à dégager ce gouvernement aussi légitime qu'il prétend être, puisqu'il perd toute légitimité dés lors qu'il n'assure pas la sécurité des hommes et de leurs biens, dont c'est le rôle premier !


Rachid Barnat

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