samedi 22 juin 2024

Elections législatives en France les 30 juin & 7 juillet 2024 : Pourquoi faut-il soutenir la Gauche ...

Dommage que Raphaël Glucksmann avec le score qu'il avait obtenu à l'élection européenne, n'ait pas appelé les démocrates républicains du bloc central (le centre et les Républicains qui pouvaient rejoindre la gauche raisonnable) à un front républicain; plutôt que d'appeler à un front populaire des gauches incluant LFI ce cancer de la gauche qui le domine et le mine, s'il ne le tenait en otage.
Choix qui lui coûtera ses électeurs qui ne le suivront pas; parce qu'ils refusent Melenchon et sa clique !

R.B

" Les Arbres votèrent pour la Hache, parceque la Hache les avait convaincus qu'elle était des leurs
car elle a un manche en bois."
Résultat du populisme résumé dans ce proverbe turc.

Programmes contre programme
On pourrait résumer le populisme en "demain on rase gratis. Il suffit pour cela de tondre les méchants riches" (populisme socialiste) ou "d'expulser les méchants étrangers" (populisme nationaliste).
Il fut même un temps où le populisme national et socialiste prétendait tondre les étrangers avant de les expulser, puis finalement de les éliminer, puisqu'ils étaient à la fois corps étranger et supposés riches.

Le problème, c'est qu'une fois qu'on a tondu un crâne, si riche fut-il, il faut lui laisser refaire sa tignasse, ce qui prend du temps.
Mieux vaut pour cela avoir créé les conditions du développement économique, ce qui est un peu le contraire que de tondre les riches ...
Quant à expulser les étrangers, ce n'est guère pertinent non plus économiquement, quand ils occupent des emplois dont la société a besoin et que les autochtones ne veulent pas.

D'un autre côté, en période électorale, tout le monde est forcément un peu populiste, car il faut bien récolter des voix, et si l'on ne promet que du sang, de la sueur et des larmes, les yeux fixés sur un horizon lointain, on n'est pas très séduisant.

Et puis désigner un ennemi, responsable de tous les maux du pays, c'est aussi très utile pour mobiliser en période électorale. A gauche, c'est Macron et les riches et à l'extrême droite c'est Macron et les musulmans (plus un peu les riches aussi, car ils ne sont pas très nombreux, contrairement aux pauvres, essentiels au décompte des voix).

Reste que même si les programmes n'engagent que ceux qui y croient, les promesses ont un coût, les programmes aussi, qui ne peut pas se résumer en quelques chiffres comme tentent de nous le faire croire les spécialistes du "chiffrage".
Un programme, c'est moins une somme de dépenses et de recettes qu'un moule qui va modeler la société. Pour ses mesures sociales comme pour son cadre règlementaire et fiscal, plus ou moins favorable à l'entreprise et à l'économie.
Parce qu'avant de pouvoir tondre, il faut créer de la richesse. Et de l'emploi.

C'est ce que se sont efforcé de faire avec un réel succès les gouvernements Macron successifs.
La France des congés payés de 36 ou de la Sécu de 1945 était une France coloniale, qui tirait une large partie de ses revenus de l'exploitation de ses colonies, des richesses qu'elle y produisait et de l'immense marché captif où elle pouvait vendre ses produits. Toutes les puissances du XIXème puis du XXème ont disposé de ce double avantage de territoires immenses où extraire et vendre était une chasse gardée.
Seules l'Allemagne et le Japon en étaient privées et elles ont fait la guerre pour cela.

Après les années 60, la construction européenne (puis son extension) et la mondialisation ont remplacé les colonies.
Certes, l'expansion de l'UE vers le sud, puis l'est, coûtait cher en construction d'infrastructures (les colonies aussi) mais cela rapportait bien davantage.
Quant à la mondialisation, elle a créé d'immenses quantités de richesse - d'abord dans les anciens pays pauvres et/ou ex-colonisés qui ont su monter dans le train - ce qui ouvrait de nouveaux marchés à nos produits.
Les industries de luxe françaises en ont largement profité, devenant les premières du monde.

Sauf qu'aujourd'hui, l'expansion de l'UE marque le pas (en attendant l'Ukraine...) tandis que la mondialisation est fortement grippée. Même les nouveaux dragons d'Asie sont enrhumés et la Chine tousse tous les jours. Les risques de guerre n'arrangent rien. C'est toute l'économie mondiale qui tangue et l'on est parti pour plusieurs années de crises successives.

L'industrie automobile française et européenne - fer de lance de la croissance depuis un siècle - est au bord du suicide et les géants de la tech valant des milliers de milliards de dollars sont tous aux Etats-Unis. NVIDIA par exemple, c'est près de 500 fois le PIB du Togo et de ses 9 millions d'habitants. Pour ne rien fabriquer, juste concevoir des logiciels, de l'IA et des puces électroniques dont la fabrication est sous-traitée à Taïwan ... pas en France.

Un reportage interrogeait hier à la télé les ouvrières d'une des dernières entreprises françaises de textile, spécialisée dans le haut de gamme, évidemment ravies par les perspectives d'augmentation ou de réduction de l'âge de de départ à la retraite promises par les programmes de gauche et d'extrême droite. Le patron, lui expliquait qu'il ne demandait pas mieux que de les augmenter, mais que cela impliquait qu'il augmente aussi ses prix de vente. Or il était déjà 30% plus cher que tous ses concurrents étrangers et à terme, c'était l'existence de l'usine et de ses dizaines d'emplois - tous au-dessus du SMIC - qui était en jeu.

Rappelons ici qu'introduire du protectionnisme serait une catastrophe pour l'emploi en France : toute mesure protectionniste entraîne en représailles des restrictions à l'exportation des produits français, or les exportations font vivre 1 travailleur français sur 3 (fonctionnaires compris), soit 14% des emplois pour les exportations hors UE, et près de 20% pour les exportations dans l'UE, qui reste notre principal marché.

Rester compétitifs, réindustrialiser et s'installer davantage dans l'industrie de la connaissance, de la recherche et de l'IA, qui feront le monde et la richesse demain, c'est l'ambition du Gouvernement et de ceux qui préparent le futur dans ce pays. C'est au centre que ça se passe et cela implique pas mal de remises en question. Y compris dans le monde de l'éducation et de la recherche, où le CNRS est un immense dinosaure biberonné aux subventions quand le modèle américain (ou suisse) s'avère beaucoup plus performant, avec une intrication étroite entre les labos et le business, les recherches fondamentales et appliquées, les étudiants et les start-up ou les recruteurs.

Par exemple, nous formons une bonne partie des meilleurs mathématiciens mondiaux, mais ils sont aspirés par le monde de la finance, beaucoup plus lucratif ou par la Sillicon Valley, parce que rester en France implique un parcours du combattant administratif, si l'on ne veut pas juste devenir prof ou assistant de recherche. Le gouvernement a pris la mesure des problèmes et agit. La "start-up nation" n'est pas qu'un slogan.

Si le chômage a fortement baissé, tandis que les investissements étrangers en France augmentaient fortement, c'est bien grâce à l'action des centristes. Evidemment, ces transformations sociales et économiques ont un coût et génèrent de l'endettement. Mais la dette n'est pas un problème si elle participe à créer de la richesse, plus de richesse qu'elle n'en consume.

Sur tous ces plans, il n'y a pas photo, le centre et les Républicains sont sur la même longueur d'ondes et auraient pu être rejoints par la gauche raisonnable, tandis que les programmes du RN et du FP enfonceront le pays dans la crise. Non seulement sociétale, mais aussi économique. Une catastrophe pour la prospérité commune. Les Suisses ont très bien compris cela : ils font venir des milliardaires en leur promettant des taux d'imposition très bas et tout est fait pour favoriser le développement de l'entreprise et de l'économie. Les employés ont bien moins de protection qu'en France, mais ils ont au final un bien meilleur niveau de vie : le seuil de la richesse en France (3900€ /mois) n'est même pas le SMIC à Genève (4500€ /mois). Parce que le SMIC a été créé après le développement de l'économie, pas avant.

Et qu'on ne vienne pas me dire que la Suisse est un petit pays, que ses recettes ne sont pas applicables à un grand pays comme la France. Nous ne sommes plus au temps des colonies. La France est désormais un petit pays. Ses 68 millions d'habitants sont certes 7 fois plus nombreux que les Suisses (9 millions), mais leur PIB n'est que 3,5 fois plus gros. Ils sont donc globalement deux fois moins riches. Les Français sont aussi 250 fois moins nombreux que les Chinois, mais leur PIB est désormais 6 fois inférieur. Et en parité de pouvoir d'achat, le PIB/habitant est même devenu légèrement supérieur en Chine. Ce qui signifie que compte tenu du coût de la vie, un Chinois moyen vit un peu mieux qu'un Français.

Surtout, depuis la fin des colonies, la Chine a progressé six fois plus vite que la France, puisque leurs PIB étaient quasiment les mêmes en 1960 (respectivement 47 milliards en $ et en €). Ce qui confirme l'importance des immenses marchés captifs, même très pauvres, mais à développer... et de la pertinence du libéralisme pour développer un pays, car le grand bond en avant de la Chine, c'est surtout celui du libéralisme économique de Deng Hsiao Ping. Certes dirigé par le parti communiste, mais très libéral néanmoins.

Quant à la Suisse, en 1960, son PIB était de 9,5 milliards seulement. Soit 5 fois moins que le Français et le Chinois. Il a progressé logiquement près de 3 fois moins vite que le Chinois, qui partait de plus loin, mais presque 2 fois plus vite que le Français. C'est ce que ce Gouvernement s'est attelé à changer, depuis 7 ans et les premiers fruits sont là. Plus visibles aux niveaux des indicateurs macro-économiques que du porte-monnaie du travailleur, même si en comparaison internationale, la France s'en sort plutôt bien. L'enjeu c'est qu'elle ne s'enfonce pas davantage. Ce qui serait le cas à coup sûr si l'extrême droite ou l'extrême gauche parvenait au pouvoir.

Ceci dit, si dans votre circonscription, l'alliance du centre et de la droite n'est pas au 2ème tour, votez sans hésiter pour la gauche. Parce qu'en dehors de toute la problématique du racisme ou de l'Ukraine, l'extrême droite pourrait avoir une majorité absolue de sièges dans la nouvelle assemblée et c'est ce qu'il faut éviter. La gauche, ce serait extrêmement improbable et c'est donc beaucoup moins dangereux.

7 commentaires:

  1. LE RÔLE DES MEDIAS DANS LA PROPAGATION DU POPULISME ...

    Philippe Souaille :

    Comment Bolloré a extrême droitisé le PAF

    Un article très intéressant sur la manière dont Bolloré a extrême droitisé de larges pans du paysage médiatique français, ce qui est incontestablement l'un des outils clé de la dédiabolisation du RN. A cette analyse historique, il faudrait cependant ajouter quelques faits qui ne devraient pas être passés sous silence si l'on veut comprendre la complexité de la situation.

    Le processus de sélection et de répartition des chaînes de la TNT qui a vu Bolloré recevoir gratuitement la fréquence de Direct 8 (en échange de quoi il s'engageait à créer une chaîne gratuite) a été initié et réglementé sous la cohabitation dirigée par Jospin.

    L'incontestable opération de concentration des médias aux mains d'oligarques attachés à la droite nationaliste (et pro-russe) ressemble à ce que l'on a vu en Hongrie, en Pologne ou en Russie. Mais en face, il y a une culture des autres rédactions - notamment des médias publics - recrutant principalement des jeunes journalistes provenant de l'extrême gauche. Au final, c'est le journalisme mainstream qui disparait insidieusement, celui qui chercherait à expliquer plutôt qu'à dénoncer et convaincre. Les institutions et le gouvernement se retrouvent prises en étau médiatiquement et bien sûr que cela contribue à modeler l'opinion.

    Il est très difficile à une campagne d'opinion, aussi puissante qu'elle soit, d'imposer un narratif qui serait contraire à la réalité. L'antisémitisme latent de la société française du XIXème et des débuts du XXème n'a pas été uniquement forgé par la presse anti-dreyfusarde. Il y a des siècles d'animosité religieuse derrière, d'interdiction des prêts à intérêts par l'église catholique, etc. De même, l'extrême-droite aujourd'hui ne crée pas la peur de l'islam et des musulmans dans la société française. Elle l'amplifie. De même que les Frères Musulmans, ne font rien pour calmer le jeu en cherchant partout où ils le peuvent à occuper le terrain de la manière la plus ostensible possible. Par le voile, dans les manifs ou dans les piscines, avec une quasi déclaration de guerre à la société française de leurs éléments les plus extrémistes.

    C'est de cette poussée dialectique de ces deux extrémismes que nous devons nous défaire, qu'il nous faut écarter si l'on veut éviter non seulement la victoire de Poutine (qu'ils souhaitent objectivement de part et d'autre) mais aussi la guerre civile dans les années qui viennent. Parce qu'on en est là.

    https://theconversation.com/la-crise-politique-que-nous-vivons-prouve-la-reussite-du-combat-civilisationnel-mene-par-vincent-bollore-232457?fbclid=IwZXh0bgNhZW0CMTAAAR1yVNr54uSWxlgZc9tyzh4L1MM4pouhgoSWzTWpAcWNmsLxNsA1xK3SANk_aem_ZmFrZWR1bW15MTZieXRlcw

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  2. LA FRANCE VIRE A L'EXTREMISME, GAGNEE ELLE AUSSI PAR LE POPULISME !

    Jean-Pierre Ryf :

    Les Français par leurs votes, viennent de donner une très vilaine image de la France.

    La France a connu des épisodes peu glorieux dans sa longue histoire mais, au moins, elle proclamait des idéaux de justice et de liberté; et également, d'égalité et d'ouverture.
    En votant massivement pour les deux partis arrivés en tête, les Français tournent le dos à ces idéaux.

    Le RN, venu de la collaboration, même s'il essaye de montrer un visage humain, va porter atteinte à des principes essentiels.
    Il va déjà, et cela est très grave, faire deux catégories de citoyens, va ouvrir la voie aux pulsions racistes existant (qui peut le nier ?) dans le pays.
    Il n'est pas impossible, car toutes les extrêmes droites l'ont fait de porter atteinte aux libertés fondamentales et à la place éminente que la France avait en Europe et a certains droits personnels acquis de longue lutte par le pays.

    Quant à l'autre bloc dans lequel LFI a sa place qui, même si elle est minorée, sera active, il abandonnera la lutte contre le séparatisme, acceptera le communautarisme que la France n'a jamais accepté et mènera mollement (c'est le moins que l'on puisse dire) la lutte contre l'islamisme qui est un cancer dans les sociétés où il se développe et une maladie de l'Islam.

    Et je ne parle pas des programmes économiques de ces deux blocs en grande partie irréalistes qui conduiront rapidement soit à l'abandon de ces projets soit à la régression et au développement du chômage.

    Le deuxième tour atténuera peut être ces tendances mais les jeux sont faits et la France va entrer dans un tunnel dont elle ne sortira affaiblie que dans des années.

    Et le pathétique dans tout cela, est que ceux qui souffriront de ces politiques, sont ceux qui ont cru en ces partis pour améliorer leurs sorts.

    Triste constat et tristes perspectives !

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  3. LA PENALISATION DE L'ANTISIONISME, PORTE SES FRUITS ...
    depuis que Macron à la demande de Netanyahu, assimile l'antisionisme à l'antisémitisme et le punit comme tel !

    Les campagnes électorales européenne aussi bien que législatives ont été polluées par l'antisémitisme des uns et l'antisionisme des autres pour défendre une communauté juive française représentant 1% de la population française, nous dit-on !

    Depuis le 7 octobre et ses horreurs, des juifs sionistes de France intellectuels, journalistes, artistes ... défilent dans tous les medias français pour pointer du doigt les antisionistes les traitant de racistes antisémites obligeant les partis de prendre position dans le conflit israélo-palestinien en mettant l'antisémitisme au cœur des débats ! A dessein ?

    On a même vu les Klarsfeld père et fils venir au secours de Marine Le Pen pour dire que la fille n'est pas raciste comme son père pour préférer son parti au Nouveau Front Populaire dont beaucoup des partis qui le composent, condamnent le sionisme débridé de Netanyahu et dénoncent le génocide du peuple palestinien qu'il poursuit à Gaza !
    Car ils savent que Netanyahu n'aura rien à craindre de Marine Le Pen pour annexer Gaza, comme elle a déjà admis l'annexion de la Crimée par Poutine.

    Tous ces sionistes en donnant un coup de pouce au RN/ex FN, savent qu'ils donnent un coup de pouce à Netanyahu pour l'annexion de Gaza et de la Cisjordanie pour restaurer le Grand Israël biblique !

    Entre Trump et Le Pen ... , Poutine en Ukraine, Netanyahu en Palestine et les Chinois à Taiwan, peuvent poursuivre leur politique coloniale en toute quiétude !

    Et voilà comment Macron est piégé par Netanyahu, puisque le RN caracole aux législatives 2024, loin devant son parti Renaissance !!

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  4. RN/FN : CHASSEZ LE NATUREL, IL REVIENT AU GALPOP !

    Marine Le Pen a tout fait pour ripoliner le FN de son père.

    Elle a même "marché" dans des manifs contre l'antisémitisme ... pour accabler LFI d'antisémitisme !

    Mais voilà, elle a tellement joué la carte anti " antisémitisme ", que ses adhérents ont pris peur de perdre ce qui fait l'âme de ce parti et son identité de raciste et de xénophobe, pour les revendiquer haut et fort et rappeler leur antisémitisme : chassez le naturel, il revient au galop chez les adhérents de ce parti !

    Quant à Marine Le Pen, elle pratique la "takqia" pour ne pas effaroucher les juifs de France ! Puisque même les Klarsfeld père et fils tombent dans son panneau pour l'absoudre de l'antisémitisme farouche de son père ... à moins que ce soit à dessein pour apporter de l'eau au moulin de Netanyahu * !!

    Son antisémitisme englobe les sémites "juifs" et les sémites "arabo-musulmans", le premier qu'elle tente de cacher et le second qu'elle donne en gage à ses adhérents; alors qu'en réalité les deux sont son fonds de commerce !!

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  5. MAGOUILLES ou CONSENSUS ?

    Par leurs votes aux législatives 2024, les Français aspirent à une gouvernance de concertation entre partis comme le font leurs voisins Belges, Allemands, Italiens ...

    Pour cela les partis ne disposant pas d'une majorité absolue au parlement, doivent constituer des coalitions et se concerter pour un programme ayant pour dénominateur commun les points sur lesquels ils peuvent se mettre d'accord.

    Ces discussions en coulisses, propres à ces concertations, ne peuvent être considérées comme des magouilles en démocratie réelle; puisqu'elles permettent aux coalisés de constituer un programme commun sur des points clairement consentis de part et d'autre pour constituer un gouvernement qui puisse travailler sans avoir d'épée de Damoclès sur la tête, ce fameux "vote de confiance" ... qui a causé la chute de la IV république !

    Et le plus curieux, c'est d'entendre les plaintes des perdants de chaque bord, dénoncer les magouilles quand ils sont écartés ... mais qui admettent les résultats des votes dés lors qu'il est en leur faveur !

    La culture du consensus en démocratie a du chemin à faire chez les peuples qui ont été trop habitués au bipartisme ... ou pire au parti unique !!

    PS : Le RN / Ex-FN a été écarté à l'assemblée nationale de ses prérogatives en tant que parti élu par plus de 10 millions. Dommage pour la démocratie et les règles républicaines.

    Ce qui n'est pas pour déplaire à Marine Le Pen qui vise 2027 :
    Ainsi, elle n'aura pas à rendre compte d'une gestion à laquelle son parti n'avait pas participée !

    Et devant un probable échec des coalitions au pouvoir, cela confirmera aux Français "hésitants" leurs dires : " pourquoi ne pas essayer Le Pen ? ", " Le RN / Ex-FN n'a jamais été aux manettes, essayons-le " ...

    Sauf qu'ils se trompent, puisque le FN a dirigé ou dirige encore certaines régions et mairies ... et dont la gestion est catastrophique selon les observateurs de la vie politique française.

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  6. LES SOCIALISTES, UNE FOIS DE PLUS A CÔTE DE LA PLAQUE !

    Jean-Pierre Ryf :

    Le nouveau front populaire continue à prétendre qu'arrivé en tête, il doit gouverner.

    Les socialistes et les écologistes pris dans cette union, sont dans la surenchère pour ne pas passer pour des traîtres.

    Cependant, il est clair que le NFP n'a absolument pas de majorité; et le prétendu message des élections, n'est pas dans une volonté de plus de gauche !
    Et si l'on veut être intellectuellement honnête, c est bien au contraire, une politique de droite qui a été voulue par une grande majorité.

    Alors je pense dans ces conditions que le Parti socialiste se saborde en restant dans les roues de LFI, qui va empêcher qu'une réponse politique soit apportée aux problèmes des Français et ouvre un boulevard pour le RN lors des prochaines élections.

    C'est dire quelle est l'immense responsabilité des socialistes et la nécessité qu'ils fassent preuve de clairvoyance et de courage.

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  7. Raphaël Glucksmann : DINDON DE LA FARCE NFP* !

    Naïf ou doux rêveur ?
    Surement pas un homme politique !
    A la faveur de l'élection européenne, les socialistes devançaient, et de loin, LFI !
    Par son appel au front républicain, Raphaël Glucksmann donne l'occasion à LFI de reprendre du poil de la bête et permit à Melenchon de prendre tous les partis composant le NFP en otage, et lui donne l'occasion de poursuivre son pouvoir de nuisance ...

    * Nouveau front populaire.

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