lundi 16 décembre 2024

François BAYROU, PREMIER MINISTRE

La date de sa nomination, le 13 décembre, tombe le jour anniversaire de la naissance d'Henri IV, centriste avant l'heure en mettant fin aux guerres de religions; qu'il admire tant et dont il dit qu'il est son ami : heureux présage ?

S'il avait rejoint très tôt Emmanuel Macron, c'est que comme lui, François Bayrou avait compris, que la France se gouverne au centre.

Si Macron a voulu cassé les partis républicains traditionnels de droite comme de gauche, c'était pour en finir avec l'hypocrisie des partis quand les membres d'un partis agréent un projet de loi et votent contre, comme le leurs dictent leurs partis; alors qu'il s'agit de lois consensuelles.

Ce faisant, Emmanuel Macron a permis l'émergence des extrêmes : FN et LFI.

La nuisance des populistes devenait intolérable ... d'où la dissolution du parlement par Emmanuel Macron. Occasion pour les Français de mettre les hommes politiques, devant leur responsabilité.

Or sans majorité absolue, les 3 forces sorties des urnes sont appelées à travailler ensemble et parvenir au consensus, aucun parti ne pouvant appliquer son programme, rien que son programme ... comme le martèle bêtement Jean-Luc Melenchon !

Et cahin caha, les partis politiques et leurs parlementaires se dirigent vers le consensus, conscients qu'ils ne peuvent faire autrement.

Et qui mieux que François Bayrou pour convaincre les hommes politiques de bonne foi et soucieux de l'intérêt de la France et des Français, qu'un pays démocratique, se gouverne au centre ... comme c'est le cas dans tant d'autres Démocraties !

S'il y parvient, cela prouve que Macron avait raison depuis 2017 quand il avait introduit la notion du "en même temps"; mais aussi que les Français l'approuvent par leurs votes qui n'avaient donné de majorité à aucun parti; les obligeant tous à changer leur fusil d'épaule et d'admettre le consensus ... comme chez la plupart de leurs voisins.

Dur, dur l'apprentissage du consensus; parcequ'il ne faisait pas partie de la culture politique française; contrairement à d'autres pays.

Bon vent Monsieur le premier ministre.

Rachid Barnat

Lire et voir :

Le conseil municipal de Pau, présidé par le Premier ministre François Bayrou :

François BAYROU par l'exemple : sa façon de traiter ses opposants (PS, LFI, Communistes, Verts, FN ...) ... filmée lors du conseil municipal 3 jours après sa nomination au poste de 1er Ministre, augurerait-elle de ce qu'il fera à l'échelle nationale avec les opposants de tous bords ... très souvent dans la posture plutôt que dans résolution réelle des problèmes des Français ?


1 commentaire:

  1. Jean-Pierre Ryf :

    La classe politique, mais aussi médiatique, est décidément assez lamentable !

    Bayrou va présider son Conseil Municipal à Pau; et voilà que tous lui tombent dessus comme si on avait à faire à une affaire d Etat ! Et évidement cela est repris en boucle.
    D'ailleurs les mêmes l'auraient critiqué s'il n était pas allé à Pau en disant : " on vous l'avait bien dit : il préfère un poste à Paris qu'à Pau ".

    Il fait une erreur en évoquant le territoire National et si l'erreur est patente, il n'y a pas de quoi fouetter un chat.
    Tous ceux qui s'égosillent, pensent-ils vraiment sérieusement que dans le chaos actuel, sa présence aurait apporté quoique ce soit; alors que le Ministre de l'Intérieur était sur place et qu'il a participé en vidéo-conférence à la totalité de la réunion de crise ?
    Est-on vraiment sérieux ?
    Tous ceux qui tout à coup sont outrés par son comportement, pensent-ils sérieusement ce qu'ils disent ? Je constate que le RN, et lui seul dans l'opposition, n'en a pas fait une tonne !

    On dira sans doute que je suis dépassé, que je ne comprends pas la société actuelle. Je crois au contraire que je la comprends parfaitement et qu'elle est bien décevante, surfant sur l'écume des choses et oubliant l'essentiel.

    Cela n'est hélas pas totalement nouveau. J'ai abandonné la politique et mon mandat de conseiller municipale, parce qu'il fallait toujours avoir raison quand on était dans la majorité; et quant à l'opposition, il fallait toujours être contre.

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