mercredi 24 octobre 2012

La souveraineté nationale en danger




La mort de la Révolution est programmée dans le plan totalitaire de Rached Ghannouchi destiné à étouffer l'aspiration à la liberté et à la dignité des peuples arabes par la mise en place d'une théocratie et pour cela, le «cheikh» et ses fidèles disposent de moyens colossaux accordés par les princes wahhabites. 
Un an après les élections du 23 octobre 2011, alors que le gouvernement a échoué dans la gestion de l'Etat, dans l'assainissement de l'économie et dans la transition démocratique, alors qu'il a superbement ignoré tous les grands dossiers nationaux dont les dossiers épineux de la justice et de la police transitionnelles, une seule frange de la population s'élève contre le délabrement de l'Etat et le délitement de la révolution : la société civile. C'est elle qui, au delà des partis et des considérations politiques primaires, s'est mobilisée à chaque fois que les valeurs essentielles de la Tunisie étaient en danger. C'est ainsi que le 14 janvier, le 20 mars, le 9 avril, le 1er mai, le 25 juillet, le 13 août et à chaque alerte sur les libertés fondamentales et les principes généraux de la République, la société civile est descendue en masse dans la rue, faisant reculer les tentatives liberticides et la tentation parfois totalitaire du gouvernement.
Mais le combat doit se poursuivre car Ennahdha poursuit son invasion de l'administration tunisienne en écartant les compétences pour les remplacer par des «fidèles» capables d'assurer, par la manipulation politique et administrative, son maintien au pouvoir. 
Le recul de la date de promulgation de la Constitution donne au parti au pouvoir un délai encore plus grand pour phagocyter l'Etat, au vu et au su de ses alliés progressistes de la Troïka. Ces alliés qui commencent à peine à réaliser qu'ils n'ont été que les simples faire-valoir, la façade démocratique d'un plan totalitaire secret de Rached Ghannouchi. Un plan que beaucoup de membres d'Ennahdha eux-mêmes ignoraient.


C'est en ce sens que le noble et nécessaire combat de toute la société civile tunisienne doit se poursuivre, atteindre les masses, et protéger la Tunisie des tentatives totalitaires instrumentalisées par les monarchies patrimoniales du Golfe dont le principal souci est de tuer dans l'œuf cette Révolution qui a failli les abattre toutes.
La mort de la Révolution est programmée dans le plan totalitaire de Rached Ghannouchi destiné à étouffer l'aspiration à la liberté et à la dignité des peuples arabes par la mise en place d'une théocratie et pour cela, le «cheikh» et ses fidèles disposent de moyens colossaux accordés par les princes wahhabites.
En clair, le combat de la société civile est aussi un combat pour la souveraineté nationale.
Il doit s'exprimer aujourd'hui avec plus de clarté pour convaincre tous les Tunisiens, toutes classes et tous partis politiques confondus que les véritables réformes qui assureront l'indépendance de la nation et la liberté et la dignité du peuple ont été écartées par l'ANC et le gouvernement.
Il s'agit de la mise en place d'une police et d'une justice républicaines indépendantes de la politique, et des mesures de sauvegarde de notre Etat et de notre économie nationale devant des poussées hégémoniques étrangères.
Il s'agit là de mesures  à prendre d’extrême urgence. Il en va de la sauvegarde de notre Nation, de son indépendance, et de sa souveraineté.



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