mercredi 28 mars 2012

VRAIES ou FAUSSES BOURDES du MINISTRE de l’INTERIEUR Ali LARAYEDH ?


A l’occasion de la fête du printemps et de la fête du théâtre, les artistes ont demandé et obtenu d’organiser une manifestation en produisant quelques spectacles devant le théâtre national. Surprise, le jour « j » ils découvrent que les autorités ont accordé aussi une autorisation aux salafistes d’organiser eux aussi une manifestation sur l’avenue Habib Bourguiba pour le même jour et sur le même lieu.

Ce qui devait arriver est arrivé, les "salafistes", ces hooligans sans foi ni loi mais qui instrumentalisent l’islam, sont venus chahuter et agresser les artistes, les menaçant de mort pour « mécréance » parce que l’art est « h’ram » (illicite, sacrilège) selon leur conneries.

Certains de ces hooligans habillés à l’afghane, ont même escaladé la tour de l’horloge de la place du 14 janvier 2011, pour hisser leur drapeau noir salafiste !
Tout çà au vu et au su de la police dont le ministère de l’intérieur est à un jet de pierre du théâtre.
La police n’interviendra que lorsque la situation aura tourné au pugilat et après que de nombreux citoyens les auraient appelés au secours !

Une fois de plus, cela prouve la volonté du ministre de l’intérieur Ali Larayedh, Frère musulman d’Ennahdha, de ne pas contrarier sa base salafiste.
A moins qu’il en ait profité pour dire sa désapprobation et celle de son chef Ghannouchi, de la manifestation :
- des associations des femmes du 20 mars, commémorant la fête de l’indépendance:
- celle des artistes, qui manifestaient à l’occasion de la fête du théâtre; et  
- celle de "Appel à la Nation" du 24 mars à Monastir, pour marquer le coup d’envoi d’entrée en scène de Béji Caid Essibsi, dans la course aux prochaines élections.

Ce qui est, dans les trois cas, grave de la part d’un responsable politique !

Rachid Barnat

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