Quand on vous dit que les
religions monothéistes ont été fabriquées par les hommes !
Si les prophètes Moise,
Jésus et Mohamed revenaient ... ils ne reconnaîtront plus leur message et
seraient déçus de voir ce que les hommes en ont fait !
R.B
R.B
*****
Remarque
préliminaire :
* SUNNA : recueils de Muslim et Bukhari et les autres recueils humains de hadiths.
* CHARIÂA : tout corpus religieux s’appuyant sur autre chose que le CORAN, comme par exemple la sunna, mais aussi sur toute production intellectuelle humaine à caractère religieux fût-elle issue des plus « grands savants ».
* ISLAMISTES : tout groupement d’individus conférant une valeur religieuse à la SUNNA ou désirant adopter une version quelconque de la CHARIÂA comme source de loi; attribuant à de « grands savants » une quelconque autorité religieuse.... à des fins politiques.
NB : Aujourd'hui, les islamistes sont des néo-salafistes, puisqu'ils sont adeptes du wahhabisme, dernière des obédiences en Islam, apparue au cours du XVIII.
* SALAFISME : est un mouvement sunnite revendiquant un retour à l'islam des origines, fondé sur le Coran et la Sunna.
Le terme désigne un mouvement composite1fondamentaliste, constitué en particulier d'une mouvance traditionaliste et d'une mouvance jihadiste. Toutes ces mouvances affirment constituer la continuation sans changement de l'islam des premiers siècles.
Étymologiquement,
« salafisme » (en arabe : السلفية as-salafiyya) provient du mot salaf,
« prédécesseur » ou « ancêtre », qui désigne les compagnons
du prophète de l'islam Mahammad et les deux générations qui leur succèdent.
Le salafisme dont se
revendiquent les islamistes, renvoient en réalité à l'action politique que
tenaient les premiers califes qu'ils vénèrent et qui demeurent avant
tout des hommes politiques !
Les mots
Sunna et chariâa sont utilisés par le coran pour le coran.
Linguistiquement, l’usage fait que le mot sunna soit une référence aux paroles et actes du prophète.
Linguistiquement, l’usage fait que le mot sunna soit une référence aux paroles et actes du prophète.
NB : Sunna,
chariâa et islamistes font explicitement références à des notions qui
n’existaient pas à la mort du prophète. On peut ainsi les contester
tranquillement tout en se déclarant aussi musulman que les musulmans à la mort
du prophète.
*****
Une des conséquences du « printemps arabe » est le retour au
premier plan de la religion et de la chariâa sur la scène politique, unique programmes des "Frères musulmans" qui sont venus chevaucher des révolutions auxquels ils n'ont pas participé, et qui l'ont imposé à une opposition prise de court.
Au devoir religieux de prendre une position claire face à la sunna
et la chariâa s’ajoute désormais un devoir citoyen. Malheureusement, peu de
musulmans ont une connaissance suffisante de ce qu’est la sunna et la chariâa.
En réalité, le débat quant à la légitimité politique de la chariâa à
diriger le pays rejoint un vieux débat religieux sur la légitimité de la sunna
en tant que source religieuse tout court. Nul doute que l’ancien débat est
capable de bénéficier au nouveau.
Sans aucune fausse neutralité, cet article à charge recense un échantillon
des arguments historiques et CORANIQUES pour appuyer la thèse que non seulement
la sunna (et par conséquent la chariâa) est une grave offense à la rationalité
humaine et à la logique mais aussi que les profondes contradictions religieuses
qu’elles soulèvent sont si importantes qu’elles donnent matière pour leur
porter ainsi qu’à leurs partisans islamistes l’une des plus graves accusations
du coran.
Les opposants de cette thèse, qu’ils auraient réfutée (la meilleure critique, à vous de
juger, que l’auteur a trouvée est ici) vous avertissent contre son danger et vous
informent qu’elle est portée par des koffars (des mécréants) qui méritent, selon certains d’entre eux, la mort.
La chariâa est difficile à définir. C’est le
grand sac qui contient tout ce qui peut être qualifié de religieux. Un vaste
ensemble de normes religieuses dont les sources serait Dieu (coran), le
prophète (sunna et hadiths) et selon la doctrine, tel ou tel groupe de savants.
Il y aurait ainsi autant de chariâas que de doctrines.
Partie 1 : Les recueils de Hadiths, leur histoire et leurs contenu.
Les deux piliers de la sunna sont les recueils de Sahih de Muslim el Boukhari.
C’est le sommet de la hiérarchie pour la sunna en termes d’authenticité.
Bukhari est
né en 810 et Muslim en 821 alors que le prophète est
décédé en 632. 180 ans d’écart c’est beaucoup. Il y a 180
ans, la Tunisie était dirigée par les Husseinites et la colonisation
française n’avait même pas commencée. Alors que nous avons, nous, du mal ne
serait-ce qu’à connaitre le prénom de l’un de nos ancêtres qui vivait à cette
époque, Muslim et Bukhari ont recueillis respectivement 300 000 et
600 000 Hadiths rapportant des propos tenus par le prophète plus de 180
ans auparavant.
600 000 Hadiths c’est beaucoup, vraiment beaucoup. Selon sa Mukaddima (Préface),
Bukhari en aurait appris par cœur 200 000. Pour mieux appréhender ces
grands chiffres, il faut considérer qu’à raison de 5 hadiths par page,
600 000 hadiths représentent 240 rames de papier de 500 feuilles.
Apprendre par cœur 200 000 hadiths revient à apprendre par cœur 80 rames
de papier, sans aucune perte de mémoire.
Rapporté sur 20 ans, jours fériés et weekends compris, 600 000 hadiths
représentent une moyenne de 80 NOUVEAUX hadiths à recueillir
par jour. Mais pour Bukhari, recueillir un hadith ne consistait par à le
recopier à partir d’un livre acheté à la bibliothèque du coin mais plutôt à
mener une enquête approfondie comme en témoigne l’épisode où, après avoir fait
un "petit" voyage, il aurait, refusé le témoignage d’un berger parce
qu’il l’aurait surpris en flagrant délit de mensonge à une chèvre.
Ainsi, non seulement il est demandé aux musulmans de croire en la probité
morale sans failles des imams Bukhari et Muslim, mais il leur est demandé de
croire en des super mémoires et des super pouvoirs permettant de trouver 80
nouveaux hadiths par jour durant 20 ans tout en enquêtant sur leur
authenticité, à partir de témoignages remontant à deux siècles.
La vocation de Bukhari n’est pas née de nulle part. Dieu lui aurait indiqué
sa mission par le biais d’un rêve. Il aurait ainsi vu le prophète qui
chassait des mouches avec un chasse mouche. Sa mission, selon
l’interprétation qui lui en aurait été donnée, serait alors de chasser les
mensonges que l’on attribuerait au prophète. Sur les 600 000 mouches,
Bukhari en a tué 592 725. Ainsi, alors que nous
croyons tous naïvement que les musulmans de cette époque étaient de
pieux croyants, Bukhari nous déclare que le taux de propos douteux
concernant le prophète à cette époque était de 99%. Les mêmes taux sont
retrouvés chez l’imam Muslim et chez Ibn Hanbal qui aurait retenu
respectivement 4 000 et 40 000 hadiths sur 700 000.
Ainsi, la sunna, selon ceux même qui l’on recueillie, résulte d’un tri
dans un océan de mensonges et de propos douteux. Selon les partisans de la sunna,
l’islam aurait une première jambe qui provient d’une révélation divine au
prophète transmise par un ange et une deuxième jambe sélectionnée
« Saintement » dans une grande poubelle de propos douteux (voir 6ème minute).
Le contraste est saisissant. Continuons.
Malgré cette matière première peut reluisante, nous somme priés de croire
que le travail des Bukhari et Muslim a été exemplaire, que les mensonges ont
été écrabouillés, que les menteurs ont été bannis et que les hadiths restants
sont très surement authentiques.
Le plus gros rapporteur de hadiths est Abi Horeira, un des piliers de la sunna
et recordman absolu et incontesté dans le nombre des hadiths Sahihs (véridiques) transmis.
Avec environ 5 300 Hadiths à son actif, la crédibilité de la sunna dépend en
grande partie de celle d’Abi Horeira (pour comparaison, Bukhari a authentifié
7 275 hadiths et Muslim 4 000). Le fait qu’il n’ait vécu auprès du prophète que
pendant ses 3 dernières années ne l’a pas empêché de recueillir plus de hadiths
que les partisans de la première heure Aïcha, Abu Bakr, Omar Ibn El Khattab
et Ali réunis (graphiques ici). Même si Bukhari et Muslim sont
sincères, il suffit qu’Abi Horeira soit un menteur pour conclure à la totale
perversion de leurs livres.
Dans un sahih bukhari 1.3.118, Abi Horeira reconnaîtrait lui-même qu’il lui fut reproché d’exagérer et de rapporter trop
de hadiths. Dans le « On », il n’y aurait rien de moins que
Umar ibn el khattab et Aicha l’épouse du prophète.
Mais en ce qui concerne Abi Horeira, au lieu de s’accrocher à des propos
hypothétiques, le plus simple est de juger sur pièce. Nous n’évoquerons
que deux hadiths, pour lesquels aucun commentaire où analyse n’est nécessaire.
Dans le premier (Muslim 40.6809), il aurait déclaré que le
prophète a dit que dieu a créé Adam à SON IMAGE (??? !) et que
d’une taille de soixante coudées à cette époque, l’homme ne fait que
rapetisser. Dans le deuxième, Il aurait dit que le prophète lui
avait soufflé (Muslim 39.6707) que Dieu a crée la TERRE samedi, les MONTAGNES dimanche, les ARBRES lundi, le
« makroh » (LE MAL) le mardi, la LUMIÈRE mercredi, les ANIMAUX jeudi et ADAM vendredi.
Notons par ailleurs qu’Abi Horeira aurait rapporté un hadith qui
prône la docilité envers les émirs (extension
d’un verset coranique sur lequel nous reviendrons). Il fut Émir à
Bahreïn notamment, et Dieu lui aurait alors permis de s’enrichir rapidement. Mais la grâce de Dieu
envers Abi Horeira ne s’arrête pas là. Sa mémoire infaillible proviendrait d’un
habit miraculeux (Bukhari 1.3.119) et il se serait nourri, ainsi
que beaucoup d’autres, pendant 25 ans grâce à un sac miraculeux qui s’auto-remplissait de dattes.
Continuons. Il y a dans le volet de la lapidation de quoi réellement
troubler les partisans de la sunna. Malgré la clarté du début de la
sourate 24, vous trouverez dans ce lien l’argumentaire des partisans de la sunna
en faveur de la lapidation. Pour la petite histoire sachez que le verset
disparu de la lapidation aurait été dans une page mangée par un
animal domestique (probablement une chèvre, à moins que ce soit une volaille)
qui serait entré dans la demeure du prophète (Ibn Magah, Nikah, 36/1944 et Ibn
Hanbal, 5 / 131, 132183, 6 / 269).
Les hadiths concernant l’âge de Aïcha lors de son mariage a eu,
pour le moins qu’on puisse dire, des conséquences importantes sur la destinée
de plusieurs petites filles. Pourtant et Pourtant.
Un autre hadith de Bukhari montre le prophète sous
un angle pas très humaniste. Ainsi, après avoir recommandé à des gens malades
de boire du lait et de l’urine de chameau (sic !), et que ceux-ci, après
rétablissement aient volé les chameaux et tué le chamelier, il aurait donné
l’ordre de leur brûler les yeux, puis de leur couper pieds et mains
et de les laisser pourrir dans le désert sans eau (deuxième
sic !).
Plusieurs sujets graves sont soulevés par la sunna comme par exemple le
châtiment de l’apostasie ou la misogynie des hadiths qui mobilise des femmes musulmanes
Continuons, dans la légèreté cette fois. La spiritualité des hadiths peut
atteindre des sommets. Ainsi, la manière de faire pipi divise la sunna, debout ou assis ? Nous apprenons aussi que le prophète a bu debout mais qu’il a dit qu’il ne fallait jamais boire debout et qu’il
fallait vomir si on l’avait fait par erreur (23.5017). Evidemment, manger debout est encore pire. Sachez
aussi que le bâillement est l’œuvre de Satan (Bukhari 4.54.509) et que Satan risque d’en
profiter pour entrer (Muslim 3 fois). Sachez aussi que si vous
dormez toute la nuit, il se peut que ce soit Satan qui urine dans votre oreille (pour
vous empêcher d’écouter l’appel à la prière ? Bukhari). De plus, nous ne
pouvons qu’être admiratifs face aux prouesses (Bukhari Ghasl 265) de notre
prophète quinquagénaire, qui entre 25 et 50 ans n’avait pour seule épouse que
Khadija. 11 femmes à la suite, 2 fois par jour !!!
Côté médecine, des économies faramineuses en matière de santé
pourraient être effectuées grâce à une graine noire (Bukhari 5363), capable de guérir toutes les
maladies sauf de la mort. Un hadith de Thirmidhi (2041) confirme et identifie la graine noire
comme étant du cumin noir. Faute de cumin noir, vous pouvez
toujours aller chez le coiffeur (Bukhari 5372) ou boire un mélange de lait et
d’urine et de chameau (Thirmidhi 2042).
Continuons avec la méthodologie d’authentification des hadiths que l’on
présente comme une science. Un hadith serait d’autant plus
authentique qu’il a des chaines de transmission différentes. Vous serez heureux
ainsi d’apprendre grâce à un hadith sahih (authentique) de biologie comparée, avec huit
chaines de transmission différentes (le top du top), que le croyant mange avec
un seul intestin alors que le mécréant en utilise sept (Muslim 23.5113 à 23.5120).
Le Hadith Sahih Bukhari 4 affirme que le premier verset
révélé est 96-1 alors que le hadith Sahih Bukhari 4640 affirme que c’est le
verset 74-1. Pour ce qui est du dernier verset révélé,
le Sahih Bukhari 4314 propose le verset 4-93, le Sahih Bukhari 4329 avance le verset 4-176 tandis que le Sahih Bukhari 45 laisse supposer qu’il
s’agit de 5-3. Il y a ici une impossibilité
logique insurmontable pour que les Sahihs soient Sahihs (Source ici). Même la bonne foi de Bukhari peut
être mise en cause ici. N’aurait-t-il pas appris par cœur 30 fois plus de
hadiths qu’il n’en a retenus dans son recueil.
Mais le chef d’œuvre de cette méthodologie réside dans l’enquête, exemple
de perspicacité et de rigueur, menée par Bukhari pour authentifier le Hadith
suivant. Ainsi, Bukhari (1.10.539), a authentifié, 200 ans
après la mort du prophète, un hadith où celui-ci déclare que dans 100 ans il
n’y aura plus âme qui vive sur terre. Comment Bukhari a-t–il fait pour valider
comme Sahih un hadith qui affirme que Bukhari n’est même pas né?
Comprenait-t-il seulement ce qu’il écrivait ? Un véritable mystère
d’autant plus qu’il n’était pas homme à se hâter puisqu’avant d’enregistrer
cette fulgurance, Al-Bukhari lui aurait dédié des ablutions, consacré une
prière de deux Rakaats et une supplication à son Seigneur (Dieu) !
Je vous laisse naviguer seuls dans le monde des
fatwas. Vous pourrez ainsi vous imbiber d’une science qui
interdit de jouer aux échecs, aux jeux de cartes (même sans parier),
au baby foot, à la poupée, de faire des photos de vos enfants parents et amis,
d’écouter la musique et les chants, de fêter les anniversaires, etc.
Tout cela n’est malheureusement qu’un échantillon et il est impossible
d’être exhaustif en matière d’absurdités dans cet article et nous nous somme
limités à une sélection dans les hadiths SAHIHS, top de l’authenticité, qui
sont dotés d’énoncés foudroyants (Plus ici).
Nous terminerons ce voyage dans le monde des hadiths avec une dernière
pathologie : Le déni de soi !
Ainsi, à la question, que faire de la sunna ? La sunna répond
qu’il faut la détruire !!!.
Cette illégalité des hadiths est confirmée par l’histoire. Aussi bien Abu
Bakr que Omar ibn el Khattab auraient, eux aussi, été effleuré par l’idée de
transcrire les hadiths mais y ont renoncé par crainte que les
musulmans ne négligent les paroles de Dieu au profit de celles du prophète
comme cela avait été le cas avec les autres prophètes (+ version chiite + version « coraniste »). En fait,
l’interdiction d’écrire les hadiths aurait perduré pendant un siècle et aurait
été autorisée par Umar II , arrivé au pouvoir en 717.
Ne pas transcrire les hadiths après la mort du prophète ne serait donc pas
la conséquence d’un oubli mais bien d’une décision réfléchie à motivation
religieuse des grands califes de l’islam. Rejeter la sunna n’est donc pas une
innovation de la part d’illuminés mais bien l’expression la plus ancienne de
l’islam.
Cette période de deux siècles après la révélation du coran, sans les grands
recueils des hadiths, constitue la réponse STANDARD à TOUS les arguments
expliquant que les hadiths sont indispensables à la pratique et à la
compréhension de la religion. C’est une explication classique chez les
coranistes : Outre de nombreux versets dédiés, la tradition suffit à
transmettre ces pratiques. Personne n’a, dans la vraie vie, y compris les
partisans de la sunna, ouvert réellement les recueils de Bukhari et Muslim pour
savoir comment prier ou réaliser ses devoirs religieux. Accepter la sunna rien
que pour ça en faisant croire que sans Bukhari et Muslim on ne saurait pas
comment faire est ridicule. D’ailleurs, concernant la prière, la clarté de la sunna
est un mythe : Pour les ablutions (5-6), il faut les faire une fois (Bukhari 1.4.156), à moins que ce soit deux
fois 1.4.157 ou plutôt trois fois 1.4.158 et 1.4.162 + supplément contradictions sunna et salat pour les
anglophones.
A ce stade, certains lecteurs sains d’esprit pourraient être tentés de
conclure que la sunna est constituée de livres stupides à destination
de gens stupides. Ce serait une grave erreur.
L’auteur invite le lecteur à lire attentivement l’article cité plus haut et où les
coranistes sont déclarés une secte Kafira. L’article expose une suite très
cohérente de hadiths, parle de rudesse à employer à leur égard et les déclare
sortis de l’islam et « mulhidins ». Il ne reste plus qu’à sortir les
hadiths condamnant à mort les apostats. L’argumentation est claire, limpide et
logique. La sunna se fiche royalement que vous soyez un croyant, que
vous reconnaissez le coran, le prophète, que vous fassiez la prière, la zakat (l'aumône),
le jeûne, le hajj (le pèlerinage) et tout autre recommandation du coran. Ne pas croire en elle
et refuser de lui obéir est une raison suffisante pour vous tuer. La sunna contient
en elle toute l’armada législative pour constituer une immonde, impitoyable et
sanguinaire dictature. C’est ça la chariâa.
La chariâa n’est pas à sous estimer car elle a déjà réussi à
s’accaparer le pouvoir dans plusieurs pays musulmans et il est très difficile
de l’y déloger. Seules les autres dictatures ont réussi à la cantonner.
La chariâa a réussi un hold-up fantastique. Alors que le coran ne condamne
personne à mort, ne donne le pouvoir à personne, parle de tolérance et de libre
arbitre, la chariâa transforme l’islam en une dictature, en une abomination
avec le consentement et l’approbation extasiée de la plupart des musulmans.
La sunna est un véritable chef d’œuvre.
Dès ses premières pages, les personnes droites et sincères sont habilement
écartés et priés de refermer le livre, avec en prime, une méfiance accrue
vis-à-vis de l’islam. De pareilles sornettes leurs sont insupportables. Seules
les personnes suffisamment éduquées, fascinés par le pouvoir de la sunna,
à l’esprit suffisamment pervers et retors peuvent étudier ses
livres.
Les qualités requises pour étudier la sunna sont l’exact contraire de celle
requise pour lire un livre provenant de Dieu. La sunna est déjà, en ce sens, un
Anti Coran.
Durant leur « formation », « les
étudiants » apprendront à gérer les contradictions, les
absurdités et étouffer les messages coraniques d’amour et de tolérance tout en
se parant de la légitimité religieuse.
En prime, la sunna offre à ses adeptes un véritable
manuel d’abrutissement des masses par des rites absurdes et des formalités
religieuses débiles. La sunna ouvre toute grandes les portes des
mosquées à ses adeptes pour les coloniser et faire des exercices appliquées de
mensonges et de tromperies. La sunna, en récompense des loyaux services rendus,
offre à ses adeptes les plus fidèles le POUVOIR TOTAL. Ils seront les guides de
la nation sur tous les plans aussi bien politiques que spirituels avec le droit
de vie ou de mort, à user à leur discrétion, sur tous ceux qui voudraient s’y
opposer.
La sunna, c'est-à-dire les recueils d’ouïe dire que sont les
hadiths, c’est l’Anti-Coran.
C’est elle qui institue une théocratie alors que le coran n’en institue
pas.
Quelle erreur que de croire que les grands savants de la sunna sont
des attardés. Leur stratégies ont toujours été claires et
redoutablement efficaces. Les erreurs sont rares.
Croire que les islamistes n’appliqueront jamais la chariâa. Est-ce une
blague ?
C’est écrit partout dans les livres qu’ils adorent. Ils lui doivent tout et
c’est uniquement grâce à elle qu’ils existent. La connaissance de la sunna et
de la chariâa ainsi que sa maîtrise est la science qui sélectionne les
leaders et le haut de la pyramide. Tout est une question de temps et
de disposition populaire. L’islamisation des masses est un préalable à
l’application de la chariâa. Leur
abrutissement une simple étape. Les individus ne doivent pas
réfléchir par eux-mêmes. Seules les personnes autorisées ont ce
droit, y compris pour réfléchir sur le coran. L’idolâtrie
du prophète est une étape vers la
sacralisation de la sunna. Une fois arrivée à ce stade, il n’y a
plus rien à faire et la sanction de l’apostasie, laissée à la discrétion du
haut de la pyramide, fait le reste.
Pour ceux qui ont moins envie de rigoler, la deuxième partie de
cet article tentera de lever un coin du voile sur la confrontation entre le
coran et la sunna, toujours à l’ordre du jour des siècles après.
La sunna, deuxième jambe où deuxième pilier de l’islam ? Il est
intéressant de souligner que l’islam boiteux et unijambiste s’est
arrêté net dans son expansion territoriale lorsque sa
« deuxième jambe » a été libérée. L’état de la civilisation
islamique est de nos jours lamentable. En quelques siècles, le génie islamique
a été complètement étouffé. Que de siècles il nous faut remonter pour
retrouver un scientifique musulman digne de ce nom. Dieu, le protecteur des
musulmans, les a-t-ils abandonnés ?
Partie II : Parole au coran :
Dieu rétablit la vérité avec ses mots (10-82). Cette deuxième partie s’adresse
uniquement aux musulmans et n’a aucun sens pour les autres. Après le discours
de raison, elle s’adresse à eux en utilisant les versets de Dieu conformément à
sa recommandation (6-51 ; 32-15).
Les liens hypertexte permettront au lecteur de voir les versets
en plusieurs langues, à la fois non tronquées et dans leur contexte (15-91). Appuyer sur CTRL en cliquant pour
ouvrir dans un nouvel onglet (l’auteur a pris aussi la liberté de retraduire
certains passages sous le contrôle du lecteur bilingue).
Cette seconde partie sera, pour beaucoup de musulmans, encore plus violente
et choquante que la première. Cette partie est un véritable prêche religieux
impossible à tenir en public et insoutenable pour des oreilles islamistes
endoctrinées, beaucoup plus à l’aise face à un discours laïc et moderniste qui
les renforce en les mettant dans une position victimaire.
Aux musulmans sincères, l’auteur demande pardon pour le choc
qu’ils risquent de subir en lisant cette partie (16-119 ; 19-60 ;24-5 ;4-17 ;4-146 ;6-54 ) . Mieux vaut maintenant.
Le coran est un livre aux versets solidement établis (11-1). Dieu nous y invite à y réfléchir à
plusieurs reprises (2-269 ; 3-7 ; 3-190 ; 5-100 ; 13-19 ; 14-52 ; 38-29 ; 39-9 ; 39-18).
Si la sunna s’avère illégitime religieusement, alors c’est une accusation
religieusement grave que de professer une religion dont la moitié ne
proviendrait pas de Dieu et de suivre ces gens qui légifèrent en matière de
religion en dehors de ce que dieu a autorisé (42-21, 11-18), à coups d’interprétations, de hadiths
douteux et de fatwas (10-59). Inversement, rejeter une si grande
partie de la religion est aussi religieusement très grave si la sunna faisait
partie de la religion (47-26 ??, ça parle du coran mais l’auteur
n’a rien trouvé d’autre).
Sur un plan religieux, aucune neutralité n’est possible pour quelqu’un qui
se proclame musulman lorsque la légitimité d’une supposée moitié de sa religion
est en cause.
A la question, Dieu considère-t-il que l’islam est
boiteux avec le coran seul ? La réponse du coran est sans équivoque. Dieu
a révélé au prophète un coran facile à comprendre (54-17 ; 54-22 ; 54-32 ;54-40 ; 19-97), qui explicite toute chose (16-89) ; détaillé (6-114 ; 7-52 ; 10-73 ;12-111 ; 6-126), Dieu y a achevé son discours
(5-3; 6-115), Dieu n’y a rien oublié (6-38), un discours de décision (86-13), un guide qui tranche entre les
différends des hommes (16-64), sans contradiction (39-28). Le plus grand témoignage (6-19).
Comme si cela ne suffisait pas, le coran nous avertit de ne pas prendre
d’autres hadiths que les paroles de Dieu (45-6 ; 7-185 ; 77-50), que c’est le meilleur Hadith (39-23) et qu’il se chargerait lui-même de le
protéger (15-9 ; 6-115 et 18-27). Un Livre en dehors duquel il est
impossible de trouver refuge (18-27). Il nous avertit contre les
« hadiths futiles » qui nous écarteraient de la voie de Dieu (31-6).
Les arguments coraniques des partisans de la sunna sont très faciles à
répertorier. Il y a d’abord le fait que le prophète est un exemple à suivre (33-21), tout comme Abraham d’ailleurs (60-4). Il y a ensuite et surtout les nombreux
versets du coran où il est demandé d’obéir au RASSOOL (messager) (7-158 ; 4-59; 4-65; 8-24; 3-132; 3-32; 4-13; 4-69; 4-80; 5-92; 8-1; 8-20; 8-46; 9-71; 24-52; 24-54; 33-66; 33-71; 47-33; 58-13; 64-12; 26-108; 26-110; 26-126; 26-131; 26-144; 26-150; 26-163; 26-179) et aussi (59-7 ;24-63 ;4-65 ) presque
toujours présentés en dehors de leur contexte et tronquées là où il
faut.
La question n’est donc pas s’il faut obéir au RASSOOL, ce qui est
incontestable, mais au sens à donner au mot obéir et qui peut prendre 3
formes :
1- Obéir au RASOOL lorsqu’il
joue son rôle de RASSOOL et lorsqu’il juge ou ordonne en fonction du coran qui
lui a été révélé. En ce sens obéir au RASOOL a le même sens qu’obéir à Dieu ou
obéir au coran avec même équivalence (4-80). Ce sens est notamment renforcé par les
versets ( 5-92, 64-12; 5-48 ; 5-49, 72-23, 46-9 ;4-105). Linguistiquement parlant, ce sens est
privilégié par l’expression « obéir au RASSOOL » (porteur d’une
RISSAALA), alors que l’expression « obéir au NABII » est absente du
coran. Le mot NABII (racine nabb'aa : information utilisée par exemple
dans 26-221) correspondrait ainsi à un homme à qui
Dieu se serait adressé, généralement indirectement et appuyé par des miracles,
pour transmettre une information aux hommes avec ses propres mots contrairement
au RASSOOL qui lit un message exprimé avec les mots de Dieu. La révérence du
coran envers le Prophète NABII Mohammed est nettement moins forte (66-1;8-67 ;3-161 ;9-113 ;33-1 ;3-80 ). Les versets (7-158 ; 4-69 ; 45-16; 35-25 ; 5-44) sont à lire attentivement. Tous les
versets d’obéissance cités plus haut tomberaient, linguistiquement, sans aucune
exception, dans cette forme d’obéissance. Que le lecteur arabophone vérifie
(les traductions ne font pas la distinction). Si obéir au NABII revient à obéir
à Dieu (4-80), les différents versets qui
s’adressent avec fermeté au NABII poseraient un problème logique très sérieux
concernant la cohérence de Dieu.
2- Obéir au prophète, en
dehors du coran, pour ceux qui lui étaient contemporains. Le prophète a
été un chef politique, militaire, religieux et premier magistrat en son temps.
De nombreux versets appelants à l’obéissance sont dans une série de versets
consécutifs où il n’est pas permis de douter sur son implication directe en
tant que personne physiquement présente (ex 8-20 ; 4-81). L’analyse linguistique du coran (RASSOOL
versus NABII) ne permet pas de séparer clairement cette forme d’obéissance de
la précédente.
3- Obéir au prophète (le NABII)
à travers les enseignements et directives qu’il aurait laissés, avec
ses propres mots, et qui seront recueillis dans des livres à destination de
ceux qui ne lui sont plus contemporains comme nous autres, gens du 21 ème
siècle (il faut souvent une grande imagination pour transformer un acte de vie
courante ou un propos tenu dans un contexte particulier, au 7 ème siècle en un
ordre intemporel dans un contexte moderne.).
Mention particulière doit être faite au verset (4-59) largement exploité. Ce qui est un simple
appel à l’ordre, littéralement « Obéir à ceux qui ont le pouvoir
d’ordonner », peut être appliqué aux parents, aux enseignants et aux
simples policiers dans un carrefour. L’obéissance aux lois est le fondement de
toute société organisée et nul ne peut, décemment, prétendre être explicitement
légitimé par ce verset.
La 3ème forme d’obéissance, qui ouvre la voie à la sunna,
n’est pas sans soulever des problèmes supplémentaires. Tout d’abord, il n’est
fait, dans le coran, aucune mention d’enseignements du prophète ou de livres
qu’il aurait laissés. Aucune utilisation du mot Hadith, dans le coran, ne peut
justifier cette idée (4-42;4-78;4-87;4-140;6-68;7-185;12-6;12-21;12-101;12-111;18-6;20-9;23-44;31-6;33-53;34-19;39-23; 45-6; 51-24;52-34;53-59; 56-81;66-3;68-44;77-50;79-15;85-17;88-1; 56-81). Idem pour le mots sunna (8-38;15-13;17-77;18-55;33-38;33-62;35-43;40-85;48-23) et pour le mot chariâa (42-13 ; 42-21 ;5-48 ; 45-18). Reste le mot sagesse (hikma) présent
dans les versets (2-129; 2-151; 3-164) alors qu’il est plus raisonnable d’y
voir la sagesse et la science que contiendrait le coran (13-37 ; 17-39; 2-231; 31-2; 2-269). Il n’y a aucun verset du coran qui
puisse légitimer, sans aucune équivoque, un quelconque héritage qu’aurait
laissé le prophète en tant que personne que ce soit sous forme orale ou écrite.
Aucune des très nombreuses références au mot livre (10-1;10-37;10-61;11-1;11-6;12-1;13-1;15-1;17-4;17-13;17-14;17-58;17-93;18-27;19-12;20-52;21-10;21-105;22-8:22-70;23-62;25-35;26-2;27-1;27-75;28-2;28-49;28-52;28-86;29-45;29-48;2-2;2-53;2-78;2-85;2-87;2-89;2-101;2-105;2-121;2-151;2-159;2-174;2-176;2-177;2-213;2-231;30-56;31-2;31-20;32-2;33-6;34-3;34-44;35-11;35-25;35-29;35-31; 35-40;36-12 ?;37-157;38-29;39-2;39-23;3-3;3-7;3-23;3-78;3-79;3-119;3-164;3-184;40-53;41-3;41-41;;42-15;42-17;43-2;45-2;45-29;46-4;46-30;4-44;4-136;4-153;50-4;52-2;57-22;57-25;5-15;5-44;5-110;68-37;6-38;6-59;6-91;6-92;7-2;7-170;9-36) ne fait référence « à des livres du
prophète ».
Comment expliquer malgré la profusion des versets utilisant les mots livre,
sunna, chariâa, hadiths, l’inexplicable absence, de la moindre référence
incontestable à une partie aussi importante de la religion, à une deuxième
jambe, dans un coran complet et détaillé ?
En reniant la sunna, il n’est donc pas question de vouloir désobéir au
prophète. Seule la troisième forme est contestée car elle ne s’appuie sur rien.
Nous verrons ultérieurement qu’il y a une autre explication que l’oubli par
Dieu.
En réalité, il y a bien la trace d’un livre du prophète dans le coran. Le
verset (10-15) parle bien d’un autre livre que le
coran, qu’apporterait le prophète. Cela lui est formellement interdit et est
sanctionné par le pire châtiment. Pour qu’un livre puisse professer la religion
de Dieu il y a même un test clair (4-82) et la sunna y échoue lamentablement.
De plus il y a un sérieux problème d’authenticité concernant l’ordre auquel
il faudrait obéir lorsqu’on étudie les conditions historiques de la rédaction
de la sunna et les absurdités qui ont réussis à passer par le filtre de la
méthode d’authentification. Il y a probablement des hadiths authentiques (au
vrai sens du terme), mais lesquels ? Comment légiférer au nom de
Dieu avec des livres ou chaque paragraphe apporte son propre lot de
doutes avant même d’en aborder le sens? Quel contraste avec le coran.
Est-il possible que Dieu permette à sa religion de marcher en avançant un pas
avec une certitude absolue et l’autre dans le doute absolu, voire dans le
ridicule ? Si l’islam boite, c’est uniquement lorsque la deuxième jambe
fait un pas. Celui qui reproduit un hadith, même de bonne foi, n’est même pas
sûr de ne pas être entrain de propager des mensonges sur Dieu (10-69). Seul Dieu guide vers la vérité (10-35), et même pas ceux qui sont guidés par
lui ( ?), car ce serait suivre des propos hypothétiques et les propos
hypothétiques ne pourront jamais constituer une vérité (10-36). Ceux qui suivent la
« majorité » risquent de tomber dans le piège des propos
hypothétiques (6-116).
Arrivés à ce stade, nous somme obligés d’abandonner les coranistes modérés
qui se contentent de reconnaître une valeur purement historique à la sunna. Mais
sur un plan religieux, nier toute valeur religieuse à la sunna pose
irrémédiablement la question : Qu’est ce que ces livres qui prétendent
professer la religion de Dieu avec le titre de deuxième source incontournable ?
Quelles sont leurs prétentions ? Qui sont ceux qui les défendent de
façon aussi acharnée et passionnée ?
Tout d’abord, il faut remarquer que la sunna n’est pas qu’un simple
complément.
Elle infiltre ses tentacules sous chaque verset du coran dans les fameux
« tafsir » pour donner « son interprétation » de chaque
verset (Ibn
Hanbal ferait partie de ceux qui considèrent ces
interprétations comme sans fondement, avec beaucoup d’exagération et fondés sur
des hadiths non authentiques). Très souvent, les tafsirs réduisent le message
inter temporel des versets du coran, pourtant formulés de façon générale, pour
vous dire qu’il concerne seulement X ,Y ou Z. Inversement, les partisans de la sunna
n’hésitent pas à généraliser un hadith, pourtant formulé explicitement pour X,
Y ou Z pour en tirer un enseignement général et inter-temporel.
.
Le coran, nous dit-on, est impossible à comprendre sans la science
des théologiens et de la sunna. Voilà le simple musulman totalement
découragé de toute tentative de faire fonctionner ses neurones à la
lecture du coran. Voilà le musulman totalement dépendant des maîtres de la sunna
et de leurs chamailleries dans sa foi sans que le
coran ne donne aucune indication sur la doctrine à choisir et sur la manière de
sélectionner les bons « savants » (7-3). Comment le coran peut-il prétendre
être un guide s’il plonge le musulman dans une discorde religieuse en le
condamnant à s’y perdre (Voir tentative de recensement) ? Comment
choisir la bonne voie ? Comment choisir les livres sur lesquels il faut
réfléchir ? A partir de quel moment, le simple musulman devient membre
d’une des sectes condamnées par le coran (30-31 et 30-32 ; 6-159) ?
Le coran n’est pas difficile à comprendre. Une assistance linguistique est
souhaitable et les traductions peuvent aider. Le coran affirme (3-7) que l’essentiel du livre est constitué de
versets clairs et précis tandis que le reste peut prêter à confusion et que
c’est la brèche qu’utiliseront les semeurs de discorde alors que seul Dieu en
connait la véritable signification. Lire le coran (96-1) serait la première instruction révélée
(que Dieu pardonne l’auteur, hadiths !!!) et le nom « coran »
est lui-même extrait du mot lire (75-18). Dieu a facilité le coran pour sa
lecture et pourtant personne ne veut le lire (22-16 ;54-17, 54-22, 54-32,54-40 ;44-58) alors que Dieu, lui-même aiderait à sa
compréhension (75-19). Ressentir le besoin de recourir
systématiquement au service des « savants » est même plutôt un
mauvais signe (47-16). Rares ceux qui essayent de lire le
coran avec l’intention de le comprendre.
Dieu nous met en garde contre ceux qui tordent leur langue pour vous faire
croire que leurs paroles proviennent de Dieu (3-78) et qui peuvent pourtant séduire par
leur stature et leur éloquence (63-4). Combien de fois avez-vous rencontré un
musulman incapable de dire si un propos donné est un verset ou un
hadith (13-16) ?
Mais il y a plus que la simple tentative de prendre le contrôle du sens des
versets et de se faire confondre, dans certains esprits, avec le coran.
Certains théologiens, pour un coran qui se déclare sans contradictions (4-82 ; 39-28 ; 11-1) ont même créé la science de l’abrogation (sujet de
railleries contre l’islam sur le web) pour gérer les contradictions du coran (40-4). Ils s’échinent à étudier l’ordre de
révélation des versets alors que celui-ci a si peu d’importance d'autant que
l’ordre des sourates dans le coran est quasiment inverse à celui de l’ordre de
révélation. La notion d’abrogation des versets (nasikh wa mansoukh) permettrait
ainsi au verset dit du sabre (9-5) d’abroger plus d’une centaine de versets
appelant à la tolérance. Mais cette « science » va plus loin, elle
autoriserait la susunna à abroger le coran (34-38 ;2-174 ;2-176). Pour approfondir).
L’appétit de la sunna ne s’arrête pas là. Avec la chariâa, elle veut en
plus le pouvoir politique, législatif et le pouvoir de vous dire par quel pied
entrer dans une maison et par quelle main manger.
Le coran, lui, a des ambitions terrestres bien plus modestes (88-21 à 88-22; 50-45;13-40;4-80;5-92;11-12;16-82;17-105;22-49;24-54). La loi n’exprime
pas de souhaits. C’est un principe juridique de base. Sauf quelques cas explicites, le libre arbitre et la
possibilité de désobéir donnée par le coran rend impossible à la loi humaine de
rendre obligatoire où d’interdire certains actes (13-40) surtout quand la peine terrestre n’est
même pas citée dans le coran (jeux de hasard, idolâtrie, vin, divinisation…).
Le coran est opposable à tout pouvoir religieux, forcément usurpateur. L’homme est ainsi
condamné à juger avec ses propres lois et nul ne peut juger et diriger au nom
de Dieu. Il n’a pas besoin de protection (23-88 ; 17-111).
Ceux qui s’appuient sur les versets (3-110; 22-41; 3-104) pour réclamer un peu trop vite le
pouvoir afin « de commander le bien ? » (amr bil maarouf) et
« d’interdire le mal ? » (nahy al monkar) oublient toujours de
mentionner les versets (9-45 prière, 3-114 juifs et chrétiens, 9-71 et 9-112 croyants en général indépendamment
de tout pouvoir politique ; 31-17 recommandation paternelle de
Luqman ;16-90 Dieu; 24-21 Satan en inversé et 9-67 hypocrites en inversé) et qui
expliquent le sens de ces expressions.
Au-delà des conséquences terrestres, adopter la sunna comme livre religieux
est lourd de conséquences religieuses. Plusieurs arguments fondées sur le coran
indiquent que cela pourrait être assimilé à du « Shirk »,
c'est-à-dire de l’idolâtrie et à de l’association (4-48 ; 39-3). Le shirk, pour Dieu, c’est très grave (4-48 ;4-116).
Reconnaître la sunna, correspondrait alors, d’un point de vue religieux, à
un mal beaucoup plus grave et beaucoup plus profond qu’il n’y parait.
L’associateur (le mochrik) ne peut tolérer l’unicité de dieu et de sa
parole et pourrait donc considérer que Dieu, avec son coran est un boiteux et
un handicapé. Il est mal à l’aise avec cette unicité et le monopole
religieux du coran mais lorsque dieu est doté d’un associé, il redevient
content (39-45). L’associateur ne croit en Dieu que si
on lui prête des associés (40-12) et ne tolère pas que le nom de Dieu soit
évoqué avec le coran seul (17-46).
Ainsi, selon le coran, non seulement la majorité des gens ne seront
pas croyants (12-103) mais aussi la majorité des croyants
seront des associateurs (12-106). Il est donc ridicule de croire que la
grande famille des idolâtres a disparu avec la disparition des statues.
Ces versets sont très clairs. Il est tout à fait possible de se déclarer
croyant et musulman tout en étant un associateur (43-87; 2-165; 31-25). Le coran va jusqu’à parler de mosquées
infidèles(?) (9-107) à ne pas fréquenter (9-108).
Le coran est un livre où Dieu a mis toutes sortes d’exemples (17-89, 18-54, 30-58,39-27) dans le but d’amener les hommes à
réfléchir. Les récits relatifs aux prophètes dans le coran sont un enseignement
pour ceux qui veulent bien réfléchir (12-111) et certainement pas de simples
histoires anciennes (16-24). A chaque fois que l’un d’entre eux est
envoyé, les hommes se détournent du message reçu.
Le dernier exemple en date est celui de Jésus. Dieu a envoyé son messager
et les chrétiens ont oublié le message essentiel (adorer Dieu l’unique) et ont
adoré le messager jusqu’à le considérer comme un Dieu. Le coran généralise le
cas en affirmant que Dieu ne saurait vous demander d’adorer ses prophètes (3-80) car ce serait du kofr. Adorer Dieu, et
uniquement Dieu est le cœur de la religion (51-56 ; 11-2)
Lorsque le sage montre la lune, l’idiot regarde le doigt. Et lorsque Dieu
envoie le coran, les musulmans oublient le message et adorent le messager, un
simple être humain (18-110), jusqu’à essayer de reproduire sa
façon de boire, de manger et d’uriner. L’islam reproche au judaïsme et au
christianisme de vénérer leurs « savants » religieux (9-31) et d’avoir écrit par eux même ce qu’ils
considèrent être des paroles divines (2-79) transmises par leurs prophètes. C’est l’exact
portait robot de la sunna que les islalamistes reprochent aux chrétiens et aux
juifs. En réalité, ni les chrétiens ni les juifs n’ont poussé l’idolâtrie de
leurs prophètes jusqu'à singer leurs moindres faits et gestes. Le coran, dans
un même verset (41-6 , idem 18-110), condamne les associateurs, demande au
prophète de rappeler qu’il n’est qu’un être humain et que (innama) votre Dieu
est le seul à vénérer. Ces versets valident encore une fois l’hypothèse que le
prophète puisse être considéré comme une idole pour des idolâtres.
Même si les problèmes d’authenticités disparaissaient par magie :
- Reconnaître une valeur religieuse à la sunna, revient à accepter
qu’il y a une autre source que Dieu d’où émanerait la religion, c’est à dire
son NABII, et qu’il y a un autre livre que son Livre où étudier sa
religion.
- Reconnaître la sunna, revient à affirmer que le prophète n’est plus
un simple messager (5-99, 88-21 ; 16-35 ; 13-40, 42-48 ;16-82 ;29-18 ;36-17 ;64-12), mais carrément le co-auteur de la
religion et son Co-législateur.
- Reconnaître la sunna, c’est dire à Dieu : « je ne peux
accepter ta parole sans les livres rapportant les propos de ton prophète, tel
que transmis par les messagers non mandatés Bukhari, Muslim et
Compagnie».
- Reconnaître la sunna, c’est l’exacte définition de l’association
telle que définie dans les versets (39-45 et 40-12 et 17-46).
- Reconnaître la sunna, revient à demander à Dieu de partager
son trône de grand législateur religieux avec son prophète, un
associé et une idole malgré lui.
Les versets 72-18 à 72-21 dénoncent cette idolâtrie. Ainsi
Dieu y affirme que seul son nom doit être proclamé dans les mosquées (72-18) et demande au prophète de dire aux gens
qui s’agglutinent autour de lui (72-19) qu’ils n’évoquent que Dieu et rien
d’autre (72-20) et qu’il n’a ni le pouvoir de leur
nuire ni de les guider (72-21).
Le prophète est bien un simple humain (41-6), humain à en mourir (25-58), loin d’être infaillible, et qui a été
réprimandé dans le coran pour avoir négligé l’aveugle au profit du riche (80-1 à 80-12). Il a même failli céder à la
tentation de faire d’autres révélations (17-73) et Dieu l’aurait alors sévèrement puni (17-75). Idem dans le verset (69-44) où Dieu affirme qu’il l’aurait châtié
s’il avait osé rajouter des propos aux siens.
Il est clair que le prophète n’avait pas le pouvoir de créer « du
religieux » et que son rôle n’était que d’avertir (22-49). Dans le verset (10-15, à lire jusqu’à 10-18), il lui est ordonné de dire à ceux qui
lui réclament un autre coran (vœu exaucé par la sunna ?) ou de le modifier
(exaucé par l’abrogation ?) de répondre qu’il n’en a pas le droit.
Est-il raisonnable de croire que Dieu parlerait ainsi à un
«associé » capable de créer du « religieux » à chaque
fois qu’il parle et à chaque fois qu’il fait un geste (en buvant, en mangeant,
en se lavant, en se déplaçant, en s’asseyant…) jusqu’à donner matière à
plusieurs livres.
De plus, comment le prophète peut-il avoir le rôle de Co-législateur de la
religion alors que le coran précise que l’islam est la religion
d’Abraham (2-130 ; 2-135 ; 3-95 ; 4-125 ; 6-161; 16-123) et que c’est lui qui a appelé
les musulmans, musulmans (22-78 ) ? L’islam est la même religion que
celle prescrite à Abraham, à Moise et à Jésus (17-77) et C’EST POUR CETTE RAISON que
cette religion paraîtra difficile aux associateurs et idolâtres (42-13). Comment peut-il être Co-législateur
alors qu’il n’est qu’un messager parmi tant d’autres et que Dieu ORDONNE de
ne pas faire de différence entre ses messagers (4-152; 2-285 ;3-84).
Dieu appelle les croyants à revenir vers lui (30-31) et de ne pas être des
associateurs, c'est-à-dire des gens qui divisent leur religion en sectes (30-32 ;3-105 ;6-159) exaltant chacune, sa doctrine. Encore
une fois, le coran semble identifier le puits qui alimente le shirk islamique.
Le rejet de la sunna vous catapulte à l’époque des premiers califes, là où les
sectes n’existaient pas encore et là où la vérité était encore
trop fraîche pour le mensonge (10-32).
Pour un croyant sincère, balayer d’une main la possible accusation
religieuse d’idolâtrie serait une grave erreur. Dieu déclare qu’il ne suffit
pas de se proclamer musulman (29-2) et qu’il testera les croyants
autoproclamés comme il l’a toujours fait (29-3). Accepter ou non la sunna peut être
considéré comme un de ces tests et il est ridicule de suivre une religion dont
on ne connaîtrait pas la teneur. Il faut choisir un camp. L’idée de
test est aussi argumentée dans le verset (47-31), où il faut reconnaître les
ennemis de Dieu à travers leurs discours alors que Dieu aurait très bien pu les
montrer sous leurs vrais visages (47-30). Toutes les communautés seront testées
sur le sort qu’ils ont réservé au livre qui leur a été révélé (5-48) et notre prophète se plaindra le jour du
jugement que le coran a été DÉLAISSÉ par sa communauté (25-30) par l’action de ses ennemis (25-31).
Arrivés à ce stade, plusieurs musulmans, pourtant sincères, seront
profondément choqués. Ils se voient accusés d’idolâtrie, d’association, d’êtres
incapables de suivre la voie de Dieu et irrésistiblement attirés vers d’autres
livres que le sien et d’adhérer à d’autres croyances que celles véhiculées par
le coran, croyant ainsi se rapprocher de Dieu (39-3).
Mais ce n’est pas fini. Renier toute valeur religieuse à la sunna, vous
oblige désormais à envisager l’existence d’un grand complot contre l’islam et
son prophète.
Là aussi, dès qu’il s’agit d’identifier des grands comploteurs, le coran
propose des pistes.
L’existence de comploteurs, qui se font passer pour plus croyants que les
croyants, pervertissent l’islam et commettent des crimes en son nom, pour
manipuler les musulmans, tout en portant allégeance à des démons, ne fait pas
de doute (Baqara 2-8 à 2-20). C’est une promesse satanique que de
pervertir l’écrasante majorité de la descendance d’Adam (17-62 ;15-39) par un harcèlement continu (7-17). Satan, ce pernicieux chuchoteur (114-4), capable de se faufiler dans les cœurs (114-5), et de vous faire croire que vous êtes
dans le vrai (43-37 ;7-30 ;25-29). Dieu le laisserait, avec ses acolytes,
s’insuffler des « jolis » discours (6-112) qu’écouterait et apprécierait ceux qui
ne croient pas au jour du jugement (6-113). Incapable de concurrencer le coran (26.211), Satan, avec chaque prophète, propose
un message alternatif (22-52 que Dieu efface en raffermissant ses
versets), pour provoquer la scission de ceux qui ont le cœur malade (22-53) (voir aussi 2-169 et 2-102 ).
Satan et ses démons ciblent en priorité (26-221) les colporteurs d'ouïe
dire (26-223).En la matière, la sunna est une œuvre
inégalée, un summum incontestable du genre et un véritable feu d’artifice de
paroles colportées et d’ouïe dires. S’appuyant sur le coran, il peut donc être argué,
que tout lecteur de la sunna se voit entouré de démons.
Quant à ceux qui l’ont écrit, qui garantit que Bukhari et Muslim, à
supposer leur bonne foi, ont réussi à éliminer toutes les contributions
démoniaques ? Sont-ils de taille face à Satan ? Sont-ils des
prophètes ? A l’inverse, le lecteur du coran, tant qu’il se limite au
seul coran, est sous la totale protection « anti-démons » de Dieu (26-212 ; 16-98 et 16-99)
Il y a aussi lieu de remarquer que la sunna et la chariâa rendent un
service indiscutable à Satan. A l’âge d’internet, ils sont, pour l’islam, une
source indiscutable de ridicule (5-57 ; 5-103) et un repoussoir particulièrement
efficace pour ceux qui chercheraient la voie de dieu (11-18 et 11-19).
Satan n’est idiot que dans la sunna. Il entre dans la gorge quand
vous baillez, urine dans l’oreille des dormeurs et bondit de joie lorsqu’il
arrive à vous faire boire un verre de vin pendant que Dieu, créateur des cieux
et de l’univers, pique une petite colère
Ce serait cela, le grand Satan ? Ce serait cela Dieu ?
Difficile d’imaginer que Satan et ses démons se soient mis totalement à
l’écart dans la « révélation » d’une sunna qui pervertit autant la
religion de Dieu (dictature et tyrannie au nom de Dieu, meurtres, pédophilie,
abrutissement des masses etc.) et qui donne le pouvoir à des pseudo-savants
qui, depuis des siècles, n’ont rien inventé d’autre que des doctrines pour
diviser les musulmans. L’hypothèse que la sunna est la réponse de Satan au
Coran (22-52) est très probablement choquante pour
beaucoup de musulmans mais jamais l’auteur ne s’y serait risqué si le
coran ne l’y avait pas amené.
Pourquoi les musulmans accepteraient-ils les livres de la sunna comme
associés au coran dans l’islam sans avoir le droit de les contester ? De
l’aveu même de leurs auteurs, il s’agirait d’une sélection dans une montagne de
propos douteux et mensongers. Qui parle aux hommes ainsi ? Qui extrait sa
vérité du mensonge ? Y a-t-il un seul exemple dans le coran où Dieu
utiliserait cette méthode pour révéler un message aux hommes (45-21; 13-30;22-75;43-45;9-70;2-213; 25-20; 2-41;16-63; 15-10; 16-36)? L’histoire montre que les prêtres sont
très souvent les premiers à pervertir le message divin. Que d’exemples devant
les yeux et dans l’histoire (7-3)!
Par crainte de choquer, l’auteur avait-il le droit de censurer une
hypothèse s’appuyant sur des versets coraniques ?
Pourquoi rejeter cette hypothèse ? Parce que cela donnerait un rôle
trop diabolique à Satan (36-60) ? Parce qu’il n’oserait jamais se parer
de la religion pour proférer des mensonges sur Dieu et ses prophètes (43-37) ? C’est au lecteur de juger.
Est-il si étonnant qu’un édifice satanique s’écroule si facilement
à face à la raison et au coran (14-24 à 14-30).
L’hostilité du coran envers l’idolâtrie pourrait en partie être expliquée
par la capacité de cette dernière à pervertir le message divin et à détourner
les croyants, même ceux qui sont de bonne foi et ceux qui sont dévoués à Dieu.
Le shirk est l’ennemi interne de la religion. Moise a vu son peuple retourner
vers l’idolâtrie en quelques jours (2-92 ; 2-51). Juifs et chrétiens sont tombés après
coup dans le piège de l’idolâtrie (9-31). Des chrétiens disent que Jésus est Dieu
et que Dieu aurait été crucifié par les juifs et les romains. Au 21ème siècle, ils
l’affirment encore en toute sérénité sans n’y voir aucune contradiction et
trouvent « les explications » adéquates alors que leur bible ne l’affirmerait nulle part.
Les musulmans serait ils immunisés contre ce mal profond grâce à leur
science et intelligence (11-120; 12-111) ?
Ils sont des centaines de millions de chrétiens à défendre, dans la
certitude et l’orgueil les plus absolus, des idées que des centaines de
millions de musulmans qualifient, avec une certitude inébranlable,
d’idolâtrie et d’absurdités sans croire un instant qu’ils puissent, eux aussi,
tomber dans ce piège. Quel sentiment autre que l’orgueil peut les laisser
croire que leur religion est hors de portée de la perversion satanique ?
Voilà ce que le coran dit de l’orgueil (39-60;35-42 à 35-43;16-49;38-2;22-9;25-21;27-31;31-7;32-15; 37-35; 40-27). C’est l’orgueil qui a fait de Satan ce
qu’il est (2-34;38-2;38-75).
Partant de l’idée que Satan et ces démons sont probablement, au moins, derrière
une grande partie de la sunna, le coraniste extrémiste ne peut que s’attaquer
(intellectuellement) à ceux qui acceptent les hadiths s’ils ne contredisent pas
le coran (et s’ils ne s’auto contredisent pas !). Cette carte blanche pour
légiférer là où le coran a décidé de ne pas légiférer est intolérable (10-59 ; 16-116). Si Abou Horeira avait dit qu’il
fallait faire deux pirouettes et trois cabrioles chaque matin, sans contredire
le coran, serait-ce de la religion ? La sunna est remplie de singeries
pareilles (vomir si vous buvez debout, porter la barbe, une datte pour rompre
le jeune, entrer par le pied droit etc.). Pour bien comprendre le danger de
cette thèse, il suffit juste de s’imaginer dans le procès d’un pauvre illuminé,
au 19ème siècle, condamné à mort pour apostasie devant un tribunal de
« savants », pour s’être obstiné à affirmer que la terre tournait
autour du soleil. L’exercice consiste à imaginer une plaidoirie sans plaider la
folie de l’accusé et sans tuer l’avocat. L’auteur du
livre «Les preuves traditionnelles et rationnelles de la
circulation du soleil et de la statique de la terre », appelant
à la condamnation à mort de tels apostats, s’ils ne se repentent
pas, a été nommé en 1992 (ce n’est pas une faute de frappe) mufti
général d’Arabie Saoudite, président de l’organisation des grands savants,
ainsi que président du comité permanent des recherches scientifiques. En 1975,
ce « plus savant dans le hadith, le tawhid et le fiqh » fut
désigné aussi comme président du groupe des savants fondateurs de la ligue
islamique mondiale.
IJMAA EL Oulémas ? « Shiqaqin baAAeedin »,
baAAeedin, baAAeedin (2-176).
Jusqu’au-boutiste, le coraniste extrémiste s’attaque aux coranistes modérés
qui se laissent parfois abandonner à la tentation d’exploiter certains hadiths
qui abondent dans leur sens ou d’autres qui expriment une certaine sagesse. La
sagesse est pour la sunna ce qu’est le gruyère pour une tapette à
souris. S’attacher au coran (43-43) pour rester dans la bonne voie et ne
jamais quitter sa protection. La pente vers les doctrines démoniaques est
glissante (6-159). Suivre le livre de Dieu et se détourner
des associateurs est un ordre Divin (6-106 ; 15-94) et il n’y a aucun état d’âme à avoir
pour couper totalement le lien avec la source primaire du Shirk et le message
satanique.
Le coran suffit à expliquer le coran et c’est l’unique livre recommandé aux
raasikhoun dans la science religieuse (3-7 ; 75-16 à 75-19 mais surtout (6-104 ; 6-105 suivis par une dénonciation de
l’idolâtrie 6-106). Le coraniste extrémiste cite la
deuxième partie de cet article comme exemple de traitement coranique (6-105) d’un sujet particulier, la sunna,
pourtant réputée inexplorée par le coran et laisse le lecteur juge.
Pourquoi réfuter la capacité auto-explicative du coran ? Parce que ce
serait miraculeux ? Un autre exemple de cette capacité est donné par l’article suivant qui défend le verset
« nul contrainte dans la religion » (2-256) contre l’attaque des « savants
abrogationnistes ». L’article cité a aussi le mérite de mettre en valeur
le fait que le coran serait une projection de tables sacrées en possession de
Dieu. Nous ne savons pas grand-chose sur ces tables sauf qu’elles seraient la
source de toutes les révélations et que, peut être, elles seraient immenses (18-109 ; 31-27). Plusieurs fois dans le
coran, l’expression « ayats » (versets) est appliquée aux
phénomènes naturels, aussi bien astronomiques que biologiques. Cette deuxième
catégorie de « ayats » a aussi cette propriété énigmatique d’être
auto-explicative. Einstein disait d’elles «Ce qu'il y a de plus
incompréhensible dans l'Univers, c'est qu'il soit compréhensible.». Pourquoi il
y a des lois physiques et comment se fait-il que la matière à pu créer des
êtres capable de s’interroger sur ces lois ? Un autre scientifique,
repris par beaucoup d’autres, va jusqu’à dire «l'Univers savait quelque part
que l'homme allait venir ». D’autres sont allés jusqu’à créer le principe anthropique. Les relations entre les
deux catégories de « ayats » se multiplient jusqu’à devenir
troublantes (voir théorème du libre arbitre). Se peut-il que la
deuxième catégorie de « ayats » soit
« incompréhensiblement » auto-explicative et pas la première ? Y
a-t-il un sens profond derrière la « complétude » des
« ayats » promises par (6-38) ?
Le coran auto-explicatif ? Inacceptable pour les idolâtres. Quelle
ironie de voir des « super musulmans » obligés de se ruer sur les
mutashabihat (3-7) pour réfuter un supposé miracle coranique.
Pour finir sa « croisade », le coraniste extrémiste se retourne
aussi contre ceux qui se disent musulmans et croyants et qui veulent combattre
l’islamisme car ils considèrent que ce n’est pas le véritable islam. S’ils
étaient sincères, n’auraient-ils pas invoqué l’aide de Dieu et utilisé son
livre au lieu d’invoquer d’autres maîtres et d’autres valeurs ?
Où sont les versets de Dieu dans ce débat religieux entres supposés
musulmans?
Athées, mécréants et hypocrites contre idolâtres et hypocrites, le tout
sous un arbitrage satanique (11-119 ; 32-13; 7-179).
Le monde est simple pour un coraniste extrémiste. Au nom de la laïcité, les
musulmans dit modérés s’interdisent d’exploiter la religion et les versets de
Dieu pour contrecarrer les musulmans dit intégristes qui pervertissent la
religion. C’est une question de principes.
La sunna et la chariâa, des œuvres à forte contribution satanique ? Le
lecteur doit être conscient que renier toute valeur religieuse à la sunna
pourrait l’amener à cette conclusion. Évoquer publiquement cette
possibilité, réduit drastiquement son espérance de vie même en citant des
versets du coran (22-71 et 22-72), dans la majorité des mosquées de cette
planète.
Sans cette chose tentaculaire et bizarre qu’est l’internet, tenir un
discours accusant les « meilleurs musulmans » d’être des idolâtres
est suicidaire. Internet est-il la bête du verset 27-82 (voir aussi 27-81) ? De (mina) la terre et
non sur (fi voir 6-38 ; 11-6). C’est en tout cas cette bête,
en quelque sorte, qui a parlé à l’auteur, et qui parle actuellement au lecteur,
pour expliquer, comme l’indique le verset, que certains ne croient pas aux
versets de Dieu comme il se doit.
Drôle de bête que cet internet, rampant partout sur la planète,
indirectement crée par Dieu, elle n’a pas de conscience, raconte tout et
n’importe quoi, un royaume pour le libre arbitre et la liberté d’expression,
donnant aussi bien la parole aux partisans de Dieu qu’aux partisans de Satan,
permettant à quiconque de rechercher sa voie, difficile à tuer,
ennemi à faire taire pour toute dictature satanique qu’elle soit classique ou
théologique, difficilement idolâtrable, et qui ne peut prétendre ni au rang de
Nabii ou de Messager (33-40).
Très probablement des coïncidences !
La thèse de cet article est-elle un virus satanique ou un anti-virus
coranique en cours de téléchargement dans le cerveau du
lecteur ? Le malaise qu’éprouve probablement le lecteur est-il le signe
d’une infection virale ou bien le signe que de nombreux virus ont été
trouvés ?
Où est la vérité ? Se fier à la majorité (12-103 et 12-106 ; 32-13), à ses parents (31-21) , à des chefs et à des dignitaires (33-67), à des pieux apparents (4-142 ;107-6 ; 2-204 et 2-205 ) ou à ses amis (25-28) n’est pas une bonne méthode. Plusieurs
fois, le coran invite à réfléchir. Le coran recommanderait une réflexion
individuelle ou à deux (34-46 ?). Le jour du jugement dernier,
chacun devra rendre compte de ce qu’il a fait de son ouïe, de sa vue
et de son cœur (17-36). Ce jour là, chacun sera seul
face à son dieu sans que quiconque ne puisse l’aider (19-95 ;2-48 ;2-123 ;2-165 ;41-48 ; 6-14, 6-22 ;82-19). Ni Bukhari, ni Muslim, ni Abi Horeira,
ni l’imam Malek, ni Abou Hanifa, ni aucun rapporteur de hadith, ni cheikh, ni
imam, ni personne d’autre ne seront présents.
Par sécurité, il serait recommandable aux fans de ces idoles théologiques (7-3 ;4-49, ;3-151;10-106 ; 6-14; 3-64), qui croient réellement au jour du
jugement, de débuter le plus tôt possible dans l’immense tâche de préparation
des dossiers de défense (livres, biographies etc.) justifiant la prise en
compte de sources humaines et de propos rapportés comme source religieuse, en
parallèle ou à la place du livre de Dieu (28-74 et 28-75). A contrario, même si le prophète
paraphait tout ces livres et chaque hadith, celui qui se limite au coran a une
ligne de défense claire, du moins sur ce plan, s’appuyant uniquement sur les
propres versets de Dieu, 100% garantis. C’est sur le coran que les musulmans
seront interrogés (43-44).
Paradoxalement, rejeter la ssunna et la chariâa permettrait enfin de les
retrouver dans le coran. Leurs traces sont plus que nombreuses dans la
catégorie Shirk islamique et perversions sataniques. Mais ce n’est pas la seule
énigme qui serait résolue. Nous retrouverions aussi les gens qui inventent des
mensonges sur Dieu (11-18 ;6-21), des hadiths (31-6,45-6), qui tordent leur langues en faisant
croire qu’ils parlent au nom de Dieu (3-78), qui se présentent comme des réformateurs
(2-11) plus musulmans que les
musulmans (2-13) et qui commettent des crimes au nom de
dieu. Mais surtout, nous retrouverions la grande famille portée disparue des
idolâtres, cette majorité des croyants (12-106 ; 30-42). Autant d’énigmes en suspens à résoudre
encore pour les partisans de la susunna. Énigmes pourtant
probablement à la portée d’un simple miroir.
Les associateurs, nous dit le coran, n’ont même pas conscience qu’ils le
sont et nieront l’être le jour du jugement (6-23) car ils ont poussé le mensonge jusqu’à se
mentir à soi- même (6-24) confirmant ainsi leur incapacité à
se reconnaître dans un miroir.
Certains se mentent tellement à eux même qu’ils ont la conviction
d’apercevoir dans leurs miroirs de grands savants (4-49).
Le mensonge et le double langage, plus qu’une stratégie, serait une seconde
nature. Ne vous étonnez donc pas s’ils changent d’apparence et de discours
selon leurs auditoires et selon les circonstances, y compris lorsqu’il s’agit
de Dieu, sans même avoir l’impression de mentir. Non seulement ils auront la
conviction d’être sur la voie de la vérité mais en plus ils s’auto-promettront
le paradis (16-62). Tout cela est normal.
Voilà donc la thèse mécréante (kafira). Où est le blasphème ? Quel
verset est contesté ou ironisé (28-87 ; 4-140) ? Quel autre livre que le coran a-il été
mentionné (2-147) comme source de science religieuse et de
sagesse (13-37) ? Quel maître autre que Dieu est-il
demandé de suivre (33-48) ? Quel autre Dieu ou idole que Dieu
est-il demandé de vénérer ?
En réalité, il n’y a rien de nouveau dans tout cela. Jésus, un des
prophètes privilégiés par Dieu (2-253) par une profusion de miracles (3-49), a été condamné à mort pour avoir tenu le
même discours par les MUSULMANS de son époque, aussi bien l’élite que le peuple
( 3-112). Tout cela est d’un banal (3-186 ; 16-63) ! Ils diront surement que ce sont
des histoires anciennes antéislamiques (16-24) qui parlent des juifs et de leur
perfidie sans aucun autre enseignement particulier pour les musulmans (11-120; 12-111).
Où est-il dit qu’il faille faire usage de violence contre ceux qui
proclament l’unicité de Dieu et nient toute légitimité religieuse à tout autre
livre que le sien ? N’est-ce pas la preuve que ce n’est ni dieu ni son
livre qu’ils défendent ? Même les mécréants ont un meilleur sort (42-40 ; 2-190). S’ils se sentent agressés par ces
versets qu’ils invoquent Dieu et sortent les leurs (2-194). Versets contre versets, voilà un jihad
intellectuel qu’aucun musulman sincère ne peut refuser pour remettre l’âme
égarée d’un coraniste extrémiste dans le droit chemin. Qu’ils traitent le
coraniste extrémiste de tous les noms qu’ils veulent mais qu’ils essayent de
défendre leur thèse sans recourir au propos rapportés et invoquer ainsi l’aide
des démons (26-221 à 26-223). Ceci est un défi.
Se peut-il que Dieu laisse ses fidèles sans défense face au complot satanique ?
Utiliser le coran pour parler à ceux qui craignent le jugement dernier (6-51). Les croyants s’agenouillent devant ses
versets (32-15). Seuls ses versets peuvent effacer les
propos de Satan (22-52).
Pour un croyant, la réponse du Coran, notice du fabriquant, est magnifique.
Sublime.
Comment prétendre être abandonné par Dieu si on abandonne son livre (25-30) et que l’on refuse d’utiliser le remède
qu’il prescrit ?
Non, à lire tout le coran, dans la langue qui vous convient. Ce n’est pas
des histoires anciennes.
La sunna et la chariâa, religion ou pas religion ? Il faut choisir. Au
musulman de trouver la bonne voie (8-29 ; 76-3 ; 17-9 ; 7-146 ; 6-104 ; 10-108). Le coran affirme que les
vrais croyants trouveront un réconfort en lisant ses versets (39-23 ;17-82 ; 41-44) et promet aux âmes apaisées la plus
grandes des récompenses (89-27 jusqu’à la fin de la sourate).
Pour les autres, perdus dans les conjectures, il n’y a quasiment aucun
espoir pour qu’ils en captent le sens. A l’aveuglement et la surdité (10-43 ; 41-44 ; 27-81; 2-18 ;2-171 ;30-53 ;43-40 ;7-186), s’ajoutent des problèmes de voile
opaque que Dieu mettrait entre eux et le coran (18-57 ; 17-45 ; 17-46).
Loin de moi donc l’idée de croire que je puisse prouver quoique ce soit et
de convaincre qui se soit. Même le prophète en serait incapable (28-56;2-172;14-4). Un premier conseil toutefois (11-51;36-21;10-72;11-29;12-104;25-57;26-109;26-127;26-145;26-164;26-180;34-47;38-86) et un deuxième pour ceux qui veulent
être bien guidés (10-57;11-17;16-64;16-89;16-102;25-31;27-77;2-2;2-185;31-3;39-23;3-138;40-54;41-44;45-20;7-52), en allumant les neurones, si possible.
Les musulmans sincères (Salla Allaho Aleihom 33-43) savent qu’ils seront seuls face à Dieu
le jour du jugement. Chacun doit choisir seul car seul il assumera son choix.
N’y a-t-il pas là un enseignement pour ceux qui veulent réfléchir sur Dieu (5-105 ; 3-196) ?
Le lecteur ne sait rien sur l’auteur de cet article. Le lecteur ne saura
jamais ce que pense réellement l’auteur. Peut être est-il athée ? Juif ou
chrétien ? Peut être est-il est sous l’emprise totale de Satan ? Dans
une librairie, face à un livre inconnu, vous liriez probablement les premières
pages et la dernière pour savoir de quoi il en retourne. Et si le musulman
daignait accorder ce petit privilège au coran ? Demander à dieu d’être
guidé dans la bonne voie est le message essentiel de la Fatiha, récitée à
chaque prière, et première page du coran (AR,FR). Faire confiance au coran et se méfier des
ennemis de Dieu, complices des démons et qui se font passer pour des
super-musulmans, constitue l’essentiel du message de la deuxième page
(AR, FR). La dernière page (AR, FR) du coran, est une autre prière envers Dieu
pour qu’il protège le musulman de la tromperie de Satan, cet être
capable de s’insinuer au plus profond des esprits et de leur faire croire qu’ils
sont sur le bon chemin.
Prêts pour le jugement dernier ?
6.51. Sers-toi de ce Livre pour avertir ceux qui redoutent de
comparaître devant leur Seigneur qu'ils n'auront en dehors de
Lui ni protecteur ni intercesseur. Peut-être seront-ils amenés à Le
craindre !
6.51.وَأَنذِرْ بِهِ الَّذِينَ يَخَافُونَ أَن يُحْشَرُواْ إِلَى رَبِّهِمْ
لَيْسَ لَهُم مِّن دُونِهِ وَلِيٌّ وَلاَ شَفِيعٌ لَّعَلَّهُمْ يَتَّقُونَ
Note de l’auteur:
Aucun droit n’est associé à cet article. Toute reproduction partielle ou
totale est autorisée et toute traduction est souhaitée.
J'admire ta culture de histoire des religions, pour moi tout est dit dans le court paragraphe préliminaire.
RépondreSupprimerLe Pr Mohamed TALBI FAIT DE LA RÉSISTANCE A SA FAÇON, A L'OBSCURANTISME ET AU NOUVEAU COLONIALISME POLITICO RELIGIEUX DES PÉTROMONARQUES !
RépondreSupprimer" Seul le Coran oblige, la charia est une fabrication humaine, un carcan élaboré par des hommes au IIIe siècle de l'hégire.
L'alternative est donc un islam coranique qui, lui, est totale liberté. Personne n'a jamais rapporté avoir vu le Prophète armé d'un gourdin, tenant une fiole de vitriol et portant une bombe à la ceinture pour faire appliquer par tous les moyens al-amr bil maarouf wan nahyi anil mounkar [« la promotion de la vertu et l'interdiction du vice »].
Ceux qui ont fabriqué la charia ont dénaturé le Coran, qui n'est que liberté et respect de l'individu. Il faut que les croyants se regroupent contre cette inquisition." Dixit le Pr Talbi.
" Si un jour les musulmans authentiques constituent un front conscient ayant une doctrine bien structurée à leur portée, on entrera dans la modernité, car le Coran est modernité.
« La Ikraha fid din » [« Nulle contrainte en religion », Coran, II, 256], des mots simples et clairs pour souligner que l'islam n'impose rien et ne recèle pas les interdits qu'on lui prête. Tout ce qui relève des libertés individuelles est respecté et protégé par le Coran." Conclue le Pr Talbi.
Le prétendu salafisme n'est que le taymyo-wahhabisme, qu'on fait passer pour salafisme, pour tromper.
RépondreSupprimerCar le prétendu salafi a pour prophètes Ibn Taymya et Abdelwahhab, et rejette catégoriquement la foi du prophète et de ses compagnons, au profit d'un dogme, au nom duquel on les aurait tué pour leur foi.
Son clergé est fait des Ibn Baz, Fawzan, Albany, Otheimine et cie, qui le lui ont inventé, en principe au 20e.
La conviction d'être la secte sauvée sur 73, à condition de suivre la voie des pieux prédécesseurs (le prophète et ses compagnons), bien sur par le hadith.
Et il se trouve que de la bouche d'adeptes et par les actes, que c'est aussi par le hadith pousse au crime.
Ce qui, au final, donne le rejet catégorique de la foi du prophète et de sa mission, qui fut de convaincre de l'adopter (Absolue justice qui condamne à l'enfer pour l'éternité), au profit de la conviction d'être la secte sauvée sur 73, à condition de définitivement anéantir les 72 autres (les peuples musulmans malgré eux).
Dans l'anéantissement de peuples musulmans (libyen, syrien en cours), qui sont leurs alliés? N'est-ce pas les aussi hadithiques contre coraniques prétendus frères musulmans?
Aussi adeptes d'un suivisme par le hadith.
Alliance incarnée au sommet par le mariage entre Qardawi et émir du Qatar, reconnu wahhabite par Alexandre Adler.
Et donc de la même croyance que les pires se réclamant de l'islam.
Selon Tariq Ramadan les prétendus salafis sont des pieux sincères mais naïfs et plus généralement les rebelles des freedom fighters.
Alors que le prétendu salafisme est une secte mafieuse, génocidaire et définitivement esclavagiste, pire qu'avec des chaînes, puisque par le génocide (à Bani Walid, dont aux armes chimiques, bien après le génocide à l'aide de l'OTAN) et la torture à mort.
Il représente la pire menace de l'intérieur, à neutraliser par tous les moyens, avec ses complices, par le service anti terrorisme, criminalité et mafia, si nécessaire à l'aide de l'armée.
Un moment révélateur dans le tournant radical de l'histoire de la Libye, lorsque le leader, du peuple autogestionnaire et autodéfendu libyen, était ensanglanté et entre les mains de ses bourreaux, on l'entend leur dire "vous ne craignez pas Dieu"
Tout modèle est doté d'un même leader, dont occulte. Celui libyen et son peuple ont été remplacés par les pires unifiés au hadith sectaire et pousse au crime.
Reconnu, jusqu'à ce jour, qu'ils refusent catégoriquement de désarmer, ils encerclent des ministères pour leur imposer leurs ordres,
Lors de l'assassinat de Kadhafi, un chef de gang, interviewé par un massmédia, a dit qu'il a invité des CNT, pour leur montrer le cadavre de Kadhafi, et leur dire ce qui leur arrivera, s'ils n'obéissent pas.
S'agissant des pires, qui n'ont donc aucune capacité à gouverner, qui règnent par la pire terreur, pour produire l'équivalent de l'extermination des peuples qu'ils ont réussi à écraser.
ENFIN UN IMAM RÉFORMATEUR !
RépondreSupprimerLes musulmans ne peuvent continuer à refuser l'autocritique de leur religion pour réformer leurs pratiques, s'ils ne veulent continuer à régresser.
Les chrétiens l'ont faite, les musulmans ne peuvent en faire l'économie.
Voilà un discours nouveau venant d'un imam chiite qui étonne et détonne dans un monde musulman mis à feu et à sang par les pétromonarques qui veulent imposer le wahhabisme et son obscurantisme à tous les musulmans et aux autres religions !
Ahmed Kabanji est un réformateur de l'islam :
Il affirme que l'islam s'adapte à la modernité.
Le thème de sa conférence est : " La rationalité dans la foi".
Il explique que la logique et l'intelligence de l'homme sont indispensables pour l'exercice de la foi.
Le pratiquant doit se poser des questions et non suivre aveuglément des consignes dictées par autrui. Sinon il devient hypocrite de pratiquer ce que sa raison refuse.
http://www.blog.sami-aldeeb.com/?s=%D8%A7%D9%84%D9%82%D8%A8%D8%A7%D9%86%D8%AC%D9%8A&searchsubmit
LE LIVRE "SAHIH" de MUSLIM el BOUKHARI,
RépondreSupprimerDEVENU LA BIBLE DES SALAFISTES DE TOUS POILS (Frères musulmans, BokoHaram, Ansar Chariaa ...)
N'A JAMAIS EXISTÉ !
C'est l'imam de Sydney qui l'affirme !!
https://www.facebook.com/video.php?v=1077820302233920&pnref=story
Article très intéressant facile à. Lire , avec des petites touches d humour, étant déjà en total et unique soumission à dieu seul et à son seul message , cet article ne fait que renforcer nombre de mes arguments en faveur du coran notre source de loi et de vérité . Merci
RépondreSupprimerBonjour, souhaitez vous faire un échange de liens entre nos sites ?
RépondreSupprimerhttp://toutestdanslabible.blogspot.fr/
salut
RépondreSupprimeraux alias de mes recherches je suis tombée sur ton blog
je t'invite à venir découvrir le forum http://foietreligion.positiforum.com/
amicalement
possible d'avoir le texte d'origine ? je le cherche depuis des années " susunna la deuxieme jambe de l'islam "
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