Esgourdez rien qu’un instant….c’est éloquent !
Dans « Essaraha
Raha » (Dire la vérité, libère la conscience !) de Hannibal TV, émission consacrée au nouveau n° 2 d’Ennahdha,
Abdelhamid, Samir le journaliste l’a bien cuisiné pour nous dire la provenance
du financement de ce parti ; mais chose étonnante, ce monsieur malgré la
place qu’il tient dans ce parti, ne connaît pas les chiffres ou ne se les
rappelle pas….une langue de bois dans laquelle il affirme avec culot que jamais
le Qatar n’a versé un sous à son parti !
Il prétend que leur campagne
électorale n’a coûté que 1 milliard et demi DT, ce qui étonne notre journaliste
qui lui rappelle qu’Ettakatol, l’autre parti de la troïka, qui a joué la
transparence et qui reconnaît ne pas disposer de beaucoup d’argent, a dépensé 1
milliard et demi.
Quelque chose ne colle pas,
insiste notre journaliste Samir, quand on sait l’arrivée en force d’Ennahdha et
les dépenses estimées à plus de 5 milliards que ce parti aurait
dépensé !!! Ce n°2 est plutôt n°1 pour mentir.
A propos des exactions des
salafistes, le n°2 préconise la pédagogie alors que Samir s’étonne que la loi
ne soit jamais appliquée à leur encontre.
Pourtant cet homme qui semble
parler pour ne rien dire et cacher tout sur son parti, deviendra prolixe pour
nous raconter leurs déboires à lui et à sa femme, avec Ben Ali.
Samir s’étonne que les
hommes d’Ennahdha coupé de la société tunisienne depuis tant d’années, que ce
soit dans l’exil ou dans les prisons, puissent encore comprendre ses véritables
aspirations ; puisque son invité a passé 17 ans en prison…. N’ayant connu
ni téléphone portable et encore moins l’informatique, interdits en
prison !!! Exploiterait-il lui aussi la victimisation pour apitoyer les
tunisiens sur son sort et légitimer sa prise du pouvoir ?
C’est la tactique que n’ont
cessé d’utiliser Ghannouchi et ses hommes depuis le retour de son exil
londonien du chef d’Ennahdha. C’est du populisme pur jus.
Tous ces hommes ont fini par
croire que d’avoir fait la prison, leur donne le droit de gouverner la Tunisie , pour soigner leur
ego blessé.
Pour cela il y a des
services psychiatriques qui pourraient les aider à guérir les séquelles de ce
dont ils ont souffert.
Car aussi douloureuses
qu’elles soient leurs souffrances, on ne remet pas le sort d’un peuple entre
les mains de gens malades, dérangés psychologiquement comme dirait BCS et
coupés de la société depuis de nombreuses années.
Que la révolution les ait
sortis de la prison et leur ait permis de rentrer de leur exil, c’est une bonne
chose, mais cela ne leur donne pas le droit de la chevaucher pour la dévoyer de
ses objectifs pour lesquels des jeunes se sont sacrifiés : LIBERTE,
DIGNITE et TRAVAIL, faut-il le leur rappeler !!
D’autant que leur programme
annoncé, est de défaire tout ce que Bourguiba, leur bête noire, a fait.
Les tunisiens doivent se
réveiller ! A leur tour de dire aux islamistes qu’ils refusent leur
doctrine néfaste et obscurantiste pour laquelle ils furent persécutés par
Bourguiba et Ben Ali.
Qu’ils aillent la vendre
dans d’autres pays comme le Pakistan, l’Afghanistan, le Soudan, la Somalie et bien d’autres
réceptifs à leur instrumentalisation de l’islam pour installer leur califat.
Les tunisiens ne se
laisseront pas gober par ces rétrogrades ni ne goberont leurs discours
obscurantistes, ni de changeront leur tunisianité par une wahhabisation ou
qatarisation de leur société par un émir qui a jeté son dévolue sur la Tunisie.
Les tunisiens sont bien plus
intelligents que ne le croient les islamistes pour gober toutes leurs sornettes
au nom d’un islam qui n’est pas le leur ni au nom d’une identité
arabo-musulmane qatarie qui ne leur correspond pas : Ils ont leur identité
propre et non pas attendu après eux.
Ils n’ont pas fait leur
révolution parce qu’ils douteraient de leur foi ou de leur identité.
Stop à la manipulation, à la
malhonnêteté intellectuelle et à l’instrumentalisation de la religion !
A la fin d l’émission Samir
regrette de n’avoir pu poser plus de questions à son invité en lui reprochant
sa tactique d’occuper le temps de paroles par des digressions qui n’ont d’autre
but que d’épuiser le temps à ne rien dire et d’empêcher ainsi d’autres
questions. Ce que confirme l’invité par son sourire final avec l’air de dire
« je t’ai eu mon petit gars ! ».
Qu’il se rassure, les
tunisiens l’ont jugé et ont compris tous les stratagèmes que ne cessent de
développer un parti qui prétend pourtant réhabiliter l’honnêteté, l’intégrité
morale et la transparence dans tous les domaines, politique compris !
Ennahdha ne les dupera plus.
Rachid Barnat
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